
تقي زاده
Pékin se tient aux côtés de l'Iran et du Venezuela...Même "militairement"?
Ce n'est pas uniquement les drones armés de missiles de l'Iran qui ont trouvé une pignon sur rue au e Venezuela , pays dont le président a très clairement manifesté l'intérêt de restructurer son armée à l'aide de l'Iran. En effet depuis mai 2020 date à laquelle l'Iran a décidé d'établir un corridor anti-sanction reliant le golfe Persique aux Caraïbes et d'y aller jusqu'à engager ses propres pétroliers, une mission au demeurant superbement réussie sous les yeux impuissants de la IVe flotte US, les Vénézuéliens ont appris beaucoup de choses de ces conseillers iraniens sur place.
Les premiers déboires de l'axe Tel-Aviv/Abou Dhabi au Sahara occidental ...
Au Sahara occidental, il y a quelque chose qui ne va pas visiblement: près d'un mois après que Rabat s'est emparé de Guerguarat, et ce, sous pression conjuguée de l'axe US/Israël/OTAN/Emirats, et ce, pour déstabiliser la profondeur stratégique algérienne, Paris refait le "coup africain" cette fois avec le Maghreb: ainis samedi les pro et les anti Sahara autonome se sont affrontés sur la place de la République, ce qui a fait d'ailleurs largement le jeu de la dictature militaire née sous Jupiter puisque Marocains et Algériens français se sont affrontés donnant à la police le prétexte de réprimer encore une fois les Maghrébins. Que l'affaire du Sahara occidental s'invite dans les rues de la France, c'est qu'au Maghreb, le plan de l'Empire n'a pas bien fonctionné: le Front Polisario qu’Israël et partant Rabat accuse d'avoir des liens avec le Hezbollah, aurait fait preuve d'une résistance inattendue. Mais il y a plus :
L'anti -sraélienne Mauritannie, elle aussi, n'est pas tombée dans le piège tendu par l'Empire : le Parti au pouvoir en Mauritanie vient de condamner les provocations de l'armée marocaine et confirmer que « nous reconnaissons le Sahara occidental et ne nous rallierons pas au Maroc ». Hamdou Abdel-Malek, le représentant du Parti au pouvoir en Mauritanie a souligné que la Mauritanie reconnaîssait la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sans manquer de condamner l'ingérence marocaine dans la zone tampon à la frontière mauritanienne. Il n'a pas manqué non plus de dénoncer l'intervention militaire de Rabat dans la zone tampon avec la Mauritanie, et a accusé l'armée marocaine de voler les biens de citoyens mauritaniens dans une zone appelée « Kandahar ».
Émirats, Jordanie .. et Bahreïn lâchent Israël... la mèche balistique sera allumée, quand?
Absolue confusion dans le camp des terroristes ! Alors que lundi, la Ve flotte US et mini satellite de Riyad le dénommé Bahreïn condamnait dans "les termes les plus vifs" l'attentat contre la vie de l'Iranien Fakhrizadeh, en contraste totale avec sa position et sa rhétorique habituelles, et ce, dans le sillage des Émirats et de la Jordanie, alliés militaires d'Israël, qui appellent, eux, au secours pour que "le Moyen-Orient déjà en proie aux tensions n'en franchisse pas un autre palier de violence", la presse sioniste a annoncé haut en couleur que l'Arabie des Salmane venait à ouvrir son ciel sur les vols militaire israéliens, laissant entendre que le face-à-face à venir avec l'Iran verrait de larges contributions de Riyad aux côtés de l'armée de l'air quasi exsangue d’Israël qui s'apprêterait, à l'heure qu'il est, à lancer des raids contre les sites nucléaires iraniens, si l'Iran appuyait sur la gâchette.
Arme téléguidée, recours au satellite, le front spatial?
Devant la presse, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale de la RII est revenu sur certains détails en rapport avec l’assassinat du physicien atomiste Mohsen Fakhrizadeh, tandis que les derniers rapports renforcent la piste d’une implication de Tel-Aviv.
Tout comme l'a affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité nationale de la RII, le parcours du physicien martyr Mohsen Fakhrizadeh et les services qu’il a rendus au pays sont « indescriptibles ».
En marge de la cérémonie des funérailles du scientifique atomiste iranien, Mohsen Fakhrizadeh, ce lundi 30 novembre, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale, Ali Chamkhani, a affirmé :
« C'est toujours en vain que l’ennemi a essayé pendant 20 ans de l’assassiner. Il faut dire que cette fois-ci aussi, comme par le passé, les systèmes de renseignement du pays avaient prévu avec exactitude la probabilité d’un attentat contre la personne [du Dr Fakhrizadeh] ainsi que l’endroit où cela pourrait se produire. »
Assassinat de Fakhrizadeh : première marche arrière d’Israël
Le ministre israélien des Renseignements, Eli Cohen, a prétendu que le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, n’avait fait, dans son récent discours, aucune allusion à une implication de Tel-Aviv dans l’assassinat du savant iranien, Mohsen Fakhrizadeh, alors que certaines sources relèvent des preuves selon lesquelles le régime sioniste est bel et bien impliqué dans cet assassinat.
D’après Eli Cohen, Netanyahu faisait allusion à ses pourparlers avec des pays avec lesquels Israël n’avait pas de relation auparavant, écrit The Times of Israel.
Ces allégations tombent alors qu’un responsable du régime israélien, interviewé dimanche par le journal New York Times, a reconnu que Tel-Aviv était derrière cet acte criminel. Ce responsable israélien qui, d’après le New York Times, était, pendant des années, responsable du dossier Fakhrizadeh au sein du régime de Tel-Aviv, a également ajouté qu’Israël continuerait de faire tout ce qu’il trouvait nécessaire pour contrer le programme nucléaire iranien.
De même, la chaîne arabophone iranienne Al-Alam a annoncé ce lundi que le pays avait accédé à des documents aptes à prouver l’implication du régime israélien dans l’attentat de Mohsen Fakhrizadeh.
Maarib : après la libération de Mas, les Saoudiens concèdent la défaite
Les affrontements entre les combattants yéménites et les éléments de la coalition saoudienne se poursuivent dans la banlieue nord-est de la base stratégique de Mas dans l'axe Ouest du district de Raghwan, au nord-ouest de la province de Maarib.
Au cours des derniers jours et après la libération de la base de Mas, les chasseurs saoudiens ont visé à plusieurs reprises les positions des combattants yéménites et les zones résidentielles dans la partie ouest de la province de Maarib, mais en vain.
Une source sur le terrain a confié à Mashregh News que les forces de la coalition saoudienne menaient des contre-attaques avec le soutien des chasseurs saoudiens et tentaient de réoccuper la zone de Wadi al-Mas.
Moscou condamne fermement le crime israélien
Le ministère russe des Affaires étrangères a fermement condamné l'assassinat du scientifique du nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, avertissant que cette action visait à créer de l'instabilité dans la région.
Selon l'agence de presse russe Tass, le ministère a déclaré dans un communiqué: « Moscou condamne fermement l'assassinat du scientifique du nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, acte qui avait pour objectif de déstabiliser la région. Nous exprimons notre grave préoccupation face à la nature provocatrice de cet acte terroriste, qui visait clairement à déstabiliser la région et à aggraver la possibilité d'un conflit régional. »
Le communiqué ajoute également : « Quiconque est derrière ce meurtre et cherche à en bénéficier pour ses propres intérêts politiques doit être tenu pour responsable. Nous exhortons toutes les parties concernées à s'abstenir de toute action qui pourrait aggraver les tensions. »
Le grand savant atomiste iranien a été assassiné
Le grand savant atomiste iranien, Mohsen Fakhri Zadeh a été lâchement assassiné il y a quelques heures dans une banlieue de la capitale iranienne, Téhéran.
Âgé de 63 ans Fakhri Zadeh avait été cité par le PM sioniste en 2017 lors de l'un de ses shows médiatiques anti Iran comme étant « l'Iranien chargé du programme de bombe atomique iranien ».
Cet acte lâche qui porte la signature du régime d'Israël est signe du désœuvrement d'une entité belliciste qui se sent dans l'impasse.
Qui était l'imam Jafar as-Sâdiq (as)?
Le mois de Rabi' al Awwal est aussi le mois de la naissance de l'Imam Ja'far Al-Sadiq à qui on doit le nom de notre Mahzab.
Qui était l'imam Sâdiq ?
Le sixième Imâm est Ja‘far Al-Sâdiq, fils de Muhammad.
Sa mère est Fâtima (dont l’autre nom est Farwah).
L’Imâm est né à Médine, le lundi 17 rabi’I, (le jour Anniversaire de la naissance du prophète), en l’an 83 après l’hégire.
Il vécut environ 16 ans aux côtes de son grand-père Zeïn Al-Abidîne qui lui fit faire
ses premiers pas dans la voie de la Connaissance.
Son père, l’Imâm Al-Bâqir complétera durant 15 ans le reste de cette Sainte éducation héritée de leur grand-père le Prophète Muhammad (aswa).
Il possédait un grand savoir et des qualités supérieures.
Il était un homme de sagesse, connaisseur de la chari’a et pieux.
Il était sincère, juste ; un homme de grandeur, de générosité et de valeur.
Il était doté de beaucoup d’autres qualités.
Cheïkh al-Mufid raconte : « Les savants religieux acquirent de lui beaucoup plus qu’ils n’avaient appris de tout autre membre
des Ahl-ul-Beyt ».
Personne n’a été aussi prolifique que l’Imâm Al-Sâdiq quant à la propagation de la religion parmi les Ulémas de l’histoire religieuse et du Hadith.
En réalité, le nombre de savants religieux (sérieux et appartenant à différentes écoles) ayant acquis des connaissances de lui, atteint quatre mille.
A commencer par Zayd, le frère de l’Imâm Al-Sâdiq qui témoigna en ces mots pleins de sincérité et de sagesse en faveur de son frère :
« A chaque époque de notre histoire, Dieu choisit un parmi nous les Ahl-ul-Beyt pour être le Pôle.
Pour notre époque, le Pôle est mon frère Ja‘far Al-Sâdiq.
Ne se perdra pas celui qui le suit.
Se perdra celui qui ne le suit pas. »
Ce même Zayd fut tué a la suite d’une révolte qu’il mena contre les Omeyyades (par Hisham fils de Abdul Malik fils de Marwân) et fut considéré après sa mort par certains chî‘ites comme le sixième Imâm malgré le témoignage unanimement reconnu qu’il porta sur son frère. Cette branche des chî‘ites est surnommée aujourd’hui Zaydiya.
Abu Hanifa, le chef de l’une des écoles sunnites, était également un des disciples de l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Il dit ceci de son maître:
« Si ce n’était pas ces deux années [que j’ai passées à étudier auprès de l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq], j’aurais péri dans la malédiction [d’avoir mal dirigé ma communauté] »
Le chef Mansour convoqua un jour Abu Hanifa et lui demanda de préparer des questions des plus pointues qui soient afin d’arriver à embarrasser l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Lorsque ce dernier fut amené à répondre aux 40 questions que lui avaient préparées Abu Hanifa, quelle ne fut la surprise de ce dernier de voir avec quelle simplicité et quelle lumière l’Imâm répondait sans hésiter à ce qu’il pensait être très complexe.
A la sortie de cet entretien Abu Hanifa tint ce jugement :
« Je n’ai jamais vu une personne qui maitrisât autant que Ja‘far Al-Sâdiq les questions religieuses.»
De même qu’Abu Hanifa, l’Imâm Mâlik tira bien des enseignements de ses multiples rencontres avec l’Imâm Ja‘far :
« J'ai rencontré à plusieurs reprises l’Imâm Ja‘far, mais cela se passait toujours dans l’une au moins des trois situations suivantes et rien que ces trois : il priait ou il jeûnait ou il enseignait les matières islamiques.
De notre époque, nulle oreille n’a jamais entendu et nul œil n’a jamais vu une personne plus pieuse, plus savante et plus désintéressé des vanités terrestres que l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq (as).»
Pieux, il se nourrissait de vinaigre et d’huile et mettait des vêtements rudes.
Parfois, ceux-ci étaient très rapiécés.
Il avait l’habitude de travailler son jardin lui-même.
Il perdait souvent connaissance en se rappelant Allah.
Une nuit, le Calife Abbasside de l’époque fit convoquer l’Imâm par un messager.
Celui-ci raconta :
«Je suis allé chez l’Imâm et je l’ai trouvé dans sa chambre privée.
L’Imâm avait les joues couvertes de poussière, et suppliait Allah dans la plus grande humilité, les mains levées vers les cieux, les mains et le visage poussiéreux ».
C’était un homme charitable et de disposition aimable.
Il parlait avec tendresse et se montrait très coopératif.
On avait plaisir à travailler avec lui.
Un jour, l’Imâm appela son domestique, Mussadif, et lui donna mille dinars pour se préparer à un voyage d’affaire, en Egypte, car le nombre de sa suite avait augmenté et il était nécessaire de rechercher davantage de moyens de subsistance .
Mussadif acheta des marchandises et partit pour la Syrie avec un groupe de commerçants. Lorsqu’ils approchèrent de l’Egypte, ils rencontrèrent un autre groupe de commerçants revenant de ce pays.
Ils dirent à ceux-ci qu’ils possédaient telle sorte de marchandises et qu’ils voulaient savoir si elles étaient disponibles en Egypte.
Leurs interlocuteurs répondirent par la négative.
Les marchands prêtèrent alors serment de ne pas revendre leurs marchandises à moins de cent pour cent de bénéfice.
Ce qui fut fait. Après quoi ils retournèrent à Médine.
Mussadif rentra chez l’Imâm avec deux sacs contenant chacun mille dinars.
Il lui dit que l’un des deux sacs contenait le capital, l’autre, les bénéfices.
L’Imâm lui fit remarquer que les bénéfices étaient excessifs et lui demanda ce qu’il avait fait des marchandises.
Mussadif lui expliqua ce qu’il avait fait et le serment qu’il avait prêté (de ne pas revendre à
moins de 100% de profit).
L’Imâm s’étonna qu’il ait juré de ne pas revendre des articles à des musulmans à moins de 100% de bénéfice !
Puis l’Imâm prit l’un des deux sacs et dit :
« Celui-ci contient
mon capital, et nous ne touchons pas les bénéfices ».
Et d’ajouter :
« Ô Mussadif ! il est plus facile de combattre avec une épée que de gagner sa vie légalement (halâl) ! ».
Il mourut empoisonné, le 25 Chawwâl, 148 A.H. à l’âge de 65
ans.
© Extrait de la biographie de l'imam Jafar Sadeq tirée du livre "Les Vérités de la Succession du prophète" de Chérif Mohamed Aly Aïdara.
Hadith du jour
Le prophète saw a dit à propos : Le Bon Croyant
Le bon croyant est pareil à un arbre qui ne se défeuille ni l'hiver ni l'été.(131)
Un bon croyant sera dans le Ciel aussi reconnu qu'un homme reconnaît sa famille et son enfant. Il sera honoré par Allah plus qu'un Ange rapproché (d'Allah).(132)
Le bon croyant occupe auprès d'Allah - IL est Très-Haut et Glorifié - la même position que celle d'un Ange rapproché. Il est même plus que cela. Et rien n'est plus aimé d'Allah qu'un croyant repentant ou une croyante repentante.(133)
Un bon croyant est pareil à une abeille qui ne mange que ce qui est bon et qui ne dépose que ce qui est bon.(134)
Quiconque possède ces trois qualités aura réuni en lui toutes les qualités de la Foi: s'il approuve quelque chose, (il s'assure que) son approbation ne le conduira jamais au faux); s'il se met en colère, sa colère ne le fera s'écarter de la vérité; lorsqu'il a le pouvoir, il ne prend jamais ce qui ne lui appartient pas.
O 'Alî! On reconnaît le bon croyant à trois signes: la Prière, la Zakât et le Jeûne.
Quiconque assiste à un événement et le désapprouve, sera considéré comme s'il en était absent, et quiconque est absent d'un événement, mais l'approuve, il sera considéré comme s'il y assistait.(135)
O 'Alî! Un bon Croyant doit avoir huit qualités: dignité et retenue dans les situations émouvantes, patience dans l'épreuve, reconnaissance (gratitude) dans l'aisance, satisfaction de la subsistance qu'Allah a accordée, ne pas se montrer injuste envers l'ennemi ni n'en vouloir aux amis, son corps est fatigué de lui mais les gens sont en repos (tranquilles) avec lui.(136)
O 'Alî! Huit types d'individus ne doivent blâmer qu'eux-mêmes, s'ils sont insultés: quelqu'un qui se rend à une table à laquelle il n'est pas convié; un invité qui complote contre son hôte (la personne chez laquelle il est invité); quelqu'un qui demande un bienfait à ses ennemis; quelqu'un qui sollicite une faveur des gens ignobles; quelqu'un qui essaie d'entrer dans le secret de deux personnes qui ne l'ont pas autorisé à y fourrer le nez; quelqu'un qui se moque de l'Autorité, quelqu'un qui assiste à une séance dont il est indigne, quelqu'un qui parle à quelqu'un d'autre qui ne l'écoute pas.(137)
O 'Alî! Allah construira une maison au Paradis pour quiconque accomplit les quatre actes suivants: Donner refuge à un orphelin, se montre miséricordieux envers le faible, être compatissant envers ses parents, avoir pitié de son serviteur.(138)