
تقي زاده
Washington oppose son veto à un autre projet de résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu à Gaza
Mercredi 20 novembre, les États-Unis ont opposé leur veto à un autre projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans la bande de Gaza.
Quatorze États membres ont voté en faveur de cette résolution présentée par les dix membres non permanents du Conseil de sécurité, mais celui-ci a été bloqué par les États-Unis, principal allié du régime israélien.
La résolution appelle à « l’entrée sûre et sans entrave de l’aide humanitaire », y compris dans le nord de Gaza assiégé, dénonçant toute tentative visant à affamer les Palestiniens.
À ce propos, la délégation palestinienne aux Nations unies a estimé que le projet de résolution n’allait pas assez loin.
« Le destin de Gaza hantera le monde pour les générations à venir », a averti l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, déclarant que la seule solution pour le Conseil de sécurité est d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies.
« Réveille-toi de ton faux sommeil ! »
À son tour, l’ambassadeur chinois auprès de l’ONU, Fu Cong, a déclaré qu’à chaque fois que les États-Unis utilisaient leur veto dans le but de protéger Israël, le nombre de personnes tuées à Gaza augmentait régulièrement.
« Combien de personnes encore devront-elles mourir avant de se réveiller de leur faux sommeil ? », a martelé Fu Cong, ajoutant : « Insister pour poser une condition préalable au cessez-le-feu revient à donner le feu vert à la poursuite de la guerre et à fermer les yeux sur la poursuite des massacres ».
Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le Conseil de sécurité a du mal à parler d’une seule voix, les États-Unis ayant utilisé leur droit de veto à plusieurs reprises.
Les rares résolutions que les États-Unis ont laissé passer en s’abstenant n’ont pas appelé à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent.
En mars 2024, le Conseil de sécurité a appelé à l’arrêt temporaire de la guerre pendant le mois sacré du ramadan, mais cet appel a été ignoré par le régime de Tel-Aviv.
En juin, l’organe composé de 15 membres s’est engagé à soutenir une résolution prévoyant un cessez-le-feu en plusieurs étapes, qui n’a finalement abouti à rien.
Certains diplomates ont exprimé leur optimisme quant au fait que le président américain, Joe Biden, pourrait se montrer plus flexible au cours des dernières semaines qui lui restent.
Ils espèrent une répétition de la situation de décembre 2016, lorsque le second mandat du président Barack Obama s’achevait et que le Conseil de sécurité avait adopté une résolution appelant à l’arrêt de la construction de colonies israéliennes dans les territoires occupés.
Les États-Unis se sont alors abstenus de mettre leur veto à ladite résolution, ce qui a été perçu comme un écart dans leur soutien inconditionnel au régime israélien.
Le Hezbollah ciblera Tel-Aviv en réponse aux attaques contre Beyrouth (Naïm Qassem)
Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le mouvement de résistance libanais était déterminé à mener une longue guerre contre Israël et qu’il ciblerait le cœur de Tel-Aviv en réponse à la récente frappe aérienne meurtrière sur Beyrouth.
Le cheikh Naïm Qassem a fait ces remarques dans une allocution télévisée en référence aux frappes meurtrières perpétrées ces derniers jours sur trois quartiers du centre de Beyrouth, dont l’une a tué Mohammad Afif et quatre membres de son équipe médiatique.
Le cheikh Qassem a déclaré que le régime avait tué en martyr Afif alors qu’il se trouvait dans un « lieu civil, médiatique et politique qui est censé être protégé dans de tels cas ».
« Israël a lancé une agression au cœur de la capitale Beyrouth, et a assassiné des gens, il faut donc s’attendre à ce que la réponse se fasse au centre de Tel-Aviv. Nous ne pouvons pas laisser la capitale sous les coups de l’ennemi israélien à moins qu’elle n’en paie le prix. »
« Le Hezbollah se prépare à une longue guerre »
Le cheikh Qassem a évoqué les capacités du Hezbollah à gérer les crises, affirmant qu’après l’assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah, il n’a fallu que dix jours au groupe pour se rétablir.
« Le parti a été confronté à une véritable crise après l’assassinat du secrétaire général Sayyed Hassan Nasrallah, mais en dix jours, nous nous sommes rétablis et avons commencé à panser nos blessures. »
Dans la foulée, il a souligné que le groupe est déterminé à continuer à défendre le Liban.
« Aujourd’hui, nous résistons au Liban pour défendre le Liban et le peuple libanais contre l’occupation israélienne, qui ne sera vaincue que par la résistance. Nous continuerons ainsi, si Dieu le veut. »
Dans ce droit fil, il a déclaré que le mouvement s’était préparé à une longue bataille contre le régime sioniste.
« Ils nous ont donné le choix entre la soumission et l’humiliation… et nous ne nous soumettons jamais à l’humiliation », a-t-il déclaré.
« La parole appartient au champ de bataille, et les résultats sont déterminés par ce qui se passe sur le terrain. La Résistance est capable de mener une guerre de longue haleine. »
Il a salué la détermination de la Résistance face à l’agression israélienne, notant que les attaques de représailles du groupe ont forcé des centaines de colons de déplacer du nord des territoires palestiniens occupés par Israël.
« Nous resterons sur le champ de bataille et nous nous battrons, quel qu’en soit le prix. Nous augmenterons le prix à payer pour l’ennemi, nous répondrons à son agression et continuerons à défendre le pays. »
Il a expliqué que le Hezbollah n’opère pas comme une armée régulière et que son devoir n’est pas d’empêcher l’avancée de l’ennemi, mais de lui faire face partout où il avance.
Le secrétaire général du Hezbollah a noté que le groupe de résistance continuera à soutenir les Palestiniens à Gaza.
« Nous sommes honorés de faire partie des rares pays qui soutiennent Gaza, aux côtés de l’Irak, du Yémen et de l’Iran, alors que le reste du monde reste inactif. »
« Israël ne peut pas imposer de conditions »
Concernant les pourparlers de cessez-le-feu, le cheikh Qassem a déclaré que la Résistance libanaise ne cessera pas les combats en attendant les négociations.
« Nous travaillons sur deux axes parallèles : le champ de bataille, où nos combattants progressent de manière croissante, et les négociations. Nous ne suspendons pas le champ de bataille en attendant les négociations. »
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé qu’Israël ne peut pas imposer ses conditions au Hezbollah et que le groupe n’accepterait aucune trêve qui viole la souveraineté libanaise.
« Israël ne peut pas nous vaincre et ne peut pas nous imposer ses conditions », a-t-il martelé.
« Le régime d’occupation espérait pouvoir obtenir par la négociation ce qu’elle n’avait pas pu obtenir sur le champ de bataille, ce qui est impossible. »
Le cheikh Qassem a indiqué que le Hezbollah cherche à « mettre un terme à l’agression de manière complète et globale et à préserver la souveraineté du Liban. L’ennemi israélien ne peut pas entrer (sur le territoire libanais) quand il le souhaite ».
Et d’ajouter que le Hezbollah avait examiné et fourni des commentaires sur une proposition de cessez-le-feu rédigée par les États-Unis pour mettre fin aux hostilités d’Israël au Liban.
« Nous avons reçu le document et nous avons fait quelques remarques. »
Le cheikh Qassem a noté que ces commentaires, ainsi que ceux du président du Parlement libanais, Nabih Berri, ont été communiqués à l’envoyé américain.
« Espérons-nous que ces négociations aboutiront rapidement à un cessez-le-feu et à une cessation de l’agression ? Personne ne peut le garantir, car cela dépend de la réponse d’Israël et du sérieux de [Benjamin] Netanyahou. »
Le discours de cheikh Qassem intervient alors que l’envoyé américain Amos Hochstein a effectué une visite de deux jours à Beyrouth visant à négocier un accord de cessez-le-feu.
Concernant un cessez-le-feu au Liban, Hochstein a déclaré qu’il voyait « une réelle opportunité » de mettre fin aux combats et a mentionné qu’il se rendait dans les territoires occupés par Israël « pour essayer de mettre un terme à cela si nous le pouvons ».
À Beyrouth, il a rencontré à deux reprises Nabih Berri, un allié du Hezbollah qui a mené des efforts de médiation au nom du Liban.
Le bilan de l’agression israélienne contre le Liban depuis octobre 2023 a dépassé les 3 500 morts et plus de 15 000 blessés.
Téhéran promet une réponse proportionnée à toute résolution anti-iranienne du Conseil des gouverneurs de l’AIEA
L’Iran averti l’AIEA que toute « mesure non constructive » de la part de l’agence viennoise entraînerait une « réponse proportionnée » de Téhéran, sur fond de la déposition par des pays européens d’un projet de résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a fait ces remarques, mercredi 20 novembre, lors d’une conversation téléphonique avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi.
« Si les parties adverses inscrivaient des mesures non constructives à l’ordre du jour de la réunion [de mercredi] du Conseil des gouverneurs de l’AIEA par le biais de l’émission d’une résolution contre l’Iran, indépendamment de la bonne volonté et de l’approche interactive de la République islamique, Téhéran répondrait de manière appropriée et proportionnée », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
Mercredi 20 novembre, des pays européens ont déposé une nouvelle résolution contre l’Iran lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Les États-Unis et leurs alliés européens ont pris de nombreuses mesures similaires contre l’Iran, conformément à leur accusation contre la République islamique d’Iran selon laquelle Téhéran n’a pas coopéré suffisamment avec l’AIEA, ce qui va à l’encontre de la pleine coopération croissante de l’Iran avec l’agence au cours de ces dernières années.
Au cours de l’appel téléphonique, le chef de la diplomatie iranienne a également évoqué le contenu de la récente visite de Grossi en Iran, notant que les accords conclus lors de la visite de la semaine dernière ont une fois de plus prouvé la bonne volonté de la République islamique et sa volonté de renforcer ses interactions et sa coopération avec l’Agence.
Les deux hommes ont également souligné l’intention de leur partie respective de poursuivre le processus de dialogue et d’interaction dans le but de résoudre les divergences existantes et d’empêcher l’adoption d’approches non constructives et conflictuelles.
Journée mondiale de l’enfance: Gaza est devenue un cimetière pour les enfants (Iran)
Dans un message publié sur X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré ce mercredi que l’agression de longue date du régime israélien et ses frappes incessantes sur la bande de Gaza ont transformé le territoire assiégé en un cimetière pour les enfants palestiniens.
Esmaïl Baghaï a fait cette remarque le 20 novembre qui marque la Journée mondiale de l’enfance célébrée dans le monde afin de promouvoir le bien-être des enfants, de protéger les enfants vulnérables et de défendre les droits de l’enfant.
« La Journée mondiale de l’enfance met en lumière le droit de tous les enfants à vivre en paix et en sécurité. C’est l’occasion de constater la souffrance des enfants de Gaza », a déclaré M. Baghaï.
« Sous les bombardements incessants, Gaza est devenue un cimetière pour les enfants. Plus de 17 000 enfants palestiniens ont été massacrés, des milliers sont portés disparus, des dizaines de milliers sont blessés, plus d’un millier d’amputations ont été souvent pratiquées sans anesthésie, plus de 35 000 sont devenus orphelins, et beaucoup ont perdu des familles entières », a-t-il déploré.
Trois terroristes tués et 6 autres capturés lors d’exercices anti-terroristes dans le sud-est de l’Iran
Un haut responsable des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré ce mercredi 20 novembre que la force d’élite a éliminé trois terroristes et arrêté six autres lors d’un exercice antiterroriste dans la province du Sistan et Baloutchistan (sud-est) près de la frontière avec le Pakistan.
Le général Ahmad Shafaï, porte-parole de l’exercice baptisé « Martyrs pour la sécurité », a déclaré que les terroristes ont été tués et capturés au cours de diverses opérations de nettoyage menées conjointement par les militaires des forces terrestres du CGRI, les forces volontaires du Bassij, les forces de l’ordre et les forces de renseignement.
Le porte-parole de l’exercice a annoncé que cinq autres terroristes se sont rendus, avant de souligner que les militaires de la base Qods des forces terrestres du CGRI sont déterminés à poursuivre leurs opérations jusqu’à ce que toute la région soit purgée des éléments terroristes et que les objectifs de l’exercice soient pleinement atteints.
Le président Pezeshkian appelle le pape François à exercer ses bons offices pour freiner le barbarisme israélien
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a écrit une lettre au pape François pour lui demander d’exercer ses bons offices pour mettre un terme à la barbarie du régime israélien qui risque de déclencher une guerre régionale.
Dans la lettre, le président Pezeshkian a appelé à déployer des efforts pour établir un cessez-le-feu et à créer des opportunités pour que l’aide humanitaire soit envoyée aux victimes.
Faisant référence aux crimes commis par Israël à Gaza et à leur extension au Liban depuis plus d’un an, le président iranien a déclaré que « ces attaques sauvages se poursuivent sans respecter les normes du droit international ».
« Un génocide et une destruction généralisée des infrastructures urbaines et médicales se produisent, et une grande partie des martyrs et des blessés sont des femmes, des enfants et des civils. »
Il est « profondément regrettable », a indiqué le président iranien, que le monde soit témoin d’une telle cruauté et d’une telle violation des droits de l’homme sur des terres sacrées, où vivaient de grands prophètes et messagers de paix pour toute l’humanité.
Nord de Gaza: un raid israélien a fait au moins 20 morts et blessés
Alors que la guerre entre dans son 410e jour, les attaques du régime sioniste sur Gaza se poursuivent et le bilan des morts ne cesse de s’alourdir.
Ce mercredi matin, les avions de combat israéliens ont bombardé la maison d’une famille dans la ville de Jabalia, située dans le nord de la bande de Gaza.
Selon un bilan provisoire, huit civils ont été tués et des dizaines d'autres blessés jusqu’à présent dans ce raid aérien de l’aviation israélienne.
Les efforts se poursuivent pour retirer les corps et trouver des survivants.
Le ministre iranien des AE met en garde la Troïka européenne contre la présentation d'une résolution à l'AIEA
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Jean-Noël Barrot, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné les nouvelles sanctions européennes contre les compagnies aériennes et maritimes du pays avertissant que toute mesure que prendraient la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni à l’encontre de l’Iran à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne ferait que compliquer davantage la situation.
Au cours de cette conversation où les deux hommes ont discuté des négociations nucléaires et des derniers développements régionaux, Araghchi a vivement critiqué la décision de présenter une résolution contre l’Iran au Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Paris, Berlin et Londres associés à Washington ont formellement soumis ce mercredi le texte d'une résolution à l'AIEA, en vue d'un vote probablement jeudi, selon des sources diplomatiques interrogées par l'AFP.
« Cette mesure prise par les trois pays européens est en contradiction flagrante avec le climat positif créé par les négociations menées entre l’Iran et l’Agence », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie iranienne n’a pas manqué de qualifier d’injustifiée et de provocatrice la décision des pays européens d’imposer de nouvelles sanctions contre la République islamique pour ce qu’ils prétendent être la fourniture par Téhéran d’équipements militaires à Moscou pour être utilisés dans la guerre en Ukraine.
La lettre d’Israël au Conseil de sécurité est un prétexte pour justifier l’agression contre l’Irak (Al-Sudani)
Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani a condamné la lettre adressée par Israël au Conseil de sécurité des Nations Unies, demandant une action immédiate contre les groupes de résistance qui mènent des frappes de représailles sur des cibles clés dans les territoires occupés, en la qualifiant de « prétexte pour justifier l’agression contre l’Irak ».
« Le message envoyé par l’entité sioniste (Israël) au Conseil de sécurité de l’ONU sert de prétexte pour une agression contre l’Irak et s’aligne sur ses tentatives continues visant à étendre la guerre dans la région », a déclaré al-Sudani dans un communiqué publié le mardi 19 novembre.
Il a souligné que le gouvernement de Bagdad rejetait les menaces contre son pays, déclarant : « Les décisions de guerre et de paix relèvent exclusivement de l’autorité de l’État irakien, et aucune partie n’est autorisée à empiéter sur ce droit ».
Israël a déjà menacé le gouvernement irakien de s’exposer à des frappes israéliennes sur son territoire s’il ne mettait pas un terme aux opérations des groupes de résistance, rapportent certaines sources.
Le Premier ministre irakien a également réaffirmé la position de son pays, qui consiste à rester à l’écart du conflit, tout en maintenant sa position de principe consistant à chercher à mettre fin aux crises à Gaza et au Liban et à fournir une aide humanitaire aux peuples palestinien et libanais.
L'Iran et l'Arabie saoudite réaffirment leur engagement envers la détente négociée par la Chine
La deuxième réunion du comité tripartite conjoint irano-sino-saoudien chargé du suivi de l’accord de Pékin s’est tenue mardi à Riyad. L’Iran et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur engagement en faveur de la détente obtenue sous l’égide de la Chine et de la consolidation des relations. Les trois pays ont salué les progrès dans les relations saoudo-iraniennes, soulignant l’importance d’une collaboration directe à tous les niveaux.
La réunion a été présidée par Waleed Abdul Karim Al-Khereiji, vice-ministre saoudien des Affaires étrangères. La délégation iranienne était conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi, tandis que la délégation chinoise était conduite par Deng Li, vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
À l’issue de la réunion, l’Arabie saoudite et l’Iran ont salué dans un communiqué le rôle positif de la Chine et l’importance de son soutien à la mise en œuvre de l’accord de Pékin signé en mars 2023.
Les représentants saoudiens et iraniens ont réaffirmé leur engagement à mettre pleinement en œuvre l’accord de Pékin et à renforcer les relations de voisinage en adhérant à la charte des Nations Unies, à la charte de l’Organisation de la coopération islamique et au droit international, tout en mettant l’accent sur le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de la sécurité.