Le verset 55 du Sourate 5, al-Maeeda قسمت قران

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Le verset 55 du Sourate 5, al-Maeeda قسمت قران
Le verset 55 du Sourate 5, al-Maeeda
Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salât, s'acquittent de la Zakât, et s'inclinent (devant Allah).
 
 

Comment un homme comme Ali iIbn Abi Talib (as) dont le cœur est, lorsqu'il prie, totalement absorbé par Dieu et tout son être tourné vers lui, pourrait av  oir entendu le mendiant et l'avoir aidé au milieu de sa prière ? (Fakr Razi, Al-Tafsir al-Kabir, Vol. 12, pp. 30-31.)
Nous pouvons répondre à cette objection de plusieurs façons : d'abord en invalidant l'hypothèse inverse, puis en fournissant d'autres réponses.
Première réponse: Il n'y rien de contradictoire entre le fait d'entendre une parole et le recueillement dans la prière. Le Prophète (sawas) lui-même réagissait lorsqu'il entendait des paroles alors qu'il était en état de prière et de recueillement.
Tirmidhi et quelques autres savants sunnites rapportent qu'un homme qui faisait sa prière derrière le Prophète éternua et dit : "Louange à Dieu, une louange abondante, bonne, bénie dans tous les aspects comme l'aime Dieu, et qu'Il soit satisfait".
La prière achevée, le Prophète se retourna et dit : "Qui a parlé durant la prière ?" (Mohammad ibn 'Issa al-Tirmidhi, Sonan al-Tirmidhi, Vol. 1, p. 251, b292, h402.)
Ceci est un exemple évident que le fait d'entendre une parole et de prier n'ont rien de contradictoires et que l'un n'empêche pas l'autre.
Deuxième réponse: Avoir une profonde piété et se remettre corps et âme à Dieu est incompatible avec les affaires mondaines. Les différents aspects de la piété et de la consécration du cœur impliquent tous une concentration et une élévation vers Dieu. Or, entendre l'appel du mendiant et l'aider ne fait aucune différence avec le fait de porter attention à Dieu – c'est même l'attention à Dieu même. Ali (as), hors de lui-même et ayant oublié sa propre personne, se tient face à Dieu et il accomplit sa prière. Cependant, se couper du monde et donner l'aumône est aussi considéré comme être hors de soi-même et oublier sa propre personne. Autrement dit, ici, s'acquitter de l'aumône est une adoration réalisée dans le cadre d'une autre adoration. Ajoutons que l'attention portée à Dieu et le fait d'être immergé en Lui ne signifie pas perdre toute sensation et contrôle de soi. (A ce sujet, voir Nasser Makarem Shirazi, Tafsir Nemouneh, Vol. 4, p. 428.)
Troisième réponse : L'origine de ces objections et critiques se trouve dans la tendance à éviter le droit chemin et à adhérer aux différentes sectes. Car si avant de formuler leurs critiques, leurs auteurs avaient lu le Coran avec attention, ils auraient compris que le Coran lui-même loue des gens qui prient et qui, en état d'inclination, s'acquittent de l'aumône. Si une telle chose va à l'encontre des rites de la prière et du recueillement, dans ce cas, pourquoi Dieu loue-t-Il une telle personne et pourquoi considère-t-Il qu'une telle personne, c'est-à-dire Ali Ibn Abi Talib (as), mérite le rang de la Wilayat et d'être le guide des croyants ?! (Nasser Makarem Shirazi, Payam-e Qoran, Vol. 9, p. 212.)

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En présence de Saint Coran

Sourate 4, verset 112
Sourate 4, verset 112
وَمَنْ يَكْسِبْ خَطِيئَةً أَوْ إِثْمًا ثُمَّ يَرْمِ بِهِ بَرِيئًا فَقَدِ احْتَمَلَ بُهْتَانًا وَإِثْمًا مُبِينًا Et quiconque acquiert une faute ou un péché puis en accuse…