REFLEXIONS CONCERNANT LES PREMIERS VERSETS DE LA SOURATE TÂHA*

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REFLEXIONS CONCERNANT LES PREMIERS VERSETS DE LA SOURATE TÂHA*

Le Coran se déploie à partir de deux impératifs qui nous introduisent dans l’intimité du Prophète sawas, et illustrent le mode de récitation du Coran :*
*« Iqra’ »* –
*« Récite ! » et*
*« Qoum » –*
*« Mets-toi debout »*
*(début des sourates 96, 74 et 73).*
*Les premiers versets de la sourate ‘Tâha’ confirment la transcendance divine et le message du Prophète sawas:*
*« 1.Ta-Ha.*
*2.Nous n’avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux,*
*3.si ce n’est qu’un Rappel pour celui qui redoute (Allah),*
*4.(et comme) une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes.*
*5.Le Tout Miséricordieux S’est établi « Istawa » sur le Trône .*
*6.A Lui appartient ce qui est dans les cieux, sur la terre, ce qui est entre eux et ce qui est sous le sol humide. »*
*Il s’agit bien d’un invitation à participer à cette intimité entre le Créateur et Son Messager; comme dans une théâtralisation divine.*
*Dans la sourate Tâha ces versets introduisent le récit concernant Moïse.*
*Nous voilà projetés dans l’intimité de cette famille ‘en voyage’, ce qui suppose que les musulmans connaissent le contexte* *(explicité, il est vrai, dans d’autres sourates).*
*Il faut bien qu’il y ait une raison à cette intrusion au plein milieu d’une vie :*
*« 9.Le récit de Moïse t’est-il parvenu?*
*10.Lorsqu’il vit du feu, il dit à sa famille : « Restez ici!*
*Je vois du feu de loin; peut-être vous en apporterai-je un tison, ou trouverai-je auprès du feu de quoi me guider » .*
*La remarque est remarquable, car le prophète ne parle pas seulement de la signification directe du feu (le ‘tison qui réchauffe’),*
*mais de l’éventualité de la présence là-bas d’une guidance.* *Il sent que le ‘signifiant’ ‘feu’ peut indiquer un sens spécial dans le récit de sa vie, et communique ce sentiment à sa famille, qui reste ‘là’ à attendre son retour.*
*Dans ce sens, la ‘perception’ de ce ‘feu’ (près de la ‘montagne’) s’inscrit dans les développements dans des articles précédents concernant la ‘perception’.*
*Par la suite la sourate nous plonge dans l’intimité de ‘l’interlocuteur Moïse’ avec Dieu, en écho avec l’intimité entre le Seigneur et le Prophète de l’Islam dont la sourate nous fait part au début de la sourate. La présence du feu devient le signe d’un rendez-vous et d’un choix divin dans le cadre des dimensions macrocosmiques du début de la sourate : centre et circonférence se confondent.*
*« 11.Puis, lorsqu’il y arriva, il fut interpellé : « Moïse!*
*12.Je suis ton Seigneur. Enlève tes sandales : car tu es dans la vallée sacrée Tuwa.*
*13.Moi, Je t’ai choisi. écoute donc ce qui va être révélé.*
*14.Certes, c’est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salat pour le souvenir de Moi.*
*15.L’Heure va certes arriver. Je la cache à peine, pour que chaque âme soit rétribuée selon ses efforts.*
*16.Que celui qui n’y croit pas et qui suit sa propre passion ne t’en détourne pas. Sinon tu périras.*
*”Le verset 17* *contient une question particulièrement étonnante de la part du Seigneur:*
*« 17.Et qu’est-ce qu’il y a dans ta main droite, ô Moïse?*
*«Comme si le Créateur de toute chose ne le savait pas… C’est que, comme en ce qui concerne le feu, un signifiant cache des signifiés qui échappent à l’entendement humain.*
*Et Moïse de répondre ‘naïvement’ :*
*18.Il dit :*
*« C’est mon bâton sur lequel je m’appuie, qui me sert à effeuiller (les arbres) pour mes moutons et j’en fais d’autres usages ».« 19.*
*[Allah lui] dit : « Jette-le, Ô Moïse ». 20.Il le jeta : et le voici un serpent qui rampait. »*
*La question posée par Allah à Son Prophète: « Qu’est-ce qu’il y a dans ta main droite ? », introduit donc en fait le développement à venir de l’histoire de Moïse et des magiciens.*

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En présence de Saint Coran

Sourate 4, verset 112
Sourate 4, verset 112
وَمَنْ يَكْسِبْ خَطِيئَةً أَوْ إِثْمًا ثُمَّ يَرْمِ بِهِ بَرِيئًا فَقَدِ احْتَمَلَ بُهْتَانًا وَإِثْمًا مُبِينًا Et quiconque acquiert une faute ou un péché puis en accuse…