Introduction.
Notre démarche dans cette production littéraire se propose de décrire le mouvement de l’existence de l’homme sur la terre de par sa création et son évolution. Pour l’Islam l’apparition de l’homme sur la terre n’est pas un produit du hasard, non plus qu’un produit de l’évolution. C’est une création réfléchie d’un dieu souverain, qui a créé l’homme de la forme la plus parfaite.
Pour faire ressortir au mieux les rapports qu’il y a entre la problématique de la création de l’homme et celle de son évolution, il nous paraît nécessaire de subdiviser notre réflexion en trois parties : outre l’introduction et la conclusion. La première envisage successivement la définition des concepts de base, la deuxième consiste à détailler l’évolution de l’homme dans le Coran et la dernière partie évoque la conception coranique de la vie après la mort.
I. Définition des concepts de base.
D’après l’encyclopédies 360, au 7ième siècle av. J.C, le philosophe grec Anaximandre soutenait que l’homme descend du poisson, et Empédocle concluait au principe de la survivance du plus fort. Pour l’Islam, toutes les espèces vivantes avaient été créées et qu’elles étaient invariables et définitives. Cette explication dite créationniste de l’islam s’oppose aux théories évolutionnistes du monde matérialiste:
a. L’évolution : Pour le grand dictionnaire de la philosophie, jusqu’au18ième siècle, le terme décrivait préférentiellement les transformations progressives de l’individu qui se développe de l’embryon à la maturité. L’évolution concernait alors essentiellement l’accomplissement de la forme parfaite à partir d’un état primitivement enveloppé.
b. L’homme : La question de l’homme est au centre de préoccupation des penseurs modernes. Elle porte sur le problème de son origine, de sa nature et de son devenir.
Pour Laurent Gerbier, cité dans le grand dictionnaire de la philosophie, dans le mouvement de cette intranquillité constante, l’homme est le résultat toujours changeant de la réalisation continuelle des hommes, le produit de leur acte libre. Cette liberté est le pendant éthique de la non coïncidence en soi qui caractérise l’homme : comme existence sans cesse projetée dans le monde, de sorte qu’elle précède toujours son essence, l’homme se saisit comme le projet et le produit d’un ‘’agir’’. Dans cette perspective les deux composantes de la condition humaine se rejoignent : en effet, la finitude inquiète qui fait de l’homme une existence perpétuellement tendue vers la mort lui confère également le pouvoir de définir l’humanité entière dans chacun de ses actes.
Selon l’Islam, le premier homme est Adam, suivant ce que l’Imam Ali (paix sur lui) nous explique ’’ Dieu rassembla du limon de tout ce qu’il y avait sur la terre d’élévations escarpées, de plaines, de doux et de salé, le trempa dans l’eau, le pétrit jusqu’à lui donner la viscosité de l’argile, puis en fit une forme avec côtes, jointures, organes et fragments divers. Il la solidifia, la durcit, lui fixa un laps de temps déterminé et un destin arrêté en lui insoufflant de son esprit. Cet ensemble devint un homme doué d’entendement, de réflexion, d’organes sensoriels réceptacle de connaissance, susceptible de distinguer le vrai du faux, de percevoir les saveurs, les goûts les couleurs et les divers genres de choses ; créature de similitudes harmonieuses, de contrastes discordants, d’alliages diversifiés ; mêlant le chaud au froid, le dynamisme à l’immobilité.
Après avoir été créé, Dieu lui enseigna ce qu’il fallait afin de prouver Sa Sagesse devant d’autres créatures qui étaient présentes durant cet événement sans précédent comme le Coran nous renseigne.
« Il a appris à Adam le nom de tous les êtres, puis il les présenta aux anges en disant Faites-moi connaître leurs noms, si vous êtes véridiques. » ils dirent : « Gloire à toi ! Nous ne savons rien en dehors de ce que tu nous as enseigné ; tu es, en vérité, celui qui sait tout, le Sage. » Il dit : « O Adam ! Fais-leur connaître les noms de ces êtres ! Quand Adam en eut instruit les anges, le Seigneur dit : Ne vous ai-je pas avertis ! Ce que vous montrez et ce que vous tenez secrets».
Lorsque nous avons dit aux anges : « Prosternez-vous devant Adam ! » ils se prosternèrent, à l’exception d’Iblis qui refusa et qui s’enorgueillit : il était au nombre des incrédules. (1)
II : l’évolution de l’homme dans le Coran.
II.1. Reproduction humaine.
Comme nous l’avons évoqué dans les pages précédentes, la venue de l’homme sur la terre date de la période d’Adam, période à laquelle Dieu sentit le désir de créer un vicaire sur cette terre. L’origine de l’homme est un sujet sur lequel bon nombre de penseurs non musulmans émettent des conceptions erronées. Certains vont même dire que le saint Coran a copié les récits bibliques sans en fournir la moindre preuve.
Il est cependant logique de comprendre les différentes étapes de la reproduction de l’homme pour rendre compte de cohésion entre la science et le Coran sur l’origine de la vie de l’homme. Le Coran commence par relater l’histoire du premier homme et son développement matériel et physiologique en ce termes : …c’est Nous qui vous avons créés de poussière, puis d’une goûte de sperme, puis d’un caillot de sang, puis d’une masse flasque… .?(2)
Et puis dans cet autre verset le très Haut dit : Puis, de cette goutte, nous avons fait un caillot de sang, puis de cette masse nous avons revêtu les os de chair, produisant ainsi une autre création. Béni soit Dieu le Meilleur des créateurs ! (3)
Ainsi nous voyons clairement que l’homme n’a pas été créé en vain, après qu’il eut atteint son développement normal il est soumis à une nouvelle étape, celle de la soumission à Dieu. De ceci il a été même demandé aux anges de l’honorer et que les forces du monde lui ont été subordonnées.
II.2. Etapes de la reproduction de l’homme dans le Coran.
Dans de nombreux passages du Coran il est évoqué les différentes phases de la reproduction de l’homme. Celle-ci est assurée par une suite de processus dès la fécondation. Et cela sans offrir la moindre erreur c’est ce qui est en harmonie avec les sciences modernes.
Les transformations successives évoquées par le saint Coran n’ont pas été connues à l’époque de la révélation coranique. Ce qui est une preuve de plus que le Coran est un livre céleste.
Dans des nombreux versets le saint Coran explique la reproduction de l’homme par un processus commun aux mammifères, au point de départ duquel existe la fécondation dans la trompe d’un ovule qui s’est détaché de l’ovaire au lieu du cycle menstruel et l’agent fécondant est le sperme de l’homme.
La sagesse infinie d’Allah contenue dans le saint Coran voulut que c’est par le croisement entre deux chromosomes X et Y eut lieu la fécondation qui est un cheminement auquel nous sommes tous soumis, en partant de quatre étapes de formation à savoir :
a. La prophase ou l’étape où les deux chromosomes se transforment d’un têtard à une boule de sang ;
b. La métaphase où le bloc de sang se transforme en chair ;
c. L’anaphase, l’étape où le corps se garnit des os ;
d. La télophase, où le corps se garnit des os, prend la forme définitive d’un bébé après un terme fixé.
C’est pendant cette dernière étape que l’homme vient au monde, grandit et meurt. L’étape de l’embryon dans l’utérus matériel est évoqué dans le saint Coran en ces termes : Nous faisons rester dans l’utérus ce que nous voulions, jusqu’à un terme fixé? Plusieurs autres versets relatifs au processus de l’évolution de l’homme sont énoncés en ces termes : Nous avons transformé ce qui s’accroche en une masse de chair (mâchée) et nous avons transformé la chair (mâchée) en os et nous avons revêtu les os de la chair fraîche?
II.2.1.La nature de l’homme.
La nature de l’homme, le Coran fut le premier livre révélé à parler sur l’influence du comportement et la possibilité de facultés transmises depuis la création. C’est Allah Lui-même qui a créé la nature de l’homme, et le Coran d’y ajouter ? O homme qu’est ce qui te trompe au sujet de ton Seigneur le Noble. Celui là même qui t’a créé puis arrangé, puis équilibré dans telle forme qu’il a voulue et t’a composé?
Une bonne partie du comportement de l’homme ne vient pas seulement de l’influence du milieu, mais aussi de la prédestination et du libre arbitre".
Faisant allusion à ces deux aspects, il convient de signaler que les gens de la majorité (les sunnites) soutiennent que l’homme n’est pas totalement prédestiné, mais il est entre la prédestination et le libre arbitre d’où la nécessité de l’école médiane, celle qui laisse le choix à celui qui veut suivre la bonne ou la mauvaise voie.
C’est Dieu qui vous a fait sortir du ventre de vos mères, vous ne saviez rien Il vous a donné la vue, l’ouie et les viscères… ?
Le Coran en tant que dernier guide de l’humanité a établi un certain nombre de principes fondamentaux pour guider l’homme à parvenir à bon port. Dans cet optique le Coran ne lui fournit pas seulement de garanties juridiques, mais bien plus un système moral efficace lui permettant d’atteindre le bien être tant individuel que communautaire.
Ainsi pour le saint Coran, tout ce qui conduit au bien est moralement bon et ce qui est nuisible est mauvais. Le Coran attache une importance capitale à l’amour de Dieu, car celui-ci met l’homme en garde contre toute forme de formalisme. Ainsi nous lisons dans le Coran : La vertu ne consiste point à tourner vos visages du côté du levant ou du couchant, vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier aux anges et au livre, et aux prophètes qui donnent pour l’amour de Dieu des secours à leurs proches et aux orphelins et aux pauvres et aux voyageurs, et à ceux qui demandent, qui rachètent les captifs, qui observent la prière, qui font l’aumône, remplissent les engagements qu’ils contractent se montrent patients dans l’adversité, dans les temps durs et dans les temps de violence, ceux-là sont justes et craignent le Seigneur?
Ceci démontre à suffisance le critère et le noyau autour duquel gravitent les différents éléments qui constituent les vertus morales de tout un chacun. Avant l’établissement des principes moraux, le Coran cherche à implanter dans le cœur de l’homme la ferme conviction qu’il est constamment en rapport avec Allah.
Ainsi en faisant Dieu l’objectif premier de notre vie, le saint Coran pose les critères de moralité les plus élevés ouvrant ainsi à l’évolution morale de l’humanité des perspectives illimitées ; en voyant dans la révélation divine la source première de toute connaissance.
Le Coran donne permanence et stabilité aux principes moraux qui bien qu’une marge raisonnable pour certaines adaptations et innovations, excluant les perversions, les déviations des mœurs dissolues, le relativisme atomique ou le relâchement de la vie morale, il fournit une sanction à la moralité par l’amour et la crainte de Dieu qui incitent l’homme à obéir à la loi morale, même sans aucune pression extérieure.
A travers la croyance en Dieu et au jour du jugement, il fournit une force qui permet à chacun d’adopter une conduite morale et sincère avec tout son cœur et toute son âme.
II.2.2. L’évolution sociale de l’homme.
Le saint Coran nous renseigne que l’évolution sociale de l’homme à plusieurs aspects, mais gravitent autour de la bonté et de la considération que l’homme a vis-à-vis de l’autrui. Ainsi constatons nous avec amertume que cette exhortation à la bonté a souvent demeuré lettre morte, suite aux situations difficiles de la vie. Ainsi nous pouvons épingler les responsabilités suivantes :
II.2.2.1. L’homme vis-à-vis des parents.
Les responsabilités sociales de l’homme vis-à-vis des parents repose sur la sollicitude due à ce dernier et le Coran en fait mention en ces termes : Dieu a décidé de n’adorer que lui, de tenir une belle conduite envers vos pères et mères, soit que l’un d’eux ait atteint la vieillesse ou qu’ils soient parvenus tous deux et qu’ils restent avec vous. Garde toi de leur manquer du mépris, de leur faire des reproches. Parle leur avec respect.
Sois humble avec eux et plein de tendresse, et adresse cette prière à Dieu : Seigneur, aie pitié d’eux, ils m’ont élevé dans mon enfance. ?
Soulignons en passant que les parents et les enfants ont des droits et des devoirs réciproques les uns sur les autres. Le Prophète de l’Islam et sa famille ont souligné que de même qu’un enfant désobéissant et irrévérencieux est coupable de crime, de même des parents négligents et insouciants sont cruels et méchants.
II.2.2.2. L’homme vis-à-vis des voisins.
Le Coran pour ce cas nous exhorte en ces termes : « Rends à tes proches ce qui leur est dû ainsi qu’aux pauvres et aux voyageurs et ne sois point prodigue » Un des hadiths de l’envoyé d’Allah (pslf) fait mention sur les relations à entretenir avec les voisins en ces termes : « N’est pas croyant, celui qui mange à sa faim alors que les proches ont faim. N’est pas croyant, celui dont les voisins ne sont pas à l’abri de sa conduite blessante ».
II.2.2.3. Les responsabilités matrimoniales de l’homme.
Le Coran attache une importance capitale aux relations matrimoniales étant donné que l’homme et la femme sont animés d’un réel désir de conclure un contrat matrimonial qu’on appelle mariage.
Ce contrat est d’une grande importance dans la vie de l’homme, car il n’unit pas seulement les deux personnes dans le cadre du mariage seulement mais bien plus une relation spirituelle et économique.
La religion musulmane attache une importance toute particulière au mariage. Le prophète de l’Islam, cité dans "Philosophie de l’Islam" à la page 328 a dit : "Aucune institution islamique n’est animée par Allah plus que celle du mariage". Et Dieu dans le Coran fait allusion à cela en ces termes : « Un de ses signes est qu’il a créé pour vous des épouses, de votre propre espèce, pour que vous reposiez auprès d’elles, et il a établi entre vous l’amour et l’affection mutuels. Il y a vraiment là des signes, pour un peuple qui réfléchit ».
A travers ce verset coranique nous retrouvons très vite le but primordial du mariage qui est d’assurer un confort pour les époux et également à produire une nouvelle génération pouvant être élevée sainement et vertueusement.
D’après le Coran et la sunna du Messager d’Allah (pslf) l’évolution ou la responsabilité morale de l’homme ne doit pas seulement se limiter aux parents, aux relations de bon voisinages et matrimoniales, mais aussi envers l’humanité tout entière, entendu bien envers les animaux et les plantes utiles. Ce qui démontre à suffisance que bien avant l’organisation protectrice de l’environnement de la nature, le Coran en avait déjà fait mention.
III. La conception coranique de la vie après la mort.
L’humanité dans laquelle nous vivons est appelée à disparaître un jour. Les versets coraniques relatifs à la fin de toute chose gravitent sur la valeur de l’individu et sur la destinée terrestre du groupe. Pour l’individu le mérite est rémunéré au jour du jugement dernier en vue duquel le Coran dégage la valeur religieuse de l’individu. Cela est fait mention en ces termes : « Pour le groupe la rémunération est immédiate » et le Coran nous interpelle chaque fois en considérant la rémunération terrestre comparative aux vestiges des nations dont les civilisations furent détruites. Le saint Coran en fait mention en ces termes :
Partez, dit-il par le monde pour considérer les vestiges de ceux qui ont nié nos ordres ?
Soulignons par ailleurs que le Coran annonce également que les événements ayant traits à la fin des temps sont inévitables. Ce jour là tous les corps seront dépouillés de toute vie.
Le Coran décrit le spectacle irréparable qui attend cet univers en ces termes : « O les gens craignez votre Seigneur. Oui c’est une chose énorme que le tremblement de l’heure ! Le jour où vous le verrez toute femme qui allaite oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femme enceinte avortera sa grossesse. Et tu verras ivres les gens, alors qu’ils ne le sont pas, mais le châtiment de Dieu sera dur » Et dans un autre verset Il dit : Quand donc les étoiles seront effacées, et que le ciel sera troué ?
L’univers enfin sera soumis à l’ordre de son Créateur. Il rend les dépôts lui confiés depuis très longtemps sous forme d’un amas de poussière pulvérisé.
Le Coran nous rappelle également que l’ordre de l’existence a une durée éphémère et est appelé à disparaître un jour. Cela s’énonce dans le verset suivant : N’ont-ils pas réfléchi en eux-mêmes ?
Dieu n’a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu’avec vérité et pour un terme dénommé. Beaucoup de gens cependant mécroient certes, en la rencontre de leur Seigneur ?
III.1. La vie après la mort.
La question de savoir s’il existe une vie après la mort, cela dépend surtout de la science. Aucun argument scientifique ou rationnel ne justifie le monde de la vie après la mort, dans la mesure où la science se préoccupe uniquement de traiter des données sensorielles.
Tous les Prophètes envoyés par Dieu ont enseigné leurs peuples à adorer Dieu et à croire en la vie après la mort. Ce qui implique qu’émettre le moindre doute à ce sujet serait synonyme de nier l’existence de Dieu et rendre toutes les autres croyances sans objet. Et aussi l’explication fournie par le Coran sur la question de la vie après la mort interpelle notre conscience.
En réalité, si la vie après la mort n’existait pas, la croyance en Dieu deviendrait hors de propos, ou encore il s’agirait d’un Dieu injuste et indifférent en se désintéressant du destin de l’homme après l’avoir créé. Or, nous savons que Dieu est Juste Il punit les tyrans dont les crimes sont innombrables.
Signalons également que la durée de la vie humaine sur terre est courte et ce monde matériel n’est pas éternel, punir ou récompenser équitablement les mauvaise ou les bonnes actions ne saura se faire que le jour du jugement lequel Dieu décidera du destin de chaque âme en tenant compte de ses actions.
D’autre part le Coran démontre comment les incrédules nient l’Heure ; « l’Heure ne nous surprendra pas. Dis bien au contraire par mon Seigneur, elle viendra sûrement à vous. Mon Seigneur connaît le mystère incommunicable, le poids d’un atome ne lui échappe ni dans les cieux, ni sur la terre.
Il n y a rien de petit ou de plus grand sans que cela soit inscrit dans un livre explicite, afin de récompenser ceux qui auront cru et auront accompli de bonnes œuvres. Voilà ceux qui s’évertuent à rendre nos impuissantes, voilà ceux qui subiront le châtiment d’un supplice douloureux ».
Bien d’autres versets coraniques peuvent être évoqués pour achever ce tableau de la Rétribution, mais nous nous limitons au principe de Lavoisier qui dit que :’’ Rien ne se crée, rien ne se perd’’ ce qui revient à dire qu’on ne peut pas créer à partir de rien. ? Dieu commence la création, ensuite Il la répète, puis vers lui vous serez ramenés ?
L’homme compte-t-il que nous ne réunirons jamais ses os ? Mais sommes capables d’ordonner ses jointures. ?
Bien avant toutes ses étapes évoquées dans ses différents versets la vie après la mort passe d’abord par le monde du Barzakh qui est une étape provisoire et transitoire.
Dans ce monde intermédiaire la vie y est dépouillée des attaches corporelles et n’étant limitée ni par le temps ni par l’espace. Les passions ne s’emparent pas des âmes humaines. Le Coran en fait mention au verset 16 et 17 de la sourate 14 en ce terme ? …derrière eux, cependant il y a le monde intermédiaire, jusqu’au jour où ils seront ressuscités ?
«Après la mort, les âmes des hommes bons seront plongées dans la joie et la gaieté alors que dans la vie terrestre, leur vie ne se déroulait que sur une mince partie de la matière que compose l’écorce terrestre».
D’autre part, les âmes des égarés seront plongées dans une obscurité terrifiantes mèneront une vie tourmentée.
Conclusion.
A la lumière de ce qui précède, le Coran nous interpelle à méditer sur le processus de l’évolution de l’homme de qui son existence n’est pas une chose au hasard, aussi nous recommande-t-il d’approfondir la véritable source de l’existence de l’homme avec réflexion sur les différents signes de Dieu, pour nous permettre de réaliser la considération qu’a le Coran sur la création en tenant compte de tous les aspects merveilleux, signe de la manifestation de la volonté et de la toute puissance infinie de Dieu.
L’intelligence de l’homme étant limitée, a fini par donner une coloration négative au créateur pour ce qu’il n’est pas. En parcourant plusieurs versets ayant trait à la création de l’homme, le Coran attire notre attention sur la manière dont a été créé et formé successivement l’homme.
Et vient par la suite sur la moralité qui est l’un de pivot à l’établissement d’une société juste. La fin du temps n’est pas du reste, où l’homme est appelé à préparer sa vie future à partir de la vie terrestre. Mais une question demeure à l’esprit, celle de la vie après la mort. Celle-ci ne peut trouver réponse à partir de la conscience, cette raison que Dieu le tout puissant a mise dans l’homme.
Dieu a pourvu l’homme d’une conscience rationnelle et morale en plus de sa conscience perceptive qui guide l’homme vers les réalités qui peuvent lui être vérifiées par les sens.