17 de mois Rabiol-Aval l`an 83Hijir :Naissance de Imam Jafar Al-Sadiq(p)

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17 de mois Rabiol-Aval l`an 83Hijir : La naissance de Imam Jafar Al-Sadiq(p).

 

Parler de cet Imâm Jafar Al-Sadiq(p), c’est parler de l’école islamique scientifique rationnelle et objective dans le sens le plus large, école qui a englobé tous les savants de la Nation de cette époque où l’Imâm (p) s’activait dans l’appel à l’Islam, dans l’éducation des gens par la vraie culture islamique, dans l’assainissement des concepts qui ont subie des déformations par ci par là et dans direction de la société musulmane vers la voie morale dont tous les points aient été explorés par l’Imâm (p) et expliqués aux gens.

L’Imâm (p) enseignait aux gens la manière d’adopter la logique de la raison et de ne pas reculer devant l’impact de l’affectivité . c’est la raison qui reçoit les directives de Dieu pour leur demander de les respecter. C’est elle qui reçoit les ordres de Dieu demandant aux hommes d’éviter les interdits. L’Imâm as-Sâdiq (p) a centré son effort sur le dialogue. Il a considéré qu’aucune chose sacrée n’est hors de la portée du dialogue . . Il ne dialoguait, que sur la base des arguments et des démonstrations, avec ceux qui ne s’accordaient pas avec ses vues dans le domaine doctrinal et jurisprudentiel.

L’Imâm as-Sâdiq (p) était l’enseignant de cette époque. Les savants de toutes les écoles jurisprudentielles se référaient à lui pour apprendre. On compte, parmi ses disciples, Abû Hanîfa, l’Imâm de l’école hanafite qui a suivi ses cours pendant deux années entières. Il disait, parlant de lui-même : « S’il n’y avait pas les deux années, an-Nu’mân aurait péri »

Il représentait l’unité islamique sur le plan scientifique, au point qu’il accueillait les chefs de fil de toutes les écoles jurisprudentielles qui, confiants en lui, ils se référaient à lui dans toutes les questions. Les savants ont compté quatre mille transmetteurs qui ont transmettaient ses paroles.

L’Imâm as-Sâdiq (p) occupait aussi le haut degré dans le domaine de la spiritualité dans sa dévotion et ses implorations qu’il adressait à Dieu. il était l’homme qui a été fidèle à Dieu  de tout son esprit, de toute sa raison et de toute sa vie. Il disait à ce propos : « J’aurai aimé que mes partisans soient fouettés sur leurs têtes jusqu’à ce qu’ils se mettent à apprendre la religion ». Il leur demandait de ne pas faire du tort aux autres, et surtout à ceux dont les opinions ne s’accordent pas avec les leurs. Il leur disait : « Il est très facile de porter les autres à être satisfaits de vous en ne les offensant pas par vos parole ». Ne maudissez ni n’insultez ceux dont la doctrine et l’opinion ne s’accordent pas avec les vôtres, car des tels désaccords exigent le dialogue et la discussion de la façon la plus courtoise. Les Imâms (p) suivainnt la même voie qu’avait suivie ‘Alî (p) qui ne se souciait que de défendre les Musulmans. Voilà ce qu’étaient les actes des Gens de la Famille (p), et leur voie morale. Ils voulaient attirer vers eux les gens pour leur proposer la sagesse et la belle exhortation. Il insistait sur l’unité islamique.

Un de ses etudiant lui demand  ,Vous dites que le croyant est une miséricorde pour le croyant. Comment cela ?’. Il m’a répondu : ‘Tout croyant qui demande un service à son frère lui apporte une miséricorde éventuelle. Si celui-là lui rend ce service, cette miséricorde lui est alors acquise. S’il ne lui rend pas ce service alors qu’il est en mesure de le lui rendre, alors il ne fait que stopper la miséricorde qui lui est envoyée par Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Alors Dieu la garde jusqu’au Jour de la Résurrection et autorise celui dont le service n’avait pas été rendu de s’en prononcer. S’il le veut, il peut la prendre pour lui-même ; et s’il le veut, il peut l’accorder à un autre .

On a rapporté de l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Jamais un Musulman ne rend un service à un autre Musulman sans que Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, ne l’appelle et lui dise : ‘C’est Moi qui te récompenserai et Je n’accepterai pour toi autre chose que le Paradis ». On a rapporté aussi : « Rivalisez dans le bien que vous faites à vos frères et soyez parmi les gens du bien. Car l’une des portes du Paradis s’appelle ‘le Bien’ et personne n’y entrera en dehors de celui qui aurait fait du bien dans le bas monde.

« Par Dieu, chaque fois qu’un service est rendu au croyant, le Messager de Dieu (P) en est plus content que ce croyant lui-même ». Dans une Tradition adressée à ceux qui font le pèlerinage mais ne payent rien aux pauvres, l’Imâm al-Bâqir (p) dit : «Par Dieu ! Il m’est plus préférable de faire le pèlerinage une fois que d’affranchir un esclave, deux esclaves ou même dix ou soixante-dix esclaves. Mais il m’est plus préférable d’entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité que d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ».

L’Imâm as-Sâdiq (p) a dit à l’un de ses compagnons : « Tu dois, pour la cause de Dieu, être utile aux créatures de Dieu. Tu ne Le rencontreras pas en apportant devant Lui une meilleure action ». Une Tradition rapportée du Prophète (P) dit : « Un droit incontestable au Paradis est dû à celui qui protège les Musulmans contre un incendie ou une noyade ». Puisse t-il y avoir une plus grande récompense ? Commentant la parole divine qui dit : ((Dites du bien aux gens)), l’Imâm as-Sâdiq (p) a dit : « Ne dites d’eux que du bien jusqu’aux moment où vous constatez qu’ils ne le sont pas. Dites aux gens ce que vous aimez les entendre vous dire ». Commentant également la parole divine au sujet de Jésus Fils de Marie (p) qui dit ((Il m’a rendu béni où que j’aille)) (Coran XIX, 34), il a dit que cela signifie : « Il m’a rendu utile aux gens »…..

Il est rapporté que lors de son agonie l’Imam al-Sâdiq ouvrit ses yeux et demanda que l’on rassemble tous ses proches. Lorsqu’ils se réunissent autour de lui, il les regarda et dit : «N’aura droit à notre intercession quiconque néglige sa prière et ne s’en préoccupe pas.»

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