تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 22 juillet 2021 18:04

Les caractéristiques d’un ostentateur

Nous  pouvons  aider  les  autres  tout  en  dissimulant,  à  tout  le  monde,  la  raison  principale de nos actions. Mais, nous ne pouvons pas la cacher à Dieu le Très-Haut. Dieu connait les trahisons des yeux, de même que ce que cachent les poitrines.*

*Les caractéristiques d’un ostentateur:*

*Dans   un   récit   rapporté   de   l’imam   Ali   (paix   sur   lui),   il   nous   donne   les   caractéristiques d’un ostentateur en ces termes: «L’ostentateur a quatre signes:*
*1-il est négligent quand il est seul.*
*2-il multiplie l'action si on le félicite.*
*3-Très active devant les gens.*
*4-Quand on ne le félicite pas ,  il diminue son action.*

*Comment guérir de l’ostentation:*

  *L’ostentation  possède  comme  les  autres  maladies  liées  à  l’éthique  et  la  morale,  des moyens de thérapies et nous avons entre autres:*

*1. Avoir la vraie connaissance de Dieu le Très-Haut:*

*Quand  l’homme  parvient  à  connaitre  véritablement  Dieu  le  Très-Haut,  il  découvre que tout appartient à Dieu. Chaque jour nous lisons dans nos prières, plus d’une fois, la formule «îyyâka Na’boudou, Wa îyyâka Nasta’în» qui signifie «C’est  toi  seul  que  nous  adorons,  et  c’est  à  toi  seul  que  nous  demandons  secours»  Nous  faisons  la  lecture  de  cela  dans  nos  prières  quotidiennes,  mais  lorsque  nous  agissons  pour  se  faire  valoir  ou  bien  pour  se  montrer  aux  autres,  nous sommes en contradiction avec cette section de la sourate Fatiha.*

*2. Espérer la véritable récompense:*

*Un  ostentateur  agit  pour  plaire  aux  autres  en  vue  d’une  récompense  et  oublie  la  véritable  récompense  auprès  de Dieu. Il se prive de la récompense divine qui lui est réservée pour une récompense des hommes.*

*Il  est  rapporté  de  l’imam  Sadiq  (paix  sur  lui):*
*"Chaque ostentation est une idôlatrie*.

*Celui qui agit pour les gens, sa récompense est auprés des gens, celui qui agit pour Dieu, sa récompense est auprès de Dieu le Très-Haut".*

jeudi, 22 juillet 2021 18:02

LE HAJJ

La Ka'bah a donc toujours été un grand centre religieux. S'y rendre et y accomplir les rites qui lui sont propres a constitué à toutes les époques un devoir sacré. Elle continue encore de nos jours à commander la révérence et la dévotion de toute la Ummah islamique. Le Saint Coran dit: 
«Oui, la première maison fondée pour les gens est bien celle de la Mecque: elle est bénie et elle sert de Direction aux mondes. On y trouve des signes évidents et le lieu de station d'Ibrâhîm. Quiconque y pénètre sera en sécurité. Il incombe aux gens, ceux qui en ont les moyens d'aller, pour Allâh, en pèlerinage à la Maison». (Sourate Âle 'Imrân, 3: 96-97). 
«Appelle les gens au Pèlerinage: ils viendront par des chemins encaissés». (Sourate al-Hajj, 22: 27) 
Le Hajj, accompli au mois de Thilhaj - le dernier mois du calendrier de l'hégire - avec un hajj supplémentaire à 'Arafât (petite éminence de roches granitiques située dans une vallée à l'intérieur d'une région montagneuse, à une quinzaine de kilomètres à l'est de la Mecque) fut appelé Hajj al-Akbar (le Pèlerinage Majeur) et il est obligatoire pour chaque Musulman, sauf au cas d'excuse légale; alors que celui qu'on accomplit à toutes les autres époques de l'année (sans le pèlerinage de 'Arafât), fut nommé 'Omrah ou Hajj al-Açghar (le Pèlerinage Mineur). 
La 'Omrah peut être accomplie valablement à toute période de l'année, mais particulièrement en Rajab, le septième mois de l'année hégirienne, tandis que le Hajj doit être accompli obligatoirement au mois de Thilhaj. 
La Mecque doit également sa célébrité au fait qu'elle est le lieu de naissance du Saint Prophète Mohammad, tout comme Médine, l'autre ville principale de la même province, devint la deuxième ville importante, après la Mecque, pour avoir été le lieu de résidence du Prophète et le lieu de son enterrement.

jeudi, 22 juillet 2021 17:58

la vantardise

Les maladies morales qui affectent l’homme sont nombreuses et diverses et nous pouvons citer entre autres:*

*l’arrogance et l’orgueil.*

*Toutes ou bien certaines de ces maladies peuvent se révéler être un obstacle dans l’adoration sincère du Très-Haut.*
*Sa définition:*
*La vantardise, c’est le fait de s’estimer au-dessus des autres à cause d’une bonne qualité que l’on possède, ou un trait qui nous distingue des autres, telles que la connaissance, la richesse ou le pouvoir et c’est le fait de se voir totalement parfait grâce à ses qualités. La vantardise peut signifier le fait d’être trop satisfait de soimême alors qu’en réalité il n’y a rien qui le prouve.*


*De la même façon qu’un corps s’affecte par des maladies et que l’homme cherche à le guérir grâce à un médecin et par des médicaments appropriés et bénéfiques, l’âme humaine est affectée aussi par certaines maladies et l’homme est censé se soigner. Les maladies morales qui affectent l’âme ne sont pas trop souvent prises en compte par la plupart des gens et la raison en est que ces maladies ne sont pas visibles à l’oeil nu. Aussi, la guérison de ces maladies n’est pas une chose facile. Les péchés et les maladies morales sont comme les poisons mortels qui affectent notre corps et nous conduit à notre perte de la même façon qu’un poison peut nous conduire quelqu’un à la mort.*
*Les maladies morales conduisent aussi à la destruction éternelle de notre âme. La protection et la prévention contre ces maladies doivent être au même niveau que la protection contre les maladies qui affectent notre corps.*

*La vantardise est une corde parmi tant d’autres du diable, le Satan, avec laquelle il se sert pour rabaisser spirituellement.*

*Les conséquences de la vantardise:*
*______________________________________*
*Chaque anomalie morale a des conséquences qu’elle laisse sur l’individu pour la vantardise et nous avons entre autres:*

*1. Elle est la cause de bien de nombreuses maladies, telles que l’égoïsme et l’orgueil. Quand, on s’estime au-dessus des autres, on pense qu’on est meilleur, une attitude vers l’état de l’orgueil et de se hisser au-dessus des autres.*
*2. Ignorer ses défauts: celui qui est atteint par la vantardise, il est difficile pour lui de réaliser ses erreurs et péchés, et même s’il le réalise, il va l’ignorer et le minimiser.*
*3. Surestimer son adoration: celui qui est atteint par la vantardise pense toujours qu’il accomplit correctement ses actes d’adoration alors qu’en réalité, ce n’est pas le cas. Ce vice moral constitue pour l’individu, l’obstacle qui prive des bienfaits d’Allah, lesquels bienfaits découlant des pratiques et adorations.*
*4. La destruction: «Est ruiné, tout vantard.»*

*La thérapie de la vantardise:*
*______________________________________*
*1. Le Rappel: il doit se souvenir que tout ce qu’il vit comme merveilles, qualités qu’il possède, etc., vient de Dieu le Très-Haut. Ainsi, sa vie entière est entre les mains de son seigneur. Il doit garder présent à l’esprit malgré toutes les actions qu’il accomplit, qu’il ne pourra jamais remercier à sa juste valeur, Dieu qui l’a créé. Car, Allah le Très-Haut, tout ce qu’il a donné comme grâce à son serviteur, même une éternité d’adoration ne sera pas suffisante pour le gratifier. Il est rapporté qu’un homme pieux est sorti un jour en pleine nuit dans un coin donné pour adorer son seigneur et a éprouvé dans son coeur le sentiment de vanité pour son acte. En cours de route, il a rencontré un vendeur de nourritures à cette heure-là. Le pieu l’a approché et lui a demandé:* *«Combien*
*gagnes-tu en vendant à ces heures de la nuit.» Le vendeur lui répondit: «Deux dirhams ou plus!» le pieux lui dit alors: «Pourquoi l’orgueil alors que mon adoration ne vaut même pas trois dirhams.»*

*2.Une mauvaise fin de sa vie et la ruine de ses actions: Quelle garantie possède-t-on lorsque nos actions sont perdues, et non acceptées, ou bien que l’on ne soit pas vaniteux ou vantard?*

*L’esprit de Dieu marche sur l’eau et moi également:*
*Il est rapporté de l’imam Jafar as-Sadiq (paix sur lui) qu’il a dit: «Jésus (paix sur lui) avait l’habitude de sillonner différentes contrées dans l’objectif d’adorer Dieu.* *Un jour au cours de ses déplacements, il est sorti en compagnie de l’un de ses disciples, qui était petit de taille. Lorsqu’ils ont atteint la mer, Jésus a dit: «Au nom de Dieu, par sa justice et sa certitude», et jésus a marché sur l’eau. L’homme de courte taille voyant cette action de Jésus (paix sur lui), dit aussi:* *«Au nom de Dieu, par sa justice et sa certitude», l’homme a pu à son tour marcher sur l’eau.*
*Arrivé là où jésus était (en pleine la mer), l’homme s’est dit en se ventant intérieurement: «Voici Issa, l’esprit de* *Dieu, qui marche sur l’eau et moi également, en quoi est-il supérieur à moi?», l’homme après s’être dit cela, a commencé à se noyer et a crié au secours à Jésus, lequel va le sauver en le tenant à la main. Ensuite, Jésus (paix sur lui) lui demanda: «Qu’as-tu dis?»* *L’homme répondit: «J’ai dit qu’Issa l’esprit de Dieu marche sur l’eau et moi également, j’ai éprouvé en peu d’arrogance.» Jésus (paix sur lui) lui a dit: «Tu t’es placé à un niveau que Dieu ne t’a pas encore permis, la colère de Dieu est sur toi pour ce que tu as dit; repens-toi». L’homme s’est repenti, puis a retrouvé et reconnu le rang que Dieu lui a accordé.*
jeudi, 22 juillet 2021 17:57

Cuba: une action militaire US?

Cuba a critiqué mercredi les États-Unis et le président Joe Biden pour une série de déclarations de hauts responsables après les manifestations sur l'île la semaine dernière, accusant le gouvernement américain de chercher à justifier une intervention militaire.

Johana Tablada, directrice adjointe des affaires américaines au ministère cubain des Affaires étrangères a déclaré que les responsables américains brossent un faux tableau de la situation à Cuba, qui est aux prises avec de graves problèmes économiques dans un contexte d'augmentation des infections à coronavirus.

« Il y a un récit de Walt Disney sur un mauvais gouvernement et des gens qui se battent pour leur liberté - des stéréotypes qui effraient quiconque n'a jamais mis les pieds à Cuba, à cause de leur arrogance et de leur mépris de la vérité », a déclaré Tablada à l'Associated Press.

« Ils sont très intéressés à fabriquer une réalité alternative car les émeutes du 11 juillet n'ont pas suffi à justifier la guerre qui nous est livrée », a-t-elle ajouté.

L'Iran a dénoncé les Etats-Unis pour leur ingérence" dans les affaires intérieures de Cuba et il a afgfirmé son soutien ferme à l'Etat cubain. "Alors que les Etats-Unis sont principalement responsables des nombreux problèmes du peuple cubain, ils expriment maintenant leur soutien aux manifestations à Cuba", a dénoncé mardi soir dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh. Idem pour la Russie qui a averti contre toute ingérence US : «Nous considérons comme inacceptable toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures d'un État souverain et toute autre action destructrice qui favoriserait la déstabilisation de la situation sur l'île», a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères. Or au train où vont les événements les Américains risquent de n'en pas rester là. 

Des milliers de Cubains sont descendus dans la rue le 11 juillet dans diverses régions du pays en signe de protestation contre les coupures de courant, les longues files d'attente dans les magasins, les pénuries de marchandises et la hausse des prix, tandis que certains ont appelé à des changements de gouvernement. Les manifestations se sont soldées par des actes de vandalisme, la destruction de voitures de patrouille, des jets de pierres dans des hôpitaux et des pillages.

ablada a déclaré que bien qu'il n'y ait actuellement aucune action militaire américaine visant Cuba, il existe des signes d'une extrême agressivité, tels que ceux qui ont conduit à des interventions en Libye et en Irak.

« Nous sommes à un moment où le discours s'est détérioré à des niveaux sans précédent », a-t-elle déclaré. Et de conclure : « Du gouvernement Biden en ce qui concerne Cuba, nous avons vu défiler plusieurs fois par jour, tous les jours depuis le 11 juillet, de hauts responsables américains dire des choses qui ne sont pas vraies à propos de Cuba ».

jeudi, 22 juillet 2021 17:56

Hezbollah: Coup de grâce anti-Israël?

La semaine dernière, quand les Américains et Cie ont fait sauter le pion Hariri, ils n'auraient jamais cru à en avoir à en mordre les doigts.

Au fait, dans leur logique de destruction massive, cet énième verrouillage aurait dû déclencher un choc final avec en amont, des foules descendant dans la rue libanaise, au cri de " mort au Hezbollah, "mort à l'Iran" et tout ceci, en prélude à ce que le vieux sioniste Kouchner qualifiait en son temps d'"ingérence humanitaire", à savoir un déploiement des unités armées otano-françaises Liban avec pour mission d'éviter "une soi disant guerre civile" mais à vrai pour en découdre avec le Hezbollah et son arsenal. Il y a un an en effet, ce scénario a été tenté quand l'axe US/Israël a fait exploser une bombe quasi nucléaire à Beyrouth et que les armadas otaniennes en ont envahi la côte. Or  la "re-re- disparition" de Hariri de la scène, n'a pas eu l'effet escompté, pire, c'est tout inverse qui s'est produit.

Au Liban, le camp pro occidental se vide inexorablement de ses soutiens, et le Libanais lambda en veut à l'Occident et se tourne vers la Résistance rien que pour son pragmatisme, ses capacités à générer la crise économique dans la mesure de son possible, et surtout sa volonté  de voler au secours de tout le Liban sans discrimination aucune. Cette inversion des tendances s'est avérée si inattendue, si terrifiante pour le camp d'en face, qu'elle a poussé les Sionistes à changer radicalement de discours, à jeter aux oubliettes  leur fameux " nous ramènerons le Liban à l'âge de pierre" et à se mettre à verser des larmes de crocodile sur le sort d'un Liban que l'Occident prend en otage mais commence à faire tourner cet état de siège contre le "assiégeur".

En effet, rien n'est plus terrifiante à l'heure qu'il est, que de voir Nasrallah  mettre un de ces quatre à exécution et ce, de façon inopinée, sa menace à savoir faire livrer, de l'essence ou des denrées alimentaires "iraniens"aux Libanais, de faire prolonger le corridor anti sanction US de la Syrie au Liban. Evidemment il y a la crainte de voir la Résistance libanaise être consacrée auprès d'amis et d'ennemi comme un super puissant étatique, capable de briser à lui seule l'un des pires embargos US. Mais il y a encore pire pour Israël et l'Occident, s'il se réfère à ce qui s'est passé depuis le mai 2020 aux Caraïbes où l'Iran et le Venezuela ont brisé ensemble le blocus pétrolier US mais où les deux parties ont aussi décidé de faire protéger cet acquis par des coopérations militaires.  En mai, la première mission en Atlantique de la 77e flotte iranienne composée du navire logistique Makran et de destroyer Sahand a donné lieu à toutes les spéculation, les US Navy allant jusqu'à y voir un "corridor militaire" Iran-Venezuela qui "finirait par faire du Canal de Panama un " détroit d'Hormuz bis avec des vedettes rapides vénézuéliennes chassant les navires US"! 

Mais la 77e flotte n'a pas eu  cette mission, ce qui n'a pas manqué d'inquiéter encore davantage le camp d'en face. La réapparition des navires dans la Manche, non loin des côtes britanniques et françaises ont occupé toute la semaine l'esprit des analystes occidentaux qui y ont vu le signe avant coureur d'une alliance n,avale Iran-Russie contre l'OTAN d'autant plus que la flotte iranienne est en route pour la parade de Saint Peterborough et que vu l'antécédent des manœuvres navales irano-russes, mais encore celui des clash naval USA-GB/Iran, aucune hypothèse n'est à écarter. Mais ce n'est là la pire inquiétude de l'OTAN. Un corridor maritime Iran-Syrie-Liban n'ira-t-il pas ouvrir la voie à la présence des navires de guerre iraniens en Méditerranée orientale et ce, au détriment d'un Israël qui au mois de mai, a appris à ses dépens de quel bois est fait la puissance navale d'une Résistance qui conjugue missiles antinavire, drones sous marin, torpilles et qu est capables de fermer en quelques heures les sites offshores israéliens? 

Foreign Policy y revient dans un article qui met en garde contre les "dangers" de la faillite du Liban dans la mesure où "le Hezbollah y fera face et ce, avec l'aide de l'Iran". Se rapportant aux récentes guerres verbales sur Twitter entre l’ambassade d’Iran à Beyrouth  et les responsables israéliens sur l’expédition des pétroliers battant  pavillon iranien vers les côtes syriennes au mépris des sanctions américaines, la revue reconnait que ce seul tweet a "suffi à mettre sens dessus dessous toute la Méditerranée", tweet qui montrait" un pétrolier iranien à Baniyas avec la légende suivante : l'Iran livre son pétrole à qui il veut et ce n'est pas aux Etats Unis à s'y ingérer" : « Pendant des années, l’Iran et Israël se sont livrés à des attaques réciproques en Méditerranée sans que jamais cela devient public. À l’époque, le conflit se concentrait principalement sur les pétroliers iraniens destinés à la Syrie mais à présent le conflit s’est étendu au Liban, qui est de plus en plus au bord de l’effondrement économique ».

" Avec des navires iraniens bourrés de pétrole à destination de la Syrie puis du Liban, et  sillonnant tout autour de Haïfa, que devra faire Israël ? pourra-t-il les ignorer alors que ce transit permettra un extraordinaire renforcement du Hezbollah sur la scène libanaise, et partant la fin de tous les plans de ces derniers mois?  Puis Si Israël insiste sur la poursuite de la politique de l’attaque contre les pétroliers iraniens, qui peut garantir que l'Iran restera les bras croisés? la 77e flotte iranienne se trouvera dans quelques jours dans le golfe de Finlande et on parie que là elle s'exercera aux côtés de la Russie à des face-à-face anti OTAN. Or ce décor est a peu près ce qu'on voit en Méditerranée. Et on sait que l'Iran n'est pas du genre à subir des coups et à ne pas répondre. Une présence navale iranienne en Méditerranée est tout à fait possible si des cargaisons du pétrole iranien arrivent au Liban. Et alors là imaginons un peu les dégâts. Déjà qu'au sol et dans le ciel Israël est encerclé par des milliers de missiles. Il lui manque que d'avoir à côtoyer l'Iran près de ses côtes...  Ce genre de côtoiements passe de plus en plus mal dans le golfe Persique où des navires israéliens sont attaqués et dont l'un a même explosé a Dubaï. On se demande qu'en sera-t-il s'il se passe près des côtes israéliennes". 

jeudi, 22 juillet 2021 17:55

Israël/US : la Syrie frappe fort!

Deux méga déculottés « aériens » dans le ciel de la Syrie en l’espace d’à peine 12 heures, il faut bien croire qu’il y a quelque chose de définitivement changée dans le ciel du Moyen-Orient que ni le déploiement massif de F-16 supplémentaires US près de Riyad ni la « bunkérisation » des frontières jordaniennes avec la Syrie et l’Irak par quelques 30 000 marines et GI’s munis d’artilleries, de chars et de blindés ne peuvent changer .

 à peine quelques heures après que l’Amérique de Biden eut prorogé l’état d’urgence contre l’arsenal balistique du Hezbollah, lequel arsenal n’a fait que très partiellement tonner du 11 à 21 mai à travers Gaza, la Résistante avec en toile de fond quelques salves de roquettes parties depuis le sud libanais contre le nord d’Israël, l’aviation sioniste qui venait de frapper al-Safira dans le sud d’Alep avec un bilan scandaleusement mitigé de 7 missiles interceptés sur 8 comme l’a confirmé la Russie, refait le coup et cette fois contre une autre place forte du Hezbollah en Syrie, à savoir Qusseir dans la banlieue ouest de Homs.

Al-Arabiya qui ne passe pour être une source d’info fiable avance le nom de la base aérienne d'al-Shaayrate, qui abrite des MiG 23 et des Su 22 syriens. Tout comme pour le raid de la veille, 18 juillet, visant le site militaire d’al-Safira depuis le ciel d’al-Tanf, l’aviation sioniste a soigneusement évité de violer l’espace aérien du sud du Liban, celui du Golan ou encore celui de la Galilée, confirmant le constat de ceux des analystes selon qui Israël n’est plus maître de « son ciel ». Le raid a été lancé depuis le Tripoli, sans doute, par crainte d’avoir la fatale surprise à faire face à ce que Biden a qualifié dans sa note anti-Liban au Congrès de «  système d’armement sophistiqué » que « l’Iran a transmis au Hezbollah au mépris de la souveraineté du Liban »(!). Déjà l’observateur s’en trouve à un premier niveau d’aporisme absurde puisque le ciel du sud Liban, n’en déplaise a Biden, échappe totalement à Israël barricadé qu’il est et, souverainement, contre l’entité d’agression.

Les images vidéos publiées ce jeudi matin par SANA, prouvent pour le reste, une nette précision d’interception et un extraordinaire succès de système radar-missile intercepteur syriens qui tournent au fiasco cette deuxième tentative du couple Biden-Bennette visant à inverser la donne militaire au Moyen-Orient en général et en Syrie en particulier, à faire croire que le débâcle « aérien » israélien du mois de mai à Gaza suivi de coups fatals portés quelques semaines plus tard en début juillet contre la présence militaire US à al-Omar et à Connoco en Syrie orientale sont surmontables et que l’axe US-Israël finissant est capable de reprendre, via des agissements aériens la poile de la bête. Mais le peut-il réellement ?

Rien qu’à regarder les images d’interception, à les comparer avec ces fameux clichés satellitaires que l’entité vient de publier, l’observateur peut en faire une petite idée : aux « Gif » tachetés de noir et complémentent « photoshopés » de l’un, répondent les tirs « précis » et « sans erreur » de la DCA de l’autre.

Même DEBKAfile, site du renseignement de l’armée défaite sioniste en en convient, lui qui se dit « choqué » par la « réaction parfaitement nouvelle de la Russie » à ce raid « qui entre pourtant dans la logique jusqu’ici en vigueur à savoir ‘’Israël frappe l’Iran et le Hezbollah en Syrie’’ et que ‘’la Russie ferme les yeux’’.

DEBKAfile écrit :

« Moscou a pris un nouveau cap (anti israélien) radical concernant les frappes aériennes d'Israël sur la Syrie, après le raid près d'Alep tôt le mardi 20 juillet. Premièrement, son armée a pour la première fois révélé les détails du raid israélien et affirmé comme jamais auparavant que les systèmes de fabrication russe avaient abattu « sept des huit missiles guidés ». Deuxièmement, la divulgation est venue d'une source inattendue à savoir le contre-amiral Vadim Kulit, chef-adjoint du Centre russe pour la réconciliation - un organisme concerné par le rétablissement de la paix en Syrie, chose qu’il n’avait jamais fait auparavant, en réaction des opérations d'Israël en Syrie.

Troisièmement, la description de l'événement par Kulit, cette fois parfaitement graphique et décrit avec force détails comme suit : « Dans une période allant de 23 h 39 à 23 h 51 le 19 juillet, quatre avions de chasse F-16 de l'armée de l'air israélienne sont entrés dans l'espace aérien de la Syrie via al-Tanf, zone occupée avant de tirer huit missiles guidés sur des installations au sud-est de la ville d'Alep. Sept missiles ont été abattus par les systèmes Pantsir-S de fabrication russe et Buk-M2 qui étaient en service au combat. Un missile a endommagé le bâtiment d'un centre de recherche dans la colonie d’al-Safira dans le gouvernorat d'Alep. »

Et DEBKAfile de conclure : « Trois conclusions de cette réponse russe atypique après que des centaines d'opérations aériennes israéliennes se soient déroulées sans opposition contre la présence militaire permanente de l'Iran et du Hezbollah : Moscou fait savoir à Israël que son radar peut suivre les opérations de l'armée de l'air en provenance de Jordanie. La référence à al-Tanf est également un coup de flèche conte l'administration Biden. De nouveaux systèmes avancés de défense aérienne russes fonctionnent désormais en Syrie. La combinaison du Pantsir-S et du Buk-52 est moins puissante que les S-300 ou S-400 russes mais constitue néanmoins une menace pour les avions de guerre israéliens. Moscou semble dire à Bennett que l’accord, par lequel Moscou a laissé libre cours à Israël pendant des années pour couper les ailes de l’Iran en Syrie, a en fait été conclu personnellement entre Poutine et l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahu. Toutes les options sont maintenant ouvertes. Il est donc conseillé au gouvernement de Bennett de bien réfléchir avant de se lancer dans sa prochaine frappe aérienne en Syrie. »

Mais DEBKA est-il sûr d’avoir bien saisi le message russe ? Réduire l’exposé du général russe à une simple promotion de Pantsir S et de Buk qui existent depuis fort longtemps en Syrie et qu’hier soir n’en ont pas été leur première démonstration réussie, contre l’aviation israélienne, en dépit de ce que le texte tente de faire croire, c’est presque sous-estimer l’intelligence du lecteur. En se référant à al-Tanf et à son ciel, la Russie renvoie au changement de paradigme qui est sur le point de se faire très rapidement en Syrie orientale, où le sol et l’espace aérien ne sont plus ni cléments ni sûrs pour les troupes US et les avions d’Israël, un état de choses qui prime aussi au sud de la Syrie et au sud Liban d'où n’osent plus réapparaître les F-16 israéliens.

Cet état de chose, la Russie le suit pas à pas et au rythme des missiles tactiques que la Résistance a fait retentir en avril, en mai  en juin contre les bases aériennes US et qui ont soudain débordé en juillet les frontières irakiennes pour s’abattre sur les troupes US à Deir ez-Zor. Or Cette allusion à peine voilé aux missiles anti US et anti Israël inclut aussi la question d’interception. A quelques kilomètres d’al-Tanf, la Russie a fait place nette il y a peu en faveur de la Résistance qui a pignon sur rue à T4. Or plus d’une source y voit une base de Bavar 373…. Dont les pièces y auraient été transférée sous escorte des avions militaires russes depuis la base de Hmeimim.

Les experts russes s’accordent pour dire que cette DCA iranienne a quelque chose de plus que le S-300 et qu’elle ressemble même à S-400 : sa portée est 1.5 fois plus que celle de S-300 et le type de son missile antimissile a changé. Il s’agit de Sayad-3 et Sayad-4, capables de détruire des cibles à une distance de 200 km et à une altitude de 27 km après avoir été tiré depuis leurs lanceurs verticaux. Quant au radar de Bavar-373, Meraj-4, un radar de contrôle de tir à longue portée phrasé. Si le S-300 russe ne détecte que 100 cibles à une distance de 300 km, le Bavar-373 identifie 300 cibles à une distance de 350 km. Au chapitre d’interception, le Bavar iranien parvient à intercepter 60 cibles sur une distance de 250 km contre 12 cibles à une distance inférieure à 200 km pour le S-300. Puis il y a cette autre caractéristique qui n’existe ni chez le S-300 ni chez le Patriot, puis le système iranien vise 9 cibles simultanément contre 6 cibles dans le système russe et une seule cible dans le système américain.

S’ajoutent à cela, la facilité de préparation et d'entretien, une longue durée de stockage et le facteur de sécurité de l'opérateur, le facteur d'impact élevé, le fonctionnement dans des conditions d'attaques chimiques, microbiennes et nucléaires, et évidemment un prix inférieur à celui des modèles étrangers similaires, comme le veut la doctrine de guerre asymétrique, si largement répandu en terre de Résistance... Alors le duo Bennett-Biden n’a aucun intérêt à vouloir multiplier les raids aériens de pacotille contre le sol syrien ou alors ils auraient à cacher d’ici peu la pluie de leurs F-15 F-16 tombant du ciel… Un d’entre eux un F-15 a failli l’être dans le ciel d’Israël quand le DOM de fer israélien a été haché par de puissants systèmes de suppression électronique syro-sud libanais... Les mêmes contre quoi Biden s’insurge…

jeudi, 22 juillet 2021 17:54

Iran: Et si lnde coupait les amarres US?

Après la visite du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran et la remise du message du Premier ministre indien au président élu, certains experts estiment que compte tenu de la vision stratégique de l’Inde à l’égard de l'Iran, si le statut du plan global d’action conjointe (PGAC) est déterminé, New Delhi restera toujours un demandeur du pétrole iranien.

Après que l'ayatollah Seyyed Ibrahim Raïssi a été élu huitième président de la RII au 13e round du scrutin présidentiel avec 18 millions 21 mille 945 voix, des responsables de nombreux pays dont le Premier ministre et le président de l'Inde, lui ont présenté des félicitations dans des messages séparés.

A cette occasion, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a écrit le 20 juin dans un message Twitter :

Félicitations à Son Excellence Ibrahim Raïssi pour sa victoire à la présidentielle iranienne.  Je chercherai à travailler avec lui pour renforcer davantage les relations chaleureuses entre l'Iran et l'Inde. 

Au lendemain de la victoire de Raïssi, le président indien, Ram Nath Kovind, a également écrit sur Twitter : 

Bienvenue à Son Excellence Ibrahim Raïssi qui sera le prochain président de la République islamique d'Iran.  Je suis convaincu que nos relations bilatérales étroites et chaleureuses continueront de se développer sous votre présidence. 

Le 7 juillet, les médias indiens ont par ailleurs fait référence à un escale de quelques heures du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran avant de se rendre à Moscou. Des médis ont annoncé que le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar portait un message écrit de Narendra Modi à l’adresse du président élu Ibrahim Raïssi. 

C'est après cela que « le ministre adjoint des Affaires étrangères et directeur général du département de l'Asie du Sud auprès du ministère des Affaires étrangèresn Seyed Rassoul Moussaoui a fait part dans un tweet de l'arrivée du ministre indien des Affaires étrangères à Téhéran, en précisant : « Le ministre indien des Affaires étrangères aura une réunion très importante dans son court séjour à Téhéran. Je suis convaincu que cette  rencontre  sera une base fondamentale pour les relations Iran-Inde pendant la présidence de l'ayatollah Raïssi. »

A Téhéran, Jaishankar s’est entretenu avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.  Outre les questions bilatérales d'intérêt mutuel, les deux parties ont évoqué les derniers développements dans la région et la situation en Afghanistan, les perspectives des pourparlers de Vienne sur l’accord nucléaire iranien, la coopération dans les transports et les communications, y compris la coopération dans le projet du port de Chabahar, qui peuvent contribuer à promouvoir l'intégration dans la région.

Le ministre indien des Affaires étrangères a ensuite rencontré l'ayatollah Raïssi. « La stabilité des relations entre les deux pays, notamment dans le domaine économique, dépend exclusivement des critères uniquement basés sur les intérêts propores et communs de Téhéran et de New Delhi », a pour sa part déclaré le président élu lors de la rencontre avec le ministre indien des Affaires étrangères.

Jaishinkar a par ailleurs informé l’Ayatollah Raïssi de l'invitation officielle du Premier ministre indien à se rendre en Inde en tant que nouveau président iranien en pécisant: « Dans son message à votre adresse, le Premier ministre a exprimé son espoir que les relations solides entre l'Iran et l'Inde continuent de croître et de s'étendre durant votre mandat. »

India Today a rapporté plus tard que l'Inde avait donné une réponse positive à l'invitation de l'Iran pour la participation à la cérémonie de l'investiture du président élu de la RII.

 

Pour les relations actuelles Iran-Inde

Auapravant, l'Inde était l'un des principaux demandeurs de pétrole iranien, mais après l'annulation des exemptions pétrolières américaines en mai 2019 et un an après le retrait des États-Unis du PGAC, elle a cessé d'importer du pétrole d'Iran sous les pressions américaines et l’a remplacé par le brut mexicain. En revanche, elle [l'Inde] a signé des contrats pétroliers avec certaines compagnies pétrolières américaines.

A l’heure actuelle, l'un des projets conjoints les plus importants de l'Iran et de l'Inde se trouve dans le port de Chabahar, un port qui a échappé aux sanctions américaines. Il s’agit d’un protocole d'accord de 500 millions de dollars pour le développement du port de Chabahar et l'investissement dans la construction du chemin de fer, ainsi qu'un accord tripartite entre l'Iran, l'Inde et l'Afghanistan pour la construction d'un corridor international de Chabahar à l'Afghanistan.

 

« La vision l'Inde sur l'Iran est stratégique » (Expert du Sous-continent indien)

En ce qui concerne la visite du ministre indien des Affaires étrangères et l'avenir des relations Téhéran-New Delhi dans le 13e gouvernement, l'analyste des questions sous-continentales, Pir Mohammad Mollazehi, a déclaré : « La réalité est que l’approche indienne envers l’Iran s’inscrit dans le cadre de l'accord trilatéral entre l'Iran, l'Afghanistan et l'Inde sur le couloir devant connecter le port de Chabahar à l'Afghanistan et à l'Asie centrale; sans oublier l'accord sur le couloir trilatéral nord-sud entre l'Iran, l'Inde et la Russie à Saint-Pétersbourg. »

Concernant le non-achat du pétrole iranien par l'Inde après le retrait des États-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien, l’expert a souligné : « Il me semble quelque peu compréhensible que les compagnies pétrolières indiennes n'aient pas pu acheter du pétrole iranien comme elles s'y attendaient après les sanctions de Trump et les mesures d'austérité. Parce que les compagnies pétrolières indiennes travaillent avec des compagnies pétrolières américaines et européennes et leurs intérêts exigeaient qu'à ce moment-là elles n’achètent plus du pétrole iranien et qu'elles se tournent vers les pays arabes. »

Et de poursuivre : « Mais dans un moment où leurs intérêts l'exigeaient, ils ont forcé et même encouragé Donald Trump à exempter Chabahar des sanctions. Le fait est que Chabahar a été le seul endroit où les Américains ont échoué à imposer leurs punitions économiques; à cause de l'influence des Indiens et de leurs lobbies.  Et les Indiens ont réussi à persuader Trump d'exclure Chabahar. »

« Les calculs de l'Inde sont encore assez précis, et à cet égard il s’agit de la concurrence entre la Chine et l'Inde d'une part, et de l’autre la rivalité entre l'Inde et le Pakistan. C'est pourquoi, contrairement au message de félicitations habituel du président, les Indiens, en plus de leur message de félicitations, ils ont envoyé leur ministre des Affaires étrangères en Iran pour rencontrer le président élu de la RII.

 

 Les relations Iran-Inde progressent raisonnablement

Pour ce qui concerne les relations entre Téhéran et New Delhi dans le prochain gouvernement iranien, Mollazehi a déclaré : « J'ai l'impression que les relations se dérouleront de manière raisonnable et que l'Iran cherche également à étendre ses relations avec l'Inde. »

« Bien que l'Iran ait, précise l’expert iranien, une position anti-américaine et que les Indiens soient en contact avec les Américains, les Indiens pourraient à l'avenir être en mesure de servir de médiateur entre l'Iran et les États-Unis ».

«Dès maintenant, il est dans l'intérêt de l'Iran d'étendre sa coopération avec l'Inde ; celui-ci jouera désormais un rôle important dans les équations régionales et internationales », conclut l’analyste iranien.

1ère phase du plan du transfert du brut Goreh –Jask 

Le préfet d'Hormozgan, Fereydoun Hemmati, a annoncé que la première phase du plan stratégique pour le transfert de pétrole brut Goreh-Jask sera inaugurée ce jeudi, sur ordre du président Hassan Rohani, par visioconférence.

« En inaugurant la première phase de ce projet, il sera possible de recevoir et charger la première cargaison et exporter du pétrole », a-t-il indiqué.

300 000 barils de pétrole brut seront exportés quotidiennement de Goreh en direction de Jask.

Le préfet d'Hormozgan a évoqué les travaux d’exploitation de cette première phase du projet national en expliquant : « Pour la première fois dans le pays, mille kilomètres de tuyaux résistant à la corrosion ont été produits par des ingénieurs locaux. La réalisation de la canalisation, la construction d'une station de pompage, la construction de deux stations équipées de dispositif d’introduction et de réception de pistons racleurs (pig en anglais) et de 230 kilomètres de ligne de transport d'électricité, la construction interne de 80 vannes de plusieurs tonnes, la construction de grands pompes de 2,5 MW compatible au transfert du gaz acide pour la première fois en Iran, la construction d'un terminal d'exportation et d'un ballon flottant pour charger le pétrole brut depuis les côtes de Makran, ont fait partie au programme de la concrétisation de ce plan stratégique. »

Il convient de mentionner que ce projet a une capacité d'un million de barils de pétrole brut par jour, par un pipeline d'une longueur de mille kilomètres. Il comprend aussi cinq stations de pompage, un terminal, 20 réservoirs de 500 000 barils chacun et des installations offshore pour les exportations de pétrole brut.

jeudi, 22 juillet 2021 17:53

Arménie, citadelle ou carrefour ?

Deux représentations géopolitiques du destin de l’Arménie imprègnent et façonnent de manière implicite la plupart des discours et des analyses, tant en Arménie qu’à l’extérieur. Je les résumerais à deux images fortes : l’image de la citadelle et l’image du carrefour.

L’image mentale de la citadelle renvoie à un impératif particulièrement sensible en ces temps de reprise du conflit arméno-azéri. Entourée d’ennemis existentiels, prise en étau entre la Turquie et l’Azerbaïdjan [« Une nation, deux États », ne cesse de rappeler Erdogan], durement frappée par l’émigration et la dépopulation de son territoire, l’Arménie doit avoir pour priorité la défense et le renforcement de l’État, c’est-à-dire son armée, sa position géostratégique, son intégrité territoriale et ses frontières. Par sa géographie, l’Arménie est une citadelle. Son destin se lit donc dans sa géographie. Et dans l’organisation du pouvoir, c’est le régalien qui doit primer à tout prix. Si les dirigeants arméniens perdent cela de vue, c’est l’existence de l’État, et donc la garantie d’un territoire pour la nation arménienne, qui est en péril. Dans la métaphore de la citadelle, le destin de l’Arménie est surdéterminé par la question de la défense, du territoire et des frontières. Le destin de l’Arménie, c’est le destin d’un peuple « en armes » qui défend son bastion.

L’image mentale du carrefour renvoie, elle aussi, à la position géographique de l’Arménie, mais d’une autre manière. L’Arménie est un carrefour des civilisations, un point de jonction des récits des grandes religions du Livre, une zone de contact entre islam et chrétienté, et le pivot géopolitique entre le Caucase – qui mène à la Russie, l’Anatolie – qui se poursuit vers le Moyen-Orient, la Méditerranée et l’Europe du sud, le plateau iranien – qui se poursuit vers l’Inde, et la région caspienne – qui débouche sur l’Asie centrale, les « Routes de la Soie » et la Chine. L’histoire de la nation arménienne, nation de diasporas et de réseaux transnationaux, renvoie aussi à cette métaphore du carrefour. En sorte que c’est non son seulement le territoire arménien qui est un carrefour, mais les Arméniens eux-mêmes, en tant que « nation transnationale », de Erevan à Los Angeles, en passant par Moscou, Istanbul, Paris, Beyrouth. Dans cette grille de lecture, le destin de l’Arménie ne se borne pas à la géographie, il inclut aussi l’histoire et la culture. Le destin de l’Arménie, c’est le destin d’un peuple « en mouvement ».

Ces deux images ne sont pas exclusives l’une de l’autre : elles sont complémentaires. Or, elles persistent, pour l’instant, à être perçues comme antagonistes. Ces deux métaphores sont revenues en filigrane dans les discours et les slogans politiques lors de la dernière campagne des législatives, en premier lieu dans ceux des deux principaux protagonistes. L’ancien président Kotcharian incarnait en quelque sorte le « parti de la citadelle », tandis que le premier ministre sortant Pachinian, vainqueur du scrutin, représentait en quelque sorte le « parti du carrefour ». L’un de ses slogans, « Il y a un avenir ! », semblait signifier « il y a un avenir » qui ne se borne pas à la guerre, « il y a un espoir ».

L’Arménie de 2021 est tout à la fois une citadelle et un carrefour. Ces deux représentations sont en réalité indissociables. Ce qui ne va pas sans certaines difficultés de perception psychologique, tant tout semble les opposer. Comment concilier l’impératif de la citadelle – sans citadelle, plus d’État arménien – avec l’aspiration à devenir ce carrefour tant espéré ? Car la métaphore du carrefour renvoie au rêve d’un espace arménien à la fois national et transnational, au rêve d’une réunification des « Hayastantsi » avec les Arméniens « hors-frontières ». La métaphore du carrefour, c’est la promesse d’une ouverture économique et commerciale tous azimuts. C’est la promesse d’une entrée de plain-pied dans la modernité démocratique, de la sortie définitive du « post-soviétique » et de son économie des clientèles et de la rente, cette « économie des oligarques » qui est précisément liée aux corps qui ont prospéré à l’abri du bastion, ce business qui s’est épanoui sous la protection de ces défenseurs du régalien qui ont tiré de grandes fortunes de leurs positions institutionnelles… Et pourquoi pas, la promesse, aussi, de l’ouverture de véritables opportunités de revenir s’installer « au pays » pour ceux des diasporas qui le souhaiteraient ? Si l’Arménie ne devient pas rapidement un carrefour, entend-on, si les frontières ne sont pas rapidement ouvertes, si aucune entente n’est trouvée avec les voisins, alors qui, de la jeune génération, voudra bien rester encore dans la citadelle ? « Que le dernier qui s’en va éteigne la lumière ! », disait une blague des années 1990 au sujet de l’émigration massive… Devenir un carrefour serait la garantie d’une repopulation, voire d’une relance de la démographie. Et d’autre part, on entend aussi que si la citadelle n’est pas renforcée tout de suite, l’Arménie sera rapidement détruite en tant qu’État et le départ, l’émigration des Arméniens ne sera plus une option. Que les Arméniens seront chassés de leurs terres historiques. Et que ce ne sera pas la première fois dans l’histoire. Voilà donc posé, le dilemme, en forme de cercle vicieux.

Et la Russie dans tout ça ?

mercredi, 21 juillet 2021 13:33

Les Iraniens célèbrent l'Aïd al-Adha

Les musulmans iraniens de tout le pays célèbrent mercredi l'Aïd al-Adha, l'un des rituels les plus importants de l'islam.

L'Iran célèbre l'Aïd al-Adha le 21 juillet de cette année. L'occasion est un jour férié de quatre ou cinq jours dans la plupart des pays islamiques.

En Iran, la célébration commence avec des musulmans assistant aux prières de l'Aïd al-Adha dans les mosquées locales et sur des terrains non couverts selon les protocoles sanitaires respectant le confinement des coronavirus.

De nombreux pays musulmans dans le monde ont célébré l'Aïd mardi car, comme d'autres célébrations islamiques, l'Aïd al-Adha est déterminé par un calendrier lunaire.

L'Aïd al-Adha ou "Fête du Sacrifice", basée sur la croyance musulmane, est une commémoration de la volonté du prophète Abraham de sacrifier son fils, Ismail, selon l'ordre de Dieu.

Le satan a essayé de décourager le prophète Ibrahim en disant qu'il devrait désobéir à Dieu et laisser partir son fils. Alors qu'Ibrahim était sur le point de tuer son fils, Dieu a donné au prophète Abraham un mouton au lieu de l'abattre.

L'Ancien Testament chrétien (Genèse 22) et les versions juives de la Torah de l'histoire disent que le prophète Abraham a été invité à tuer Isaac, un autre de ses fils.

mercredi, 21 juillet 2021 13:31

Syrie : al-Tanf frappée par GAZA !

Ce n’était pas deux roquettes de pacotille à avoir été tirées depuis Wadi Hamoul (sud Liban) contre Israël comme tend à le faire croire depuis 24 heures la presse israélienne en écho à une armée et un régime sioniste, tout feu tout flamme mouillés, mais bien deux « roquettes tactiques »

de 122 mm de type Arash-4 dont se sert depuis des semaines la Résistance irakienne contre les désormais bases-polygone de tir anti US en Irak et qui sont réapparus comme par miracle sur le front nord sioniste depuis le mois de mai, date à laquelle les Palestiniens du Liban en ont chargé et à 4 reprises les colonies de la Galilée, ainsi que dans les banlieues de Haïfa poussant Netanyahu, totalement pris de court, à envoyer des messages de supplication en cascade à Nasrallah pour lui demander « Grâce! On arrête tout ! Ne lâchez pas votre armée de libération du Golan composée des milliers de jeunes palestiniens des camps de réfugiés du Liban à l’assaut d’Israël » !

A l’époque, Nasrallah avait rejeté d’emblée la demande en affirmant que ces roquettes Arash-4 qui ne pèse que de 64 kilogrammes, avec une portée de 40 kilomètres, une vitesse maximale de 1 050 mètres par seconde et une altitude de vol pic de 7 500 mètres et tout ceci, pour une marge d’erreur extraordinairement réduit de 7 mètres, ce qui en fait un presque « missile tactique » surtout que leur ogive de 19 kg est méga explosif avec un redoutable rayon de destruction de 25 mètres appartenaient bel et bien aux Palestiniens et que si la jeunesse de la Palestine réfugiée au Liban a décidé de les utiliser pour ouvrir en soutien à Gaza le front nord et ce, simultanément à Gaza, lui-même puisqu’Israël se devra bien de comprendre une bonne fois pour tout que "Qods atteinte égale Guerre multifront" et qu’encerclé qu’il est par un méga anneau de feu balistique précis et furtif, il ne peut se payer le luxe de bomber le torse, de se la jouer grand, et bien il n’y voyait aucun inconvénient. Et cette cuisante réponse garnie de 4 000 missiles palestiniens qui ont fait d’Israël, de ses ports, de ses aéroports, de ses infrastructures énergétiques et de ses rêves normalisant une bouchée de pain, comme on le sait, ont fait tomber la tête de Netanyahu au bout de 12 ans de règne.

Or depuis ce mardi 19 juillet à l’aube, l’équation "Qods atteinte égale Guerre multifront" se charge d’une toute nouvelle dimension pour le moins totalement inattendue pour le camp US-Israël qui, se jouant, ces dernières années et abusivement de la carte russe, n’a cessé de traiter la Syrie comme une « zone grise » : et bien la fête est finie et la frappe contre la Syrie déclenchera désormais une réponse multifront. En effet ces deux « roquettes palestiniennes » tirées contre le nord d’Israël et qui ont provoqué un onde de panique sans précédent au sein de l’état majeur israélien où Bennett se succède depuis quelques heures à Gantz et ce dernier à Kochavi pour promettre guerre et enfer au Liban, l’ont été, à peine quelques heures après que des F-35 et F-16 sionistes ont fait irruption dans le ciel d’al-Tanf pour frapper al-Safira au sud d’Alep.

Et pour une entité qui n’a toujours pas surmonté le choc du mois de mai cela veut dire qu’à chaque épisode de la campagne de guerre dans la guerre anti Syrie, il pourrait y avoir une riposte palestinienne-sud libanaise en vue ciblant la Galilée ou Haïfa voire le Golan. Cette nouvelle dimension est d’autant plus plausible que Damas a tenu mardi soir à affirmer que le Golan va être libérée et qu’il compte le faire à l’aide de l’axe de la Résistance.

Ce soudain changement intervient moins d’une semaine après une première semaine de  juillet de tout danger pour les troupes US en Syrie orientale où celles-ci ont été visées tour à tour par les missiles et les drones de la Résistance, là où elles se croyaient totalement à l'abri pour cause de la présence de ce bouclier humain kurde, baptisé FDS que leur stratèges ont créé depuis cinq ans et imposé sur la bande énergétique la plus riche qui soit à Deir ez-Zor, à Hassaka et à Qamishli où Américains, Turcs et Saoudiens font tout pour faire transiter le pétrole volé en direction du pipeline Erbil-Ceyhan pour le charger à destination d’Ashkelopn.

Ce trafic se trouve désormais en ligne de mire et rien ne dit que la première semaine de juillet marquée par cinq frappes directes de la Résistance contre les bases US à Deir ez-Zor ne se reproduiraient pas très prochainement. Ce mercredi, certains observateurs n’écartent même pas que le coup du 18 juillet contre Alep sud où l’armée syrienne détienne outre ses stocks d’armes, ses labos militaires soit une tentative de riposte d’une US Air Force qui de tout le Moyen-Orient Résistant, n’a pour l’heure que le ciel d’al-Tanf syrien où se manifester et qui dans le même temps a peur de bombarder la Syrie-est par crainte d’en subir les contre coups en Irak. Mais quoi qu’il en soit, la frappe contre Alep-sud depuis al-Tanf aura été la pire erreur de le duo Bennett-Biden. Pourquoi ?

Le communiqué inhabituel du ministère russe de la Défense publié ce matin pré-annonce ce changement stratégique : la Russie y affirme que le coup vient d’Israël et que sept des huit missiles, ce sont son système Buk-M2E et Pantsir qui les ont interceptés. Voilà ce qui est désormais clair : fin de neutralité russe : « Les bombardiers israéliens ont tiré huit missiles en direction du sud-est d'Alep, tandis que les systèmes Panstir S-1 et Buk-M2 de fabrication russe de la DCA syrienne ont réussi à en intercepter et détruire sept. L’un des missiles a touché un centre d'études dans la ville d'al-Safira, à la périphérie d'Alep ».  

Mais ce n'est pas le pire qui attend l’axe US-Israël. En effet, en frappant Alep-sud depuis le ciel d’al-Tanf et ce, pour le compte des USA, Israël a, non seulement ouvert contre la Galilée, le Golan occupé et Haïfa, un front balistique palestinien contre lui, mais encore il a potentiellement perdu l’usage du ciel d’al-Tanf. Car l’armée sioniste et l’oncle Sam ne croiraient certainement pas qu’une Résistance qui a frappé al-Omar et Connoco resterait les bras croisés à ce que les missiles de croisière Delilah se mettent à pleuvoir contre Alep, contre Hamas voire contre Damas. Que s’apprête-t-elle à faire ? Les scénarios de réponse ne manquent pas mais une frappe à l’essaimage pourrait finir par l’emporter.

Et puisqu’ en Syrie et face aux USA, il y a désormais, bien formé, un QG Syrie-Palestine-Sud Liban, pourquoi ne pas lancer cette première frappe aux drones anti al-Tanf à l’aide d’un appareil unique que l’Iran n’a aucune raison de ne pas en livrer des prototypes, à l’armée syrienne, à savoir le drone Gaza. D’ailleurs Gaza a été dévoilé au lendemain de la victoire de l’Epée de Qods. C’est à peu près le chasseur de la Résistance avec ses 21 mètres de longueur d'aile, ses 35 heures de durée de vol, son plafond de vol de 35 000 pieds (équivalent à 10,5 km), et sa vitesse de vol maximale de 350 km/h ? En plus il embarque, grâce à ses ailes énormes, 13 bombes avec une capacité de charge utile allant jusqu'à 500 kg. Sa mécanique ? Gaza utilise un turbopropulseur à la place des moteurs à pistons et rotatifs et possède une turbine à gaz, ce qui lui donne la possibilité de lever plus haut et plus vite comme un F-16.

Et puis Gaza dispose d’un compartiment cargo au milieu de sa coque ou se place sa dispositif de guerre électronique ; ceci fait de lui un avion de reconnaissance et un furtif comme des F-35 Adrir dont se vante autant Israël. D’autant plus que Gaza possède aussi un radar d'imagerie SAR, ou radars à ouverture synthétique propres à faire des opérations de cartographie de la surface. Ainsi, en recevant les ondes réfléchies par la surface sous enquête, en l'occurence les positions US à al-Tanf, une image bidimensionnelle de l'environnement est formée. Une autre caractéristique de l'UAV Gaza est l'usage du système électro-optique capable de visualiser et de transmettre des images dans différents spectres. Avec tout ceci une première frappe contre al-Tanf renverrait très exactement à ce dont se plaignait il y a peu McKeznie : les drones made in Iran n’ont rien de moins que nos meilleurs chasseurs… Mais la Résistance ne se targue jamais… C’est à l’aune du résultat qu’elle laisse aux observateurs la latitude de juger.