تقي زاده

تقي زاده

Une fois de plus, les convois militaires de la coalition internationale ont été la cible d’explosions ; la Résistance libanaise s’interroge sur les attentats terroristes à Bagdad, tout en les condamnant fermement.

Ce jeudi 21 janvier, une explosion s’est produite sur le trajet d’un convoi logistique de la coalition internationale alors qu’il passait sur l’autoroute à Abu Ghraib, à l’ouest de la capitale irakienne, Bagdad, a rapporté Shafaq News faisant état d’un blessé.

Plus tôt dans la journée, un autre convoi militaire appartenant à la coalition internationale a été visé par un engin explosif alors qu’il passait sur l’autoroute de Samawah dans le sud de l’Irak.

Terrifiée par une Amérique sans Trump, l’Arabie saoudite a demandé à Moscou, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, de réparer les relations de Riyad avec Téhéran et Ankara.

Faisal ben Farhan al-Saoud, le ministre saoudien des Affaires étrangères, qui a succédé à Adel al-Jubeir depuis un an, s’est rendu pour la première fois en Russie, principale adversaire des États-Unis. Coïncidant avec le départ de Trump, le choix de la Russie comme première destination de l’Arabie saoudite a suscité de nombreuses questions.

De nombreux analystes estiment que la visite de Faisal ben Farhan al-Saoud à Moscou à la veille du départ de Trump de la Maison-Blanche reflète l’inquiétude de Riyad face à une Amérique sans Trump.

En d’autres termes, Riyad redoute la prise de fonction d’un Joe Biden qui n’a pas hésité à s’en prendre à l’Arabie saoudite lors de son discours de campagne coïncidant avec l’anniversaire du meurtre du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul en octobre 2018.

La capacité défensive et militaire de l’Iran et les dernières technologies dévoilées lors de l’exercice militaire Grand Prophète-15 du CGRI et du récent exercice Eqtedar-99 (Autorité) de l’armée, ont été largement relayés par les médias occidentaux.

Au sujet de l’exercice militaire Grand Prophète-15, Reuters a rapporté que cet exercice mené vendredi dernier par le CGRI « a suivi un autre exercice des missiles navals à courte portée qui a été effectué le mercredi ». L’Iran a développé une technologie militaire avancée et possède le programme balistique le plus puissant du Moyen-Orient, conçu à des fins défensives, précise l’agence de presse. 

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi que son pays avait été en mesure de résister et de gagner face à la politique de l’ex-président américain Donald Trump.

Selon Sputnik, Maduro a écrit dans un communiqué après l’investiture du nouveau président américain Joe Biden : « Aujourd’hui 20 janvier, Donald Trump est parti... nous l’avons vaincu. C’est une victoire pour le Venezuela. Il est parti seul. C’est une victoire pour nous. »

Maduro a également déclaré dans un message télévisé : « J’appelle le gouvernement américain à cesser de diaboliser la révolution bolivarienne et Nicolas Maduro et à cesser la propagation du mensonge et de la haine contre le Venezuela. »

Antony Blinken, le candidat du président élu Joe Biden au poste de secrétaire d’État, a déclaré mardi au Congrès américain qu’il reconnaissait toujours le président autoproclamé et chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guido. Il a également déclaré que les États-Unis devraient imposer des sanctions plus lourdes au gouvernement de Maduro.

Bachar Jafari n’apprécie pas la langue de bois : son appel bien direct à l’adresse de la Chine et les pays du G 77 à qui il a demandé une intervention censée mettre un terme au pillage des ressources syriennes par les États-Unis mérite bien réflexion. En effet, le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU a souligné que la Syrie comptait sur le précieux soutien du Groupe des 77 (G77) et de la Chine pour mettre fin au pillage de ses ressources naturelles et à l’occupation étrangère de ses terres. Dans son discours lors de la première visioconférence au niveau des ambassadeurs du Groupe des 77 et de la Chine pour l’année 2021, présidée par la Guinée, Jaafari a déclaré que les défis auxquels notre monde était confronté aujourd’hui étaient énormes, comme dans un temps très court la pandémie de coronavirus a paralysé les efforts déployés pour réaliser le programme de développement durable pour 2030 alors que l’épidémie avait révélé la fragilité de notre monde et montré à quel point nous étions interconnectés.

L’un des actes que l’on accomplit justeaprès la prière consiste à prononcerces louanges, ce qui comporte beau-coup de vertus et se trouve même consi-déré comme préférable aux autres actesaccomplis une fois la prière achevée.Ces louanges s`appellent le "Tasbih de Fâ-timah-Zahra".

 
On a rapporté de l’Imâm Ja'afar as-Sâdiq(as), le sixième Imam de la descendancedu saint Prophète (sawa)) : « Je préfère leTasbîh de Son Excellence Fâtimah (as) àmille unités de prière accomplies quoti-diennement.» Il a dit ailleurs, à propos du rosaire de Fâtimah- Zahra (as) : « Lorsquetu es dans ta chambre, prononce trente-quatre (34) fois "Allâhou akbar", trente-trois (33) fois "Al-hamdoulillâh" ettrente-trois (33)  fois "Soubhân'Allâh", suivis du verset du Trône, des deux souratesde protection, des dix premiers et des dixderniers versets de la sourate As-Sâfât (Les rangés (sourate 37).»Pourquoi ces louanges s`appellent- t-ellesle " Tasbih de Fâtimah-Zahra (as)" ?
*Il est dit dans le Kanz al-‘Ummâl (grandouvrage sunnite) : « L’Emir des croyants,Ali (as), dit à Zahra (que la paix de Dieu soit sur elle!) d’aller demander une servante au Prophète (que la paix de Dieu soitsur lui et sur sa famille!). Elle y alla et, montrant les calles qu’elle avait aux mains,elle dit : "La mouture de la farine m’a mise dans la peine" et elle lui demanda une servante. 
Le Prophète (que la paix de Dieusoit sur lui et sur sa famille!) lui répondit :"Veux-tu que je te fasse un cadeau qui vaut plus que tout au monde ?" Lorsque tu t’ap-prêtes à dormir, dis 33 fois Soubhan'Allah, Gloire à Dieu, 33 fois Louanges à Dieu Al-hamdouLillah et 34 fois Dieu est le plus Grand, Allahou akbar.» (Kanz al-‘Ummâl,Vol. 2, p. 57).Ainsi, Fatimah-Zahra(as) s'est attachée à ces louanges après toutes les prières.
NOTES IMPORTANTES 1. 
Dans le "Tasbîh" de Son Excellence Zahra (as), on commence par dire trente-quatre fois (34) "Allâhou akbar", suivis detrente-trois (33) fois "Al-Hamdoulillâh" etenfin trente-trois (33) fois "Soubhân'Al-lâh".
2. Il est permis de prononcer les trente-trois "Soubhân'Allâh" avant les trente-trois"Al-Hamdoulillâh", mais il est préférablede faire l’inverse.
3. Le "Tasbîh" de Son Excellence Zahra(as) est recommandé après la prière, que ce soit la prière obligatoire ou d’une prière recommandée. Concernant les prières obligatoires, il est particulièrement prescrit de l’accomplir après la prière de l’aube(soubh).
4. on peut compter ces louanges, ces dhikrs, sur les doigts par le fait que les doigts seront interrogés et qu’ils parleront, c’est-à-dire qu’ils témoigneront le Jour dejugement, selon un hadith du noble Prophète (sawas). Il résulte de cela que compter le "Tasbih" sur les doigts, en raison de cette donne, est meilleur qu’utiliser un chapelet à grains ou des cailloux. Mais les autres hadiths montrent qu’il est permis de compter le "Tasbih" avec des noyaux de dattes ou avec des cailloux, et de même avec un chapelet à grains.
Selon l'École d`Ahloul-Bayt (as), il est recommandé d’accomplir le "Tasbîh" de Son Excellence Zahra (as) à l’aide d’un chapelet fait à partir d'une terre pure comme celle des Martyrs de l'islam, ainsi par excellent la terre de Karbala, lieu du martyre de l’Imâm Hussein (as), le petit-fils du saint Prophète (sawas).
À l'époque du saint Prophète (sawa), la Dame Fatimah comptait le Dhikr à l'aide d'un rosaire en boules de terre séchée àpartir de la terre des martyrs de Ouhoud(Hamza, oncle du Messager de Dieu(sawas) et 70 martyrs de la guerre sainte de Ouhoud).
5. S'il arrive que la personne accomplissantle "Tasbîh" a un doute dans le nombre des"Allâhou akbar", "Alhamdoulillah"  ou"Soubhan'Allâh" prononcés, alors même qu’elle se trouve toujours à leur endroit,elle doit recommencer à partir du plus petit nombre probablement accompli, ou considérer que cela a été accompli complètement. Et si elle en a dit trop, cela n’est pas grave.
vendredi, 22 janvier 2021 11:07

Hadith du jour

Se Confier à Allah et l'Espoir en Allah

Si vous vous confiez, sincèrement et au sens réel de ce terme, à Allah, IL vous garantit votre subsistance, comme IL le fait pour les oiseaux, lesquels partent les ventres vides et retournent les ventres pleins.

L'espoir est une Miséricorde d'Allah pour ma Communauté, car sans l'espoir, aucune mère n'allaiterait son bébé, ni aucun planteur ne planterait un arbre.

Quiconque se confie à Allah, Allah lui suffit.

 
 Les Mérites du Coran

Les nobles de ma Communauté sont les mémorisateurs du Coran et ceux qui veillent la nuit pour accomplir des actes d'adoration.

Les plus riches des gens sont les mémorisateurs du Coran.

Lisez le Coran, car Allah ne torturera pas un cur qui aura contenu le Coran.

Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne.
 

Mauvais caractère 

Allah récuse le repentir de quelqu'un de mauvais caractère (...), car s'il se repent d'un péché, il en commettra un autre plus grave.

Uçûl al-Kâfî: Tom. 2, Kitâb al-Imân wa-l-Kufr, H. 3

Le mercredi 20 janvier au soir, à peine quelques heures après que Biden a fait irruption dans le bureau ovale, laissant ainsi sur leur faim tous ces analystes qui s'attendaient à voir les drones kamikazes s'abattre sur la maison blanche ou les chars sauter sur des bombes improvisés ou encore les GI's se faire massacrer en pleine rue de Washington puisqu'ils croient naïvement encore que Trump avait été autre chose qu'un guignole un peu singulier de l'Empire, Israël, fidèle à son rôle de promoteur à géométrie variable des politiques de Washington, et ce, mis à part la couleur qui le contrôle, s'est mis à adresser un premier message chargé de menace au président élu US : ""Si Biden adopte le plan d'Obama (Plan d'action global conjoint signé par l'ancien président Barack Obama en 2015), nous n'aurons rien à lui dire. » La chaîne 12 de la TV israélienne qui a repris la "menace" tout en l'attribuant à "à un haut responsable israélien" s'est précipité ensuite à ajouter ceci : Mais certains dans l'establishment de la défense ont dit être en désaccord avec l'approche plus conflictuelle de Netanyahu (message anonyme précité) vis-à-vis des plans américains. Le premier ministre doit s'entretenir avec les chefs de la sécurité dans les prochains jours de quelques phrases genres.""

Il  ne  s'agit  pas  pour  moi  de  jeter la  pierre  dans  le  jardin  de  qui  que ce  soit.  Ce  dont  il  est  question, c'est  de  dire  la  vérité  divine  sur  un sujet  donné  en  éclairant  les  zones d'ombre  par  la  lumière  du  saint Coran  et  des  hadiths  authentiques qui  ne  sauraient  contredire,  en  aucune  façon,  le  Kitâbal-Lah  (le  Livre d'Allah). En  effet,  j'ai  été  très  amusé  de  voir la  mine  renfrognée  de  certains  "oulamas"  maliens  lorsque  IBK,  à  l'ouverture  du  congrès  du  Haut  Conseil Islamique  du  Mali  qu'il  a  présidé  le 20  avril  dernier,  a  fait  le  "Tawassoul" (invocation  pour  demander  l'intercession)  par  les  noms  bénis  du  Prophète  et  des  membres  de  sa  sainte famille.  Des  informations  qui  sont alors  remontées  ont  donné  à  penser  que  le  président  malien  ne  devrait  pas  du  tout  faire  le  "Tawassoul" sans  mentionner  les  "Sahabas" (compagnons)  car  le  mot  arabe  "âli" dans  la  formule  du  "salawate" (appel  des  bénédictions  et  salut  divins  sur  le  Prophète)  inclut  toute  la communauté musulmane;  qu'il  n'est donc  pas  exclusivement  réservé  à la  seule  famille  prophétique.  C'est vraiment  incroyable  d'entend  parei le  incongruité  de  la  bouche  de théologiens  musulmans  bardés  de diplômes  supérieurs,  le  doctorat  en particulier! Mon  propos  n'est  pas  pour  dire qu'IBK  a  eu  raison  ou  pas  de  prononcer  la  formule  du  "Tawassoul"  ; ce  n'est  pas  non  plus  de  savoir  s'il était  sincère  ou  pas  en  le  faisant,  ou s'il  était  devenu  chiite,  encore  moins de  connaître  qui  lui  a  inspiré  ou  lui  a appris  cette  façon  d'invoquer  Allah. Mais  je  reste  pantois  devant  la  réaction  manifestement  outrée  de  certains  fins  lettrés  musulmans,  ou considérés  comme  tels  par  les  fidèles,  en  ce  qui  concerne  le  mot arabe  "âli"آل. 


Faire  le  "  salawate"  est  un  commandement  divin  qui  découle  du verset  coranique  no  56  de  la  sourate  33  (Ahzab)  qui  stipule  :
  «En  vérité,  Allah  et  Ses  anges  envoient (perpétue lement)  leurs  salutations sur  le  Prophète.  Ô  vous  qui  croyez, saluez-le  de  salutations  convenables».  
 
Quand  ce  sublime  verset  a été  révélé,  des  "Sahabas"  (compagnons)  ont  demandé  au  Prophète comment  lui  envoyer  les  salutations.  C'est  alors  que  le  noble  Messager  leur  a  indiqué  la  formule  qui est  connue  sous  le  nom  de  "salawate  Ibrahimiya"  dans  laque le  le  fidèle  demande  à  Allah  de  bénir Mouhammad et sa famile comme Il a  béni  Ibrahim  et  sa  famile  ;  de  couvrir  de  baraka  Mouhammad  et  sa fami le  comme  Il  a  couvert  Ibrahim et  sa  fami le  de  baraka.»  
 
C'est  bien ce  que  tous  les  récits  sunnites  attestent  depuis  des  siècles.  Il  est même  aisé  de  relever  que  c'est exactement  cette  même  formule  qui est  prononcée  dans  la  prière  rituelle sunnite  à  la  suite  du  "tachahoud" (attestation  de  l'unicité  divine),  sans quoi  la  prière  ne  serait  point  valable. 
Or,  là,  le  mot  arabe  "âli"  ne  signifie rien  d'autre  si  ce  n'est  la  famille.  Il n'est  nullement  question  de  "Sahabas"  (compagnons) avec tous nos respect,  a  fortiori  de toute  la  communauté  (oummah). Mais  réfléchissons  sainement  et éclairons  le  débat  grâce  au  saint Coran.  
Remontons  au dialogue  entre  Allah  et  le  Prophète Ibrahim(as).  Dans  la  sourate  La  Vache, nous  lisons  ceci  au  verset  124,  et c'est  Allah  qui  parle  :  
«Rappe le-toi, lorsque  ton  Seigneur  éprouva  Ibrahim  en lui  assignant  certaines  prescriptions. Lorsqu'il les eut accomplies, Allah  lui  dit  :  "Je  te  proclame  Imâm  (Élu)  des  humains". Ibrahim  dit  :  "  Et  ma  postérité?"  Le Seigneur  dit  :  "Mon  pacte  n'inclut pas  les  injustes"  ». 
 Tous  ceux  qui comprennent  bien  la  langue  arabe savent  sans  aucune  ambiguïté  que de  la  postérité  dont  parle  le  Prophète  Ibrahim,  il  s'agit  de  ses  enfants,  de  sa  descendance  car  ils sont  les  continuateurs  de  sa  famille. 
Il existe  chez les Chiites  d'innombrables formules  qui  mentionnent la famille  du  Prophète(sawas).  La  plus  courte et  la  plus  connue  est  :  «Alâhoumma  çoli  alâ  Mouhammadine wa  âli  Mouhammadine.»  Notons que,  dans  plusieurs  ouvrages  sunnites  respectés  par  eux-mêmes,  il est  mentionné  que  le  noble  Prophète  a  recommandé  vivement d'éviter  de  faire  sur  lui  le  "salawate batra'a" coupé.  Et  lorsqu'on  lui  a  demandé ce  que  c'est  le  "salawate  batra'a",  il a  répondu  que  c'est  de  prier  sur  lui en  excluant  sa  famille.  On  voit  bien qu'il  s'agit  de  famille  et  non  de  Oummah. Maintenant,  d'où  nous  vient  la  pratique  du  "salawate"  incluant  les  "Sahabas"  (compagnons),  voire  toute  la communauté  ?...
  Cherchons  à  savoir  ce  qui en  est  dit  dans  les  ouvrages  respectés  chez  les  sunnites,  dans  leurs propres  références.  Voici  ce  que mentionne  "Sahih  Boukhari",  leur référence  no1.  Un  compagnon  demande  au  Messager d'Allah  (sawas)  : "Comment  faire  le  salawate    (ou çolât)  sur  vous,  gens  de  la  maison (Ahloul  Bayte)"  ? 
 Et  le  Messager (sawas)  répond  en  donnant  la  formule  de  la  çolât  Ibrahimiyya  (voir fac  simulé  des  pages  du  Sahih  Boukhari,  Hadith  3370;  regardez,  c'est aussi  bien  en  Français  qu'en Arabe). 
 Conclusion  :  La  çolât  sur  le Prophète  (sawas)  est  adressé au Messager d'Allah  et  à  Sa  Famile  (les  gens de  sa  maison,  Ahloul  Bayt).  Toute autre  explication  contredira  avec  flagrance  le  saint  Coran. C'est  sans  doute  pourquoi,  dans  les voies  soufies  et  autres  "Tariqas", tous  les  "salawates"  de  notoriété parlent  uniquement  du  noble  Prophète  et  de  sa  sainte  famille.  Le "Salâtoul  Fatihi"  dans  toutes  les branches  de  la  Tidjaniya  en  offre une  illustration  parfaite. 
 
Allâhoumma  çolli  alâ  Mouhammadine  wa  âli  Mouhammadine.
 
La Sakina N°67 du  vendredi 15 Janvier 2021 ( 20 DJOUMADA -l- Äkir 1442 H)
jeudi, 21 janvier 2021 11:31

Les femmes exemplaire dans le Coran

Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est un modèle pour tout l’univers. Dans notre communauté, les femmes se plaignent car elles n’ont pas beaucoup de modèles qu’elles pourraient suivre. Un des rôles du mimbar(De la chaire)est de développer les exemples féminins pour que les parents puissent les utiliser pour éduquer leurs filles. De même, les frères peuvent enseigner à leurs sœurs et les maris à leurs épouses.

Il est important d’étudier la biographie des femmes importantes de l’histoire dans le Coran et la Sunna pour plusieurs raisons :

- L’histoire se répète et nous pourrions utiliser ces exemples dans nos propres vies.

- Ce sont des exemples pour nos filles et nos sœurs.

Le Saint-Coran nous donne de bons mais aussi de mauvais exemples. Parmi les bons exemples, nous avons ceux de Bibi Asîa, Bibi Maryam, Bibi Eve , la mère du Prophète Ishaq (Que la Paix de Dieu soit sur lui), la mère du Prophète Ismaïl (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et la femme du Prophète Zakariya (Que la Paix de Dieu soit sur lui) Parmi les mauvais exemples qui se trouvent dans les versets 10 et suivants de la Sourate 66, Allah (Swt) nous parle des épouses des Prophètes Noé et Louth (Que la Paix de Dieu soit sur lui). Elles meurent (en tant que) infidèles même si elles sont les femmes de Prophètes d’Allah (Swt). 

Il est important de prendre exemple sur la vie de ces femmes qui ont marqué l’histoire et d’appliquer leurs enseignements dans nos vies. Même si elles ont vécu il y a longtemps, leurs exemples sont encore valables de nos jours.

La biographie de Bibi Asîa est remplie d’enseignements :

- La richesse ne peut pas acheter le bonheur. Bibi Asîa avait tout ce qu’elle désirait sur un plateau. C’était la femme la plus riche qui puisse avoir existé et pourtant, elle n’était pas heureuse. Il a fallu qu’elle rencontre Moussa (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et croire en Seigneur de Moussa (Que la Paix de Dieu soit sur lui) pour se sentir heureuse et découvrir le bonheur éternel. L’histoire de Bibi Asîa nous montre que nous pouvons être nées dans la famille la plus riche mais il se peut que lorsque nous dormons, nous ne nous sentons pas épanouies parce que la religion est inexistante dans notre vie.

- Si je suis religieuse et que mon mari n’est pas religieux, cela ne veut pas dire que je dois devenir non-religieuse pour m’accorder à la vie de mon époux.

- Donnons aux bébés des autres autant d’amour qu’à nos propres enfants. Rappelons-nous que dès que Bibi Asîa a vu Moussa (Que la Paix de Dieu soit sur lui) sur le Nil, elle a dit "c’est la prunelle de mes yeux" et elle a décidé de le garder et de le protéger. Si nous traitons les enfants de notre communauté comme nos propres enfants, nous aurons une communauté forte.

La vie de Bibi Maryam (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est un autre exemple. Ceux qui pensent que la vie d’aujourd’hui est une lutte devraient étudier de près la vie de Bibi Maryam (Que la Paix de Dieu soit sur elle)

Le meilleur modèle pour les femmes est celui de Sayeda Fâtimah Zahra (Que la Paix de Dieu soit sur elle) , La fille bien aimé du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Pour mieux comprendre FATIMA, on peut analyser la Sourate al-Kawthar en particulier mais aussi des versets dans les sourates al-Insan(5-10), Al-Imran(61), al-Ahzab(33).