
تقي زاده
« Le Pakistan ne mènera plus la guerre pour le compte d'un pays tiers » (PM pakistanais)
Quelques jours après que les États-Unis ont exigé au Pakistan l'aide de son armée pour résoudre le conflit en Afghanistan, le Premier ministre pakistanais a affirmé que l'armée de ce pays n'était plus aux ordres des Américains et qu'elle ne mènerait plus aucune guerre pour le compte des autres. Il s'agit là d'une réponse cinglante à Washington de la part d'une armée pakistanaise qui a longtemps joué le jeu des États-Unis. Le rapprochement d'Islamabad avec l'axe sino-russe est pour beaucoup dans cette prise de position du Pakistan.
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré donc que les Pakistanais ne s'inclineraient plus devant quiconque. « Notre armée n'est pas une armée à la solde », a-t-il précisé faisant référence à la guerre contre l'Union soviétique dans les années 1980 et à la prétendue guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis.
Imran Khan a accusé les États-Unis de « repousser le Pakistan » malgré l'aide du pays pour amener les Taliban afghans à des pourparlers de paix.
Concernant sa guerre verbale avec Donald Trump, sur Twitter, le Premier ministre pakistanais a indiqué :
« Il n’est pas question d’une guerre sur Twitter ; mais l’objectif est de poser le cadre d'une bonne coopération entre les deux pays. »
Malgré les USA, l’OPEP et ses alliés réduisent leur production
L’OPEP et ses alliés emmenés par la Russie ont convenu de réduire leur production plus que ce que le marché anticipait en dépit des pressions exercées par le président américain Donald Trump pour obtenir une baisse des prix du brut.
L’OPEP a finalement réussi à sortir de l’impasse sur les limites de la production en convenant d’une réduction plus importante que prévu des membres, après deux jours de négociations difficiles à Vienne.
Le cartel et ses partenaires ont convenu de retirer 1,2 million de barils par jour du marché, l’OPEP assumant elle-même 800 000 barils. L’Iran est sorti vainqueur des négociations litigieuses, affirmant qu’il bénéficiait d’une exemption des réductions, vu l’effet des sanctions.
L’OPEP a accepté d’exempter également le Venezuela et la Libye.
Les principaux producteurs de pétrole ont conclu un accord visant à réduire la production de pétrole et à stimuler le marché, après deux jours de négociations exténuantes et malgré l’opposition du président américain Donald Trump.
Le Liban dépose une plainte à l’ONU sur le piratage de son réseau téléphonique par Israël
L’ambassadrice libanaise auprès des Nations unies, Amal Mudallali, a déposé une plainte auprès des Nations unies contre le piratage par Israël du réseau téléphonique du pays à la lumière d’une récente opération entreprise par l’armée israélienne pour bloquer ce qu’elle prétend être des tunnels creusés par le Hezbollah, groupe de résistance libanais.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, Mudallali a déclaré que Beyrouth condamne avec la plus grande fermeté la campagne politique et diplomatique menée par le régime israélien.
« Cette campagne est accompagnée par un certain nombre d’actes extrêmement graves, dont le plus récent est qu’Israël a violé le réseau de communications libanais en piratant le réseau téléphonique et en envoyant des messages enregistrés à des habitants civils pacifiques du sud du village de Kafr Killa, les mettant en garde contre des explosions imminentes sur le territoire libanais susceptibles de mettre leur vie en danger », indique la lettre.
Elle a en outre noté que de telles actions israéliennes constituaient une violation de la souveraineté du Liban.
Mudallali a ensuite appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à « prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette campagne systématique menée par Israël et aux violations persistantes de la souveraineté libanaise par Israël, qui constituent une menace pour la sécurité et la stabilité de la région tout entière ».
L’Allemagne continue à fournir des armements au régime de Riyad
En dépit de l’interdiction instaurée par le gouvernement allemand dans le cadre de l’Affaire Khashoggi, un conglomérat industriel allemand spécialisé dans l’armement continue de vendre des armes à l’Arabie saoudite.
Le magazine Stern et le magazine-télé Report München ont annoncé que « malgré l’interdiction explicite du gouvernement allemand, Rheinmetall continue à livrer des armements à Riyad par l’intermédiaire de ses filiales étrangères situées en Italie et en Afrique du Sud ».
Cette interdiction provisoire a été introduite le 19 novembre en réaction au scandale international entourant la mort du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi. Cependant, précise le 23 novembre le journal Spiegel citant ses propres sources, la prohibition pourrait être levée début 2019.
Helmut Merch, membre du conseil d’administration de Rheinmetall, aurait prétendu lors d’une téléconférence avec des banquiers à la mi-novembre que ces deux circuits d’exportation (Italie et Afrique du Sud) n’étaient pas affectés par l’interdiction.
Al-Tanf: Moscou propose un deal aux Américains
L’armée russe a proposé à la coalition américaine de contrôler conjointement la région d’al-Tanf au sud-est de Homs, a rapporté vendredi l’agence de presse Sputnik.
Citant le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov, l’agence de presse Sputnik a déclaré que Moscou avait proposé à la coalition internationale dirigée par les États-Unis de contrôler conjointement la région syrienne d’al-Tanf afin d’améliorer la situation humanitaire dans le camp de réfugiés de Rukban, situé à proximité.
« Pour notre part, nous avons proposé de mettre fin à la monopolisation de la région et avons envisagé un contrôle conjoint russo-américain sur le passage des frontières, mais les partenaires américains ont laissé nos propositions sans réponse », a déclaré le commandant russe.
En réaction, Washington non seulement n’a pas accepté la proposition de Moscou, mais il a aussi fait état de la formation d’une armée de 40 000 hommes à l’est de la Syrie afin de renforcer leur présence et leur mainmise sur l’est de l’Euphrate.
L’Iran organise la conférence de lutte antiterroriste avec cinq autres pays de la région
Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a déclaré que les États-Unis avaient transféré un grand nombre de terroristes de Daech en Afghanistan au cours des derniers mois.
S’exprimant jeudi à Téhéran, Larijani a déclaré que cela pourrait entraîner une reprise de la crise à laquelle ont été confrontés l’Irak et la Syrie pendant les trois années qu’a duré le « califat » du groupe terroriste takfiriste dans les pays arabes, a rapporté l’agence d’information Tasnim.
« La coopération entre l’Iran, la Chine, le Pakistan, la Turquie, la Russie et l’Afghanistan revêt une grande importance », a-t-il déclaré à Chen Zu, vice-président de l’Assemblée populaire nationale de Chine.
Le responsable chinois est à Téhéran pour assister à une conférence de deux jours sur le terrorisme, à laquelle participeront de hauts parlementaires de l’Iran, de la Chine, du Pakistan, de la Turquie, de la Russie et de l’Afghanistan. Cet événement est le deuxième du genre, le précédent ayant été organisé par le Pakistan l’année dernière.
Il a ajouté que Téhéran et Pékin avaient bénéficié d’une « bonne coopération en matière de lutte contre le terrorisme » ces dernières années.
Le groupe terroriste Daech a attaqué l’Irak et la Syrie en 2014, envahissant de vastes étendues de territoire.
Bagdad et Damas ont demandé l’aide de leurs alliés, y compris de la République islamique, alors que le groupe menaçait de réaliser ses ambitions. Ils ont finalement imposé une défaite aux terroristes à la fin de l’année dernière.
Daech s’est récemment implanté en Afghanistan, établissant principalement sa présence dans la province orientale de Nangarhar.
Des personnalités du premier range ont participé à la conférence de cette année
Tous les gens à l'intérieur et à l'extérieur du pays ont approuvé la bonne tenue, la grandeur et l'influence de la conférence. La conférence de cette année est bien différente de celles des années précédentes du point de vue de la direction et du nombre des invités, a-t-il précisé.
Dans une telle situation, la tenue d'une telle conférence n'est pas réalisable avec cette qualité, mais le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a présenté une grande performance, a-t-il insisté.
Au début, la tenue de la conférence n'était pas certaine. Avec le soutien du bureau du Guide suprême de la révolution islamique, nous avons pu organiser la conférence, a-t-il souligné.
La conférence de cette année était le symbole de l'unité nationale et internationale. La conférence est le symbole de la puissance de la République islamique d'Iran, de la nation iranienne et de l'inefficacité des complots des ennemis, a-t-il suivi.
Dans la conférence de cette année, nous avons rassemblé et vérifié tous les aspects culturels, politiques et sociaux du pays. Toutes les sections du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques se sont collaborées pour la tenue de cette conférence, a-t-il marqué.
De l'est à l'ouest du monde, des personnalités du premier range ont participé à la conférence de cette année. Il n'y avait aucune dispute entre eux. De différentes personnalités religieuses, politiques, culturelles et artistiques issues de différentes écoles religieuses ont participé à la conférence de cette année. Avec l'organisation de 15 commissions, l'occasion de parler est préparée pour tout le monde, a-t-il ajouté.
L'Assemblée générale de l'ONU appelée par Nikki Haley fervente défenseur du régime sioniste
Le vote est prévu à partir de 20H00 GMT. Des manoeuvres pourraient toutefois enrayer l'un des derniers faits d'armes à l'ONU de Nikki Haley qui a récemment annoncé quitter ses fonctions en fin d'année.
Ce serait alors "perdant-perdant" pour tout le monde, résume sous couvert d'anonymat un spécialiste du dossier.
Selon des diplomates, Nikki Haley, soutien inconditionnel d'Israël, semble avoir fait de cette condamnation du Hamas "une affaire très personnelle". "Elle veut partir (de l'ONU) avec quelque chose", estime l'un d'eux.
"Personne à Washington ne lui demandait d'adopter une résolution sur le sujet", ajoute un autre diplomate. "Le consensus actuel (là-bas) est plutôt de considérer que les Nations unies ne servent à rien et que ce n'est pas une condamnation de l'Assemblée générale qui va résoudre le problème".
- "Bazar" -
Lors des négociations, l'Union européenne qui réclamait le rappel des paramètres de paix ,solution à deux Etats, frontières de 1967, Al-Qods (Jérusalem)..., n'a pu obtenir que l'ajout dans le texte d'une vague mention espérant une solution s'appuyant sur "les résolutions pertinentes de l'ONU" mais sans préciser lesquelles.
Alors que les Palestiniens entendaient mardi amender le texte pour détailler ces résolutions - en incluant notamment celles sur la fin de l'occupation israélienne, le statut d'Al-Qods (Jérusalem-Est) ou la solution de deux Etats dans les frontières reconnues en 1967 -, les Européens ont réussi mercredi à les convaincre de prévoir une résolution séparée, selon des diplomates.
Pour les Palestiniens, relève un diplomate, vouloir l'adoption d'un amendement à un texte pour ensuite tenter de faire échouer l'approbation de ce dernier était une stratégie "un peu tortueuse".
Car les Palestiniens pourraient réclamer une majorité des deux tiers pour que le texte de Nikki Haley soit considéré comme adopté. Cette règle des deux tiers supplante celle de la majorité simple dès lors que le sujet est jugé "important".
Pour les Américains, ce n'est "pas génial" non plus, poursuit la même source diplomatique. Avec la règle des deux tiers, ils risquent de ne pas avoir de majorité, même s'ils pourraient toujours "crier victoire" en soulignant avoir une majorité de pays en leur faveur.
"Sur le fond, tout cela est très peu lisible", déplore le spécialiste du dossier en parlant de "bazar".
Cerise sur le gâteau de la complexité, une lettre inédite du chef du Hamas, Ismail Haniya, à la présidence de l'Assemblée générale de l'ONU pour se plaindre de la démarche américaine, n'est jamais arrivée à destination.
Remise le 28 novembre au représentant de l'ONU à Gaza, la missive a été transmise comme le veut la procédure au seul pouvoir légitime reconnu par les Nations unies, à savoir l'Autorité palestinienne. Cette dernière l'a toujours en mains, selon une source onusienne.
Deux morts dans un attentat terroriste dans le sud-est de l'Iran
"Quatre personnes sont mortes en martyrs", avait déclaré plus tôt Rahmdel Baméri, gouverneur de Chabahar, avant de revoir lui aussi le bilan des victimes à deux morts.
Plusieurs médias iraniens ont fait état de tirs ayant précédé une forte explosion peu vant 10h00 (6h30 GMT) dans cette ville portuaire située à une centaine de kilomètres à l'ouest de la frontière pakistanaise, dans la province du Sistan-Baloutchistan, régulièrement théâtre de violences régulières en liens avec des groupes terroristes venus du Pakistan.
"Les terroristes ont essayé de forcer le quartier général de la police de Chabahar mais en ont été empêchés par un garde et ils ont alors fait exploser une voiture piégée", a déclaré M. Marachi, sans préciser le nombre d'assaillants.
Selon M. Baméri, "l'explosion a été très forte et a brisé les vitres de nombreux bâtiments alentours" et fait de "nombreux blessés" : des commerçants, des passants, parmi lesquels des femmes et des enfants.
Des photos diffusées par une agence iranienne montrent des débris de gros blocs qui pourraient correspondre à un mur écroulé, ainsi que les restes du véhicule utilisé par les assaillants, identifié par plusieurs médias comme un van bleu de marque Nissan.
Les meilleurs lecteurs coraniques dans les médias des pays arabes
Les enregistrements d'éminents lecteurs égyptiens dans les années 60, lors de la retransmission officielle de la télévision égyptienne par les médias égyptiens, revêtent une grande importance, et sont très recherchés par les télévisions et les radios arabes.
Parmi les lecteurs de « l'âge d'or de l'Égypte » et de l'époque contemporaine les plus populaires auprès des télévisions et des radios arabes, citons Abdul Bassat Abdul Samad, Mohammad Ra’fat, Mahmoud Ali Al Bana, Mohammad Sediq Manshavi, Ahmad Noayna, Mahmoud Tablawi et le cheikh Seyed Mohammad Naghshbandi.
Abdul Bassat Abdul Samad
Mohammad Ra’fat
Mohammad Khalil al Hasri
Mohammad Sediq Manshavi
Ahmad Noayna
Mahmoud Ali Al Bana
Mahmoud Tablawi
le cheikh Seyed Mohammad Naghshbandi