تقي زاده

تقي زاده

Les forces israéliennes ont mené une invasion terrestre dans la province de Deraa, située au sud-ouest de la Syrie, et ce malgré les discussions en cours concernant ce que les responsables syriens ont présenté comme un « accord de sécurité ».

L’agence de presse syrienne SANA a rapporté que cette incursion s’est produite dimanche 14 septembre, précisant que les troupes israéliennes ont également mené des raids dans les localités de Saysoun et Jamlah. Ces zones sont situées à proximité de la ligne de cessez-le-feu établie en 1974, laquelle sert de frontière de facto entre les deux parties.

Cette escalade intervient dans un contexte où Israël poursuit par ailleurs ses raids aériens sur plusieurs sites de la capitale syrienne, Damas.

La dernière incursion terrestre survient précisément un jour après l’annonce faite par le président autoproclamé de la Syrie, Abou Mohammed al-Jolani, concernant l’ouverture de discussions avec Israël pour rétablir l’accord de 1974, établi après la guerre de 1973 entre les deux parties.

 

La dégradation de la note de la France par l’agence de notation Fitch n'est pas allée non sans provoquer des réactions politiques différentes. Si Marine Le Pen (RN) a fustigé « l’incompétence toxique» du macronisme, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a pour sa part appelé à «en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles ».

La note souveraine française a été abaissée vendredi soir par l'agence de notation Fitch. Elle est passée de AA- à A+. La France se voit sanctionnée pour son instabilité politique persistante, couplée à des incertitudes budgétaires qui contrarient l'assainissement des comptes publics très dégradés.

« Bayrou a provoqué la note Fitch en dévalorisant la France comme Premier ministre pendant 15 jours. Il faut en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles pour la France et son peuple », a lancé ce 13 septembre sur X le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon.

Un message faisant référence aux multiples interventions alarmistes de François Bayrou, au cours de l’été, sur l’état des finances publiques.

 

Les récentes frappes de missiles iraniennes menées en juin dernier en réponse à la guerre des 12 jours imposée par le régime sioniste, ont dévasté l’Institut Weizmann d'Israël, détruisant 50 laboratoires.  

Dans une interview accordée à la chaîne israélienne Channel 12, le directeur du Conseil scientifique de l'Institut Weizmann d'Israël, a révélé que le centre de recherche avait subi de lourdes destructions lors des représailles iraniennes et qu'il était désormais confronté à un isolement croissant de la part de la communauté universitaire internationale.

Davidzon a déclaré que l'institut avait été frappé directement par deux missiles iraniens, causant « d'énormes dégâts aux capitaux, aux matériaux et aux résultats expérimentaux, qui ne peuvent être reproduits ». 

Il a confirmé que 50 laboratoires avaient été entièrement détruits, laissant de nombreux étudiants et chercheurs sans équipement ni résultats pour poursuivre leurs travaux.

Ailleurs dans ses remarques, Davidzon a souligné que l'Institut, longtemps perçu comme l'une des institutions scientifiques israéliennes les plus connectées à l'international, est désormais de plus en plus boycotté par les universités et les centres de recherche étrangers.

« Tout ce qui a été construit au fil des décennies s'effondre à cause de la guerre à Gaza », a-t-il déclaré. « Même nos amis proches nous disent qu'ils ne peuvent plus travailler avec Weizmann. »

 

Le nouveau Premier ministre français Sébastien Lecornu demeure mal vu dans l’opinion publique depuis son arrivée à Matignon, tandis qu’Emmanuel Macron est, lui, en chute libre, ce qui témoigne de la défiance envers le nouveau couple exécutif.

Un dernier baromètre Ipsos/BVA pour La Tribune Dimanche révèle que le nouveau locataire de Matignon ne recueille pas les faveurs des Français et que la très forte défiance à l’encontre d’Emmanuel Macron se confirme.

Le taux d’opinions défavorables des Français à l’égard de Sébastien Lecornu est de 40 %. Ce dernier bénéficie cependant du doute, au regard des 74 % d’opinions défavorables de François Bayrou en juillet dernier.

Avec seulement 16 % d’opinions favorables (contre 40 % d’opinions défavorables), le Premier ministre fait en effet moins bien que son prédécesseur François Bayrou (20 %) lors de sa nomination et il est même nettement distancé par Gabriel Attal (37 %), Michel Barnier (34 %) et Élisabeth Borne (27 %).

De plus, 60 % des Français pensent qu’il ne parviendra pas à un compromis avec des partis de l’opposition, dont le PS, pour faire adopter le budget 2026.

« La différence fondamentale, c’est que Sébastien Lecornu n’est pas très connu; les Français n’ont donc pas d’opinion suffisamment construite sur lui », estime Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos France.

 

Dans un message publié ce samedi 13 septembre sur X, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d’Iran (CSSN), Ali Larijani, a appelé les pays musulmans à former «un quartier général conjoint des opérations» pour contrer la folie du régime israélien à l’encontre du peuple palestinien.

Le plus haut responsable sécuritaire de la RII a affirmé qu’une telle décision suffirait à inquiéter le « maître » de cette entité, en faisant référence au président américain Donald Trump.

Dans son poste, il a ajouté que cette mesure contraindra le président des États-Unis à modifier promptement ses directives au régime israélien sous le prétexte de « rétablir la paix dans le monde » et de remporter le « prix Nobel » !

M. Larijani a écrit que les pays musulmans n’avaient jusqu’à présent rien fait pour les musulmans affamés et opprimés en Palestine et doivent prendre au moins une décision, même modeste, pour éviter leur propre annihilation.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les relations entre l’Iran et la Tunisie constituaient un « exemple brillant » de l’engagement de Téhéran à élargir ses liens forts avec le monde musulman sur la base « d’intérêts communs et du respect de la souveraineté nationale ».

Araghchi a fait ces déclarations dans une note intitulée « Des liens indestructibles ; vers un avenir commun pour l’Iran et la Tunisie » publiée dans les médias tunisiens.

La publication fait suite à sa visite dans le pays d’Afrique du Nord, où il a rencontré le président Kais Saied et le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti pour discuter de questions bilatérales.

La Tunisie, a-t-il déclaré, occupe une « position élevée et spéciale » dans la politique étrangère de l’Iran, notant que les liens entre les deux pays, qui sont enracinés dans l’histoire, sont basés sur « la fraternité, le respect mutuel, de profondes similitudes religieuses et culturelles et des objectifs internationaux communs ».

À la suite de frappes aériennes israéliennes massives sur Gaza et de la destruction de la tour Al-Nour à l’ouest de la ville et de trois écoles dans le camp d’Al-Chati, le mouvement Hamas les a qualifiées de « crime dépassant le nazisme » et considérées comme une partie d’un plan de déplacement forcé, et a appelé à une action immédiate de la communauté internationale.

Selon les médias palestiniens, cités par l’IRNA, les avions de combat israéliens ont lancé ce samedi 13 septembre des « frappes étendues » sur la ville de Gaza.

Lors de ces attaques, la tour Al-Nour été complètement détruite et trois écoles dans le camp d’al-Chati où sont logés des milliers de déplacés ont été visées par des missiles lourdes.

Selon des sources palestiniennes, ces raids ont été menés en lançant des bombes et ogives qui ont infligé de lourds dégâts dans le but de forcer la population de quitter leur logement.  

Le mouvement Hamas a qualifié dans un communiqué officiel ces attaques de « barbares et d’actes dépassant le nazisme ». « La destruction des tours, l’attaque contre les écoles et les centres d’hébergement de déplacés à Gaza est un exemple de nettoyage ethnique et de déplacement forcé. »

 

Le nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a annoncé ce samedi 13 septembre dans un entretien publié par la presse quotidienne régionale qu’il renonçait à supprimer deux jours fériés, une mesure initialement prévue dans le projet de budget 2026 de son prédécesseur, François Bayrou. Il a également écarté un nouveau conclave sur les retraites.

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé, samedi 13 septembre, renoncer à la suppression de deux jours fériés, une mesure phare du projet de budget 2026 de son prédécesseur François Bayrou. Il a indiqué parallèlement qu’il écartait un nouveau conclave sur les retraites, dans un entretien à la presse quotidienne régionale mis en ligne samedi.

« J’ai décidé de retirer la suppression de deux jours fériés », a-t-il déclaré. Il table sur le « dialogue avec les partenaires sociaux » pour trouver « d’autres sources de financement », a-t-il dit dans cet entretien publié par plusieurs journaux dont Ouest-France, la Voix du Nord ou Sud-Ouest.

Nommé mardi à Matignon dans la foulée de la chute du gouvernement de François Bayrou, Sébastien Lecornu a entamé des discussions avec les forces politiques et les partenaires sociaux pour sortir de l’impasse budgétaire.

À ce propos, il a indiqué qu’il entendait mener une « discussion parlementaire moderne et franche, de très bon niveau » avec le Parti socialiste, les Écologistes et le Parti communiste.

« Cette gauche républicaine dont on connaît les valeurs doit s’émanciper de La France insoumise, qui s’exclut elle-même de la discussion et préfère le désordre. Ce sera difficile mais nécessaire pour donner un budget au pays », a-t-il souligné.

Sébastien Lecornu a évoqué aussi la question d’éventuelles discussions avec le RN. « Si vous me demandez s’il faut passer un accord politique avec le RN, la réponse est évidemment non. En revanche, refuser de discuter à l’Assemblée avec des députés élus par un tiers des Français, ça n’aurait aucun sens », a-t-il dit.

 

Après plusieurs reports dus aux conditions météorologiques et à des incidents techniques, la « Global Sumud Flotilla », composée d’une cinquantaine de bateaux transportant de l’aide humanitaire, a quitté les ports tunisiens samedi en direction de Gaza, ont annoncé les organisateurs cités par Anadolu.

La première vague de la flottille, incluant des navires arrivés d’Espagne, d’Italie et de Grèce, a largué les amarres depuis le port de Sidi Bou Saïd et Bizerte, sous les acclamations de milliers de Tunisiens rassemblés sur les quais.

La traversée, estimée à une dizaine de jours, prévoit une jonction en Méditerranée avec d’autres navires en route.

Les embarcations tunisiennes, au nombre de 23, se sont jointes aux 22 bateaux partis de Barcelone le 31 août, formant une armada de près de 1 000 activistes originaires d’une cinquantaine de pays, dont de nombreux Turcs

Plus tôt, l’édition française de la chaîne RT a rapporté que les organisateurs de la Flottille Sumud pour Gaza avaient tenu une conférence de presse le 12 septembre en fin de journée dans le port de Sidi Bou Saïd, à Carthage, pour communiquer un état des lieux concernant le nombre de participants et d’embarcations impliquées, les dons reçus par la flotte et les causes contraignantes qui ont retardé son départ vers l’enclave palestinienne sous blocus israélien.

« Notre seul objectif est de briser le blocus imposé à Gaza et de faire parvenir l’aide humanitaire », indiquent-ils.

Nabil Chenoufi, membre du comité de pilotage, a déclaré que 23 embarcations tunisiennes provenant des ports de Sidi Bou Saïd et de Gammarth rallieraient la flottille espagnole au port de Bizerte dans le nord de la Tunisie, qui serait le point de départ officiel de l’initiative humanitaire.

Le premier navire du segment maghrébin de la Flottille internationale Sumud a déjà quitté vendredi soir le port de Sidi Bou Saïd en direction de Bizerte, a-t-on appris d’une retransmission en direct sur la page Facebook des organisateurs, consulté par Anadolu. 

La flottille sera rejointe en cours de route par des navires basés en Italie et en Grèce.

 

Le Burkina Faso a annoncé la suppression des frais de visa pour tous les ressortissants des pays africains, afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises dans le pays.

« Désormais, tout citoyen d’un pays africain souhaitant se rendre au Burkina Faso ne paiera aucun frais pour l’obtention du visa », a déclaré le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres présidée jeudi 11 septembre par le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les visiteurs africains devront toutefois soumettre une demande de visa en ligne, qui sera examinée pour approbation, a précisé le ministre burkinabè de la Sécurité.

Les citoyens des pays d’Afrique de l’Ouest peuvent déjà se rendre au Burkina Faso sans visa, mais cette situation pourrait changer à l’avenir, le pays s’étant retiré de la CEDEAO avec ses voisins, le Mali et le Niger.

Le capitaine Traoré, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2022, se présente comme un champion du panafricanisme. Il critique souvent l’Occident et le colonialisme.

La suppression des frais de visa pour les ressortissants africains reflète l’attachement du Burkina Faso aux idéaux panafricanistes et contribue à promouvoir l’intégration régionale, peut-on lire dans un communiqué du service d’information du gouvernement burkinabè, publié jeudi soir.

« Ce système de visa gratuit pour les ressortissants africains contribuera également à promouvoir le tourisme et la culture burkinabè, et à renforcer la visibilité du Burkina Faso à l’étranger », a ajouté le même communiqué.