RAMADAN KARÎM, MOIS D'ALLAH, MAIS QUE DE LARMES CHEZ MOUHAMMAD (SAWAS), LE PROPHÈTE DE LA MISÉRICORDE DIVINE !
C'est une absolue certitude que le mois de Ramadan, avec l'ensemble des formulations coraniques, est destiné à nous guider vers la félicité éternelle. Mais il a ses singularités à nulle autre pareille, sur lesquelles le Seigneur des mondes a attiré notre attention avec un intérêt appuyé.
C'est une absolue certitude que le mois de Ramadan, avec l'ensemble des formulations coraniques, est destiné à nous guider vers la félicité éternelle. Mais il a ses singularités à nulle autre pareille, sur lesquelles le Seigneur des mondes a attiré notre attention avec un intérêt appuyé.
Allah, Toute Miséricorde, veut notre salut : "Ô vous qui croyez! Il vous est prescrit, comme il a été prescrit aux communautés qui vous ont précédés, de jeûner afin que vous soyez pieux" (Coran, S.2, V.183). Et de nous préciser : "C'est au mois de Ramadan qu'a été révélé le Coran, guide des hommes et preuves destinées à indiquer la bonne direction avec discernement. Que celui qui constate l'apparition du croissant observe le jeûne ! S'il est malade ou en voyage, il jeûnera un nombre équivalent de jours. Allah veut vous faciliter l'accomplissement du culte et vous éviter la gêne. Il importe de compléter le nombre de jours à jeûner, d'exalter le Nom d'Allah pour vous avoir buen guidés, et de Lui être reconnaissants" (Coran, S.2, V. 185).
Si ce mois béni dédié à Allah Lui-même est pour nous procurer Ses immenses bienfaits, il ne fut toujours pas, de la part des premiers musulmans dits comme tels, un moment de reconnaissance au noble Prophète Mouhammad (sawas) à qui la Révélation par excellence a été faite avec la charge de nous la transmettre afin de nous sauver de la damnation éternelle. Une insupportable ingratitude qui se lit à travers des épisodes tristes, voire tragiques, que les chiites, fort heureusement, se rappellent chaque année en de moments de bénédictions par les commémorations. En effet, c'est le 10 du mois de Ramadan que Hazrat Khadidja, la noble épouse du Prophète et non moins bénie mère de Fâtimatou-Zahra et bienheureuse grand-mère des Imams Al-Hassan et Al-Hussein, est morte de faim et de soif, suite au cruel embargo imposé imposé au domicile du noble Messager par ses contemporains.
Si ce mois béni dédié à Allah Lui-même est pour nous procurer Ses immenses bienfaits, il ne fut toujours pas, de la part des premiers musulmans dits comme tels, un moment de reconnaissance au noble Prophète Mouhammad (sawas) à qui la Révélation par excellence a été faite avec la charge de nous la transmettre afin de nous sauver de la damnation éternelle. Une insupportable ingratitude qui se lit à travers des épisodes tristes, voire tragiques, que les chiites, fort heureusement, se rappellent chaque année en de moments de bénédictions par les commémorations. En effet, c'est le 10 du mois de Ramadan que Hazrat Khadidja, la noble épouse du Prophète et non moins bénie mère de Fâtimatou-Zahra et bienheureuse grand-mère des Imams Al-Hassan et Al-Hussein, est morte de faim et de soif, suite au cruel embargo imposé imposé au domicile du noble Messager par ses contemporains.
Boukhari et Muslim, les deux grands compilateurs de hadiths agréés par les sunnites, ont consigné cette immense tragédie dans leurs ouvrages dits "Sahih". Le Prophète Mouhammad a marqué le douloureux évènement en pleurant abondamment le martyre de sa femme bien-aimée; il ne se départira d'ailleurs jamais de cette attitude chaque fois que la mémoire de Hazrat Khadidja est évoquée.
On mesure l'ironie du sort lorsque l'on sait que la riche Khadidja est décédée de diète noire, comme le sera des années plus tard son arrière-petit-fils, le septième Imam, Moûssa al-Kâzim (as). Tel fut le destin de Khadidja, la première femme à avoir accepté l'islam et à s'y convertir, l'épouse qui apportait la nourriture à Mouhammad pendant ses retraites spirituelles dans la grotte de Hira (Mecque), victime de la méchanceté et, pourquoi ne pas le dire, du refus de la foi des contemporains du noble Messager. Chaque sa mort, Mouhammad a parlé de Khadidja avec nostalgie, tendresse et amour : "Quand j'étais pauvre, elle m'a enrichi; quand tout le monde m'abandonnait, elle m'a réconforté ; quand me traitait de menteur, elle a cru en moi".
C'est aussi durant le mois de Ramadan, le 19, que l'Imam Ali Ibn Abi Talib a été mortellement agressé alors qu'il était en prosternation dans ka mosquée lors de la prière de Fajr; le maudit agresseur lui asséna un coup de sabre sur la tête, lui fracassant le crâne. Il agonisera durant trois jours et décédera le 21. Sa noble sépulture est à Najaf (Irak). Nul doute que, outre-tombe, Mouhammad pleure son martyre.
Ainsi quittèrent ce monde les deux piliers de la foi naissante : "Sans la fortune de Khadidja et sans l'épée d'Ali, la religion ne serait pas construite", disait Mouhammad Rassoûloul-Lâhi(sawas). Ne les oublions pas durant le mois béni de Ramadan.
C'est aussi durant le mois de Ramadan, le 19, que l'Imam Ali Ibn Abi Talib a été mortellement agressé alors qu'il était en prosternation dans ka mosquée lors de la prière de Fajr; le maudit agresseur lui asséna un coup de sabre sur la tête, lui fracassant le crâne. Il agonisera durant trois jours et décédera le 21. Sa noble sépulture est à Najaf (Irak). Nul doute que, outre-tombe, Mouhammad pleure son martyre.
Ainsi quittèrent ce monde les deux piliers de la foi naissante : "Sans la fortune de Khadidja et sans l'épée d'Ali, la religion ne serait pas construite", disait Mouhammad Rassoûloul-Lâhi(sawas). Ne les oublions pas durant le mois béni de Ramadan.
Amadou Diallo
Source : journal La Sakina-Achoura du mois de Ramadan (mois de Ramadan 2021- 1442 H).
Source : journal La Sakina-Achoura du mois de Ramadan (mois de Ramadan 2021- 1442 H).