Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a décrit le programme nucléaire iranien comme étant entièrement transparent et pacifique.

Mohammad Eslami a fait ces remarques ce dimanche 2 février lors d’une interview télévisée au cours de laquelle il a évoqué les derniers acquis et développements dans l’industrie nucléaire du pays.

« Notre industrie nucléaire est arrivée à un stade permettant d’exploiter cette technologie », a déclaré M. Eslami.

Les technologies de pointe sont aujourd’hui déterminantes au niveau international, a-t-il indiqué notant que l’Iran avait désormais brisé le monopole et qu’il était en mesure de s’imposer grâce à ses propres recherches.

L'immense camp de déplacés de Kanyaruchinya, situé en périphérie de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), s'est presque entièrement vidé après la prise de la ville par le M23 et l'armée rwandaise.

Auparavant, une centaine de milliers de déplacés s'y entassaient dans des conditions d'hygiène et de sécurité effroyables, comme dans toute la périphérie de Goma.

Cette ville d'un million d'habitants, capitale de la province du Nord-Kivu, a vu sa population quasi doubler au gré des vagues de violences endeuillant l'est de la RDC depuis plus de trente ans.

Mais dimanche, il ne reste rien ou presque de la ville de plastique qui s'étendait là depuis des années, au pied du volcan Nyiragongo, jouxtant la frontière rwandaise.

A perte de vue, s'étendent désormais des petits carrés de caillasse noire délimitant des habitations disparues, jonchés de détritus laissés par les anciens occupants.

Les forces israéliennes se sont déployées à environ un kilomètre du poste-frontière de Rafah et empêchent les Palestiniens de retourner à Gaza par ce poste, a déclaré dimanche un responsable palestinien à Al Mayadeen.

Le responsable a déclaré que l’occupation israélienne refuse toute présence sur le point de passage de personnes qu’elle décrit comme des « employés affiliés au Hamas » et exige qu’aucun symbole de la souveraineté palestinienne, tel que le drapeau palestinien, ne soit déployé.

Actuellement, une petite équipe d’employés de l’Autorité palestinienne gère les opérations à Rafah sous la supervision de représentants de l’Union européenne, a ajouté le responsable. Le passage sert principalement à faciliter l’évacuation de 100 patients et blessés pour qu’ils soient soignés en Égypte, ainsi que de 50 autres cas humanitaires.

L’Union européenne a repris sa mission de surveillance civile au point de passage de Rafah le 31 janvier. La cheffe de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, avait alors déclaré que la mission soutiendrait le personnel frontalier palestinien et contribuerait à faciliter la sortie des personnes de Gaza, en particulier celles qui ont besoin de soins médicaux.

Un groupe de producteurs et d’agents économiques du secteur privé ont rencontré le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, mercredi matin.

Le Leader de la Révolution islamique a salué les performances du secteur privé iranien, qui ont permis au pays de réaliser des « progrès satisfaisants », malgré les pressions extrêmes et les sanctions imposées par l’Occident.

« Hier, j’ai visité une exposition, qui a mis en scène une petite partie des réalisations du pays, témoignant des progrès satisfaisants que le secteur privé a enregistrés malgré les pressions et sanctions croissantes imposées au pays », a souligné le Leader, faisant allusion à une exposition nationale baptisée « Pionniers du progrès», un événement consacré aux capacités et réalisations du secteur privé, organisée dans la capitale Téhéran.

La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a averti que les actes génocidaires d’Israël pourraient s’étendre de Gaza à la Cisjordanie, alors qu’une opération militaire de grande envergure est en cours dans la ville occupée de Jénine, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza.

« Alors que le cessez-le-feu tant attendu se mettait en place à Gaza, la machine à tuer israélienne a intensifié ses tirs en Cisjordanie, tuant dix personnes à Jénine [mardi] », a dénoncé Francesca Albanese, dans un message publié sur X, ce mercredi 22 janvier.

« Si Israël n’est pas contraint de s’arrêter, le génocide des Palestiniens ne se limitera pas à Gaza. Retenez bien mes mots », a-t-elle averti.

Alors que les violences meurtrières israéliennes se poursuivent en Cisjordanie, les pays de la région ont exprimé leur vive inquiétude face aux atrocités israéliennes et à leurs retombées.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a qualifié de « dangereuse » l’offensive militaire israélienne en Cisjordanie, affirmant que les raids violents pourraient « déstabiliser » la sécurité de l’ensemble de la région.

Le gouvernement panaméen s’est plaint auprès des Nations unies des menaces « préoccupantes » du président américain Donald Trump de s’emparer du canal de Panama après plus de deux décennies de contrôle de la voie navigable interocéanique par le pays d’Amérique centrale.

Cette décision a fait suite aux propos de Donald Trump lors de son discours d’investiture, dans lesquels il a prétendu que la Chine « exploitait » effectivement le canal de Panama en raison de sa présence croissante autour de cette voie navigable, dont les États-Unis ont cédé le contrôle au Panama à la fin de 1999 en vertu d’un traité signé en 1977 par l’ancien président américain Jimmy Carter.

« Nous ne l’avons pas donné à la Chine, nous l’avons donné au Panama et nous le reprenons », a lancé le président Trump qui n’exclut pas de recourir à la force militaire pour récupérer le canal.

Dans une lettre adressée mardi 21 janvier au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le gouvernement de Panama a invoqué un article de la Charte de l’ONU qui interdit à tout membre de « recourir à la menace ou à l’emploi de la force » contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre membre.

La lettre demandait à Antonio Guterres de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, sans demander la convocation d’une réunion.

Le président panaméen, Jose Raul Mulino, avait précédemment nié toute ingérence d’un autre pays dans le canal, qui, selon lui, est géré selon un principe de neutralité.

« Le canal de Panama appartient au Panama et continuera d’appartenir au Panama », a déclaré Mulino en réponse aux menaces de Trump.

L’armée du régime israélien a fait état du retrait de la Brigade Givati de Jabalia, affirmant qu’elle a perdu 86 soldats et commandants au cours de la guerre à Gaza.

« La Brigade Givati de l’armée israélienne s’est retirée de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, après plusieurs semaines de combats », a fait savoir, ce mercredi 22 janvier, l’armée du régime israélien.

Les forces de la Brigade Givati, sous le commandement de la 162^e division de l’armée sioniste, se préparent pour de futures missions, toujours selon l’armée du régime d’occupation israélien.

Le Yémen a annoncé, mercredi 22 janvier, avoir libéré l’équipage du cargo britannique Galaxy Leader, qui avait été saisi en soutien aux Palestiniens peu après qu’Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza en octobre 2023.

Le Conseil politique suprême du Yémen a annoncé « la libération de l’équipage du Galaxy Leader, qui avait été saisi le 19 novembre 2023 ».

Cette décision, selon le Conseil, intervenait « en soutien au cessez-le-feu » qui a été entré en vigueur à Gaza, dimanche 19 janvier, entre le régime de Tel-Aviv et le mouvement de résistance palestinien Hamas.

L’équipage du Galaxy Leader est composé de 25 ressortissants bulgares, ukrainiens, philippins, mexicains et roumains.

Le cargo battant pavillon des Bahamas a été saisi par des combattants du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, qui ciblaient, dans le cadre de leurs opérations pro-palestiniennes, les navires appartenant au régime israélien ou se dirigeant vers les ports israéliens.