تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 10 juillet 2019 10:26

Les conseils de l’Imam Ali (as)

Les conseils de l’Imam Ali (as)

Imam Ali (as) a dit à son fils Imam Hassan (as):
« Ô mon fils, souviens-toi de ces quatre conseils ; la plus grande richesse c’est l’intelligence, la plus grande pauvreté c’est l’inintelligence, la chose la plus effrayante c’est l'égoïsme et la plus magnifique grandeur c’est le bon comportement.
Ô mon fils, ne noue pas d’amitié avec un idiot, car chaque fois qu’il voudra faire du bien pour toi, il te nuira ; ne sois pas ami avec un égoïste, car il  t’éloigne de ce dont tu as le plus besoin ; ne sois pas ami avec un malfaiteur, car il risque de te vendre pour rien ; et ne sois pas ami avec un menteur,  car il est comme un mirage qui montre près ce qui est loin et loin ce qui est près » 

يَا بُنَيَّ احْفَظْ عَنِّي أَرْبَعاً وَ أَرْبَعاً- لَا يَضُرُّكَ مَا عَمِلْتَ مَعَهُنَّ- إِنَّ أَغْنَى الْغِنَى الْعَقْلُ وَ أَكْبَرَ الْفَقْرِ الْحُمْقُ- وَ أَوْحَشَ الْوَحْشَةِ الْعُجْبُ وَ أَكْرَمَ الْحَسَبِ حُسْنُ الْخُلُقِ يَا بُنَيَّ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْأَحْمَقِ- فَإِنَّهُ يُرِيدُ أَنْ يَنْفَعَكَ فَيَضُرَّكَ- وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْبَخِيلِ- فَإِنَّهُ يَقْعُدُ عَنْكَ أَحْوَجَ مَا تَكُونُ إِلَيْهِ- وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْفَاجِرِ فَإِنَّهُ يَبِيعُكَ بِالتَّافِهِ وَ إِيَّاكَ وَ مُصَادَقَةَ الْكَذَّابِ- فَإِنَّهُ كَالسَّرَابِ يُقَرِّبُ عَلَيْكَ الْبَعِيدَ وَ يُبَعِّدُ عَلَيْكَ الْقَرِيبَ.   حکمت 37 نهج البلاغهla voie de l éloquence l imam Ali n 37

Belle leçon â réfléchir 
Il est rapporté qu’un jour Abu Hanifa(Imam Hanafie) était en train d’enseigner la théologie. Bohlûl (un des compagnons de l’Imam Jafar ibn Muhammad as-Sadeq était assis dans un coin et l’écoutait.
Parmi ses paroles, Abu Hanifa a dit :
« Jafar Ibn Muhammad croit en trois choses que je n’accepte pas ;
1-Il dit : « Le diable sera châtié dans le feu de l’enfer » Alors que le diable même est créé du feu, et comment c’est possible que le feu le châtie lors que c’est impossible qu’une matière dérange elle-même.
2-Il dit : « on ne peut pas voir Dieu » Alors que si quelque chose existe, il doit être visible. Alors on peut voir Dieu par nos yeux.
3-Il dit : « l’homme est la cause et le responsable d’effets de ses actes.» Alors que la preuve et la réalité prouvent le contraire, c’est-à-dire : L’acte accompli par l’adorateur s’accompli en fait par Allah et l’homme n’en est point responsable. »

Lorsqu’Abu Hanifa a dit ces propos, Bohlûl a pris une motte et l’a lancé vers Abu Hanifa. Comme par Hazard elle a touché le front d’Abu Hanifa, et ce dernier s’est mis à crier de douleurs. Bohlul, a donc pris la fuite. Les élèves d’Abu Hanifa l’ont suivi et attrapé et comme Abu Hanifa était proche du calife, Ils ont ramené Bohlûl auprès du calife Abbaside pour le juger et condamner.

Auprès du calife, Bohlûl a dit : « ramenez_moi Abu Hanifa pour que je lui explique » Lorsqu’Abu Hanifa est venu, Bohlûl lui a dit : « quel serait le mal que je t’aurais fait? » Abu Hanifa a dit : « tu m’as frappé avec une motte et cela m’a fait très mal. » Bohlûl lui a dit : « montre-moi le mal que je t’aurais fait ! » Abu Hanifa a dit : « la douleur est invisible. »
Bohlûl lui a dit : 
« mais c’était toi qui disais que : quelque chose qui existe, doit être visible, et tu critiquais la croyance de Imam Jafar Ibn Muhammad as-Sadeq, en disant que si Dieu existe, ce n’est pas la question qu’Il soit invisible pour les yeux. D’ailleurs tu es un menteur au sujet de ta plainte contre moi, car je t’ai juste frappé avec une motte de terre et tu prétends que cela t’aurais fait mal, alors que la motte est créée de la terre et tu es aussi créé de la terre et c’était encore toi qui as dit que c’était impossible qu’une matière dérange elle même. Et tu as dit aussi que les actes s’accomplissaient par Allah et que l’homme n’en était point responsable, alors comment tu oses maintenant m’accuser et me ramener auprès du calife pour me juger et condamner ? A ce moment-là Abu Hanifa a eu très honte, tellement qu’il s’est tai et a immédiatement quitté le majlis du calife.

Sources :
1-Majâlis ûl-Mûminîn, tome 2, page 14
2-Anwâr Nûmânî, page 216

Trois missiles ont été tirés, ce mardi 9 juillet, par l’unité balistique de l’armée et d'Ansarallah contre les positions des militaires saoudiens à Najran et à Asir. En effet cela fait dix jours que l'Arabie a annoncé le déploiement des unités commandos spéciales sur les frontières du sud pour contrer ce qui ressemble fort au processus d'amputation de l'Arabie de trois ex-provinces yéménites qu'elle occupe depuis trois décennies.

Le 9 juillet, les Emirats ont annoncé avoir cédé à la "coalition" leur QG sur la côte ouest et reconnaissent déjà avoir entamé leur retrait du territoire yéménite. Il y a deux jours l'armée et la Résistance ont exposé leur arsenal militaire sous les yeux du monde entier, arsenal qui a réussi à faire reculer les armes ultra-sophistiquées de la "coalition". Les missiles yéménites ont été optimisés tout comme leurs drones à en juger les images. Cependant, les experts n'en sont pas à une surprise près. 

En effet, les unités balistique de l’armée et d’Ansarallah a tiré, ce mardi soir, trois missiles de type Zelzal-1 en direction des forces saoudiennes et soudanaises et leurs autres mercenaires à Asir et à Najran. D’après des sources yéménites, ces trois missiles ont été simultanément tirés sur des cibles précises où un nombre de mercenaires ont été tués ou blessés. 

 
mercredi, 10 juillet 2019 10:12

L'oppression et l'injustice

Les Saints Imams ont considéré que l’usurpation du droit d’autrui et la perpétration de l’oppression et de la cruauté étaient l’un des pires péchés, et ils ont condamné fermement de telles pratiques, se fondant en cela sur les injonctions du Saint Coran qui dit à ce propos: «Ne pense pas qu’Allah ignore les actions des oppresseurs. Ils a différé la Punition jusqu’au Jour du Jugement, où leurs yeux se fixeront d’horreur» (Sourate Ibrâhîm, 14:42).

L’Imam Ali a fustigé avec force dans ses sermons la pratique de l’oppression et de l’injustice:

«Je jure, par Allah, que si l’on m’offrait tout ce qu’il y a dans les sept cieux et tout ce qui existe sous le Soleil de cette Terre, en échange d’un péché consistant à arracher de la bouche d’une fourmi le tégument d’un grain d’orge, je ne le frais pas».

Cette affirmation montre à quel point un Musulman doit être pointilleux lorsqu’il est question d’injustice, et combien il doit être prudent pour éviter de commettre la moindre injustice, et ferme dans la condamnation de l’oppression! Ne doit-il pas se garder de frustrer une fourmi en lui arrachant l’enveloppe de grain d’orge, même si on lui offrait contre cet acte les sept Cieux? Que alors de ceux qui sucent le sang des Musulmans, pille leurs biens, violent leur honneur et leur dignité! Quelle sera la gravité de leur péché en comparaison de celui que l’Imam Ali refuse de commettre, même contre l’offre de tout ce que le Ciel et la Terre renferment! Et quelle sera leur position par rapport à l’intégrité de l’Imam Ali! La justice exemplaire que prêche l’Imam Ali est ce que la Religion exige des êtres humains.

Oui, l’injustice et l’oppression sont parmi les choses les plus graves qu’Allah a interdites. C’est pourquoi, la condamnation et la fustigation de l’injustice tiennent la première place dans les hadiths et les Supplications des Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachés constamment à mettre leurs adeptes en garde contre l’oppression et les oppresseurs.

Telle fut effectivement toujours la position et l’attitude des Ahl-ul-Bayt, une attitude fondée sur une Justice impeccable et sur le refus absolu de l’oppression, même vis-à-vis de ceux qui les agressaient et les offensaient personnellement. L’histoire bien connue du Syrien qui avait offensé et injurié l’Imam al-Hassan, lequel répondit à l’offense par une attitude aimable et sympathique qui fit réfléchir son offenseur et l’amena à regretter sa mauvaise conduite, est révélatrice de la clémence et de l’indulgence de l’Imam, et représentative du souci de tous les Ahl-ul-Bayt d’éviter tout ce qui pourrait conduire à la moindre injustice. Nous avons déjà vu dans les Supplications de l’Ornement des Adorateurs, l’Imam Zayn al-`Abedîn, cette sublime morale consistant à pardonner aux offenseurs leurs offenses, et à demander pour eux le Pardon d’Allah. Certes, la Loi autorise que l’on réponde à l’agression par une agression égale, et que l’on invoque contre l’agresseur le Châtiment d’Allah. Mais ce qui est autorisé par la Loi n’interdit nullement que l’on s’arme d’une tendance au pardon et à la clémence, tendance qui s’inscrit dans la noble morale. Le souci d’éviter d’être injuste a fait que les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont considéré que l’exagération dans l’invocation du Châtiment d’Allah contre un agresseur pourrait équivaloir à une injustice. L’Imam al-Çâdeq dit à ce propos:

«Un opprimé qui invoque de manière excessive l’anathème sur son oppresseur pourrait devenir, de ce fait, oppresseur lui-même».

Qu’Allah soit Glorifié! Un opprimé qui ne fait que souhaiter de manière excessive la punition de celui qui l’a opprimé, devient lui-même oppresseur! Que dire alors de celui qui prend l’initiative de l’oppression et de l’agression, qui attaque le premier les gens, viole leur honneur, pille leurs biens, les dénonce aux oppresseurs, les induit en erreur pour les jeter dans une situation périlleuse, les diffame, leur nuit, ou les espionne! Quel est le statut d’un tel malfaiteur dans la Jurisprudence des Ahl-ul-Bayt? Ceux-ci considèrent de tels individus comme étant les plus éloignés d’Allah, les plus condamnables par Lui, et les plus détestables dans leurs actions et dans leurs moeurs.

La Coopération avec les Oppresseurs

Etant donné la gravité du péché d’injustice et de ses conséquences, Allah a prohibé la coopération avec les oppresseurs.

«Ne vous inclinez pas vers les injustes, sinon vous seriez atteints par le Feu de l’Enfer; ne prenez pas de protecteur en dehors d’Allah, autrement vous ne serez pas secourus» (Sourate Houd, 11:113).

Telles sont donc les règles de bonnes conduites du Saint Coran, règles reprises et développées dans les enseignements des Imams d’Ahl-ul-Bayt, qui se sont attachées à inciter leurs adeptes à s’éloigner des oppresseurs, à ne pas prendre contact avec eux, à ne pas coopérer avec eux, et à ne pas s’associer avec eux, même pour un fragment de datte.

Il ne fait pas de doute que le plus grand malheur qui se soit abattu sur l’Islam et les Musulmans, c’est l’indulgence de ceux-ci vis-à-vis des oppresseurs, leur mutisme à propos des méfaits qu’ils ont commis, leur coopération avec eux, sans parler de leur complicité avec eux, de l’appui qu’ils leur ont apporté, et de leur contribution aux injustices qu’ils ont commises. Les calamité qu’a subies et connues la Nation Musulmane ne sont que la conséquence logique de cette déviation des Musulmans du Droit Chemin et de la Voie de la Vérité. Le résultat de cette déviation fut qu’à la longue la Religion finit par s’affaiblir et sa force par se dissiper, pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, très éloignée de la Voie que lui avait tracée le Saint Prophète, et de la puissance qu’il lui avait assurée. Les musulmans ou ceux qui se disent Musulmans sont tombées aujourd’hui dans un tel lamentable que, loin d’éviter de chercher un protecteur en dehors d’Allah, comme le Coran le leur enseigne, il tendent leurs mains à leurs ennemis et agresseurs (aussi bien les faibles que les forts d’entre eux) et les aident ainsi à perpétuer et accentuer leur agression contre eux. Leur soumission aux puissances non musulmanes et à leurs oppresseurs n’est plus à démontrer.

Les Imams d’Ahl-ul-Bayt avaient déployé tous leurs efforts pour mettre leurs adeptes en garde contre la coopération avec les oppresseurs, et insisté auprès de leurs partisans pour qu’il s’abstiennent de se pencher vers les injustes et de marcher avec eux. Ces mises en garde qu’ils avaient faites aux Musulmans sont innombrables. Citons-en un exemple: la lettre de l’Imam Zayn al-Abidîne à Mohammad ibn Moslem al-Zoharî, après que celui-ci avait soutenu leurs oppresseurs dans leurs oppressions:

«N’est-il pas vrai qu’en faisant appel à toi, ils ont fait de toi un essieu pour faire tourner les moulins de leur injustice, un pont les menant vers leurs méfaits, une échelle conduisant à leur déviation, un instrument appelant à leur égarement, un véhicule marchant sur leur voie? Par toi, ils ont semé le doute dans l’esprit des sages, et attiré le coeur des ignorants vers eux. Aucun de leurs plus fidèles ministres, ni aucun de leurs plus forts partisans, n’était parvenu à apporter autant d’eau que tu en as apportée à leur moulin de corruption, ni à attirer vers eux autant de gens que tu en as attirés vers eux. Que c’est peu ce qu’ils t’ont donné, et que c’est énorme ce qu’ils t’ont soutiré! Que c’est insignifiant ce qu’ils ont construit pour toi, à côté de toute la destruction qu’ils t’ont apportée! Regarde donc toi-même ton âme, car personne d’autre ne la regardera, et demande-lui des comptes comme un homme responsable».

Cette dernière partie de la lettre: «Demande des comptes à ton âme, comme un homme se soumet à l’emprise de ses bas désirs, il se moque au fond de lui-même de sa dignité, c’est-à-dire qu’il ne se sent pas responsable de ses actions, parce qu’il ne peut pas en prendre conscience, et qu’il pense que ce qu’il fait ne peut pas être l’objet de comptes. Tels sont en fait les mystères de l’âme qui s’habite, afin qu’il ne soit pas sous l’emprise de l’illusion, et qu’il ne néglige pas sa responsabilité vis-à-vis de lui-même».

Il y a une autre conversation, encore plus significative entre le septième Imam, Mousâ al-Kâdhem, et Çafwân Jammâl, qui était un adepte sûr de l’Imam et l’un des rapporteurs dignes de foi de ses hadiths. Dans ses « Rejâl » (Biographie des Rapporteurs des hadiths), al-Kâchî rapporte de la façon suivante cette conversation entre l’Imam et Çafwân:

L’Imam : «O Çafwân! Toutes tes actions sont bonnes, sauf une!»

Çafwân : «Que je sois sacrifié pour toi! Laquelle?»

L’Imam : «Le fait d’avoir loué des chameaux à Hâroun al-Rachîd!»

Çafwân : «Par Allah! Je ne les ai prêtés à loyer ni pour son plaisir, ni pour qu’il en fasse un usage illégal, ni pour la chasse, ni pour un divertissement, mais pour qu’il s’en serve dans son voyage à la Mecque! En outre, ce n’est pas moi qui les accompagne, mais mes serviteurs.»

L’Imam : «O Çafwân! Doit-il te payer pour cela?»

Çafwân : «Oui».

L’IMam: «Ne désires-tu pas qu’ils reviennent vivants afin que tu sois payé?»

Çafwân : «Si!»

L’Imam : «Alors, quiconque souhaite qu’ils restent vivants est un des leurs et ira par conséquent en Enfer!»

Çafwân raconte qu’il vendit immédiatement ses chameaux, après cette conversation, pour éviter de les louer à un oppresseur, en l’occurrence Hâroun al-Rachîd.

S’il suffit donc de souhaiter qu’un oppresseur reste vivant, pour être passible du Châtiment de l’Enfer, que dire donc de ceux qui aident constamment l’oppresseur, qui l’encouragent dans son oppression, ou pis, de ceux qui adoptent la voie de l’oppresseur et qui se joignent à lui dans toutes les cruautés qu’il commet!

Occuper une Fonction dans un Etat Oppresseur

Si soutenir les oppresseurs, même avec un fragment de datte, ou même par le simple souhait qu’ils restent en vie, est une chose contre laquelle les Imams d’Ahl-ul-Bayt ont mis vivement en garde les Musulmans, quel péché impardonnable serait de participer à un gouvernement oppresseur, d’accepter d’y occuper une fonction ou de lui prêter serment d’allégeance, ou pis encore, de faire partie des piliers d’un pouvoir injuste et de contribuer activement à l’installation et à la consolidation de ce pouvoir. Car, comme l’a dit l’Imam al-Çâdeq, « un régime oppresseur, c’est le minage de tout le bon droit, le ravivage total du faux, la résurgence de l’injustice, du despotisme et de la corruption. »

Toutefois, les Saints Imams ont autorisé que l’on accepte d’occuper un poste dans un régime injuste si le but de cette acceptation est d’oeuvrer en vue de sauvegarder la justice, d’appliquer les peines prescrites par la Loi Divine, d’aider les Croyants, l’ordonner le bien et d’interdire le mal. L’Imam Mousâ al-Kâdhem a dit, à ce propos: «Il y a, parmi les oppresseurs, certains hommes à travers lesquels Allah établit Sa Convention et Sa Preuve, et qu’IL rend puissants afin qu’ils protègent les serviteurs pieux d’Allah et améliorent les affaires des Musulmans… Ces hommes-là sont de vrais Croyants. Ils sont le Phare d’Allah sur Terre et Sa Lumière parmi Ses serviteurs».

Sur ce sujet, il y a beaucoup de hadiths qui expliquent comment doivent se comporter les gouverneurs et les employés. La lettre de l’Imam al-Çâdeq à Abdullah al-Najâchî, l’Empire d’Ahwâz, en est une illustration.

Le 8 juillet 2014, la terre a tremblé pour Israël. Au plus fort d'une guerre contre Gaza qui allait déboucher en 51 jours sur une totale capitulation d'Israël, les commandos marines de la Résistance palestinienne sont sortis des limbes. Une opération spectaculaire a eu lieu contre la base israélienne de Zikim et la marine israélienne. La base se situe au large d'Askelon. Les analystes militaires qui y sont revenus malgré le black-out médiatique des médias sionistes, ont évoqué une opération "complexe", et un "coup douloureux" infligé à l'armée israélienne.

L'opération a poussé Israël à ériger par la suite des "murs" en mer, façon de se mettre à l'abri des opérations similaires. L'opération s'est déroulée en deux phases, impliquant des combattants aguerris.  un premier commando s'st dirigé vers la côte israélienne s'en prenant au siège du commandement marin israélien tandis que le second commando s'est dirigé vers la base Zikim. Les deux groupes s'y sont retrouvés avant de foncer dans les rangs des militaires israéliens. En quelques heures, la côte israélienne a été bloquée du nord et au sud, la TV sioniste ayant fini par passer aux aveux. Les brigades Qassam (branche militaire du Hamas) disposent d'équipements sophistiqués et suivent sans arrêt des heures d'entraînement dans l'attente de l'heure H". 

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que l’Iran ne serait vaincu dans aucun combat terrestre.

Devant les commandants et les responsables de la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, ce mardi 9 juillet, le général de brigade Hossein Salami a déclaré que la Force terrestre était une force stratégique qui s’était développée dans toutes les dimensions.   

« Du point de vue de la créativité et de l’idée, la force terrestre iranienne compte parmi les forces terrestres les plus privilégiées du monde. Grâce à nos troupes terrestres et aux autres forces armées de la République islamique d’Iran, on ne subira aucun échec dans aucun combat sur le sol », a souligné le général de brigade Hossein Salami.

En Évoquant ce à quoi seraient confrontés les États-Unis et leurs alliés en cas du déclenchement de la guerre avec l’Iran, Yakov Kedmi, ancien chef de l’agence du renseignement israélien « Nativ », indique que l’Iran est invincible dans le domaine militaire. «Il y a quelques aspects, en termes purement militaires, il est impossible de vaincre l’Iran. Le pays dispose d'un immense territoire. Les Américains n’auront pas assez de forces qui s’y déploieraient. Il n’y a donc aucune possibilité de mener une guerre terrestre contre l’Iran et surtout de la gagner. Le pentagone le sait mieux que quiconque et a d’ores et déjà mis en garde contre toute tentative dans ce sens », a affirmé Kedmi cité par Global Research.

Plus loin dans ses propos, Kedmi a évoqué à mots couverts un autre sujet d'inquiétude d'Israël à savoir les liens d'alliance très forts qui se sont tissés entre l'Iran et l'Irak. Selon lui, le renversement de Saddam Hussein par Washington a été un plan stupide. Il n'a fait qu'élargir le soutien dont bénéficie l’Iran à travers les populations chiites au Moyen-Orient : "Les Américains ne se rendent même pas compte de la stupidité de leur projet de guerre contre l'Iran. C'est un plan aussi stupide que celui qui a consisté à renverser Saddam Hussein. Au fait, l'Irak est à 60% chiite. Dans le sud de l'Iran, il y a des Arabes chiites. En Arabie saoudite, la région où se développe le pétrole, ce sont les chiites qui contrôlent tout. La majorité de la population du Koweït est constituée de chiites comme 80% de la population de Bahreïn. La guerre que les États-Unis déclencheraient dans la région, serait ni plus ni moins un grand incendie qui embraserait tout  le Moyen-Orient », a-t-il déclaré reconnaissant ce vaste bloc que constituent les sympathisants de l'Iran au Moyen-Orient au nombre desquels figurent évidemment de nombreux sunnites et kurdes que l'Israélien évite de citer. 

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré mercredi que les alliés de Donald Trump avaient trompé le président américain en annulant l’accord nucléaire de 2015 conclu entre Téhéran et les puissances mondiales.

Évoquant les efforts du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour détruire l’accord sur le nucléaire iranien, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit qu’ils nourrissaient la même illusion qu’en 2005 au moment où ils essayaient de ramener l’enrichissement d’uranium de l’Iran à zéro.

« Bolton et Netanyahu ont détruit l’accord de Paris entre le groupe E3 [Allemagne, France et Royaume-Uni, NDLR] et l’Iran en 2005 en insistant sur l’enrichissement zéro », a écrit Zarif sur son compte Twitter pour rappeler au monde ce qui s’est passé ensuite. « Résultat ? L’Iran a multiplié son enrichissement par 100 vers 2012 », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, ils ont poussé Donald Trump à détruire le PGAC en cultivant la même illusion », a indiqué Zarif.

Le haut diplomate iranien a exhorté le monde à tirer des leçons de cet épisode en montrant du doigt les dirigeants saoudiens, émiratis, israéliens et le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis qu’il a appelés « l’équipe B », en référence à la première lettre de leurs noms, Ben Salman, Ben Zayed, Benjamin Netanyahu et Bolton.

Lire aussi: Au bout de 60 jours, l’Iran se dirige droit vers l’enrichissement à 20 %

« L’équipe B n’a pas appris. MAIS LE MONDE DEVRAIT LE FAIRE », a conclu Zarif.

Téhéran a annoncé cette semaine qu’il dépasserait le niveau d’enrichissement d’uranium de 3,67 % fixé par le Plan global d’action conjoint (PGAC), affirmant que cette décision répondait à l’échec de l’UE à répondre aux demandes de l’Iran.

mercredi, 10 juillet 2019 10:07

CGRI : la guerre en territoire ennemi ?

La stratégie de guerre des forces armées iraniennes est la même que celle simulée lors des manœuvres « Grand Prophète-12 », affirme le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Pakpour.

« La doctrine d’attaquer l’ennemi dans les profondeurs de son territoire, qui a été mise en application lors de la manœuvre “Grand Prophète-12” en même temps que des jeux de simulation de combats, est l’une des priorités des forces terrestres du CGRI », a-t-il-ajouté.

« Les capacités des missiles et des drones des forces terrestres du CGRI se sont considérablement amplifiées, ce qui assure notre supériorité au cours des éventuelles batailles à venir », a ajouté le général Pakpour, qui aussi a souligné l’enjeu majeur pour l’Iran, lequel consiste à préserver le rang de la République islamique en tant que puissance régionale et à contrer les efforts hostiles des États-Unis. « L’interception du drone américain le 20 janvier a changé la donne, contribuant largement à discréditer les États-Unis. Une chose est sûre : l’ennemi ne mettra pas de côté ses hostilités. Nous devons donc renforcer nos capacités dans tous les domaines, y compris dans le domaine économique, en neutralisant l’effet des sanctions », a-t-il précisé.

 

Aucune des mesures prises par l’Iran ne représente une violation de l’accord nucléaire, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères.

« Il ne faudrait pas fermer les yeux sur cette réalité que l’augmentation de l’enrichissement en Iran ne contredit aucun des engagements de ce pays dans le cadre de l’accord nucléaire », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Selon l’agence de presse Tasnim qui cite Ria Novosti, Sergueï Lavrov, qui parlait ce lundi 8 juillet devant la réunion ministérielle informelle de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en Slovaquie, a affirmé que la Moscou ne souhaitait pas une escalade autour de l’Iran et d’une manière plus général, dans la région du golfe Persique, ajoutant qu’il espérait que les responsables iraniens feraient preuve de plus de retenue.

Le ministre russe des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov (C), assiste à une séance plénière lors d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’OSCE sur l’évolution du contexte de la sécurité le 9 juillet 2019 à Strbske Pleso, dans les Hautes Tatras. ©AFP

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la réalité. Et la réalité est que l’Iran, en dépassant le seuil de 3,67 % dans ses activités de l’enrichissement de l’uranium pour passer à 5 %, n’a enfreint à aucun de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire [Plan global d’action conjoint, PGAC] ni aucun des points d’entente prévus par le protocole additionnel de cet accord sur les garanties données à l’Agence internationale de l’énergie atomique. La situation doit donc être évaluée en prenant en compte cette réalité. »