تقي زاده

تقي زاده

Le département d’État et le président Trump ont proféré des imprécations contre le Hezbollah et l’Iran qui font craindre une rupture de l’accord 5+1. Mais pour Thierry Meyssan, si le pire est possible, il est beaucoup plus probable qu’une fois encore Washington met en scène une fausse querelle pour mieux manipuler ses alliés israéliens et saoudiens.

Le discours du président états-unien sur l’Iran a été précédé d’un point de presse au département d’État accusant le Hezbollah d’exporter le terrorisme dans le monde entier pour le compte de Téhéran [1]. Joignant l’acte à la parole, une récompense a été offerte pour l’arrestation de deux de ses commandants. Mais —surprise !— pas un mot ni sur ses victoires face aux jihadistes, ni sur les 800 millions de dollars que le Guide Ali Khamenei vient d’offrir à la Résistance libanaise [2].

Puis, prenant la parole, le président Trump n’a pas manqué d’insulter autant que faire se peut l’héritage de l’imam Rouhollah Khomeini, les Gardiens de la Révolution et le Guide [3].

Il a relayé toutes sortes d’accusations anciennes dont ils ont pourtant été blanchis il y a longtemps et a jeté les bases pour les accuser d’animer la résurgence d’Al-Qaïda.

Avant même la fin de son discours, le pétrole était déjà en hausse de 85 cents le baril, le marché misant sur un arrêt des investissements pétroliers iraniens. Dans les heures qui suivirent, la totalité des États occidentaux et la Russie déplorèrent l’agressivité de Donald Trump, tandis qu’Israël et l’Arabie saoudite l’applaudissaient.

Or, les seules décisions annoncées par le président Trump et le département d’État sont la récompense mentionnée plus haut et l’arrêt de la certification de l’accord 5+1 devant le Congrès [4] ; cette dernière décision ne relève pas des relations internationales, mais exclusivement de la politique intérieure états-unienne. L’accord du 14 juillet 2015 a été adopté par le Conseil de sécurité des Nations Unies et ne peut être défait que par lui. Bien sûr, tous les diplomates savent que derrière cet accord multilatéral, les États-Unis et l’Iran sont convenus d’un protocole bilatéral secret qui régit leurs rôles respectifs au Moyen-Orient élargi. Au moment où j’écris, personne n’est capable de dire si le président Trump a remis en cause ou non ce protocole. Par conséquent toutes les réactions aux annonces du département d’État et à son discours du 13 octobre sont du pur théâtre.

Les classes dirigeantes des États-Unis et de l’Iran ont toujours été passionnées à propos de leurs relations respectives. Déjà, lors de la Révolution de 1979, l’administration Carter était divisée si profondément que le secrétaire d’État, Cyrus Vance, et le conseiller de Sécurité, Zbigniew Brzeziński, s’affrontèrent et menacèrent l’un et l’autre de démissionner si le président ne les écoutait pas. C’est finalement le second qui l’emporta sur le premier, non sans avoir travesti l’arrestation des espions de l’ambassade de Téhéran en une séquestration d’« otages » et sans s’être ridiculisé en échouant à les libérer [5]. À partir de cet incident, les relations de Washington avec Téhéran sont une succession de mensonges médiatiques n’ayant aucun rapport avec la réalité.

Du point de vue iranien, le Royaume-Uni et les États-Unis sont des prédateurs et des menteurs qui ont colonisé et exploité leur pays. Ils continuent à écraser d’autres États qui ne se sont pas encore révoltés. C’est pourquoi, les Iraniens les désignent communément sous les sobriquets de « Petit Satan » et de « Grand Satan ». Selon l’ayatollah Ali Khamenei, chaque homme digne de ce nom se doit de lutter contre leurs agissements pervers. D’un autre côté, tout n’est pas mauvais chez les Anglo-Saxons et il n’y a pas de raison de ne pas faire d’affaires avec eux.

Durant l’administration Bush Jr., le vice-président Dick Cheney ne cessa de comploter avec Londres et Tel-Aviv pour attaquer Téhéran. Il créa le très secret Groupe pour la Politique et les Opérations en Iran et en Syrie («  Iran Syria Policy and Operations Group  ») autour de sa fille, Liz Cheney, et d’un vieux routier des opérations secrètes, Elliott Abrams. Il envisagea successivement de bombarder atomiquement ce pays, puis de soutenir une attaque israélienne depuis des aéroports loués à la Géorgie. Cependant, c’est exactement l’inverse qui advint : le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le chef d’état-major interarmes US, l’amiral Mike Mullen, se rencontrèrent secrètement le 2 mars 2008 à Bagdad. En renversant les Talibans afghans et le président iraquien Saddam Hussein, les États-Unis éliminèrent les ennemis de l’Iran à sa place et favorisèrent son influence régionale.

Durant l’administration Obama, la Maison-Blanche tenta de renverser le président Mahmoud Ahmadinejad en organisant la révolution colorée de 2009. Tirant les conclusions de son échec, elle prit contact avec ses opposants réunis autour de l’ancien président Hachemi Rafsandjani. Il se trouve que, dans la période 1983-86, le Conseil national de sécurité US organisa l’opération Iran-Contras. À l’époque le colonel Oliver North et l’éternel Elliott Abrams s’appuyèrent sur un député, cheikh Hassan Rohani, qui les introduisit auprès de l’hodjatoleslam Rafsandjani. C’est donc avec eux que l’administration Obama commença à discuter à Oman, en mars 2013. Et grâce à un tour de passe-passe, le candidat d’Ahmadinejad ne fut pas autorisé à se présenter à l’élection présidentielle que cheikh Rohani remporta cinq mois plus tard. Dès son arrivée au pouvoir ce dernier commença à négocier officiellement l’accord 5+1 qu’il avait imaginé lors des négociations d’Oman.

Donald Trump, quant à lui, n’a pas cessé de tenir un discours violemment anti-iranien durant sa campagne électorale. C’était aussi la position de son premier conseiller de Sécurité, le général Michaël Flynn. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, en janvier dernier, le président a pourtant éliminé un à un tous ceux de ses conseillers anti-Iraniens (à l’exception de Mike Pompeo, l’actuel directeur de la CIA). Au contraire ses trois principaux conseillers sont pro-Iraniens (son directeur de cabinet le général John Kelly, son secrétaire à la Défense le général James Mattis et son secrétaire d’État Rex Tillerson).

Il est d’ailleurs intéressant d’observer que lors de la nomination du secrétaire d’État, la presse pro-Obama annonçait comme une certitude que le poste échoirait à Elliott Abrams —encore lui—. Le président le reçut longuement, l’interrogea sur ses relations avec cheikh Rohani, puis le raccompagna à la porte et nomma Tillerson.

Il est tout à fait possible que le président Trump détruise l’accord irano-US sur un coup de tête et —beaucoup plus grave— s’en prenne aux Gardiens de la Révolution, mais il est bien plus probable qu’il joue une nouvelle fois la comédie pour apaiser ses alliés israéliens et saoudiens. Nous devons conserver à l’esprit que Donald Trump n’est pas un politicien professionnel, mais un promoteur immobilier, et qu’il agit comme tel. Il a réussi professionnellement en semant la panique par des propos excessifs et en observant les réactions qu’ils provoquaient chez ses concurrents et ses partenaires.

Pour trancher entre ces deux hypothèses, nous devons attendre les sanctions contre les Gardiens de la Révolution. Nous verrons alors si elles sont sérieuses ou relèvent uniquement à la fois de la manière de faire de Donald Trump et de la mascarade traditionnelle des États-Unis face à l’Iran.

Source 
Al-Watan (Syrie)

[1] « Point de presse sur les mesures prises par les États-Unis pour lutter contre le Hezbollah », par Nathan Sales, Réseau Voltaire, 10 octobre 2017. Voir aussi la tribune libre de Tom Bossert dans Le Monde : « Les États-Unis continueront à isoler l’Iran et son allié le Hezbollah ».

[2] « Le Guide suprême de la Révolution a distribué en 2016 plus d’1 milliard de dollars dans le monde », Réseau Voltaire, 16 septembre 2017.

[3] “Remarks by Donald Trump on Iran Strategy”, Voltaire Network, 13 October 2017.

[4] « Nouvelle stratégie du président Donald Trump concernant l’Iran », Note de synthèse de la Maison-Blanche, Réseau Voltaire, 13 octobre 2017.

[5] Il n’y a jamais eu d’otages de l’ambassade US à Téhéran, mais des espions arrêtés en flagrant délit dans l’ambassade. D’ailleurs, malgré ses cris d’orfraie, Washington n’a jamais demandé de réparation pour cet incident.

« Les Etats-Unis sont un agent du sionisme international et le créateur du Daesh (acronyme en arabe de la bande terroriste EIIL) et l’actuel takfiri », a présenté le leader du pays dans son discours prononcé mercredi à un groupe d’iraniens élites Perse.

Il a également souligné que, pour cette même raison, et par les forces iraniennes contre les opérations de groupe takfiri, le gouvernement américain est en colère contre la République islamique d’Iran.

« Est en colère parce que la République islamique d’Iran a été en mesure de contrecarrer leurs parcelles en Irak, le Liban, la Syrie et l’Egypte, » a souligné le chef de l’Iran, pour ensuite affirmer que Washington va souffrir, sans doute, une autre défaite du peuple iranien.

Ainsi, l’Ayatollah Khamenei a appelé « absurde » les commentaires récents du président américain, Donald Trump, contre l’accord nucléaire entre Téhéran et le groupe 5 + 1, ainsi que contre le corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI), qui ne sont pas Selon le dirigeant, mérite une réponse.

Il a également mentionné le soutien qu’ils ont offert des pays européens à l’Iran et l’accord scellé en 2015 entre Téhéran et le Sextet (USA, le Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne), mieux connu sous le nom du Plan global d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais).

« Condamnation des gouvernements européens par les déclarations de Trump était Bienvenue, mais pas assez », qui ne demandent la maison blanche pour se conformer à leurs engagements envers la JCPOA, a mis en doute l’Ayatollah Khamenei, je le répète que Téhéran ne laisserait pas le Pacte, mais il Il se brisera si il casse l’autre partie.

Tout d’abord, elle a poursuivi, l’Europe doit faire face à l’action des USA et deuxièmement devrait éviter de s’ingérer dans le programme de défense des intérêts de l’Iran. Il n’est pas acceptable pour les européens de suivre la politique d’intimidation des Etats-Unis, a déclaré le dirigeant iranien.

Le quotidien italien Il Giornale vient de consacrer un article à la première base permanente américaine en Israël.

Il Giornale écrit : « L’objectif principal poursuivi à travers l’instauration d’une base américaine en Israël est la mise en place d’un radar très puissant capable d’intercepter des missiles balistiques et de fournir des informations sur ces engins et leur destination... Pour la première fois dans l’histoire américaine, le 18 septembre, les États-Unis ont installé une base miliaire en Israël dans le cœur du désert du Néguev. »

La base en question est située à l’intérieur de la base israélienne de Meshabim, à l’ouest des villes de Dimona et d’Yerucham.

Le général Tzvika Haimovich, commandant de la défense balistique israélienne, a déclaré le jour de l’inauguration de la base en présence de John Gronski, un général américain : « Cette base témoigne de la vieille alliance entre les États-Unis et Israël et cela nous donne la possibilité d’améliorer notre défense en matière de reconnaissance, d’interception et de réaction à l’attaque. »

« Le moment de l’ouverture de cette base n’est pas lié à un événement spécifique, mais la présence permanente d’une base américaine sur le sol israélien envoie un message clair à la région et réaffirme l’importance de notre partenariat avec les États-Unis, nos amis », ajoute Haimovich.

La décision d’instaurer cette base permanente a été prise au lendemain de l’une des toutes dernières rencontres entre le président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu aux Nations unies, où ils ont surtout parlé de la menace iranienne, et au cours de laquelle Netanyahu a déclaré : « L’alliance entre les États-Unis et Israël n’a jamais été plus forte et plus profonde. » 

Haimovich a expliqué aussi : « La nouvelle base accueillera un certain nombre de troupes américaines. » Or les troupes américaines sont déjà sur place en Israël, que ce soit pour des exercices quotidiens ou encore pour des manœuvres conjointes. Pour autant, Haimovich parle de cette base comme d’un « changement important », car elle est la première sur laquelle les États-Unis déploieront leurs missiles intercepteurs.

Il Giornale ajoute que du temps de la présidence d’Obama, « Israël et les États-Unis s’étaient un peu éloignés, en raison notamment de l’accord nucléaire avec l’Iran », mais que maintenant, Donald Trump est opposé à Téhéran et très proche d’Israël.

James Mattis, le secrétaire américain à la Défense, a déclaré lors de sa dernière visite à Tel-Aviv au mois d’avril : « L’Iran, avec ses missiles balistiques, ses activités maritimes et cybernétiques et son soutien au Hezbollah libanais, est en fait une organisation terroriste qui aide Bachar al-Assad à rester au pouvoir et qui menace Israël et ses voisins. Les États-Unis sont particulièrement attachés à la sécurité d’Israël et à sa supériorité miliaire sur l’Iran. »

Le 19 octobre à Sotchi, Vladimir Poutine est intervenu lors de la session plénière de clôture de la XIVe réunion annuelle du Club de discussion de Valdaï, ayant pour thème : « Le Monde du futur : de la confrontation à l’harmonie ».

« Les dirigeants occidentaux parlent souvent de leur engagement à résoudre par la voie diplomatique les problèmes du monde, mais en réalité, nous observons leur attitude égoïste », a-t-il déclaré selon l’agence Sputnik.

« L’égoïsme des pays occidentaux touche aussi les institutions internationales dont la vocation est d’assurer les intérêts des pays et d’établir une feuille de route commune. De ce fait, les traités et les accords multilatéraux et les protocoles de coopération bilatéraux sont dépourvus de valeur », a-t-il dit.

Sans citer de noms, Vladimir Poutine a indiqué que certains pays faisaient tout leur possible pour créer un clivage dans la région du Moyen-Orient dans le but de mieux la dominer. « Au lieu de gérer conjointement les crises régionales et d’œuvrer pour la lutte contre le terrorisme, ils cherchent à pérenniser le chaos dans la région », a-t-il souligné avant d’ajouter :

« En parallèle de cette politique, une autre approche est celle que la Russie a adoptée en Syrie. Elle coopère avec le gouvernement central de Damas et d’autres États de la région dans la lutte antiterroriste, dans le cadre des lois internationales. »

« Les évolutions positives ne s’obtiennent pas aussi facilement. De sérieux différends persistent au Moyen-Orient, mais avec patience et dextérité, nous coopérons avec tous les acteurs du processus », a-t-il précisé.

Institué en septembre 2004, le Club de discussion de Valdaï rassemble chaque année près de trois cents analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

Le porte-parole du régime israélien, Afikhai Adrai, a annoncé que l’artillerie du régime avait pris pour cible des positions de l’armée syrienne dans le village de Harfa, dans la banlieue de Quneïtra.

Adrai a prétendu que les forces syriennes avaient tiré des obus de mortier en direction de la Palestine occupée et que l’armée israélienne n’avait fait que riposter.

C’est la énième fois que Tel-Aviv, avec la complicité des « opposants » syriens, prétexte une riposte pour attaquer la Syrie.

Mohamad Hussein Baqeri se conformera à l’important ordre du jour à Damas, capitale de la Syrie, où d’entrevue avec le ministre syrien de la défense, Fahd Jassim al-Freijet le chef de l’état-major de l’armée du pays arabes, le général Abdoullah Ayoub Ali.

Parmi les activités les plus importantes qui auront lieu pendant votre séjour met également en évidence une réunion avec le président syrien Bashar al-Assad, avec qui portera sur les questions régionales et des questions d’intérêt commun.

Le but de ce voyage est de renforcer la coopération entre Téhéran et Damas sur la défense et de la formation de lutte contre le terrorisme.

Selon le site officiel de la Leader, rapport représentant l’Hodjatoleslam Abdolhossein Moezzi de suivant chef suprême l’état catastrophique des musulmans du Myanmar, le Leader a fait don de 10 milliards de rials (1 dollar = 33, 000 rials) pour aider les réfugiés.

La société de Croissant-Rouge iranien (CRI) a déjà envoyé deux cargaisons de médicaments et des produits alimentaires à la frontière du Bangladesh avec le Myanmar.

Les responsables iraniens ont également exprimé la volonté de cri de dépêcher le sida plus humanitaire pour les déplacés musulmans Rohingya.

Environ 800 000 musulmans Rohingya ont fui au Bangladesh depuis le début de la violence du Myanmar les forces contre la minorité le 25 août.

Le gouvernement du Myanmar a également été indifférent aux mondiaux avertissements et demandes formulées par des organisations internationales et l’opinion publique mondiale sur l’arrêt de la violence contre la communauté minoritaire dans le pays.

Myanmar a jusqu'à présent refusé de donner accès à des missions d’enquête de l’ONU pour enquêter sur les accusations de torture, d’incendie des attaques et des massacres contre les musulmans Rohingya dans la nation d’Asie du sud-est.

Le ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaibi a demandé mercredi à la compagnie British Petroleum (BP) "de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour développer les infrastructures pétrolières de Kirkouk" (nord), province que Bagdad vient de reprendre aux forces kurdes.
Ce ministère avait signé un contrat de consultant avec BP en 2013 pour étudier les réserves et trouver les moyens de développer le champ de Baba Gargar, le plus vieux d'Irak --dont l'exploitation remonte à 1927--, et celui de Havana.

BP avait établi une base dans la région pour effectuer cette tâche mais avait dû cesser son travail lorsque les combattants kurdes (peshmergas) s'étaient emparés des champs en 2014, profitant du chaos né de l'offensive éclair des insurgés de Daech dans le pays.

La capacité du champ de Baba Gargar est de 50.000 barils par jour et celui de Havana de 50.000 à 60.000 b/j, selon un responsable de la compagnie publique irakienne, la North Oil Compny (NOC).

A la faveur d'une offensive éclair, les forces irakiennes se sont réappropriées lundi et mardi cinq des six champs pétroliers de la région de Kikouk, disputée avec la région autonome du Kurdistan irakien.
 
Les troupes irakiennes ont repris "sans combat" aux peshmergas kurdes de "larges zones" de la province disputée de Kirkouk, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi la télévision officielle.
Les troupes irakiennes entendent "sécuriser les bases et les installations fédérales dans la province de Kirkouk", a indiqué le gouvernement. Elles ont pour ordre de reprendre une base militaire et des champs de pétrole que les combattants kurdes avaient pris il y a trois ans, dans le chaos créé par la percée fulgurante du groupe Daech.

Le Premier ministre Haider al-Abadi, qui répète depuis plusieurs jours ne pas vouloir "mener une guerre" contre les Kurdes, a aussitôt indiqué avoir "donné des ordres pour faire régner la sécurité à Kirkouk en collaboration avec les habitants et les peshmergas", selon la télévision officielle.

Il a en outre précisé que les unités paramilitaires du Hachd al-Chaabi resteraient loin de la ville de Kirkouk.

"Les unités du contre-terrorisme (CTS), la 9e division blindée de l'armée, et la police fédérale ont repris le contrôle d'importantes zones de (la province de) Kirkouk sans combat", a indiqué un général des CTS.
Ces lois établies dans certains pays européens contribuent à des condamnations de citoyens innocents.
Il y a deux semaines, lors de la réunion officielle du parti conservateur anglais à Manchester, Amber Rudd, secrétaire d'État à l'Intérieur, a annoncé que le gouvernement voulait allonger les peines de prison de 10 à 15 ans pour les détenus en relation avec le terrorisme. 
 
La possession de tout renseignement sur la fabrication de bombes ou document militaire sera considérée comme un délit, sans tenir compte des intentions des détenteurs. 
 
Les musulmans de France sont aussi inquiets face aux nouvelles lois de lutte contre le terrorisme qui restreignent la liberté religieuse. 
 
Le contrôle des musulmans est devenu un contrôle permanent et les perquisitions sont permises sans accord du juge, ainsi que la fermeture des mosquées. 
 
Les responsables et les gens ont accueilli favorablement ces nouvelles lois après les attentats en 2015, malgré les avertissements des musulmans français et des organisations de défense des droits de l’homme.
 
Ces discriminations envers les musulmans, contribuent à les isoler et freinent la lutte contre les terroristes. 
 
Ces mesures remplacent des études sérieuses sur les terroristes et les raisons du terrorisme, et développent les attitudes haineuses et partiales. Les attentats qui ont eu lieu dans les villes européennes et ont été revendiqués par le groupe terroriste de Daesh, ont contribué à l’élaboration de ces lois oppressives pour les musulmans de ces pays. 
 
Amnistie internationale a annoncé dans un rapport, que ces lois votées dans 14 pays, étaient discriminatives et défavorables aux musulmans, avaient développé la peur et le sentiment d’isolement, et n’auraient pas de bonnes conséquences. 
 
Une de ces conséquences est la montée des partis de droite et des groupes anti islamiques qui profitent de cette insécurité. 
 
Le mois dernier, en Allemagne, le parti « Alternative pour l’Allemagne » a réussi pour la première fois, à entrer au parlement. 
 
Julia Hall, spécialiste de la lutte anti terroriste et auteure de ce rapport, a déclaré que les musulmans étaient considérés en Europe comme des terroristes et que les lois d’espionnage des musulmans et des immigrés, leur arrestation en France depuis 2015, touchaient des gens qui ne représentaient aucun danger.
 
Amnistie internationale a déclaré que ces mesures nuisaient à la liberté d’expression et à la liberté de déplacement, et que ces investigations et ces contrôles continus touchaient des gens qui n’avaient aucune idée de ce qu’on leur reprochait.