تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 08 décembre 2016 08:58

Syrie: le pari perdu des États-Unis

Dans une interview accordée au journal italien La Stampa, le conseiller du président Obama a reconnu la défaite des États-Unis en Syrie. 

Vali Nasr, le conseiller du Président Obama. ©PressPass

"La présence d'Assad à la tête de l'État en Syrie est une réalité. Qui d'autre qu'Assad pourrait garantir l'ordre et la sécurité en Syrie? C'est cette réalité, basée sur des arguments politiques et pas militaires que Poutine tente de vendre à Washington", a affirmé Vali Nasr. 

Il a estimé que "la bataille dans l'est d'Alep sera terminée avant que Trump soit investi". Et "la Turquie n'aura d'autres choix que de faire face aux exigences russes. Poutine a très clairement dit à Erdogan qu'il fallait choisir entre les Kurdes ou Assad. Je crois qu'Erdogan n'hésiterait pas opter pour la seconde alternative, vu ses réticences à l'idée de l'émergence d'un État kurde sur les frontières sud de la Turquie. En ce sens, la naissance d'un Etat kurde pour lequel les Kurdes se battraient contre Daech ne dépasserait très probablement pas le stade du rêve". 

"Ceci dit, rien qu'à voir son parcours ces 5 dernières années, Erdogan pourrait avoir du mal à cesser ses vociférations contre Assad, mais de là, à le voir capable de faire quoi que ce soit contre Assad, il y a un pas que je ne franchirais pas. D'ailleurs, Erdogan a fait preuve d'une inertie totale à Alep qui est sur le point de tomber entre les mains des soldats d'Assad. L'équation des forces a bien changé au Moyen-Orient et les évolutions ont fait pencher la balance du côté d'Assad", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la politique moyen-orientale de Trump, Nasr a affirmé: " Je ne crois vraiment pas que Donald Trump veuille renforcer la présence militaire américaine au Moyen-Orient. Les régimes arabes ne seront pas non plus en mesure de faire quoi que ce soit dans la mesure où ils sont organiquement faibles. Tout ceci contribue à ce qu'Assad reste au pouvoir." 

Il a évoqué ensuite l'axe militaire qui relie désormais l'Iran et la Russie et a affirmé: " L'Iran et la Russie se trouvent dans le même camp. C'est un fait que Russes et Iraniens arrivent mieux à s'entendre que Russes et Occidentaux. Les États-Unis et l'Europe devront se décider une bonne fois pour toute: qui des deux présente une plus grande menace, l'Iran ou la Russie ? "

Le président Hassan Rohani a accusé mardi les Etats-Unis d'avoir violé leurs engagements et a promis une réaction très dure de Téhéran, répétant ce que martèlent tous les dirigeants iraniens depuis le renouvellement ces dernières semaines de sanctions américaines pour dix ans.Les Etats-Unis devront faire face à notre réaction très dure à cette violation, a prévenu le président Rohani dans un discours à l'université de Téhéran.

L'Amérique (...) est notre ennemi, nous n'avons aucun doute à ce sujet, a-t-il affirmé.

N'en doutez pas, les Américains veulent nous mettre autant de pression que possible: nous devons résister et trouver une solution et nous y parviendrons, a-t-il ajouté.

Il y a un consensus en Iran à ce sujet, il n'y a aucune différence d'opinion entre le gouvernement, le Majlis (Parlement) et le guide suprême, Ali Khamenei, selon le président Rohani.

Le président du Parlement, Ali Larijani, a estimé lors d'une conférence de presse à Téhéran, que certaines sections de l'accord nucléaire auraient dû être écrites avec plus de précision pour éviter des interprétations divergentes entre les parties prenantes.

Il préconisé le dépôt d'une plainte concernant la violation de l'accord par les Américains auprès d'un comité conjoint des signataires du texte.

Cette question de la violation américaine et de la riposte iranienne doit être discutée lors d'une rencontre mercredi entre le président Rohani et d'autres hauts dirigeants iraniens.

Le Sénat américain vient de voter par 99 voix contre 0 la prolongation pour dix ans de sanctions qui ne sont pas liées à l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis. La Chambre des représentants avait déjà voté en novembre une telle prolongation et le texte doit à présent être signé par Barack Obama.

Le régime actuel de sanctions, renouvelé tous les 10 ans depuis 1996, devait s'achever à la fin de cette année.

Les dirigeants iraniens estiment que le renouvellement des sanctions américaines va à l'encontre de l'esprit de l'accord, par lequel Téhéran a limité son programme nucléaire en échange d'une levée partielle de sanctions imposées par les Etats-Unis et d'autres pays.
 
Plusieurs missiles israéliens ont frappé mercredi à l'aube les environs de la base militaire de Mazzé, à la périphérie de la capitale syrienne, a indiqué l'agence syrienne Sana.
 
L'aéroport militaire de Mazzé, qui se trouve à 8 km au sud-ouest de Damas, est le siège des services de renseignements de l'armée de l'air.

A 03H00 (01H00 GMT), l'ennemi israélien a tiré plusieurs missiles sol-sol à partir des territoires syriens, a indiqué l'agence citant une source militaire. Elle a rapporté que l'attaque avait provoqué un incendie mais pas de victimes.

L'agence Sana a précisé que les missiles ont été tirés d'une position à l'ouest de Tall Abou Nada, une hauteur dans le plateau du Golan syrien occupé par l'armée israélienne.

C'est la seconde fois en huit jours que l'armée syrienne, toujours techniquement en guerre avec la Syrie, frappe des positions militaires proches de Damas.

Durant les cinq ans de guerre civile en Syrie, Israël a mené plusieurs attaques contre des positions syriennes.

Molavi Shams-ul-Haq Damani l’imam de la prière de vendredi sunnite de la ville d’Iranshahr, dans une interview avec les journalistes a déclaré: La performance du fonctionnement de la fondation de la Mobilisation dans les domaines de service et bien faisances est admirable et elle a gagné la confiance du public dans le pays.

Molavi l’imam de la prière de vendredi sunnite de la ville d’Iranshahr a réitéré aussi: La résistance des autres nations contre les grands pouvoirs arrogants, y compris les pays musulmans comme les branches avant Hshd nationale en Irak est basée sur l'idée de la mobilisation du peuple d'Iran. Parmi des bons œuvres de cette Mobilisation, on peut noter la construction des installations publiques et la création de l’emploi.

L’imam Al-Hassan et le traité de réconciliation
Mu'âwiyeh, d'après certains historiens, a envoyé à al-Hassan une feuille blanche en bas de laquelle il avait apposé son estampille, ainsi qu'une lettre dans laquelle il a écrit:
 
«Pose les conditions qui te conviennent dans cette feuille que j'ai signée, je les accepterai».

Quant aux conditions que l'Imam al-Hassan a posées dans cette feuille, elles ne sont souvent mentionnées que négligemment, ou partiellement par les historiens, sans doute parce que Mu'âwiyeh, avait annoncé dès qu'il s'est emparé du pouvoir, qu'il n'en respecterait aucune.

Toutefois, les spécialistes de la biographie de l'Imam al-Hassan, qui ont procédé à une étude comparée des différentes versions nuancées ou incomplètes des clauses du Traité, s'accordent pour nous les présenter sous la forme suivante:

Article premier: Al-Hassan remet le pouvoir à Mu'âwiyeh à condition que ce dernier applique le Coran et la Sunna du Prophète et suive la voie des Califes pieux.

Article Deux: Al-Hassan succédera à Mu'âwiyeh après sa mort. S'il lui arrivait malheur, c'est son frère al-Hussayn qui prendrait sa place. Il ne revient pas à Mu'âwiyeh de désigner qui que ce soit pour sa succession.

Article Trois: Mu'âwiyeh doit s'abstenir d'injurier Le Prince des Croyants, Alî, surtout lors de la prière, et il ne doit dire de lui que du bien.

Article Quatre: Exclure les sommes se trouvant dans la trésorerie de Kûfa  des biens soumis à la passation du pouvoir …

Article Cinq: Les gens doivent pouvoir vivre en sécurité là où ils se trouvent sur la Terre de Dieu ; Mu'âwiyeh ne doit pas tenir rigueur aux gens, de leurs erreurs passées, ni demander des comptes à quiconque pour ce qui a été fait dans le passé, ni garder rancune envers les Irakiens. Il doit assurer la sécurité des partisans de 'Alî où qu'ils se trouvent, et s'abstenir de porter atteinte à aucun de ses chiites. Mu'âwiyeh.

Après la conclusion de ce traité de réconciliation que l'Imam al-Hassan n'avait accepté qu'à contre-coeur et faute de combattants,soucieux de l’unité des musulmans et pour éviter une guerre inter musulmane,Les Musulmans notamment ceux qui se trouvaient dans le camp du Calife légal ne tardèrent pas à prendre conscience du virage de l'Expérience islamique que le nouveau souverain de la nation islamique était en train d'amorcer.

Le souci constant de l'Imam al-Hassan était de préserver la vie des Musulmans en général et des défenseurs de la Religion.

Le Traité de Réconciliation fut signé au mois de Rabi' al-Awwal, en l'an 41 de l'Héjire

Lorsque Mu'âwiyeh entra à Kûfa après l'accord de réconciliation, il tint un discours à l'adresse des Kufites dans lequel il dit notamment:

«... Je ne vous ai pas combattus pour que vous priez, fassiez le jeûne ou accomplissiez le pèlerinage .... Je sais que vous le faites de vous-mêmes. Je vous ai combattus pour vous gouverner... malgré vous. Certes, j'ai fait des promesses à al-Hassan, mais je les foule de mes pieds. Je ne respecterai aucun de mes engagements»

Le célèbre al-Hassan al-Baçri dit :

«Mu'âwiyeh avait quatre défauts dont chacun à lui seul constitue un péché mortel:

1- Le fait d'avoir combattu cette Ummah par l'épée jusqu'à ce qu'il soit devenu calife sans consultation, alors qu'il y avait encore des Compagnons et des hommes vertueux.
 
2- Le fait d'avoir désigné à sa succession son fils Yazid, un ivrogne, un alcoolique qui porte la soie et joue de la guitare.

3- Le fait d'avoir rattaché à sa famille, Ziyâd alors que le Messager de Dieu avait dit: «le fils est issu du lit conjugal, tandis que l'adultère ne donne aucun droit à la filiation».

4- Le fait d'avoir assassiné Hujr ibn Addi et ses compagnons.

Jusqu'au dernier moment de sa vie bénie, l'Imam al-Hassan ne s'est pas départi de son souci d'épargner à la Ummah une effusion de sang inutile et de sauvegarder la vie de ceux qui devraient défendre après Lui l'intégrité du Message.

Les photos exclusives de l’agence de presse iranienne Tasnim, montrant le champ de bataille du sud de Tal Afar ont été rendues public, lundi 5 décembre.

Selon l’agence de presse Tasnim, les Forces de mobilisation populaire irakienne ont réussi à enregistrer d’importantes progressions à partir du sud de l’aéroport de Tal Afar, se dirigeant vers Mossoul.

De grandes parties de cette région ont été libérées par les Forces de mobilisation populaire irakienne, Hachd Al-Chaabi, à l’issue d’intenses affrontements avec les terroristes takfiristes de Daech.

Voici des images de ladite opération :

  

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif s’est entretenu, lundi 5 décembre à Pékin, avec son homologue chinois Wang Yi.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (G) serre la main avec son homologue chinois Wang Yi après une conférence de presse conjointe à Pékin, en Chine, le 5 décembre 2016. ©REUTERS

Lors de cette rencontre, les deux hauts diplomates ont discuté des questions d’intérêt commun, des coopérations économiques, du financement des projets, des coopérations interbancaires et du règlement des problèmes des étudiants iraniens en Chine.

Wang Yi a salué l’adhésion de l’Iran à l’Organisation de Coopération de Shanghai, disant que la Chine soutenait cet événement.

Il a ensuite prôné une coopération plus étroite entre Téhéran et Pékin en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Le chef de la diplomatie chinoise a appelé toutes les parties à respecter la teneur de l’accord nucléaire, ajoutant que cet accord constituait un document multilatéral, approuvé par le Conseil de sécurité, qui ne devrait pas être touché par les évolutions intérieures des pays impliqués.

De son côté, Mohammad Javad Zarif a qualifié l’accord nucléaire, d’un «document multilatéral», soulignant qu’aucune partie ne pourrait le violer d’une manière unilatérale.

Le corps des ingénieurs de l'armée américaine a annoncé, dans un communiqué, sa décision de chercher des passages alternatifs pour le Dakota Access Pipeline.

La tribu sioux de Standing Rock, qui luttait sérieusement contre la construction de l'oléoduc, baptisé Dakota Access Pipeline a de son côté, déclaré, dans un communiqué, que le gouvernement américain avait décidé dimanche de ne pas délivrer de permis pour poursuivre la construction d'un tronçon du Dakota Access Pipeline, selon le tracé prévu.

La révélation de ce projet à 3,8 milliards de dollars, en juin 2014, a suscité les protestations des écologistes et des Amérindiens de la région cible qui mettaient en cause la nécessité de la construction d’un tel oléoduc et qui se disaient très préoccupés par les impacts négatifs de ce projet sur l’environnement

Des feux d'artifice explosent pour fêter la victoire des Amérindiens face à l'armée américaine, le 4 décembre 2016. ©REUTERS

Des affrontements très violents ont eu lieu, pendant ces derniers mois, entre protestataires et forces sécuritaires et des dizaines de manifestants ont été arrêtés.

La tribu sioux de Standing Rock considère que l'oléoduc menace ses sources d'eau potable et plusieurs sites où sont enterrés ses ancêtres.

Les membres de la tribu sioux vivent dans les Etats du nord et du centre des Etats-Unis ainsi que dans les régions centrales du Canada. 

lundi, 05 décembre 2016 10:56

Les conscrits appellent à l'aide

L'armée israélienne traverse une grave crise. Le département d'investigation au sein de l'armée israélienne a fait état de profondes divergences qui opposent les "appelés" (soldats conscrits) à leur hiérarchie, divergences qui ont poussé les soldats à lancer des appels de détresse à la population sur les réseaux sociaux. 

Sur les réseaux sociaux, les conscrits affirment avoir besoin d'une aide urgente face " aux généraux de l'armée qui les exploitent". Les appelés se plaignent surtout des "conditions extrêmement difficiles où ils font leur service militaire" et soulignent la "précarité économique dont ils souffrent". 

Le Centre d'information palestinien qui reprend cette enquête fait aussi état de " graves discriminations" qui existent dans le traitement des soldats suivant les unités où ils font leur service. " Les généraux nous traitent en soldat de seconde zone quand nous sommes dans des unités dites de "non combat”.

Les soldats israéliens soulagés de leur retour de la guerre contre Gaza en 2014 (Archives)

Depuis l'offensive israélienne de 2014 contre Gaza qui a duré plus de 50 jours, l'armée israélienne traverse une grave crise : au cours de cette guerre, l'action de l'armée israélienne a montré au grand jour des failles organiques. Les commandos palestiniens (terrestres et maritimes) des Brigades Qassam ont réussi à pénétrer au cœur d'Israël et à capturer des soldats via des tunnels souterrains. En outre, les militaires israéliens se sont montrés bien affaiblis et divisés dans des opérations au sol. L'ensemble de ces défaites ont poussé la hiérarchie de l'armée à renoncer à poursuivre ses opérations et à accepter le cessez-le-feu. 

Cette trêve est toujours de mise puisqu'Israël n'est plus sûr de son armée. La presse israélienne rapporte aussi des cas de traumatismes post-combat qui paralysent bon nombre de jeunes soldats israéliens.

Un ancien officier de la CIA, spécialiste en contre-terrorisme, Phil Giraldi a confirmé le recours, par les services d'espionnage occidentaux, aux membres du groupuscule terroriste des Moujahedin du peuple (Monafeqine) pour assassiner les savants atomistes iraniens.

Dans une note écrite reprise par le website d'information "iricenter", Phil Giraldi a révélé que les services d'espionnage israéliens, le Mossad et américains, la CIA ont assassiné, en collaboration avec Monafeqine (Moujahedin du peuple -MKO), le savant atomiste iranien, Majid Shahriari, le 28 novembre 2010, à Téhéran, la capitale iranienne.

Giraldi a qualifié l'assassinat de Shahriari de démarche "honteuse" de la part du Mossad qui visait à nuire au programme nucléaire civil de l'Iran alors que les enquêtes prouvaient que Majid Shahriari, l'un des quatre scientifiques nucléaires iraniens tués entre 2010 et 2012, n'entretenait aucun lien avec les organisations militaires .

Selon Giraldi, Majid Shahriari a joué un rôle important dans le développement des recherches nucléaires en Iran; il était bien connu internationalement pour son savoir large dans le domaine de la physique quantique et le déplacement atomique (TRAD).

Un ancien officier de la CIA, spécialiste en contre-terrorisme, Phil Giraldi.(Archives)

"La communauté internationale de renseignements reconnaît que le Mossad avait planifié l'assassinat des savants atomistes iraniens dont Majid Shahriari, projet qui a été réalisé par les membres des Monafeqine (MKO).", a affirmé Giraldi ajoutant: " De vastes enquêtes qui ont été effectuées par la CIA entre 2007 et 2012, ont prouvé que le programme nucléaire iranien  n'était pas militaire. Cependant, Israël, profitant des résultats des inspections faites par l'AIEA, a identifié les savants nucléaires et les a tués. Il a, également, contaminé les installations nucléaires en Iran avec le virus Stuxnet."

"L'assassinat de Shahriari ne doit pas être oublié parce qu'il rappelle à quel point le Mossad et d'autres services de renseignement étaient cruels dans la mesure où ils tuent même les gens qui ne représentent aucune menace pour eux.", a déploré Phil Giraldi.