تقي زاده

تقي زاده

Les chefs d'état-major russe et turc se sont rencontrés mardi à Moscou pour discuter des questions régionales, dont la situation en Irak et en Syrie.
 
Le général Hulusi Akar, chef d'état-major des forces turques, s’est rendu en Russie pour discuter avec son homologue russe Valéri Guerassimov. Ils ont évoqué la situation humanitaire à Alep et la nécessité de distinguer entre les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) et les opposants modérés.

Les deux militaires ont également insisté sur une coopération permanente entre l'état-major et les experts militaires des deux pays.

Après cette visite, le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'au cours de cette rencontre, Guerassimov et son homologue turc ont parlé du règlement du conflit syrien et de la normalisation de la situation à Alep.

Selon l’agence d’information russe de Sputnik, les deux militaires ont également abordé la situation aux frontières irakiennes et syriennes dans le cadre de l’opération militaire pour reprendre Mossoul.

Les deux chefs d'état-major s'étaient déjà rencontrés le mois dernier en Turquie.
"Cette saison de combats est très difficile" pour les forces de sécurité afghanes, reconnaissait la semaine dernière le général Joe Votel, chef des forces américaines au Moyen-Orient, en visitant le quartier général des forces de l'Otan à Kaboul.
La mission de combat des forces de l'Otan en Afghanistan s'est arrêtée fin décembre 2014, laissant aux seules forces afghanes la responsabilité de faire face aux talibans.

En 2015, pour la première année aux commandes face aux rebelles, les forces afghanes ont perdu environ 5.000 hommes, tandis que 15.000 étaient blessés.

En 2016, alors que la saison de combat n'est pas encore terminée, les pertes sont supérieures: 5.523 tués entre le 1er janvier et le 19 août, selon les services de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), un organisme américain.

Selon le général John Nicholson, qui commande les forces de l'Otan sur place, les pertes afghanes contribuent à expliquer le sous-effectif persistant des forces de sécurité locales.

L'armée afghane compte par exemple 170.000 hommes, alors que l'objectif est de 190.000 hommes.

"A cause de ces pertes élevées, nous n'arrivons pas à résorber" l'écart, a-t-il expliqué.

Pour le général américain, la fréquente médiocrité des cadres de l'armée afghane et une corruption endémique contribuent aussi au manque d'attractivité des forces de sécurité.

"Ces jeunes policiers qui meurent sur les checkpoints n'ont parfois pas suffisamment d'eau, de nourriture ou de munitions, et leur chefs ne sont pas toujours avec eux", a-t-il indiqué.

L'inspecteur général pour l'Afghanistan, pourtant généralement peu suspect de complaisance pour l'administration afghane, note cependant que le moral des troupes paraît rester correct, avec 75% d'entre elles estimant être bien traitées, et 90% satisfaites de leur salaire.

Quinze ans après le début de l'intervention militaire américaine dans la foulée des attentats du 11-Septembre, la stabilité du pays ne semble toujours tenir qu'à un fil, malgré les centaines de milliards de dollars dépensés par Washington.
 

La Grèce refuse de respecter les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de la banque iranienne Saderat, ce qui pourrait être un premier signe de l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes que Washington veut maintenir à tout prix. 

Lawrence Norman a écrit à ce sujet dans le Wall Street Journal :

"Athènes a fait volte-face à ses alliés en refusant de respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne Saderat".

De leur côté, les experts interprètent cette décision du gouvernement grec comme un geste de désobéissance envers les États-Unis. Selon eux, c'est tourner le dos à Washington et ses alliés que de vouloir ignorer ces sanctions contre une banque iranienne que les États-Unis accusent notamment de financer le terrorisme.

Ce refus de soumission du gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être interprété comme une tentative de rapprochement avec l’Iran puisque la Grèce essaie de retisser des liens étroits économiques avec Téhéran.

La banque Saderat qui détient le plus vaste réseau bancaire en Iran est contrôlée partiellement par le gouvernement iranien. Des observateurs américains craignent que la décision d'Athènes de ne pas respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne ne donne un coup d’envoi à l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes. 

Des membres du Congrès, qui entretiennent des relations amicales avec le gouvernement grec, ont lancé un avertissement sur les conséquences de la décision d'Athènes d'autoriser la banque iranienne à reprendre ses activités en Grèce, et rouvrir son bureau à Athènes, fermée depuis l'intensification des sanctions contre l'Iran. 

Le gouvernement de Tsipras cherche à relancer l’économie grecque. C'est pourquoi, après la conclusion des accords nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, il s’est incliné vers le rétablissement de ses relations économiques et politiques avec l’Iran.

Très vite après la conclusion de ces accords, Tsipras était l'un des premiers dirigeants européens à se rendre à Téhéran, en janvier 2016, à la tête d'une grande délégation économique. 

Selon l'agence de presse iranienne Mehr, un navire de guerre de la flotte du Nord russe vient d'appareiller en direction de la Syrie.

Selon les médias turcs, le navire russe a précisément quitté le port russe de Novorossiisk en mer Noire et il se dirige vers le port de Tartous en Syrie.

Hier, samedi 29 octobre, un autre bâtiment de guerre russe, le destroyer Smetlivy, est entré en Méditerranée depuis la Mer noire. 

Le président français François Hollande s'est réjoui samedi que l'évacuation de la Jungle de Calais se soit déroulée sans aucun incident, affirmant que la France ne tolérerait pas sur son sol de camps de migrants.
 
C'est très important que nous ayons pu, en quelques jours (...) évacuer de Calais 5.000 personnes et les accueillir dans les places qui étaient prévues : 450 centres d'accueil et d'orientation, qui pourront aller jusqu'à 9.000 places, a déclaré le chef de l'Etat, en visite dans un centre d'accueil et d'orientation (CAO) de migrants du centre du pays qui héberge 38 personnes.

De lundi à mercredi, des milliers d'adultes ont été évacués en car vers des centres disséminés sur l'ensemble du pays. Actant la fin de la Jungle, où les migrants convergeaient dans l'espoir de gagner l'Angleterre de l'autre côté de la Manche, des pelleteuses ont entamé le déblaiement du camp.

Il nous reste 1.500 mineurs isolés à Calais, ils seront très rapidement acheminés vers d'autres centres, a-t-il ajouté, indiquant s'être entretenu avec la Première ministre britannique Theresa May (...) pour que les Britanniques accompagnent ces mineurs dans ces centres et puissent prendre leur part pour ensuite les accueillir au Royaume-Uni.
Le président iranien Hassan Rohani a rencontré samedi à Téhéran la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Il a mis en garde contre l'installation de "gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord."Les actions terroristes en Syrie et en Irak sont une menace sérieuse pour le monde", a déclaré M. Rohani, selon le site de la présidence iranienne. "S'il n'y pas une lutte sérieuse contre le terrorisme dans la région, on verra dans le futur plusieurs gouvernements et entités terroristes" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", a-t-il poursuivi.


En visite à Téhéran, Mme Mogherini a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le président Rohani, pour des "discussions à haut niveau" sur la crise syrienne. Elle doit se rendre ensuite en Arabie saoudite.


M. Rohani a demandé à l'Union européenne (UE) de faire "pression sur les soutiens régionaux des terroristes pour stopper les aides" qu'ils reçoivent.


Coopération nécessaire
L'Iran soutient financièrement et militairement le gouvernement syrien pour lutter contre les groupes rebelles et djihadistes.  L'Arabie saoudite et la Turquie sont accusées d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.


L'Iran soutient aussi l'Irak dans sa lutte contre les combattants extrémistes de Daech.


Le président iranien a également insisté sur "la nécessité de la coopération entre l'UE et l'Iran pour régler les problèmes de la région et y instaurer la sécurité".


"La lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est la priorité", a-t-il insisté en précisant qu'il fallait "préserver l'intégrité territoriale" de ces deux pays. "L'avenir de la Syrie sera assuré seulement par le vote des Syriens", a-t-il ajouté.


Selon le site de la présidence iranienne, Mme Mogherini a elle "insisté sur la nécessité de lutter contre les groupes terroristes, notamment Daech et Al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), qui sont une menace pour le monde". Elle a également ajouté que "l'UE a besoin de la coopération de l'Iran, puissance clé pour régler les problèmes de la région".
 
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a appelé l’Etat libanais à assurer la protection de la région de la Békaa et à régler les problèmes vitaux et économiques de la population de Baalbeck-Hermel.
 
Dans un discours télévisé, consacré au phénomène de la recrudescence des incidents sécuritaires dans la Békaa, Sayed Nasrallah a annoncé que dorénavant, aucune couverture ne sera assurée aux meurtriers, qui seront remis à l’Etat pour subir les sanctions convenables.

Il a par ailleurs évoqué le pacte d’honneur conclu par l’imam disparu Sayed Moussa Sadr avec les personnalités notables de la Békaa, en vue de faire régner la sécurité dans cette région, connue pour ses sacrifices et sa lutte contre les différents ennemis du pays.

Dans ce qui suit, les idées essentielles de son discours:
« Que la paix de Dieu soit sur vous. Chers frères, je vous salue et je vous remercie pour cette présence massive parce que je voudrais évoquer une affaire cruciale qui nous concerne tous. Vous assistez à ce discours depuis tous les villages de la région de Baalbeck-Hermel. Cette rencontre était prévue auparavant, mais elle coincide avec les préparatifs pour le scrutin présidentiel. Le premier motif direct pour la tenue de cette rencontre est l’ensemble des incidents survenus dans les derniers mois dans cette région: les tueries et les vendettas qui ont été très fréquents ces derniers temps.

Les habitants de la région ont aujourd’hui peur pour leurs proches et des gens commencent à éviter de sortir la nuit. Ca n’a jamais été le cas dans la Békaa. Les développements récents nous poussent à parler de la sécurité dans la Békaa.

Pour ce fait, je me suis mis d’accord avec notre frère, le dirigeant du mouvement Amal, le président Nabih Berri, sur les points que je vais évoquer. Nous devons tous assumer la responsabilité de ce dossier crucial et sensible.

Sur le plan humanitaire, religieux, national… nous sommes appelés à préserver la sécurité dans la Békaa comme ailleurs, alors que la région entière bouille. Grâce aux efforts des différents partis politiques, nous avons épargné au Liban les affres des guerres voisines. Mais ceci n’est pas suffisant. Nous devons protéger et maintenir la sécurité intérieure et la coexistence dans cette région multiconfessionnelle.

Selon le site iranien Mashregh News, la 44e flotte de la force navale stratégique de l’armée de la RII vient d'arriver aujourd'hui, samedi 29 octobre 2016, à Dar es Salam.

Composée du destroyer Alvand et du navire de ravitaillement Bouchehr, elle avait pris au début du mois d’octobre la route vers les eaux libres du golfe d’Aden et du détroit stratégique de Bab el-Mandeb.

Cette flotte, dont la mission est d’assurer la sécurité des navires marchands et des pétroliers de l’Iran, a accosté ce matin au port de Dar es Salam, dans le cadre du développement des relations amicales et diplomatiques entre les deux pays.

La flotte iranienne quittera ce pays trois jours plus tard pour l’Afrique du Sud.

Pour rappel, les 30e et 38e flottes de la force navale avaient déjà jeté l’ancre dans ce port. 

Le journal israélien Haaretz vient d’écrire aujourd’hui, vendredi 28 octobre, que depuis janvier 2016, 780 maisons palestiniennes dans la zone C de la Cisjordanie occupée ont été détruites et que 1129 Palestiniens sont devenus ainsi sans domicile.
 
La zone C, qui est sous le contrôle total d’Israël, comprend plus de 61 % du territoire de la Cisjordanie.

L’année dernière, ce sont 453 unités de logements palestiniens qui avaient été détruites sur ordre des autorités israéliennes ; 580 Palestiniens sont ainsi devenus sans abri.

Le journal Haaretz indique aussi que depuis le début de l’année, à Qods, 125 maisons ont été démolies et 164 Palestiniens se sont retrouvés à la rue, ce qui est aussi une hausse par rapport à l’an dernier, où il y avait eu 78 démolitions et 108 déplacés.

Cet article de Haaretz a été publié deux jours après que l’armée israélienne a détruit trois maisons de Palestiniens dans les quartiers de Beït Haniya et de Silwan dans la ville de Qods, en rendant ainsi sans toit plus de 44 personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants.

Les institutions internationales et les groupes de défense des droits de l’homme dénoncent les destructions récurrentes de maisons palestiniennes par le régime israélien en Cisjordanie occupée et à Qods-Est, en considérant qu’il s’agit là d’une tentative israélienne d’expulser de leur pays les Palestiniens et d’occuper toujours un peu plus leur pays.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé vendredi à une solution politique à la crise syrienne en plus de la lutte contre les extrémistes dans le pays, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA."Malheureusement, certains pays ont cherché des solutions militaires à la crise syrienne, alors que le moyen de résoudre ce problème réside dans les approches politiques et dans la lutte contre les groupes Takfiri", a expliqué M. Zarif à son arrivée à l'aéroport de Moscou pour des négociations trilatérales.

"Nous avons toujours insisté sur un cessez-le-feu complet, la disponibilité de l'aide humanitaire (pour les personnes assiégées) et des solutions politiques à la crise syrienne", a-t-il indiqué.
Les discussions de Moscou aborderont la coopération pour des moyens pacifiques et la confrontation avec les groupes Takfiri, a-t-il ajouté.

L'Iran associe l'extrémisme Takfiri dans les conflits syriens aux partisans de l'idéologie de certains musulmans sunnites en Arabie Saoudite et prône la lutte contre ces groupes.

M. Zarif devrait participer à une réunion trilatérale avec son homologue Sergueï Lavrov et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Muallem sur les développements régionaux, y compris le conflit en Syrie.

M. Zarif rencontrera également séparément M. Lavrov pour discuter des relations entre Téhéran et Moscou.

L'Iran appelle la Russie à renforcer la coopération stratégique sur les questions régionales et internationales, notamment la crise actuelle en Syrie.