
تقي زاده
Zarif : les crimes les plus horribles sont commis par les wahhabistes
Depuis le 11 septembre 2001, le wahhabisme a changé à maintes reprises de visage sans qu'un changement quelconque s'introduise dans son idéologie ou sa conduite.
La note a été évoquée par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et publiée par le New York Times.
"Les compagnies de propagande et de relations publiques de l'Occident, qui n'ont d'ailleurs pas de réticence à recevoir des pétrodollars, ont trouvé, ces derniers temps, une occasion en or pour accéder à des revenus faramineux. Les nouveaux projets de propagande visent à nous convaincre de ce que le Front al-Nosra, branche d'al-Qaïda en Syrie, n'existe plus et qu'il s'est transformé, en changeant de nom et en se détachant d'al-Qaïda, en un groupe d'opposition modéré", a écrit M. Zarif dans sa note.
"Ce fanatisme aveugle est présenté par les médias comme la perspective pour le 21e siècle ! Le problème des riches clients de ces établissements de propagande, pour la plupart des Saoudiens qui apportent un vaste et important soutien financier au Front al-Nosra, est le fait que les documents qui existent à l'appui de leurs politiques destructrices ne sont ni modifiables ni effaçables."
Pour le ministre iranien, si l'on doutait encore de l'atrocité des criminels du Front al-Nosra, la vidéo diffusée sur internet montrant l'égorgement d'un garçon de 12 ans par ces prétendus modérés ne laisse plus aucun doute.
"Les millions de personnes qui ont vécu les cruautés de ce Front ne croiront jamais à l'histoire montée de toute pièce de sa séparation d'al-Qaïda. L'expérience prouve que tous ces efforts sont censés permettre d'acheminer, clairement et manifestement, des pétrodollars aux groupes extrémistes en Syrie, ce qui se faisait auparavant de façon secrète. Et qui plus est, certains gouvernements occidentaux peuvent facilement soutenir ces prétendus modérés", note M. Zarif.
"Les allégations avancées par les Saoud, selon lesquelles l'instabilité de la région aide à maîtriser l'Iran et la prétendue hostilité chiites/sunnites attise les conflits dans la région, contredisent ouvertement le fait que les plus horribles crimes et massacres envers nos frères arabes et sunnites dans la région ont été commis par les wahhabites."
"S'il est vrai que l'intervention américaine en 2003 contre l'Irak a entraîné tous les conflits dont on est aujourd'hui témoin dans la région, le facteur principal de cette violence reste toutefois l'idéologie répugnante du wahhabisme, soutenue par l'Arabie, ce qui semble avoir été dissimulé, juste avant les événements du 11 septembre 2001, aux yeux des Occidentaux."
Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, l'Arabie a réussi à obtenir l'aide de ses alliés occidentaux pour déstabiliser le Moyen-Orient.
"Jusqu'à présent, les Saoudiens ont joué la carte de l'Iran pour inciter leurs alliés à intervenir, que ce soit en Syrie ou au Yémen. Cela va sûrement changer car le parrainage continuel de l'extrémisme par Riyad a démenti sa prétention d'être une force pour la stabilité."
Comme remède, M. Zarif a appelé "à une action coordonnée de l'Organisation des Nations unies pour couper le financement des idéologies haineuses et extrémistes ainsi qu'à une décision de la communauté internationale d'enquêter sur les canaux qui fournissent l'argent et les armes aux terroristes".
Le ministre iranien a ajouté que l'Arabie pourrait encore faire partie de la solution au chaos qui sévit dans la région .
"Nous invitons les dirigeants saoudiens à mettre de côté leur rhétorique d'accusations et d'intimidations et de se joindre au reste de la communauté mondiale pour éliminer le fléau du terrorisme et de la violence qui nous menace tous ."
Lavrov demande à Tel-Aviv ses agissements au Golan
Le ministre russe des AE a implicitement demandé à Israël de cesser de bombarder des positions de l'armée syrienne au Golan et de renoncer à ses actes perturbateurs.
Les frappes aériennes menées par l'aviation israélienne contre le Golan syrien dans le sud du pays ont fait réagir Sergueï Lavrov qui a appelé Israël "à la retenue" et à éviter " toute tentative propre à embraser davantage la région"
Dans un communiqué publié mardi, le ministère russe des AE défend le droit de Damas à reprendre aux terroristes de Jaysh al Fatah (ex Al Nosra) des régions du sud de la Syrie et appelle implicitement Israël à ne plus attaquer le sol syrien.
Times of Israël qui rapporte cette information cite Lavrov et écrit : " Il est nécessaire de faire preuve de retenue au Golan et d'y éviter toute provocation. Les terroristes reconnus par la communauté internationale comme étant des ennemis de l'humanité sont présents au Golan. Or toute frappe contre eux devra se faire via les résolutions onusiennes et avec retenue et loin de toute attitude provocatrice"
Les chasseurs et l'artillerie israéliens ont pris pour cible ces cinq derniers jours les positions de l'armée syrienne à Quneitra. L'un des chasseurs israéliens a été abattu lundi, visé par deux missiles SAM.
C'est en soutien à l'offensive des terroristes d'Al Nosra contre Quneitra que les israéliens frappent le sud de la Syrie.
Téhéran/Moscou décidés à étendre leurs liens dans tous les domaines
Le vice ministre iranien des AE, Hossein Jaber Ansari, a évoqué les relations en pleine essor de l'Iran et de la Russie et s'est félicité des effets parfaitement positifs de ces liens qui se manifestent dans tous les domaines à travers la région.
Hossein Jaber Ansari est arrivé mardi à la tête d'une délégation politique à Moscou. En marge de cette visite, le vice ministre iranien a visité le centre d'études stratégiques de Russie et s'est entretenu avec son directeur et les experts de ce centre.
" Les effets positifs des coopérations entre l'Iran et la Russie qui partagent de nombreuses affinités, se font de plus en plus ressentir et on voit ces coopérations s'élargir à tous les domaines".
Le directeur du centre d'études stratégiques de Russie, M. Rachtikov s'est de son côté réjoui de l'essor des relations irano-russes et a rappelé : " l'Iran et la Russie partagent de nombreux points communs et sur le plan historique, ils ont depuis toujours fait face aux ennemis communs"
Le directeur a émis l'espoir de voir les coopérations irano-russes se développer dans tous les domaines surtout en termes d'échange universitaire et de chercheurs
Rohani a exhorté le dialogue pour résoudre les problèmes régionaux
"Les questions régionales devraient être résolus par les pays de la région et seulement par le dialogue et la compréhension politique," a-t-il souligné Rohani lundi dans un entretien téléphonique avec l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani.
Dans ce contexte, le Président persan a dit que la République islamique d'Iran ne ménagera aucun effort pour la stabilité de la région et la promotion d'un processus pacifique et a exhorté tout le monde à se joindre à cet objectif.
Se référant à la propagation de l'extrémisme, la violence et le terrorisme dans la région, Rohani a déploré que «la région ne sont pas en bon état» et a déclaré qu'il est l'obligation de tous de favoriser la fraternité entre les musulmans et protéger les fronts à la menace terroriste.
Emir du Qatar, qui a reçu les félicitations de Rohani à l'occasion de l'Aïd al-Adha, en attendant, il a souligné les relations cordiales qui ont gardé Doha et Téhéran a accueilli l'expansion de ces liens dans tous les domaines.
Al Thani a reconnu le rôle important de la République islamique dans l'évolution de la situation dans la région; un facteur qui, à son avis, profite également aux intérêts du Qatar.
Il a ensuite plaidé pour une amélioration des relations entre l'Iran et les Etats de la côte du golfe Persique et a affirmé que les problèmes existants doivent être résolus par les Etats régionaux et non par des puissances étrangères.
En ce qui concerne les questions régionales, les autorités iraniennes restent sérieuses différences avec les pays riverains du golfe Persique, en particulier l'Arabie Saoudite, accusés de propagation et de la finance wahhabisme et les groupes terroristes violents, y compris EIIL (Daesh en arabe) et Al-Qaïda.
Récemment Téhéran a exhorté la Ligue arabe (AL) à faire pression sur Riyad cesser le massacre de civils en Syrie, en Irak, au Bahreïn et au Yémen, ce dernier blanc depuis Mars ici à 2015 l'agression militaire du régime saoudien qui a jusqu'ici laissé plus de 10.000 morts au Yémen.
Soudan du Sud: le rapport sur la corruption est de la foutaise
Ce rapport accuse l'élite politique et militaire sud-soudanaise, en premier lieu le président Salva Kiir et son ancien vice-président devenu son ennemi à la tête de la rébellion, Riek Machar, de s'être enrichie durant la guerre civile.
Selon The Sentry, les familles des élites sud-soudanaises vivent souvent à l'étranger dans des villas de luxe de plusieurs millions de dollars, passent leurs vacances dans des hôtels cinq étoiles, et récoltent les bénéfices de ce qui semble être un système de népotisme et de contrats douteux.
Le principal catalyseur de la guerre est en fait la compétition pour (...) le contrôle des abondantes ressources naturelles du pays, notamment le pétrole, affirme ce rapport.
Mais pour Ateny Wek Ateny, le rapport est trompeur et motivé politiquement pour ternir l'image du président Kiir, et celle du général (Paul) Malong (le chef d'état-major de l'armée gouvernementale) et des généraux qui luttent pour le bien du Soudan du Sud.
La plupart des informations sont fausses (...) Oui, il y a de la corruption au Soudan du Sud, mais ce rapport est loin de la détailler, a estimé le porte-parole, qui a accusé ses auteurs de vouloir oeuvrer à un changement de régime.
Un porte-parole de M. Machar, Dickson Gatluak, a lui aussi rejeté les accusations contenues dans le rapport, les qualifiant de mensonges sans fondement.
Ainsi, a-t-il dit, la résidence où habite l'ex vice-président est payée par des membres de son mouvement.
Le Soudan du Sud, indépendant depuis 2011, a plongé dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque des combats ont éclaté au sein de l'armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité entre Salva Kiir et Riek Machar.
Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts et a été marqué par des atrocités, dont des massacres à caractère ethnique.
Au total, 2,5 millions d'habitants ont fui leurs foyers depuis décembre 2013, dont 900.000 ont quitté le Soudan du Sud pour se réfugier dans les pays voisins.
La Turquie demande aux Etats-Unis d'arrêter Fethullah Gülen
En visite en Turquie fin août, le vice-président américain Joe Biden avait déclaré "comprendre les sentiments intenses" du gouvernement et du peuple turcs au sujet de M. Gülen tout en réclamant des preuves. Il avait ajouté que la Turquie devait fournir plus d'éléments l'incriminant si elle voulait obtenir son extradition.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, une fraction de l'armée turque s'était soulevée pour tenter de renverser le pouvoir. En réponse, Ankara a lancé une purge sans précédent dans l'administration turque (armée, justice, médias, éducation) pour chasser les sympathisants de M. Gülen. La tentative de coup d'Etat aurait fait 270 morts.
Plus d'armes américaines pour Israël
L'accord actuel expire en 2018 et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réclamait une augmentation considérable de l'aide américaine, la presse israélienne allant jusqu'à citer le chiffre de cinq milliards de dollars chaque année pendant dix ans, au lieu des quelque trois milliards actuels.
M. Netanyahu avait dit lui-même publiquement que l'aide américaine devrait augmenter compte tenu de l'entrée en vigueur en janvier de l'accord international sur le nucléaire iranien.
Ce texte, qui doit garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, implique la levée de sanctions internationales imposées à la République islamique et donc des dizaines de milliards de dollars réinjectés dans l'économie iranienne, synonyme selon M. Netanyahu de menace accrue pour Israël.
Les discussions américano-israéliennes se sont tenues dans le climat de rare défiance qui caractérise les relations entre l'administration du président Barack Obama et le gouvernement Netanyahu depuis des années.
L'accord de 2007 pour la période 2009-2018 augmentait l'aide militaire américaine de 24 à 30 milliards de dollars. En 2015, l'aide était censée être de 3,1 milliards de dollars.
11 blessés dans un attentat-suicide à l'entrée d'une mosquée
A la suite de la première explosion, un second kamikaze a tenté d'entrer dans la mosquée, mais les gardes l'ont blessé par balles avant de l'arrêter et de le transférer vers un lieu inconnu pour y être interrogé.
La police et les secours se sont précipités sur les lieux et ont transporté les blessés vers un hôpital.
Au moins trois policiers ont été blessés, dont deux se trouvent dans un état grave.
Selon les médias pakistanais, des centaines de personnes étaient présentes dans la mosquée pour la prière de la fête musulmane de l'Aïd el-Kebir.
Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat pour l'instant.
Les musulmans célèbrent l'Aïd al-Adha, la fin du hajj
En la fête de l'Aïd al-Adha, anniversaire du jour où le Prophète Abraham (paix soit sur lui) a décidé de sacrifier son fils Ismaël, comme Dieu le lui avait ordonné, les musulmans réaffirment leur foi dans le Créateur.
Ce jour-là, les pèlerins jettent des pierres Satan à Mina, une vallée juste en dehors de la ville sainte de La Mecque en Arabie Saoudite, comme un signe de leur rejet du diable, qui est apparu au prophète Abraham en trois endroits où il était de sacrifier son fils.
Le Seigneur a empêché Abraham au dernier moment sacrifier son fils et la place lui a remis un agneau à l'fendra, et les pèlerins, rappelant comment il a surmonté son test de loyauté, sacrifice ce jour-là différents animaux: moutons, des moutons, des chèvres, des vaches ou des chameaux et distribuer sa viande aux pauvres, la famille et les amis.
En Iran lundi millions de fidèles célébrer cette fête en assistant tôt le matin à la prière collective, qui est plus qu'un événement religieux: le jour de fraternité et de solidarité avec les autres.
Cependant, pour la première fois en trois décennies aucuns pèlerins iraniens ne sont allés à La Mecque en raison de l'incapacité des Saoudiens pour assurer la sécurité des pèlerins après la bousculade qui a eu lieu le 24 Septembre 2015 les autorités Mina, qui ont péri des milliers musulmans. Sur les 60.000 fidèles iraniens qui ont participé à l'Hach 2015, plus de 460 morts dans la tragédie de Mina.
Iran: la Mecque remplacée par Karbala ?
Dans la foulée de leur campagne médiatique anti-iranienne, les médias et les milieux inféodés au régime des Saoud accusent les autorités religieuses iraniennes d'avoir conseillé à leurs ressortissants de faire "le grand pèlerinage non pas à la Mecque mais à Karbala", ville où est situé le mausolée du troisième imam des chiites, Hossein (béni-soit-il).
Il s'agit évidemment là d'une manœuvre pernicieuse destinée à donner des chiites iraniens l'image de parias prêts à faire fi des principes de l'islam.
Va dans ce sens le communiqué émis par l'école d'Al Azhar où il attribue au Leader de la Révolution islamique une Fatwa selon laquelle les iraniens auraient été appelé à accomplir les rituels du Hajj non pas à la Mecque mais à Karbala. La manœuvre vise évidemment à dispenser le régime saoudien de sa responsabilité à avoir priver les pèlerins iraniens de partir cette année en pèlerinage.
Dans un contre-communiqué, le bureau de la protection des intérêts de l'Iran au Caire, réagit au texte d'Al Azhar et rejette " un mensonge monté de toute pièce"! " Une telle fatwa n'a été émise ni cette année ni les années précédentes. L'invocation propre au jour de Arafat se fait chaque année à Karbala par des chiites qui n'ont pas réussi à se rendre à la Mecque. Les hadiths voient là un acte bien recommandé. Vouloir établir un rapport entre le déplacement des milliers d'iraniens en Irak avec un quelconque Fatwa est tout simplement un acte pernicieux tramé par ceux qui ont privé des milliers d'iraniens d'accomplir en cette année 2016 l'un des rites les plus sacrés de l'islam".
Plus loin dans le texte, on lit : " les Autorités iraniennes ont tout fait pour que les iraniens puissent se rendre comme tous les ans à la Mecque mais Riyad, désireux de politiser le Hajj, et d'en faire un moyen de règlement de compte politique, s'est dérobé de ses responsabilités religieuses et internationales, quitte à faire endosser ses manquements à la RII"
" Les iraniens ont peur que la tragédie de 2015 ne se reproduise et c'est en raison de la mauvaise foi et des défaillances sécuritaires énormes dont Riyad est responsable, qu'ils n'ont pas été à même de prendre par au grand pèlerinage"
Plus de 200 pèlerins ont décédé depuis le début du Hajj 2016, selon les chiffres publiés par le ministère saoudien de la Santé.
Plus de 2200 pèlerins dont 461 de nationalité iranienne ont péri en 2015 à la Mecque à la suite d'une bousculade mortelle pour laquelle Riyad ne s'est même pas excusé.