
تقي زاده
L’Iran a testé trois missiles ultra-modernes!
Le commandant adjoint des forces terrestres iraniennes le général Kiyoumarth Heydaria a annoncé les tests réussis de trois missiles ultra modernes fabriqués par l'industrie de défense nationale a rapporté l'agence d'information iranienne Farsnews.
Le général a ajouté qu'"au cours de la journée nationale de l'armée prévu jeudi prochain, l'Iran dévoilera plusieurs modèles de véhicules blindés".
Interrogé sur les missiles testés, le général n'est pas entré dans les détails et s'est contenté de dire qu'il s'agit de missiles sol-sol bien différents de "Nazeât 10" et de "Fajr".
Interrogé sur les menaces de plus en plus fréquentes des Etats Unis à l'encontre de l'Iran et surtout concernant cette fameuse formule "toutes les options sont sur la table", le haut-responsable iranien a répondu: "l'Iran a tout autant différentes options de défense nationale sur la table et elle n'hésitera pas à riposter de la manière la plus ferme à n'importe quelle attaque dirigée contre lui".
Le visite officiel du président iranien au Bénin
Le président de la République islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, entamera dès dimanche prochain une visite d'amitié et de travail de 48 heures au Bénin, en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre le Bénin et l'Iran, a-t-on appris vendredi soir de sources diplomatiques béninoises à Cotonou.
Selon cette source proche du ministère béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, le chef de l'Etat de la République islamique d'Iran effectuera dans trois pays de l'Afrique de l'Ouest, à savoir le Bénin, le Niger et le Ghana, en sa qualité de président en exercice du mouvement des pays non alignés.
Au Bénin, Mahmoud Ahmadinejad aura un entretien tête à tête avec son homologue béninois sur les questions relatives à la coopération bilatérale, explique la source.
De même, cette séance de travail sera élargie aux autres membres de la délégation qui l'accompagne et aux autorités politiques du Bénin, en vue de définir les perspectives pour la coopération bilatérale entre les deux pays.
Par ailleurs, souligne la source, le président iranien visitera à Abomey-Calavi le projet de construction du bloc pédagogique de type R+2 de 600 places financé par le gouvernement d'Iran, avant de s'adresser à la communauté universitaire du Bénin.
La République islamique d'Iran et le Bénin ont établi leur relation diplomatique en 1983. Ainsi, les domaines prioritaires de cette coopération sont axés essentiellement sur les domaines de l'énergie, de l'agriculture, de l'éducation et de l'aide publique au développement.
Des Égyptiens, musulmans et chrétiens, crient l'unité nationale
Des centaines d'Égyptiens ont organisé vendredi un défilé devant une église dans le gouvernorat de Gizeh, pour condamner les récentes violences interconfessioinnelles qui ont fait au moins neuf morts, principalement des coptes, et plus d'une centaine de blessés, ont déclaré les organisateurs.
Cette marche devant l'Église de la Vierge Marie dans le faubourg d'Imbaba à Gizeh a été organisée par le Mouvement de la jeunesse du 6 avril, mouvement révolutionnaire, qui a été rejoint par des militants et partis politiques dont le Courant populaire et le parti Al-Dostour, a déclaré à Xinhua le membre du bureau politique du Mouvement du 5 avril Cherif Al-Roubi.
« Le principal objectif de ce défilé est de dénoncer les violences interconfessionnelles récentes et de souligner l'importance nationale entre les musulmans et les coptes du pays », a poursuivi M. Roubi.
« Ce défilé rejette la classification des Égyptiens entre musulmans et coptes », a-t-il souligné, « nous refusons de désigner les chrétiens comme une minorité, car les musulmans et les chrétiens ont posé ensemble les fondations de l'Égypte ».
Par ailleurs, une autre marche a également eu lieu, en partant de la mosquée musulmane d'Omar Makram en direction de l'église copte de Qasr al-Dobara près de la place Tahrir dans le centre du Caire, pour exprimer son soutien à l'unité nationale entre tous les Égyptiens quelle que soit leur religion.
Mahmoud Rozza, l'un des participants, a déclaré avoir rejoint ce défilé pour dénoncer les violences récentes comme « une manoeuvre politique », soulignant qu'il n'acceptait en aucun cas la discrimination entre musulmans et chrétiens.
Des affrontements interconfessionnelles ont éclaté tôt samedi dernier après une bagarre dans le gouvernorat de Qalyubiya dans le nord du pays, avant de s'étendre au Caire, faisant au moins neuf morts.
Ces violences récentes ont ravivé les craintes d'un retour de conflits sectaires qui pourraient menacer une unité nationale nécessaire pour assurer la transition démocratique et économique du pays.
Hazrate Fatemeh(AS) est le critère d’interprétation des enseignements et des comportements des saints Imams(AS)
Les Imams (AS) sont les versets à interpréter grâce au verset fixe et solide que représente Hazrate Fatemeh (AS).
L’Hodjat-ol-islam Mahdi Rostamnejad, professeur au centre Djame’at-ol-Mostafa (AS), dans un entretien avec l’agence internationale de presse coranique, a fait allusion aux noms qu’avaient donnés les saints Imams (AS) à Hazrate Zahra (AS) qu’ils avaient qualifiée de « preuve des preuves » c'est-à-dire de « preuve pour eux-mêmes ».
« Il est possible d’interpréter de différentes manières ces expressions, dont l’explication principale est que le Coran possède des versets absolus et des versets sujets à interprétation. Quand on parle du « Coran parlant » cela fait allusion aux saints Imams (AS) qui sont « la version parlante du Coran », cette version du Coran possède aussi des versets définitifs et des versets sujets à interprétation. Les Imams (AS) sont les versets à interpréter grâce au verset fixe et solide que représente Hazrate Fatemeh (AS).
Le verset 7 de la sourate « Ale Imran » parle de « la mère du livre », c'est-à-dire de la racine du livre, qui permet d’expliquer et d’interpréter les autres versets. Certains peuvent exploiter les doutes qui existent sur le sens de certains versets, il est donc nécessaire de se rapporter aux versets catégoriques et formels, et c’est une technique qui domine dans le Coran, et qui est aussi vraie au sujet des Ahl-ul-bayt (AS) qui sont le « Coran parlant ».
Par exemple nous voyons que l’Imam Reza (AS) a accepté la succession de Ma’moun, que l’Imam Hassan (AS) a signé un traité de paix avec Mo’avieh, que l’Imam Ali (AS) est resté silencieux pendant 25 ans, et que le prophète (AS) et les saints Imams (AS) ont parfois eu des comportements difficiles à expliquer. Pour expliquer ces comportements nous devons nous référer aux enseignements d’Hazrate Zahra (AS), qui avait été aussi appelée « la mère de son père ». Pour expliquer les raison du mariage du prophète (AS) avec certaines familles, la paix du prophète avec les mécréants de la Mecque, par exemple, nous devons nous référer à Hazrate Fatemeh (AS) qui dans ses discours et son testament, a donné les éléments et les réponses nécessaires. La question de Fadak aussi, a été l’occasion pour Hazrate Fatemeh (AS) d’éclaircir des phénomènes et des comportements apparemment antagonistes.
Le fait que Fatemeh Zahra (AS) ait été appelé « Kossar » dans le Coran, c'est-à-dire « une source pure » d’où sont issus les membres de la demeure prophétique (AS) et les bienfaits accordés aux gens de bien qui eurent une influence dans l’Histoire.
L’interprétation du mot « Kossar » par «source du paradis» et Hazrate Zahra (AS) sont les deux aspects d’une même vérité. Tous les gens qui suivent aujourd’hui la wilayat, le jour du jugement, boiront à la source paradisiaque de «Kossar» qui est le symbole de la Wilayat et est en relation directe avec Hazrate Fatemeh (AS) qui est « le critère » et « la référence » dans l’interprétation des enseignements et des comportements des saints Imams (As) », a-t-il dit.
La foi et la simplicité de vie d’Hazrate Zahra(AS)
Le Coran dans un verset a fait allusion au jour où Hazrate Fatemeh (AS) et l’Imam Ali (AS) avaient donné le pain qu’elle avait préparé pour la fin du jeûne à un pauvre, le lendemain, ils avaient encore jeûné et donné leur pain à un orphelin, et le troisième jour la même chose se produisit et c’est à un prisonnier qu’ils avaient donné le pain prévu pour la rupture du jeûne.
Mohamad Fowad al Barazi, responsable du Centre islamique du Danemark, membre du Conseil mondial des ulémas et du Centre européen des fatwas et des recherches islamiques, dans un entretien avec l’agence internationale de presse coranique, a déclaré que les principales qualités d’Hazrate Zahra (AS), la fille du prophète (AS), étaient sa foi et sa simplicité de vie qui nous permettaient de connaitre les dimensions spirituelles de cette grande personnalité de l’islam.
« Sa vie était si simple que sa famille n’avait pas assez de matelas pour dormir. Son amour pour le prophète (AS) qu’elle a toujours défendu face aux incroyants auxquels elle donnait constamment des conseils, était célèbre. Il est nécessaire de présenter aux jeunes cette personnalité et les positions d’Hazrate Fatemeh (AS), et les médias ont dans ce domaine, un rôle important.
Le prophète (AS) l’aimait tellement qu’il a choisi son cousin comme époux pour sa fille. On raconte qu’un jour, le prophète (AS) était en train de prier près de la Kaaba, quand un mécréant s’approcha de lui et jeta sur lui la panse d’un chameau. Le prophète (AS) ne pouvait pas se relever et c’est Hazrate Fatemeh (AS) qui vint à son secours en disant : « Comment un peuple qui agit ainsi envers son prophète pourra-t-il être sauvé ?». Tous les compagnons du prophète (AS) éprouvaient un grand respect pour elle et la considéraient comme la meilleure femme et son amour pour le prophète (AS) fit qu’elle fut la première à le rejoindre après sa mort. Tout comme elle avait été une fille parfaite pour le prophète (AS) elle fut aussi une épouse parfaite pour l’Imam Ali (AS).
Le Coran dans un verset a fait allusion au jour où Hazrate Fatemeh (AS) et l’Imam Ali (AS) avaient donné le pain qu’elle avait préparé pour la fin du jeûne à un pauvre, le lendemain, ils avaient encore jeûné et donné leur pain à un orphelin, et le troisième jour la même chose se produisit et c’est à un prisonnier qu’ils avaient donné le pain prévu pour la rupture du jeûne. Ce récit est évoqué au verset 8 de la sourate Ensan:"وَیُطْعِمُونَ الطَّعَامَ عَلَى حُبِّهِ مِسْكِينًا وَیَتِيمًا وَأَسِيرًا" : « Ils donnent à manger à cause de leur amour pour Dieu, au pauvre à l’orphelin et au prisonnier »
Hazrate Fatemeh (AS) a laissé dans l’Histoire de l’islam, un modèle de grande valeur et d’amour pour son père et son mari. La femme musulmane a un grand rôle à jouer dans la société et Hazrate Fatemeh (AS) nous a donné de nombreux exemples de participation aux affaires sociales. Les musulmans de toutes les écoles insistent sur le respect qui lui est dû et comment ne pas l’aimer alors que le prophète (AS) chaque fois qu’il la rencontrait, lui embrassait le front ? », a-t-il dit.
le 3 jumâdâ II, en l'an 11 de l'Hégire ,le jour de dece de Noble fatima (p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Az-Zahrâ’ (p) : Incarnation vivante des valeurs spirituelles et humaines
Az-Zahrâ’ (p) : Communion spirituelle avec le Messager (P)
Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : (( Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement )) (Coran XXXIII, 33 ). Notre Dame la Sainte Purifiée az-Zahrâ’ (p) est selon maintes Traditions Prophétiques, « la Maîtresse des femmes des mondes », « la Maîtresse des femmes des croyants », « la Maîtresse des femmes du Paradis » et « la Maîtresse de femmes de cette Nation ». Nous assistons à l’anniversaire de son passage à l’Autre-Monde.
Car d’après l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p), elle a vecu après la mort de son père, le Messager de Dieu (P), pendant 75 jours. On rapporte qu’elle s’est présentée auprès du Prophète (P) alors qu’il agonisait ; Il l’a prise dans ses bras et, lui chuchotant quelque chose dans l’oreille, elle s’est mise à pleurer, puis il l’a prise dans ses bras et, lui chuchottant encore quelque chose dans l’oreille, elle a souri. On lui a dit alors : « Pourquoi tu as pleuré et pourquoi, ensuite, tu as souri ? ». Az-Zahrâ’ (p) a répondu : « Je ne suis pas celle qui divulgue le secret du Messager de Dieu (P) alors qu’il est encore en vie ».
Après sa mort, elle s’est expliquée ainsi : « La première fois, il m’a dit qu’il était sur le point de mourir ; et cela m’a fait pleuré. La seconde fois, il m’a dit que je serais la première des Membres de sa Famille à le réjoindre, et cela m’a fait sourir ». Elle voulait dire que leur séparation ne sera pas pour longtemps et qu’ils se rencontreront très prochènement.
Cela suggère la présence d’une relation spirituelle entre le Messager de Dieu (P) et az-Zahrâ’ (p). Imaginez une jeune femme de dix-huit ans qui est une épouse qui aime son époux et qui est aimée par son époux, qui est une mère qui aime ses enfants et qui est aimée par ses enfants qui sont encore à un âge où ils ont besoin de ses soins … et qui rit lorsque son père lui annonce qu’elle mourra de si peu. Cela s’explique par l’état spirituel que Fâtima (p) vivait avec le Messager (P) qu’elle couvait de toute sa tendresse depuis la mort de sa mère. Depuis ses plus tendres années, elle le surveillait et l’accompagnait lorsqu’il allait à la mosquée pour faire sa prière. Elle voyait comment il était maltraité par les polythéistes et, petite fille, elle le soutenait de ses larmes. Il l’appelait « la Mère de son père. Après l’hégire, elle vivait avec lui dans une même maison. Elle était la dernière à le voir lorsqu’il voyageait et la première à le voir lorsqu’il rentrait. Le Messager (P) retrouvait repos, calme, sérénité et tendresse dans la Maison de ‘Alî (p) et de Fâtima (p), car cette maison incarnait l’Islam dans toutes ses valeurs, dans toutes ses significations, dans toute sa spiritualité et dans tout son jihad.
Au plus fort du sacrifice et d’altruisme:
Il savait que sa fille vivait avec le Seigneur toute la nuit jusqu’à l’aube. Selon son fils l’Imâm al-Hassan (p) qui, très jeune enfant, la regardait tout en veillant, « elle priait jusqu’à voir ses pieds s’enfler ». Intelligent et particulièrement conscient, il était étonné de l’entendre prier pour les croyants et les croyantes sans le faire pour elle-même, elle qui est était fragile et faible à cause de son travail ménager et ses souffrances en faisant face à la déviance, et lui en demandant la raison, elle lui disait « Ô mon fils, le voisin avant la maison ».
Tels sont les caractères des Gens de la Famille (P). Leur satisfaction était celle de Dieu et leur colère était celle de Dieu. Le Prophète (P) a dit : « Fâtima fait partie de moi ; celui qui la met en colère me met en colère », car -comme le Prophète (P)- Fâtima (p) n’était en colère contre quelqu’un que lorsqu’il s’éloignait de la vérité. Selon une autre Tradition, le Prophète (P) a dit : « Ma fille Fâtima fait partie de moi ; ce qui ne lui plaît pas ne me plaît pas et ce qui lui porte préjudice me porte préjudice ». Ces Traditions sont transmises par al-Bukhârî et Muslim dans leurs deux « sihâh » (Authentiques).
Az-Zahrâ’ comme exemple à suivre :
On dit que chaque fois que le Prophète (P) se trouvait assis et que az-Zahrâ’ (p) arrivait, il se levait pour l’accueillir puis, par tendresse et affection, il lui besait la main et la faisait asseoir à sa place. De son côté, Fâtima (p) faisait de même pour le Prophète (P). Il s’agissait d’une communion spirituelle qui incarne le sens de l’humanisme et qui fait de Fâtima un exemple à suivre.
Fâtima (p) s’adressait aux Musulmans dans la Mosquée de Médine avec cette spiritualité qui ne décelait aucun égoïsme : « Sachez que je suis Fâtima et que mon père est Muhammad ». elle voulait leur dire : je vous parle à partir du Message et non pas à partir de l’égo ; je suis une partie de Muhammad, non pas de Muhammad en tant que corps, mais de Muhammad en tant qu’esprit.
La femme de son père, ‘Â’isha Ra a dit au sujet de Fâtima : « je n’ai vu personne d’aussi semblable au Messager de Dieu que Fâtima ». En l’entendant parler, les gens pensait que c’était le Messager de Dieu qui parlait. Elle disait aussi : « je n’ai vu personne de plus sincère qu’elle en dehors de son père ». Cela pour dire que lorsqu’elle parlait à la mosquée c’était la sincérité qui parlait car elle était la plus sincère.
On a demandé à ‘Â’isha : « Qui est la personne que le Messager de Dieu (P) aimait le plus ? ». Elle a répondu que c’était Fâtima. On lui a dit alors « Qui parmi les hommes ? » ; et elle a répondu que c’était « son mari ; il était, à ma connaissance, très appliqué à la pratique du jeûne et de la prière ».
Cette femme qui s’est élevée par son esprit vers Dieu, s’est élevée par sa responsabilité dans sa maison et sa société. Elle était une enseignante lorsque les femmes se réunissaient autour d’elle pour apprendre ce qu’elle a entendu parmi les paroles du Messager de Dieu. Elle apprenait ses paroles par cœur.
Il lui a donné un jour un papier où il était écrit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise ». En assumant toutes ces responsabilités, elle possédait la force. La force de l’attitude, la force de la preuve et la force dans la confrontation. Elle a tant souffert après la mort du Messager de Dieu (P).
Et à l’approche de la mort, elle a dit à ‘Alî (p) : « Je n’étais pas menteuse ni traîtresse et je ne suis pas opposée à toi depuis le jour où je t’ai connu ». Il a répondu : « Tu es trop châritable, trop grande, trop pieuse et trop connaisseuse pour que je puisse te blâmer ». Il disait à son compte : « je ne l’ai pas mise en colère durant toute ma vie avec elle ; elle ne m’a pas mis en colère ni m’a désobéi durant toute sa vie avec moi ».
elle a dit à ‘Alî (p) : « Enterre-moi pendant la nuit. On ne s’accorde pas sur l’endroit où elle est enterrée. Certaines Traditions disent qu’elle l’est dans sa maison et l’endroit fait maintenant partie de la Mosquée. Il se peut que la Tradition Prophétique qui dit : « Entre ma tombe et ma chaire se trouve un jardin venu du Paradis » soit une allusion à l’enterrement de az-Zahrâ’ dans cet endroit. L’une des traditions dit qu’elle est enterrée à Baqî’.
Que la paix soit sur elle le jour où elle est née, le jour où elle est morte et le jour où elle sera ressuscitée ! Nous devons -hommes et femmes- la prendre comme exemple car elle est la meilleure parmi ceux qu’on peut prendre comme exemple. Elle était la bien aimée du Messager de Dieu, sa disciple et sa compagne.
Fatima az-Zahra(as)
"Fatima est une partie de moi, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... elle est un ange à existence humaine."Fatima az-Zahra(as) est née en 20 Jumada at-Thani.
Dés qu'elle vit le jour, elle se prosterna à terre, l'éclat et la brillance de son visage ont illuminé alors les cieux d'Est en Ouest, c'est pour cette raison qu'elle fût nommée Az-Zahra : une femme de lumière.
Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors que cinq ans avaient passé depuis le début de la prophétie, vivait dans les pires conditions. L’Islam était alors isolé et la petite minorité de musulmans qui s'était constituée, dès le départ, subissait alors de violentes pressions.
Les milieux de la Mecque étaient obscurs et sinistres en raison de l'athéisme, de l'idolâtrie, de l'ignorance et des mythes, des guerres tribales arabes, de la souveraineté de la force et de l'extrême misère des populations. Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), quant à lui, n'avait de pensées que pour l'avenir, un avenir qui promettait d'être brillant derrière ces nuages noirs et ténébreux; cet avenir qui, par le biais des moyens ordinaires et de l'apparence, ne se serait pas facilement laissé deviner et même que, peut-être, cela se serait avéré impossible. Ce fut en cette même année que le Prophète fut amené à vivre un grand événement; il eut le privilège, par ascension et sur ordre de Dieu, de voir le Royaume des Cieux et, conformément au verset 23 de la sourate T.H.,
"..Pour te montrer certains de nos plus grands signes", le plus grand signe de Dieu, lui fut montré au plus haut du plus haut des Cieux. Son grand esprit devint alors encore plus grand et il se proposa d'accepter une mission encore plus lourde et plus prometteuse à la fois. Dans un récit, rapporté tant par les chiites que par les sunnites c'est-à-dire que les uns et les autres sont unanimes sur l'authenticité de ce récit il est dit: Le Prophète, (Que la paix soit sur lui), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis.
L'Ange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur et, alors que le Prophète (Que la paix soit sur lui) revenait sur terre, de ce fruit du Paradis naquit l'embryon de Fatima Zahra (Salut sur elle). Dans un hadith il est rapporté que le Prophète (Que la paix soit sur lui), en raison de ses origines, aimait à embrasser Fatima (Salut sur elle). Un jour, sa femme Aicha, lui reprochant son attitude à l'égard de son enfant, lui demanda : "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille ?». Le Prophète (que la paix soit sur lui) de répondre : "A chaque fois que, j’embrasse Fatima me vient d'elle l'odeur du Paradis éternel."
C'est ainsi que, à partir du vingtième jour de Djamadiolsâni (sixième mois de l'année lunaire des musulmans), le monde poursuivit sa marche dans l'attente de la grande et heureuse naissance de Fatima, conçue de la pure essence du fruit du Paradis, fille d'un homme comme le Prophète (Que la paix soit sur lui) et d’une femme dévouée et généreuse comme Khadîdja, sa mère.
C'est ainsi que furent démenties toutes les critiques et toutes les accusations lancées au Prophète par les opposants qui lui reprochaient de ne pas avoir de "descendant pour la succession"; et, comme nous révèlent- les versets de la sourate "L'Abondance", c'est ainsi que Fatima devint la source brillante pour la continuation de la génération du Prophète et des Saints Imams, et pour le meilleur et le plus grand bien des musulmans à travers les siècles et le temps, jusqu'au jour de la Résurrection.
Cette Dame du Paradis avait neuf noms, tous plus significatifs les uns que les autres :
1. Fatima (qui a sevré son enfant).
2. Sedigah (femme sincère).
3. Tahereh (pure).
4. Mobarakeh (sainte).
5. Zakyeh (vertueuse).
6. Razyeh (satisfaite).
7. Marzieh (louable).
8. al-Mouhadathah : celle à qui les anges ont parlé.
9. Zahra (brillance).
Dont chacun témoigne de ses qualités et des bienfaits de son immense fertile existence. Il est suffisant de dire que, dans son célèbre nom, Fatima, est caché la plus grande des bonnes nouvelles pour ceux qui la suivent sur son chemin puisque la racine du nom "Fatima" est "fatma" qui signifie "rompre" ou "sevrer",Selon un hadith, il est rapporté que le cher Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui) dit un jour à l’Imam Ali (Salut à lui): "Sais-tu pourquoi ma fille s'appelle Fatima?"
L’Imam Ali lui répondit : "Je vous en prie, dites-le moi."
Le Prophète lui dit : "C'est parce qu'elle et ses chiites (partisans) et ceux qui suivent son école seront exempts du feu de l'enfer."
D'entre tous ses noms, " Zahra " aussi a une précieuse signification et un éclat particulier. Il fut demandé au sixième imam, Imam Sadegh (Salut à lui) : "Pourquoi Fatima s'appelait-elle aussi Zahra ?"
Il répondit :
" Parce que Zahra signifie brillance et que Fatima était telle que, quand elle se tenait dans le Mihrab, la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les gens des Cieux, de la même façon que la lumière des étoiles est visible par les gens de la Terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zahra !»
Lorsque Khadîdja, femme de prestige qui était connue de tous et surnommée la Grande Dame, se maria avec le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors toutes les femmes de la Mecque cessèrent d'avoir des relations avec elle et dirent :
"Elle s'est mariée avec un jeune, indigent et orphelin, ce qui lui retire de sa personnalité !"
Cette situation persistait encore, même à l'époque où Khadîdja portait en elle le fœtus d'un enfant qui n'était autre que Fatima Zahra. Au moment de la venue au monde de l'enfant, elle envoya quelqu’un chercher les femmes de Qoraich. Elle leur fit dire de venir à son aide en ces heures sensibles, pénibles et douloureuses et de ne pas l'abandonner.
Mais, elle se retrouva seule devant la réponse froide et amère de ces dames qui lui rétorquèrent :
"Tu n'as pas écouté ce que nous avions à te dire et tu as épousé cet orphelin, fils de Abou Taleb, qui n'avait pas de fortune, et bien, nous ne viendrons pas t’assister ! "
Khadîdja, qui avait une foi profonde, fut considérablement peinée par ce message hideux et uni, mais la lumière de l'espoir se fit dans le fond de son cœur et elle comprit que son Dieu ne la laisserait pas seule en de telles circonstances. Elle se retrouva donc seule, allongée au milieu de la pièce, dans les moments les plus difficiles et les plus insoutenables de l'accouchement, et pas une femme n’était venue à son chevet pour la soutenir. Elle eut le cœur serré et les vagues mugissantes de la non sociabilité des gens vinrent molester sa pure sensibilité quand, soudain, une lueur naquit à l'aube de son esprit. Elle ouvrit les yeux et vit, là, quatre femmes qui se tenaient debout, près d'elle. Elle fut prise d'inquiétude, mais l’une des quatre femmes l'interpella et lui dit :
"N'aie pas peur et ne sois pas triste. Ton Dieu Généreux nous a envoyé à ton secours ! Nous sommes tes sœurs. Moi, je suis Sarah. Elle, c'est Assia elle est la femme de Pharaon et sera une de tes amies au Paradis. Voici Marie, la fille d’ Imran et la quatrième que tu vois là. C’est la sœur de Moise ben Emran; elle s'appelle Koltsoum ! Nous sommes venues pour être tes amies et t'assister en cet instant. "
Elles restèrent près d'elle jusqu'au moment où Fatima, la Dame de l'Islam, ouvrit les yeux sur le monde.
Oui, il en fut ainsi conformément à :
"Les anges descendent sur ceux qui disent : Notre Seigneur est dieu et qui persévèrent dans la rectitude; ne craignez pas, ne vous affligez pas; accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promise." (Coran 41, verset 30)
Mais, en plus des anges, en ces instants de bonheur, toutes les femmes prestigieuses du monde se hâtèrent pour venir assister Khadîdja, femme de foi et de résistance.
La joyeuse naissance de son enfant contenta à un tel point le Prophète (Que la paix soit sur lui), que sa langue se délia pour faire les éloges et les louanges de Dieu, tandis que la langue des malveillants qui l'avaient surnommé "Abtar" (sans descendance) fut coupée pour toujours.
Dieu avait annoncé la nouvelle de cette grande naissance, riche en bienfaits, à son Prophète, dans la sourate " L'Abondance ", en lui disant :
"Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi ! Celui qui te hait : Voilà celui qui n'aura jamais de Postérité !" (Coran 108, versets 1,2 et 3)
Quelques paroles de Fatima Zahra (As)
-Les pères de cette communauté sont Mohammad et Ali. Ils protègent ceux,qui les suivent et les écoutent,des effets néfastes de la tourmente perpétuelle dans ce monde d'ici-bas et dans le monde de l'Au-delà. Ils sont les guides à la voie de l'éternel bonheur dans ce monde d'ici-bas et dans le monde de l'Au-delà pour ceux qui s'adresse a eux. ( Bihar Al annouar -ch.23-p.259 )
-Allah est le Salam.De LUI provient le Salam.A LUI s'adresse le Salam.(Bihar Al-Annouar -ch.43-p.59 )
-Quiconque agit selon ce que nous lui avons recommandé,et s'abstient de ce que nous lui avons interdit,il fait partie de nos chiah-partisans.Quiconque n'agit pas de la sorte ne fait pâs partie d'eux. (Bihar Al-Annouar -ch.68-p.155 )
-Mon père m'a dit : Voilà ! Gabriel m'a révélé que le plus heureux des heureux est celui qui aime Ali de son vivant et après son décès.Que le malheureux des malheureux est celui qui déteste Ali de son vivant et après son décès. ( Bihar Al.Annouar -ch.39 -p.257 )
- Mon père m'a informé de ceci : quiconque nous adresse, à toi et moi,ses salutations durant trois jours,sera inscrit par Allah pour être parmi les gens du Paradis.Alors une personne lui demandera : De votre vivant ? Elle (As) répondra : Oui ! Même après notre décès ! ( Wassail Al-Chiah -ch.3 -p.401)
As Salam alayky ya bint Rassoulillah(sas)
Le combat d’Hazrate Zahra (AS) et la survie de l’islam
Hazrate Zahra (AS) à cause de son soutien au Prophète (PSL) et de son combat, avait été nommée «la mère de son père».
Rima Fakhri, chercheuse politique libanaise et membre du conseil politique du Hezbollah, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que Hazrate Zahra (AS) après la confiscation du pouvoir s’était rendue à la mosquée où elle avait fait un discours devant tous les gens présents, hommes et femmes, et personnalités politiques, dans lequel elle avait rappelé les combats et les efforts du Prophète (AS) et de l’Imam Ali (AS) pour la présentation et la défense de l’islam authentique.
« Hazrate Zahra (AS) à cause de son soutien au Prophète(PSL) et de son combat, avait été nommée «la mère de son père», si les gens l’avaient suivie dans sa défense de la wilayat, ils n’auraient pas connu les problèmes et les souffrances qui suivirent la disparition du prophète (AS).
La personnalité d’Hazrate Zahra (AS) est encore mal connue dans les milieux islamiques, le travail qui a été fait dans les médias n’est pas suffisant. Il est donc nécessaire que nous fassions des efforts d’information pour les musulmans et les non musulmans. Si les gens connaissent même une petite partie de sa personnalité, ils comprendront que la femme en islam a une grande place et une grande valeur.
Nous devons nous servir de la langue de l’art pour faire connaitre au monde Fatemeh Zahra (AS) qui a joué un rôle important dans la présentation de l’islam et des règles coraniques, et le combat contre les ennemis.
Les religieux chiites et sunnites doivent travailler davantage dans ce domaine et il est nécessaire de recourir aux nouveaux moyens de communication comme l’internet, pour ce travail. J’espère que Dieu aidera les femmes musulmanes à prendre exemple sur cette grande dame de l’islam et que nous pourrons remplir au moins une petite partie des responsabilités que nous avons dans ce domaine », a-t-elle déclaré.
Imam Khamenei assiste à la cérémonie du deuil de Hazrat Zahra(SA)
Imam Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, a assisté vendredi à des cérémonies de deuil organisées en l'honneur de Hazrat Zahra(SA).
Selon IQNA, la deuxième nuit des cérémonies marquant le deuil du martyre de Hazrat Fatemeh(SA) s’est tenue hier soir, au Hosseiniyeh d’Imam Khomeiny, en présence du Guide suprême de la révolution islamique.
Lors de la cette cérémonie dans laquelle ont participé de différentes couches de la société et des responsables du pays, l’hodjat-ol-islam Saddiqui a prononcé un discours et Mohammad Reza Taheri, a récité des Marsiyas.
L’orateur y a évoqué les grandes vertus de la prestigieuse dame de l’Islam, la vénérable Fatima (bénie soit-elle), les souffrances qu’a vécues, celle qui fut la fille du Prophète(PSL), l'épouse de l'Imam Ali(AS), et la mère des Imams infaillibles.
Fatima Al-Zahra as
La fille du Noble Prophète (p)
Fâtima az-Zahrâ’ (p)
La fille du Noble Prophète Muhammad (psl) est Fâtima az-Zahrâ’. Sa mère est la Dame Khadîja (p), Mère des Musulmans. Son mari est Amir al-Mu'minîn,Ali ibn AbiTaleb; ses fils et petits-fils sont des Imâms (p).
La Dame Fâtima (p) est née le 20 jumâdâ II, quarante-cinq ans après la naissance du Prophète (P). Elle est morte le Mardi 3 jumâdâ II, en l'an 11 de l'Hégire à la fleur de l'âge, à 18 ans (selon plusieurs Hadiths célèbres). Ses funérailles et enterrement furent conduits par l'Imâm ‘Alî (p) à Médine.
Dans sa piété, son culte et sa Noblesse, elle était à l'exemple de son père. Plusieurs versets coraniques furent révélés à sa louange.
Le Noble Prophète (P) avait l'habitude de la considérer comme «La Dame des femmes des mondes», de l'aimer et de la respecter tellement que chaque fois qu'elle entrait dans la chambre du Noble Prophète, celui-ci se levait pour l'accueillir, la faisait asseoir à sa place et même baisait sa main.
On entendait souvent le Noble Prophète (P) dire: «Allah est content de ce qui contente Fâtima et se met en colère contre ce qui la courrouce».
Le Noble Prophète (P) dit aussi: «Quatre femmes sont les meilleures, entre toutes, dans le Paradis: Asiyâ fille de Muzâhim, Maryam, fille de 'Imrân, (la mère de 'Issa- Jésus (p)), Khadîja, fille de Khuwaylid, et Fâtima, fille de Muhammad (p)».
Lorsqu'on demanda à ‘Âicha ra (la femme du Prophète (P) ) «Qui était la plus aimée du Noble Prophète?» Sa réponse fut: «Fâtima». Et lorsqu'on lui demanda encore: «et qui était le plus aimé du Prophète parmi les mâles?», elle répondit: «Le mari de la Dame Fâtima», c'est-à dire ‘Alî, fils d'Abû Tâlib (p).
Le Noble Prophète (P) a déclaré: «En vérité, c'est Allah qui m'a ordonné de marier Fâtima à ‘Alî (p)».
Elle donna à Amîr al-Mu’minîn (Commandeur des Croyants) ‘Alî (p) cinq enfants:
L'Imâm al–Hassan (p),
L'Imâm al-Hussein (p),
La Dame Zaynab,
La Dame Umm Kulthûm.
Le Noble Prophète (P) dit: «Tout enfant suit la famille de son père, sauf la progéniture de Fâtima, dont je suis l'ancêtre et la source» (Tous les enfants de Fâtima sont la progéniture du Prophète (P) ).
Il est un fait bien connu que le Noble Prophète (P) avait un amour profond pour sa fille chérie, la Dame Lumière, Fâtima az-Zahrâ’. Cela peut être corroboré par d'innombrables versets coraniques et Hadiths. Cette dévotion extrême n'était pas due seulement au lien de descendance directe et de sang entre le Prophète et sa fille, mais tenait aux vertus incomparables que celle-ci possédait et qui furent exaltés et chéries par Allah swt.
Sourate al-Insân (l’homme)
La Sourate «al-Insân» fait la louange et le panégyrique des «Gens de la Maison», c'est-à-dire l'Imâm ‘Alî, Fâtima az-Zahrâ’ et leur deux fils: l'Imâm al-Hassan et l’Imâm al-Hussein (p). Elle décrit leur piété et la place élevée et vénérée qu'Allah leur réserve.
Cette sourate dépeint également la faiblesse générale de l'homme et sa complète léthargie, la différence entre l'enchantement réel du Paradis, l'acceptation et l'approbation des prières accomplies par les Gens de la Maison, et la déclaration d'Allah à l'adresse du Noble Prophète Muhammad (p). Et ce faisant, elle marque la distinction des «Gens de la Maison» parmi lesquels la position de la Dame de Lumière, Fâtima az-Zahrâ’ n'est pas moins que celle d'un pivot.
Le verset (âyah) de la Mubâhala (Exécration reciproque)
Quelques ecclésiastiques chrétiens, sous la direction de l'Evêque de Najrân, vinrent à Médine du vivant du Noble Prophète (P) et passèrent chez lui pour débattre et défendre leur conception déformée de la propre existence du Prophète 'lssâ (Jésus) (p), ainsi que de ses enseignements. Ce débat traîna en longueur et dura plusieurs jours.
Enfin le verset (âyah) de la Mubâhala (exécration réciproque) fut révélé au Noble Prophète (P). Dans ce verset, il reçut l'ordre de dire aux ecclésiastiques de Najrân qu'il amènerait ses propres fils et qu'ils devraient eux aussi faire de même, qu'il amènerait ses femmes et qu'ils devraient eux aussi amener les leurs, qu’il viendrait enfin lui-même et qu’ils devraient pouvoir faire descendre le courroux d'Allah sur ceux qui étaient les menteurs.
Le Noble Prophète Muhammad (P) amena avec lui à l'endroit où se déroula la Mubâhala, l'Imâm ‘Alî, sa fille Fâtima az-Zahrâ’ et ses petits-fils, l'Imâm al-Hassan et l'Imâm al-Hussein (p) et invita les ecclésiastiques de Najrân à amener les leurs, afin d'invoquer ainsi la colère d'Allah. Mais les ecclésiastiques de Najrân s'abstinrent de s'engager dans cette entreprise et établirent ainsi leur position de menteurs dans l'histoire.
A cette occasion, le Noble Prophète (P) amena sa propre progéniture, c'est-à-dire «Les Gens de la Maison» pour confirmer ainsi leur grandeur et leur supériorité sur les autres. Cela signifie en outre que pour toute occasion semblable, ils constituent les âmes exaltées qui peuvent être mises en avant pour montrer l'extrême distinction qu'Allah et Son Prophète leur attachent. Là aussi la position de la Dame Fâtima est centrale et principale, comme celle de son mari et de ses enfants.
Allah le Tout-puissant dit dans le Saint Coran: «Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs». (Coran III, 61)
Le verset de Tathîr (Purification)
«Ô vous, les gens de la Maison! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement» (Coran, XXXIII, 33).
Ce verset est la louange des Gens de la Maison (p). Il fut révélé alors que le Noble Prophète (P) se trouvait dans la maison de son épouse 'Um Salamâ, la mère de la «Sincérité». Le Noble Prophète (P) portait un manteau sur ses épaules.
Il demande que l'on amène les Membres de Sa Maison (‘Alî, Fâtima, al-Hassan et al-Hussein).
Et lorsque ceux-ci arrivèrent, il les enveloppa de son manteau et dit: «O Allah! Ce sont les membres de ma famille. Envoie Tes bénédictions sur moi et sur ma progéniture»; puis il récita le verset de Tathîr précité. Cette distinction est décrite dans le Hadith du Manteau (al-qisâ’) aussi; et à partir de là les personnes qui se trouvèrent sous ce Manteau seront appelées «les Gens du Manteau» (Ahl al-kisâ’).
Ce Hadith a été rapporté par les Traditionalistes sunnites, ce qui ne laisse aucun doute sur son authenticité absolue. Là encore, la position de Fâtima az-Zahrâ’ est des plus enviables selon les propres termes du Hadith du Manteau précité.