
تقي زاده
témoignage
Abbas Mahmoud al-Aqqad ,décédé en 1964, poète égyptien, journaliste, chercheur et critique :
-C'est cette tendresse dont a fait preuve le Prophète à l'égard d'al-Hussayn, qui a élevé ce dernier au rang de ces personnages exemplaires dont les nations et les peuples font le Symbole de l'amour et de la fierté, ou celui de la douleur et du sacrifice, et qui deviennent, de ce fait, les biens-aimés de tout un chacun, l'objet de sympathie et de tendresse de tout le monde, comme si l'on était lié à eux par un lien d'amour et de parenté.
-Il n'y a pas dans le genre humain un seul exemple de courage qui puisse équivaloir au courage de coeur dont a fait preuve l'Imam al-Hussayn à Karbalâ'.
-Il n'y a dans le monde aucune famille qui ait engendré autant de martyrs, aussi puissants et réputés qu'en a engendré la famille d'al-Hussayn. Rappelons simplement qu'al-Hussayn est unique dans l'histoire de ce monde à avoir été à la fois martyr, fils de martyr, (frère de martyr) et père d'une lignée de martyrs qui se sont succédés à travers plusieurs centaines d'années.'
-A-Hussayn a acquis une fierté sans égale dans l'histoire de l'humanité, ancienne et moderne, arabe et non-arabe.
-Il est difficile de concevoir un conflit dans lequel le bon droit et la vertu de l'un des deux protagonistes puissent être aussi évidents et aussi incontestables que le furent le bon droit et la vertu d'al-Hussayn dans le conflit qui l'opposait à Yazid.
Ibn Athir : Tout Musulman devrait se sentir affligé par l'assassinat d'al-Hussayn; car il fait partie des plus nobles des Musulmans et des plus savants des Compagnons, et il est le fils de la meilleure fille du Prophète. En outre, il était un serviteur pieux, courageux et sublime.
Aboul 'Alâ al-Mawdoudi
Nous ne connaissons pas un seul Compagnon ou Suivant qui ait dit, du vivant d'al-Hussayn ou après son assassinat, que le Soulèvement de ce dernier avait quelque chose d'illégal.
Ebn Khaldoun, décédé en 808 de l'hégire, a étudié les dimensions et les raisons du soulèvement de l'Imam Hossein (AS) lors de l'événement d'Ashoura.
Dans la préface de son étude, il écrit : " Il est impossible de dire que Yazid a fait preuve d'Ijtihad en tuant l'Imam Hossein (AS) et qu'il n'est pas coupable, car les compagnons qui n'étaient pas avec l'Imam Hossein (AS), n'avaient jamais donné l'autorisation de le tuer, c'est Yazid qui a décidé lui-même, de le combattre.
Ebn khaldoun considère l'Imam Hossein (AS) comme un compagnon et un Mojtahed, qui avait des mérites exceptionnels pour conduire un soulèvement contre Yazid.
Il écrit : "Au sujet des capacités pour cette tâche, l'Imam Hossein avait raison de se sentir à la hauteur, il avait même plus de qualités qu'il en fallait pour combattre ce gouvernement corrompu".
Gandhî, le célèbre philosophe et homme politique indien, connu pour ses positions antibritanniques : « J'ai appris de Hussein comment être opprimé et remporter la victoire ».
Abou A'lâ al-Mawdoudi: "Al-Khilâfah wal Mulk" (Le Califat et le Royaume), 1ère éd., 1978, Dâr al-Qalam, Kuwait.
- 'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd: "Al-'Abqariyyât al-Islâmiyyeh 2" (Les génies islamiques: 2), voir notamment, Chapitre: « Al-Hussayn Aboul Chuhadâ' »(AI-Hussayn, Père des Martyrs), pp. 155-288, éd., Dâr al-Kitâb al-Lubnâni, Beyrouth.
Une Poème Sur l`Achoura
Oh fils du messager d'Allah, Oh fils du prince des croyants
Oh fils de la fille du Prophète d'Allah, Oh exemple insaisissant.
Maitre des Martyrs, ta perte est pour nous un vide et une atroce souffrance
l'injustice dont, toi et les tiens on été victime, brise
mon cœur au rythme de mes larmes.Une Poème Sur l`Achoura
Au Nom De Dieu, Le Clement, Le Misericordieux
Que les prières d’Allah soient sur le Prophète Muhammad et sur sa sainte famille
Comment vous exprimer ma peine !
A La mort du prince d’Eden !
Le troisième des douze est sacrifié !
Ce sera gravé à tout jamais!
Ses proches ; ses partisans ne lui ont même pas creusé de tombe !
Ils n’ont pas humectés ses lèvres d’eau fraîche !
Ils n’ont pas écoutés ses mots,
Les mots inaudibles que le sable a recouverts!
Mais comment aurait ils pu lui creuser une tombe, lui humecter ses lèvres, écouter ses paroles, puisqu’ils étaient aussi des morts!
O pluie qui lavera le sang de Karbala ?
Qui recouvrira en ce jour ce sang éternel ?
O pluie !
Qui lavera le sang de ces martyres !
Tombe et emplis cette terre sacrée !
O pluie !
Tombe aussi fort que tu puisses!
Car ce sang triomphera comme une fleure sauvage,
Un jour, il éclatera, il sera un message!
A présent une voix jaillit du fond de mon cœur esseulé : ô Hussein !
Je sens mes larmes, ils proviennent du fond de mes entrailles !
Comment pourrais-je oublier ce jour assombri ?
Comment pourrais-je pardonner à ceux qui t’ont assassinés ?
O Hussein, forteresse des coeurs opprimés!
Mes pensées s’acheminent vers ta lumière !
La mort fut pour toi une récompense !
Pour moi, elle fut une leçon de grande conséquence!
Seul le Seigneur pourrait savoir
Que ce cœur aussi immense que l’océan
Ne se laisserait jamais
Enchevêtrer dans les trames pourries des conseils
Il posait ses lèvres
Sur les berges lointaines du danger
Seul le Seigneur pourrait savoir.
Il prit donc le large
Et la soif
Se déferla.
Je pense à cet abîme
Qui s’est imbibé de ton sang
Je ne me souviens d’aucun abîme si haut
On peut aussi rester vénéré dans le périgée
Demande à l’abîme
O toi dont la mort sert de l’aune à la Mort
Ta mort a rendu si dérisoire la vie
L’a rendue si insignifiante
Qu’un tel mort fait l’envie des grands
Ton sang
Est le prix du sang de la vérité
Ton sang a scellé la Vérité.
L’épée qui a frappé ta gorge
A coupé en deux
Tout, tous qui se trouvaient dans les cieux
Tout ce qui se convergea vers toi
Fut Hossein
Et tout ce qui se dirigea vers l’autre
Fut de Yazid
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O Hussein
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- ton enfance baigna dans la lumière de Dieu
- et ta noble famille t éduqua dans le bien
- le soleil pour toi brûlait de milles feux
- ton ame s’épanouit entourée de gens saints
- tu étais le métal du message d’Allah
- tu étais le symbole de l’amour et du bien
-ce message de justice dont tu ne doutais pas
-dont tu t’évertuais à suivre le chemin
-quand de la droite route leurs ames dévièrent
-et que la vanité s’empara de leurs cœurs
-tu décida dès lors d’affronter les pervers
-pour préserver l’Islam et toutes ses valeurs
-poussés par les démons, aveuglés par satan
-yazid le maudit et ses troupes criminelles
-pensaient assassiner la parole du Coran
-mais ils brûlent aujourd’hui dans les flammes éternelles
-marchant vers ton destin, entouré de tes proches
-qui dans la dignité et l’amour du Prophète
-s’apprêtaient par leur foi, plus dure que la roche
-à affronter des monstres ayant perdu la tête
-c’est paré du vêtement de la foi du courage
-et de l’obéissance, à Dieu le tout puissant
-que tu t’engagera toi le valeureux sage
-à mourir pour l’Islam et ses enseignements
-O toi prince des martyrs O toi fils de Zahra
-O toi l’élu de dieu O toi fils du lion
-tu t’apprêtes à quitter le monde d’ici bas
-et rejoindre en souriant les gens de la maison
-cette terre que tu foules est celle qui demain
-recueilleras ton sang et boira ta souffrance
-tu pleures mon Imam au nom de tous les tiens
-tu pleures car l’épreuve assoiffe l’innocence
-de l’injustice jamais, tu ne seras l’esclave
-ils arrêteront ton corps mais n’auront pas ton ame
-le péché te redoute, et cela ils le savent
-la promesse de Dieu, pour eux sera les flammes
-tu t’engages sur les pas de ton noble grand-père
-ignorant les angoisses et les tourments du doute
-tu marches patiemment guidé par la lumière
-et avance sûrement sans dévier de ta route
- tu aperçois l effroi parcourir leur visage
- lorsque l’épée d’Ali tournoi et puis s abat
-il t’a légué sa foi son arme et son courage
-et attend ta venue dans les jardins d ‘Allah
-les fous guident les aveugles, le monde tourne à l envers
-on viole la dignité on transperce les corps
-qui vaillamment combattent entourés de lumière
-et les forces obscures s’acharnent sur les morts
-O Fatima zahra quels sont ces êtres ignobles
- qui ont osé souiller le fruit de tes entrailles
-O Zaynab tu pleure O Zaynab si noble
-ton ame est déchirée par cette sombre bataille
-ton chagrin bouleversant a traversé l histoire
-et l’épreuve pour toi fut loin d’être achevée
-ton courage demeure, exaltant nos mémoires
-digne fille de ta mère, respirant la piété
-tenant tête au tyran parée de dignité
-tu fis trembler son trône et vaciller sa cour
-témoin de l impensable ton cœur pourtant saignait
-car tu aimais Hussein du plus pur des amours
-héros de Karbala, héros de achoura
-Vous, valeureux guerriers, compagnons de l Imam
-fidèles des fidèles proches serviteurs d Allah
-vous avez pour Hussein fait usage de vos lames
-le sang de nos martyrs a écrit cette page
-les larmes de leurs épouses ruissellent sur nos joues
-le récit de ce drame a traversé les ages
-et le nom de Hussein est en chacun de nous
-il sortit ce jour là lui le preux chevalier
-pour le bien commander et le mal interdire
-et sa voix s éleva par delà les années
-elle raisonne aujourd’hui dans le cœur des martyrs
-Hussein ton sacrifice n aura pas été vain
- et combien de révoltes puisèrent leurs sources en toi
-ton exemple suprême a motivé plus d un
-et tes enseignements ont renversé des rois
-mon Imam ta victoire aujourd’hui apparaît
-ton souvenir est là plus vivant chaque jour
-et ton esprit demeure parmi nous à jamais
-je te salue Hussein et te voue mon amour.
Ce poème est le récit de la captivité de bibi Zaynab (as). Hind, qui venait d'apprendre la présence dans les geôles de Damas de prisonniers très particuliers, protégés et consolés par une dame d'une très grande noblesse, se rend dans dans cette prison lugubre pour rencontrer cette dame qui lui rappelait tant bibi Zaynab (as)...
Dans les geôles de Damas, froides et sombres,
Des lamentations déchirent le silence,
Celle d'une dame de grande naissance
Qui a vue mourir sa famille en grand nombre.
Chaque instant est encore en elle si vivace,
Sa mémoire est la seule et unique trace
De ce décisif et ultime sacrifice
De Hussein, de ses compagnons et de ses fils.
-*-
La reine de Damas se présenta à elle,
Ayant entendu cette histoire tragique.
Elle voulait savoir qui était donc celle
Qui, par son éloquence magnifique,
Lui rappela la noblesse de son imam.
Le coeur brûlant de douleur comme une flamme,
Elle demanda pourquoi ils se trouvaient là,
Car nul crime ne pouvait justifier cela.
-*-
Pour ne pas que son visiteur ne comprenne
La sainteté et la noblesse de son rang,
Elle se couvrit la tête avec peine,
Cachant ce regard meurtri par la vue du sang
De cette famille pure et légitime
Qui fût en ce jour funeste la victime
De ce despote qui, dans son arrogance,
Fit preuve d'une grande violence.
-*-
Derrière ces barreaux, un homme tout rayonnant
Termina se prières et en le voyant
Ce rêve douloureux lui revint à l'esprit :
La reine des femmes des mondes en noire
Portait le deuil de ces jours à jamais inscrits
Dans tous les coeurs et dans toutes les mémoires.
Elle se rendit enfin compte que ces êtres
N'étaient ni plus ni moins après Dieu ses maîtres.
-*-
Au pied de Zaïnab, Hind pleura en silence,
Demandant pardon pour son ignorance.
La fille de Ali lui raconta alors
Avec dignité ce que fût leur triste sort.
Mais pour préserver l'intégrité de l'Islam
Elle a accepté de verser tant de larmes :
Un présent et une flamme pour l'avenir
Qu'il faudra par tous les moyens entretenir.
-*-
“ Nos enfants endurent d'atroces tortures
Au delà de toute endurance humaine.
Sous les coups de ces geÔliers beaucoup moururent :
A peine pouvons nous à cause des chaînes
Les prendre dans nos bras, là contre nos coeurs,
Pour qu'ils oublient un instant toute la douleur,
Pour connaître enfin un peu de quiétude
Ou pour ne pas partir dans la solitude. “
-*-
“ Désormais tous nos rêves n'ont plus aucun sens,
Tous emportés par cette vague de haine.
Loin de nos enfants gisant sur cette plaine
Malheur ou bonheur, plus rien n'a d'importance.
Tous les corps de nos proches furent profanés,
Massacrés après trois jours de soif et de faim.
Nous fûmes menés enchaînés tel des condamnés,
A Cham affronter un tyran et ses desseins. “
-*-
Entendant tout cela Hind se mit à chercher
Une petite fille qui fût arrachée
De ces êtres qu'elle aimait, si brutalement.
Elle reçut en réponse les hurlements
D'une mère effondrée qui venait de voir
S'envoler sous ses yeux son dernier espoir.
Zaïnab réconforta sa pauvre protégée :
Par ses mots elle essaya soulager.
-*-
Dans un petit coin de la prison on voyait
Ce qui semblait être une petite stèle,
Celle de Sakina qui maintenant devait
Etre consolé par cet amour paternel :
“ Elle est désormais libérée de ce tourment
Qu'elle a affronté avec tant de courage,
Avec une telle bravoure à son âge.
Elle ne vivra plus aucun acharnement. “
-*-
Aucune mère ne peut rester de marbre
A la vue d’un tel malheur et de ces horreurs.
Hind avait transmis à son fils, avec labeur,
Ce qu'elle a su tiré des fruits de cet arbre
Qu'est le prophète et sa noble descendance.
Elle avait au coeur cet acte d'allégeance :
Son fils et elle luttèrent sans relâche
Contre ce despote débauché et lâche.
-*-
Devant cette haine de la chair de sa chair,
Devant ce peuple exigeant des coupables,
Et ces rêves du Prophète qui l'accable,
Il libéra Zaïnab et ses pairs de ces fers.
Ils quittaient enfin ce lieu de désolation
Où Dieu seul fût pour eux une consolation.
Ils pouvaient désormais faire le deuil de ces morts
Dont le souvenir à ce jour reste très fort.
Toutes les larmes du monde
« Je verse cette larme, pour toi ô mon Houssein,
qui a donné ta vie, et celle de tes enfants,
ton sang qui a coulé, pour former nos sillons,
ta voix qui s’est levée, pour réveiller les hommes,
mais toutes les larmes du monde, toutes les larmes du monde,
pourront-elles à jamais, effacer nos chagrins.
Et j’aimerais te dire, te dire ô mon Houssein,
Ce peuple qui devait naître, pour pleurer sur ton nom,
Ce peuple de croyants, que tu voulais sauver,
Ce peuple est vivant, il n’a pas oublié,
Qu’un matin son héros, n’a pas tremblé devant,
Devant la cruauté de ceux qui ont voulu,
Changer sa religion, et celle de ces aïeux,
Changer tous les préceptes et la faire disparaître,
Remplacer les prières, par des plaisirs futiles,
Ces armées de tyrans, tu les a affrontés,
Et puis, tu es tombé, comme tombent les martyrs,
Tes yeux se sont fermés, tes yeux se sont fermés,
Et le vent a porté, ton nom jusqu’à mon cœur,
Et depuis chaque jour, chaque jour est Ashoura,
Chaque terre est Karbala, Ashoura, Karbala,
Ces mots rythment ma vie, et éclairent mon chemin,
Ces mots guident mes pas, et font que chaque jour,
Je me sens près de toi, je me sens près de toi,
Alors,
je verse cette larme, pour toi ô mon Houssein,
qui a donné ta vie, et celle de tes enfants,
ton sang qui a coulé, pour former nos sillons,
ta voix qui s’est levée, pour réveiller les hommes,
mais toutes les larmes du monde, toutes les larmes du monde,
pourront-elles à jamais, effacer nos chagrins. »
À toi Karbala
Karbala…
Terre comme toi, aucune ne sera
Tragédie, comme toi, l’humanité ne vivra
Souffrance, comme toi, personne ne sentira
Regrets, comme toi, nul autre n’aura…
Karbala…
Jeunesse, comme la tienne, aucune ne sera
Amitié, comme la tienne, plus forte n’existera
Femmes comme les tiennes, l’islam n’aura
Élite, comme la tienne, sur terre ne se formera…
Karbala…
Martyres comme les tiens, le monde ne verra
Foi, comme la tienne, nul autre n’exaltera
Bravoure, comme la tienne, l’homme ne montrera
Sacrifices, comme les tiens, l’humanité ne fera…
Karbala…
Tyrannie, comme la tienne, nul n’exercera
Oppression, comme la tienne, nul ne subira
Atrocité, comme la tienne, nul n’exécutera
Peine, comme la tienne, nul ne ressentira…
Karbala…
Patience, comme Sajjad, nul ne tiendra
Chagrin, comme Sakina, nul n’éprouvera
Fermeté, comme Zainab, nul n’exposera
Larmes, comme Sougra, nul ne versera…
Karbala…
Courageux, comme Abbas jamais ne sera
Fidèle, comme Habib, nul se présentera,
Principes, comme Akbar, personne ne protègera,
Respect, comme Asgar, personne n’arborera
Victoire comme Hussein, nul ne connaîtra…
Khadimé kom
Arbam Maalik Houssen
Cœur et raison pour Hussayn
Que nous a fait Hussayn ibn Ali ?
Que le monde devienne fou de lui
Les uns, prêts à se sacrifier, les autres, à assassiner.
Nous aurait-il donc ensorcelé ?
Le verdict du cœur est sans appel,
N’écoute pas la flûte de Ray,
Car tu n’en goûteras pas le raisin,
Ni même n’en sentiras-tu le parfum.
Vile âme instigatrice du mal,
Que ne fais-tu taire ce sifflement,
Qui m’invite en murmurant,
A dissimuler le sain jugement.
L’Histoire n’est plus la même avant et après lui
Les gens eux-mêmes n’ont plus le choix,
Victorieux, repenti, déçu ou trahi,
Tu es avec, ou contre lui.
Leur outre est vide et la nôtre déborde,
Leurs épées peinent à étouffer la voix,
De ceux qui ont dévolu leur choix,
Sur un chevalier décapité mais droit.
« Quel secret se cache derrière Kerbala ? »
Le martyr de répondre à l’assoiffé,
« Viens boire l’eau qu’ils t’ont refusée »
Ne vois-tu pas le héros te tendre sa dextre,
Qu’importe que l’ennemi s’acharne,
Il n’atteindra qu’au plus les rives de l’Euphrate.
Reprend de cette main bénie l’étendard,
Arme toi de patience, et cours vers la victoire.
Téhéran, le 6 janvier 2008
ZIYÂRAT WÂRITH
(On formule l’Intention «Niyyah» comme suit : Je récite ziyârat al-Imam Hussayn (AS) Qurbatan ilallâh[1] - Se diriger vers la direction du Mausolée de l’Imam Hussayn vers Karbalâ’ en Iraq ( si on l’effectue de loin).
Au nom Allah le misericordieux ,le plus misericordieux
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Âdama, çifwat-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ آدَمَ صِفْوَةِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’Adam, l’Elu d’Allah !
Asslaâmu ‘alayka yâ wâritha Nûhin, Nabiyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ نُوح نَبِيِّ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de Noé (Nûh), le Prophète d’Allah
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Ibrâhima, Khalîl-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ اِبْراهيمَ خَليلِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’Ibrâhîm (Abraham), l’Ami privilégié d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Mûsâ Kalîm-illâh-i!
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ مُوسى كَليمِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de Mousâ (Moïse), Interlocuteur d’Allah!
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha ‘Îsâ, Rûh-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ عيسى رُوحِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de ‘Isâ (Jésus), l’Esprit d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Muhammadin, Habîb-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ مُحَمَّد حَبيبِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de Mohammad, le Bien-aimé d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha ‘Aliyy-in, Amîr-il-mu’minîna, Waliyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ عَلِيٍّ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ وَلِيِّ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de ‘Alî, le Commandeur des Croyants, le Waliy ( ami, serviteur pieux et dévoué) d’Allah!
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha -al-Hasan-ich-Chahîdi, Sibti Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ الْحَسَنِ الشَّهيدِ سِبْطِ رَسُولِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’al-Hassan, le martyr, le petit-fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka ya-bna Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ
Paix sur toi, o fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka ya-bn-al-Bachîr-in-Nathîr wa-bna Sayyid-il-waçiyyîn-a !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ الْبَشيرِ النَّذيرِ وَابْنَ سَيِّدِ الْوَصِيِّينَ
Paix sur toi, o fils de l’annonciateur des bonnes nouvelles, l’avertisseur, et fils du Maître des Héritiers présomptifs !
Assalâmu ‘alayka ya-bna Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a!
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَابْنَ فاطِمَةَ سَيِّدَةِ نِسآءِ الْعالَمينَ
Paix sur toi, o fils de Fâtimah al-Zahrâ’, la Maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu ‘alayka yâ Abâ ‘Abdillâh-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا عَبْدِ اللهِ
Paix sur toi, o Abû Abdullâh al-Hussain !
Assalâmu ‘alayka yâ khiyarat-Allâh wa-bna Khiyaratihi !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا خِيَرَةَ اللهِ وَابْنَ خِيَرَتِهِ
Paix sur toi, O élu d’Allah et fils de Son élu[2] !
Assalâmu ‘alayka yâ Thâr-Allâhi wa-bna Thârih-i !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا ثارَ اللهِ وَابْنَ ثارِهِ
Paix sur toi, o Vengeance d’Allah et fils de Sa Vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-witr-al-mawtûr-a !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الْوِتْرَ الْمَوْتُورَ
Paix sur toi, o vengeance et revendicateur de vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-Imâm-ul-Hâdiyy-uz-zakiyyu wa ‘alâ arwâhin hallat bi-fanâ’ika wa aqâmat fî jiwârika wa wafadat ma‘a zuwwârika !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الاِْمامُ الْهادِيُّ الزَّكِيُّ وَعَلى اَرْواحٍ حَلَّتْ بِفِنآئِكَ وَاَقامَتْ في جِوارِكَ وَوَفَدَتْ مَعَ زُوّارِكَ
Paix sur toi, o Imam guidant et pur, ainsi que sur les âmes qui se sont rendues dans ton enclos, qui reposent dans ton voisinage, et qui sont venues avec tes visiteurs !
Assalâmu ‘alayka minnî mâ baqaytu wa baqiy-al-laylu wa-n-nahâr-u,
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ مِنِّي ما بَقيتُ وَبَقِيَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ
Paix sur toi, de ma part, tant que je vivrais et tant que demeureront la nuit et le jour,
falaqad ‘adhumat bik-ar-raziyyatu wa jalla-l-muçâbu fî-l-mu’minîna wa-l-muslimîna wa fî ahl-is-samâwati ajma‘îna wa fî sukkân-il-ardhîna, fa-innâ lillâhi wa innâ ilayhi râji‘ûn-a,
فَلَقَدْ عَظُمَتِ بِكَ الرَّزِيَّةُ وَجَلَّ الْمُصابُ فِى الْمُؤْمِنينَ وَالْمُسْلِمينَ وَفي اَهْلِ السَّمواتِ اَجْمَعينَ وَفي سُكّـانِ الاَْرَضينَ فَاِنّا للهِ وَاِنّا اِلَيْهِ راجِعُونَ
car ta perte est un grand malheur et un préjudice grave pour les Croyants, les Musulmans, et pour tous les habitants du Ciel et de la terre. Ainsi, nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons!
wa Çalawât-ullâhi wa Barakâtuhu wa Tahiyyâtuhu ‘alayka wa ‘alâ âbâ’ik-at-tâhirîn-at-tayyibîn-al-muntajabîna wa ‘alâ tharârîhim-ul-hudât-il-mahdiyyîn-a!
وَصَلَواتُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ وَتَحِيّاتُهُ عَلَيْكَ وَعَلى آبآئِكَ الطّاهِرينَ الطَّيِّبينَ الْمُنْتَجَبَينَ وَعَلى ذَراريهِمُ الْهُداةِ الْمَهْدِيّينَ
Et que la Prière d’Allah, Ses Bénédictions et Ses Salutations soient sur toi, sur tes parents purs, bons et nobles, et sur leurs descendants bons-guides et bien-guidés !
As-salâmu ‘alayka yâ mawlâya wa ‘alayhim wa ‘alâ rûhika wa ‘alâ arwâhihim wa ‘alâ turbatika wa ‘alâ turbatihim. Allâhumma laqqihim rahmatan wa ridhwânan wa rûhan wa rayhânan
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ وَعَلَيْهِمْ وَعَلى رُوحِكَ وَعَلى اَرْواحِهِمْ وَعَلى تُرْبَتِكَ وَعَلى تُرْبَتِهِمْ اَللّـهُمَّ لَقِّهِمْ رَحْمَةً وَرِضْواناً وَرَوْحاً وَرَيْحاناً
Que la paix soit sur toi, o mon Maître, et sur eux, sur ton âme et sur leurs âmes, sur ta terre et sur la leur! O mon Dieu! Fais-leur rencontrer Ta Miséricorde, Ta Satisfaction, le repos et la grâce!
Assalamu ‘alayka yâ Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ya-bna Khâtam-in-Nabiyyîna wa ya-bna Sayyid-il-waçiyyîna wa ya-bna Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ يا اَبا عَبْدِاللهِ يَا بْنَ خاتَمِ النَّبِيّينَ وَيَا بْنَ سَيِّدِ الْوَصِيّينَ وَيَا بْنَ سَيِّدَةَ نِسآءِ الْعالَمينَ
Paix sur toi, o mon Maître Abû Abdullah (al-Hussain), o fils du Sceau des Prophètes, o fils du Maître des Héritiers-présomptifs, o fils de la Maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu ‘alayka yâ chahîdu ya-bna-ch-chahîdi yâ akha-ch-chahîd yâ abâ-ch-chuhadâ’i.
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا شَهيدُ يَا بْنَ الشَّهيدِ يا اَخَ الشَّهيدِ يا اَبَا الشُّهَدآءِ اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا شَهيدُ يَا بْنَ الشَّهيدِ يا اَخَ الشَّهيدِ يا اَبَا الشُّهَدآءِ
Paix sur toi, o martyr, o fils de martyr, o frère de martyr, o père des martyrs !
Allâhumma balligh-hu ‘annî fî hâthih-is-sâ‘ati wa fî hâthâ-l-yawmi wa fî hâthâ-l-waqti wa fî kulli waqtin tahiyyatan kathîratan wa salâman!
اَللّـهُمَّ بَلِّغْهُ عَنّي في هذِهِ السّاعَةِ وَفي هذَا الْيَوْمِ وَفي هذَا الْوَقْتِ وَفي كُلِّ وَقْت تَحِيَّةً كَثيرَةً وَسَلاماً
Transmets-lui de ma part, O mon Dieu, à cette heure-ci, aujourd’hui même, maintenant et à tout temps, mes meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!
Salâm-ullâhi ‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ya-bna Sayyid-il-‘âlamîna wa ‘alâ-l-mustach-hadîna ma‘aka, slâman mutaççilan mça-t-taçal-al-laylu wa-n-nahâru!
سَلامُ اللهِ عَلَيْكِ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ يَا بْنَ سَيِّدِ الْعالَمينَ وَعَلَى الْمُسْتَشْهَدينَ مَعَكَ سَلاماً مُتَّصِلاً مَا اتَّصَلَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ
Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, o fils du Maître des mondes, ainsi que sur ceux qui sont tombés en martyrs avec toi, Paix continuelle qui dure autant que le jour et la nuit continuent à se suivre!
As-salâmu ‘al-al-Husayn-ibna-‘Aliyyin-ich-chahîd-i !
السَّلامُ عَلَى الْحُسَيْنِ بْنِ عَليٍّ الشَّهيدِ
Que la Paix soit sur al-Hussain fils de ‘Ali, le martyr!
As-salâmu ‘alâ-l-‘Abbâs-ibna-Amîr-il-Mu’minîn-ach-chahîd-i !
اَلسَّلامُ عَلَى الْعَبّاسِ بْنِ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ الشَّهيدِ
Que la Paix soit sur ‘Ali fils d’al-Hussain, le martyr!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Amîr- al-Mu’minîn-a !
السَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ اَمِيرِ الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils du Prince des Croyants !
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Hasan!
اَلسَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ الْحَسَنِ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils d’al-Hassan!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Husayn !
اَلسَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ الْحُسَيْنِ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils d’al-Hussain!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Ja‘far-in wa ‘Aqîl-in !
السَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ جَعْفَرٍ وَعَقِيلٍ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils de Ja’far et de ‘Aqîl ![3]
As-salâmu ‘alâ kulli mustach-hidin ma’ahum min-al-mu’minîn-a !
اَلسَّلامُ عَلى كُلِّ مُسْتَشْهَدٍ مَعَهُمْ مِنَ الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit sur tous les croyants tombés en martyrs avec eux !
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Mohammadin wa balligh-hum ‘annî tahiyyatan kathîratan wa salâman !
اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَبَلِّغْهُمْ عَنّي تَحِيَّةً كَثيرَةً وَسَلاماً
O mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille et les descendants de Mohammad, et transmets-leur, de ma part, mes meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!
As-salâmu ‘alayka yâ Rasûl-Allâh-i! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا رَسُولَ اللهِ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءَ في وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Messager d’Allah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils, al-Hussain !
As-salâmu ‘alayki yâ Fâtimat-u! Ahsan-Allâhu lak-il-‘azâ’a fî waladik-il-Husayn-i!
اَلسَّلامُ عَلَيْكِ يا فاطِمَةُ اَحْسَنَ اللهُ لَكِ الْعَزآءَ في وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Fâtimah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain !
As-salâmu ‘alayka yâ Amîr-al-Mu’minîn-a! Ahsan-Allâhu laka-l-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn!
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءَ فِي وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Prince des Croyants (Imam Ali) ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain!
As-salâmu ‘alayka yâ Abâ Muhammad-in-al-Hasan! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî akhûk-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا مُحَمَّد الْحَسَنَ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءِ في اَخيكَ الْحُسَيْنِ
Paix soit sur toi, o Abû Mohammad al-Hassan ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton frère al-Hussain !
Yâ Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ! Anâ dhayf-ullâhi wa dhayfuka, wa jâr-ullâhi wa jâruka, wa li-kulli dhayfin wa jârin qiran, wa qirâya fî hâthâ-l-waqti an tas’al-Allâha Subhânahu wa ta‘âlâ an yarzuqanî fakâka raqabatî min-an-Nâr-i, Innahu Samî‘-ud-du‘â’i, Qarîbun Mujîb-un !
يا مَوْلايَ يا اَبا عَبْدِاللهِ اَنَا َضْيُفُ اِللهِ َوضَيْفُكَ وَجارُ اللهِ وَجارُكَ وَلِكُلِّ ضَيْفٍ وَجارٍ قِرىً وَقِرايَ في هذَا الْوَقْتِ اَنْ تَسْئَلَ اللهَ سُبْحانَهُ وَتَعالى اَنْ يَرْزُقَني فَكاكَ رَقَبَتي مِنَ النّارِ اِنَّهُ سَميعُ الدُّعآءِ قَريبُ مُجيبُ.
O mon Maître ! O Abû Abdullâh al-Hussain ! Je suis l’hôte d’Allah et ton hôte, le voisin d’Allah et ton voisin; or tout hôte et tout voisin a droit à un geste (repas) d’hospitalité, et mon droit (sur toi) à présent est que tu demandes à Allah - Il est Glorifié et Sublime- de m’accorder la libération de mon cou de l’Enfer ! Il est celui qui entend la prière de demande (du‘â’), Il est Proche et Il est celui qui exauce (le du‘â’)!
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad wa âlé Muhammad
Testament d'Imam Hussein (as) à son frère Mohammad Hanafy
Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux,
Ceci est le testament que Houssein ibn 'Ali ibn Abi Talib (as) a écrit pour son frère Mohammad connu sous le nom de ibn Hanafyàh.
Que moi Houssein (as) atteste qu'il n'y a pas d'autres dieux, sauf Allah, l'Unique et sans associés et que Mohammad (saw) est le serviteur et prophète d'Allah (swt).
Et que je ne suis pas parti pour proclamer ma grandeur ou pour créer la zizanie, mais pour conscientiser la oummàh (communauté) de mon grand-père (Le Prophète). Mon but est de l'appeler vers les bonnes actions et de les arrêter des mauvaises actions; et de marcher sur le chemin de mon grand-père et mon père 'Ali ibn Abi Talib (as). Celui qui considère mon action comme juste et qui l'approuve, alors sachez qu'Allah (swt) est le meilleur soutien des justes. Et contre celui qui me combat, je serai patient jusqu'à ce qu'Allah (swt) fasse justice pure et véritable entre lui et moi ; car Il est Le Meilleur des juges.
o mon frère, je t'adresse ce testament. C'est Allah (swt) qui m'octroie tous les bienfaits et j'ai confiance en lui et c'est à Lui que je m'en remets.
Les pays à majorité musulmane moins affectés par le sida
Les pays à majorité musulmane sont moins affectés par le sida. C’est ce que démontre une récente étude américaine du cabinet Adamczyk & Hayes, publiée dans la revue scientifique American Sociological Review.
Le sociologue Amy Adamczyk et son équipe ont pu faire ce constat après s’être penchés sur l'influence des religions, à savoir l’islam, l’hindouisme, le christianisme, le judaïsme et le bouddhisme, dans la propagration ou non du virus du HIV.
En croisant « des données démographiques, publiques et internationales », ils ont pu remarquer que les musulmans mais aussi les hindous sont moins susceptibles que les autres d’avoir des relations sexuelles avant et hors mariage.
« Ces différences de comportements pourraient nous aider à expliquer pourquoi les pays où les musulmans sont majoritaires ont tendance à avoir des taux de prévalence plus faibles du sida que les pays chrétiens », en concluent les chercheurs.
Fin août, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) avançait quant à elle que la circoncision, vivement recommandée en islam, réduisait le risque d’infection par le virus du sida lors de rapports sexuels.
Les pratiques de la religion musulmane apparaissent là comme un réel obstacle au virus, comme le constate également le biologiste Didier Raoult cité par Le Monde des Religions. « En Afrique, la répartition géographique des zones touchées par le sida est grossièrement inverse à celle de la pratique de l’islam. En pratique, les pays musulmans affichent proportionnellement beaucoup moins de patients atteints du sida que les pays chrétiens ou animistes. », expliquait-il ainsi le mois dernier dans le cadre d’un article sur la circoncision.
Selon saphirnews, cette maladie touche aujourd'hui environ ۳۴ millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La journée mondiale du sida aura lieu, comme chaque année, le ۱er décembre pour sensibiliser le plus grand nombre à cette maladie.
Nécessité d'une réflexion sur la liberté en islam
Téhéran- La Renaissance, la révolution industrielle, la révolution française et la révolution d'octobre ont été des éléments décisifs dans l'approche de cette question en Occident.
Le site d'information de l'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une rencontre avec une centaine de professeurs d'universités et de centres islamiques, d'intellectuels et de chercheurs, à l'occasion de la quatrième réunion stratégique de la République islamique le 13 novembre 2012, a déclaré qu'il fallait qu'une réflexion sur la liberté en islam soit organisée au niveau des élites intellectuelles.
Au début de la réunion, dix personnes ont présenté leurs avis sur la liberté et dix sept autres personnes ont commenté et critiqué ces avis.
Au début de son discours, le Guide suprême de la Révolution a fait allusion aux problèmes économiques du pays qui sont "le résultat de l'hostilité de l'arrogance mondiale envers la République islamique d'Iran" et a souligné que personne n'était indifférent à ces problèmes mais que le sujet de cette réunion avait été défini auparavant et faisait partie d'un projet général à long terme.
"Le peuple iranien est en plein progrès et a besoin d'une réflexion approfondie sur les questions idéologiques et politiques, de base. L'objectif de ces réunions est de proposer des réponses aux questions essentielles et vitales de la société. Il est nécessaire que les professeurs d'universités et des centres islamiques se lancent dans une réflexion sur les questions abordées dans ces réunions. La liberté est une question importante qui a été abordée spécialement en Occident ces derniers siècles, à cause des évènements et de la tempête idéologique qu'elle a créés en Occident.
La Renaissance, la révolution industrielle, la révolution française et la révolution d'octobre ont été des éléments décisifs dans l'approche de cette question en Occident. Par contre, dans notre pays, avant la révolution constitutionnelle, la question de la liberté n'a pas été étudiée en raison de l'imitation des pays occidentaux chez nos intellectuels, et n'a pas abouti à des résultats intéressants.
Si une réflexion avait accompagné ces emprunts, nous aurions assisté à une éclosion intellectuelle, mais une imitation aveugle n'a aucun résultat. L'imitation chez nos intellectuels, des idées occidentales sur la liberté, a fait qu'après le mouvement constitutionnel, aucune nouvelle idée n'est apparue dans ce domaine. Nous avons de nombreuses sources mais pas assez de réflexion dans ce domaine. Il existe des questions auxquelles les élites intellectuelles doivent réfléchir et répondre pour la création d'un système de pensées compétent.
Pour arriver à ce but, nous avons besoin d'un travail sérieux et d'une bonne connaissance des textes islamiques et des travaux occidentaux. La liberté dont nous parlons ici, est prise dans le sens général des libertés individuelles et sociales, et non dans le sens de la quête de Dieu ou de l'initiation spirituelle. Nous ne devons pas avoir peur dans cette réflexion où nous sommes à la recherche d'une présentation des idées de l'islam et des différences entre l'islam et l'occident dans ce domaine, de l'existence de limites.
L'humanisme est à la base de la réflexion libérale sur la liberté alors qu'en islam, la base de cette liberté est le monothéisme, c'est-à-dire la foi en Dieu et le rejet des taghut (l'athéisme et le polythéisme). En islam, l'être humain est totalement libre mais dans le cadre du monothéisme. La dignité humaine est une question très importante en islam, qui rejoint la question de la liberté et qu'il est possible d'étudier dans le cadre du Coran et des droits, des droits en jurisprudence et dans le système juridique, des devoirs et du système de valeurs.
Le droit dans le Coran représente un système organisé et orienté vers un objectif, et dans ce sens, ce monde et le monde religieux sont tous les deux vrais et justes. La liberté dans le système juridique et de jurisprudence, est une chose qu'il faut revendiquer pour soi et les autres. La liberté dans son sens islamique, étant très différente de sa signification dans la culture occidentale, est-il possible de nous reporter aux avis des penseurs occidentaux sur ce sujet ? La liberté économique dans le système capitaliste, la liberté des partis politiques et la liberté morale qui a conduit à la légalisation de l'homosexualité, sont des questions auxquelles nous devons réfléchir.
Ces réalités sont le signe des réalités très amères et très laides de la société occidentale, et le résultat du bellicisme, des privilèges et de politiques à géométrie variable sur les droits de l'homme et la démocratie. Malgré toutes ces réalités amères, il est quand même nécessaire d'étudier les avis des penseurs occidentaux qui ont un passé très riche dans ce domaine et la réflexion sur les libertés. Cependant cela doit se faire sans imitation car l'imitation est contraire à la liberté", a-t-il déclaré.
La justice, la sécurité économique et les possibilités naturelles
Téhéran- Dieu a créé l'être humain pour qu'il évolue vers la perfection, la perfection absolue appartient à Dieu et la perfection humaine réside dans le rapprochement de Dieu et la soumission au créateur.
L'Hodjat-ol-islam Seyed Hossein Mir Moezzi, membre du comité d'élaboration des modèles islamiques et iraniens de consommation et de progrès, lors de la huitième réunion sur "les modèles économiques selon le Coran", a déclaré que l'objectif du système économique islamique était un mouvement volontaire et conscient de l'être humain vers la perfection, la justice, la sécurité économique et la reconnaissance des possibilités naturelles.
"Dieu a créé l'être humain pour qu'il évolue vers la perfection, la perfection absolue appartient à Dieu et la perfection humaine réside dans le rapprochement de Dieu et la soumission au créateur.
Si on nous demande que signifie dans ce contexte, le bonheur humain, la réponse sera que le bonheur de l'être humain réside dans le rapprochement maximum de Dieu. Dans les versets 10 et 11 de la sourate Vaghehe, nous lisons: «وَالسَّابِقُونَ السَّابِقُونَ * أُوْلَئِكَ الْمُقَرَّبُونَ»
C'est-à-dire que le plus heureux est celui qui a fait le plus d'effort dans la voie divine, c'est-à-dire le prophète de l'islam (AS). Quand nous disons que nous croyons au prophète en tant que serviteur et envoyé de Dieu, cela signifie que la soumission à Dieu est le bonheur parfait que peut atteindre l'être humain. L'objectif de la vie n'est donc pas un objectif matériel ni de manger plus ou de boire plus. Le résultat de ce mouvement vers la perfection sera évident le jour du jugement.
Les systèmes islamiques et le système économique en particulier, doivent être organisés de telle sorte qu'ils encouragent cette montée vers Dieu. L'objectif du système économique en islam qui est un des systèmes islamiques, doit être défini en fonction de cet objectif.
Un hadith de l'Imam Sadegh (AS) dit ceci: «ثلاثة اشياء يحتاج الناس طرّأ اليها: الامن، والعدل والخصب» "Les gens ont besoin de sécurité, de justice et de progrès".
Les besoins apparaissent quand les objectifs sont définis. Quand l'Imam Sadegh (AS) déclare: "Les gens ont besoin" il entend pour arriver au salut et à la soumission à Dieu. Ces trois besoins sont les trois objectifs essentiels de l'économie islamique. Dans le capitalisme, la réussite est que quelques riches dirigent tout, fassent des prêts au gouvernement, choisissent les députés et changent même les Présidents sans que vous vous en rendiez compte, malgré des discours opposés et des slogans différents. Cependant leur discours est le même car ils ne sont pas libres mais chargés de répéter les paroles des capitalistes s'ils veulent préserver leur pouvoir. Dans le système capitaliste, les richesses appartiennent à un petit nombre et la justice n'a pas de sens.
Ces riches dirigent tout par derrière. Cela n'est pas une illusion ni une éventualité mais une certitude scientifique. Les riches dictent même aux politiciens ce qu'ils doivent faire et dire, comment le faire et comment le dire. Si un Président est élu sans leur accord, ils le menaceront et l'obligeront à suivre leurs politiques. Les élus du peuple ne peuvent pas dans le système capitaliste, respecter leurs promesses.
C'est pour cette raison que nous voyons qu'en fait, tous les Président agissent de la même façon. Par exemple, Obama n'avait pas de grandes différences dans les questions économiques et politiques, avec Mitt Romney. La justice sociale signifie donner leurs droits à ceux qui les méritent. Si les droits des gens sont respectés, la justice sociale suivra automatiquement. Comment définir les droits des gens ? Il existe des différences de points de vue sur ce sujet, dans les différentes idéologies.
En tant que musulmans, nous considérons que c'est Dieu qui définit les droits de chacun. Dans l'islam, la sécurité économique est très importante. La justice sociale signifie que les droits reviennent à leurs propriétaires, et la justice économique que chacun reçoive ce à quoi il a droit sur les richesses et les revenus de la société.
Cette justice sociale a été abordée en de nombreux endroits dans les versets coraniques et les riwayats comme par exemple, dans le verset 25 de la sourate Hadid: «لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَیِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِیَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَلِیَعْلَمَ اللَّهُ مَن یَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَیْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِیٌّ عَزِيزٌ»
Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant.
Le verset 135 de la sourate Nissa :
«یَا أَیُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ كُونُواْ قَوَّامِينَ بِالْقِسْطِ »
ô les croyants ! Observez strictement la justice
Et le verset 90 de la sourate Nahl :
«إِنَّ اللّهَ یَأْمُرُ بِالْعَدْلِ وَالإِحْسَانِ »
Certes, Allah commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches.
Lavrov appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, a appelé à un cessez-le-feu et à l'arrêt du bombardement et de toute forme de violence à Gaza, exprimant la forte préoccupation de son pays devant les développements dans ce secteur.
Selon sana, le quartette n'ait pas réussi à se réunir, moins encore à prendre une position claire afin d'assurer les climats pour la reprise des négociations directes entre Palestiniens et israéliens.
"Nous payons aujourd'hui, plutôt ceux qui en sont affectés directement, le prix de l'opportunité manquée", a dit M. Lavrov ajoutant: "Toutefois, nous sommes toujours convaincus que le quartette devrait reprendre son travail le plus tôt possible".
Le Conseil de sécurité de l'Onu réuni en urgence sur Gaza
Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni en urgence dans la nuit de mercredi à jeudi pour discuter des raids israéliens contre la bande de Gaza, mais sans finalement prendre de décision, alors que le régime sioniste a menacé d'accroître son offensive.
L'ambassadeur indien, Hardeep Singh Puri, qui préside le Conseil de sécurité ce mois-ci, a déclaré à la presse après la réunion qui a eu lieu à huis-clos, que les membres du Conseil n'avaient réussi à se mettre d'accord que sur la nécessité de publier un communiqué mentionnant la tenue d'une réunion en urgence et d'autres détails de procédure.
Israël a lancé mercredi une vaste offensive aérienne contre la bande de Gaza, tuant notamment le chef militaire du Hamas, Ahmed Djaabari, et a menacé d'envoyer ses troupes au sol dans le territoire côtier.
Le président américain Barack Obama s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président égyptien Mohamed Morsi pour réaffirmer le droit d'Israël à l'auto-défense(!!!), a annoncé la Maison blanche.
L'Autorité palestinienne avait demandé au Conseil de sécurité de publier un communiqué demandant à Israël de cesser son offensive, mais ses ۱۵ membres n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une telle déclaration.
Selon Reuters, le bureau de presse du secrétaire général des Nations unies a annoncé dans deux communiqués distincts que Ban Ki-moon s'était lui aussi entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien et avec le président égyptien.
Une fois encore, la communauté internationale est le témoin d'une attaque malveillante d'Israël", a déclaré le représentant de l'Autorité palestinienne à l'Onu, Riyad Mansour.
La journée de mercredi a ravivé le souvenir de l'opération "Plomb durci", qui avait fait ۱.۴۰۰ morts palestiniens fin ۲۰۰۸ et début ۲۰۰۹. Tsahal avait d'abord bombardé la bande de Gaza avant de lancer une offensive terrestre accompagnée d'un blocus maritime.
pleurer le martyre de l'Imam Hussein (p)
Le Prophète: le premier à pleurer du martyre d'al-Hussayn
L'Imam Ali , cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté:
"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je: - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu? -L An e Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué"?, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".
cité par Ibn Kathir.
-Madjlissî rapporte dans son Bihâr al-anwâr […] que lorsque le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, informa sa fille Fatima que son fils Hossein serait tué et des épreuves qui s'abattront sur lui, elle pleura intensément et dit:
"Papa, quand donc aura-ce lieu?
— En un temps, répondit-il, où ni moi, ni toi, ni 'Ali ne serons là.
Ses pleurs s'intensifièrent alors et elle dit:
"Papa, qui donc le pleurera? Et qui donc se chargera de la cérémonie de deuil?
— O Fatima, répondit-il, en vérité les femmes de ma communauté pleureront les femmes de ma famille et les hommes pleureront les hommes de ma famille. Ils renouvelleront ce deuil chaque année, génération après génération. Et lors de la
Résurrection, tu intercéderas pour les femmes et moi pour les hommes: nous prendrons par la main chacun d'entre eux qui aura pleuré sur le malheur de Hossein et le ferons entrer au Paradis." (Bihâr, 44/292-293)
-Madjlissî rapporte d'après plusieurs sources dans son Bihâr al-anwâr […] que ['Ali Ibn Moussa] ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui a dit:
"Quiconque pense à nos malheurs et pleure en raison de ce qu'on nous a fait sera avec nous à notre degré au jour de la Résurrection. Quiconque entend évoquer nos malheurs et pleure ou fait pleurer, son oeil ne pleurera pas le jour où les yeux pleureront. Quiconque participe à une réunion où l'on fait vivre notre cause, son coeur ne mourra pas le jour où mourront les coeurs." (Bihâr, 44/278)
-Il est aussi rapporté de l'Imam 'Ali Ibn Moussa ar-Ridâ, que la Paix soit avec lui, qu'il a dit:
"Moharram est un mois durant lequel les gens de la Djâhiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors: ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.
Chaque année les musulmans shiites commémorent le martyre de Imam Hussein (que le salut soit sur lui). Ce martyre représente un évènement fondamental dans l’histoire de l’humanité.
La commémoration de la tragédie de Karbala (ville où l’Imam a été martyrisé) dure en général treize nuits. Les musulmans mettent l’accent sur l’évènement historique et ils en retiennent les leçons en comparant le passé avec le présent.
La présentation de la tragédie de Karbala se fait sous plusieurs formes :
Par les discours prononcés devant une assemblée, les majlisses Hussaynis ou cérémonies de récit de la tragédie, les poèmes décrivant les scènes qui déchirent le cœur de tout homme ayant éspris de liberté,...
Ce qui est important dans ces présentations, c’est de faire ressentir l’amour que portait l’Imam Husayn (que le salut de Dieu soit sur lui) pour l’humanité et qui s’est manifesté par son soulèvement contre l’injustice et les forces du mal. De nombreux hadiths évoquent les bienfaits qu’apporte la commémoration du martyre de l’Imam (que le salut de Dieu soit sur lui) : le Pardon de Dieu, Sa Miséricorde et Ses Bénédictions.
L’Imam Hussein disait de lui même :
"Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque sans qu’il ne se mette à pleurer. "
Ce n’est pas sans raison que nos Imam (que le salut de Dieu soit sur eux) ont dit ; que celui qui pleure ou qui fait pleurer quelqu’un obtient le Paradis et que celui qui s’efforce de pleurer obtient également le Paradis. La question n’est pas de pleurer ni de faire semblant, mais nos Imams désirent grâce à leur clairvoyance et leur profonde vision divine que les rangs du peuple s’unifient et se mobilisent par différentes voies pour se protéger des malfaisances.Par ailleur l`amour pour Imam Hussein (p) nous conduit a le prendre comme exemple et a le suivre.
Il s’agit d’éduquer notre cœur et de le vivifier à travers notre amour pour l’Imam Hussein (as), pour ce pourquoi il s’est battu et par quoi il s’est battu. Il s’agit de s’attendrir devant l’intolérable évocation du massacre de l’Imam Hussein, de ses enfants, ses frères ainsi que ses cousins et ses compagnons.
Comment ne pas pleurer quand le ciel et la terre pleurèrent l’Imam Hussein (que le salut de Dieu soit sur lui), au moment de la tragédie de Karbala.
Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.
Aujourd’hui, cette tombe, transformée au fil des siècles en un site imposant de merveilles, dressant ses dômes et ses minarets dorés au centre de Karbalã (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad) témoigne par sa splendeur de l’attachement profond et inébranlable des générations successives de Musulmans à cette personnalité islamique hors du commun, par le sens qu’il a su donner à son combat pour préserver l’Islam d’une déviation imminente.
Au fil des siècles des écoles littéraires spécifiques se sont créées pour dépeindre les tableaux épiques du martyre d’Al-Hussayn, et des milliers de littérateurs et des poètes ont consacré leurs plumes et leurs talents à l’évocation et à la description de sa tragédie, de son héroïsme et des moindres détails de sa noble vie.
Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.
Note:
1. Un surnom de la ville de Karbalã, qui était à l’origine le lieu du martyre d’Al-Hussayn, et actuellement la ville de son sépulcre et de ceux de ses compagnons. Elle est située à 170 Km au sud-ouest de Bagdad.