تقي زاده

تقي زاده

Des députés européens réclament un passage sûr pour la Freedom Flotilla Coalition (la Coalition de la flottille pour la liberté), partie livrer une aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza et briser le blocus israélien, dans un contexte d’attaques continues et de graves pénuries alimentaires.

Rima Hassan, députée européenne française à bord du navire, a partagé sur X une lettre ouverte signée par plus de 200 députés européens.

Dans cette lettre, les élus demandent que la sécurité des personnes à bord du voilier Madleen soit garantie, que celui-ci bénéficie d’un passage libre et sécurisé vers Gaza, et que l’aide humanitaire soit autorisée à entrer immédiatement dans la région.

 

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Rome, la capitale italienne, pour exiger la fin de la guerre israélienne contre Gaza, tout en accusant leur gouvernement d'être complice du génocide palestinien en cours.

Selon les organisateurs, jusqu'à 300 000 personnes ont défilé, ce samedi 7 juin, dans les rues de la capitale, brandissant des drapeaux palestiniens. Des manifestants portaient une large banderole sur laquelle on pouvait lire « Arrêtez le massacre, arrêtez la complicité !», ainsi que des pancartes avec l’inscription « Libérez la Palestine ».

Les Italiens protestataires ont défilé de la Piazza Vittorio, dans le centre de Rome, jusqu'à San Giovanni, où les dirigeants des partis d'opposition ont appelé à la fin de l'agression israélienne, dénonçant le « silence » du gouvernement d'extrême droite italien du Premier ministre Giorgia Meloni.

Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate de centre-gauche, a qualifié le rassemblement de « réponse populaire massive » en opposition à la guerre.

Elle a par la suite déclaré que la manifestation visait à « dire assez aux massacres des Palestiniens », « assez aux crimes » du cabinet d'extrême droite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et à montrer au monde « une autre Italie ».

« Une Italie qui ne se tait pas comme le fait le gouvernement de Meloni, une Italie qui, au contraire, aspire à la paix, à un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages, à l'aide humanitaire et à la reconnaissance de l'État de Palestine. »

Le Mouvement 5 étoiles (M5S) ainsi que l'Alliance des Verts-Gauche faisaient également partie des organisateurs du rassemblement.

 

Un haut responsable de la Résistance palestinienne ainsi qu'une trentaine d’autres personnes ont été assassinés par l’armée israélienne lors d’un massacre dans le cadre de la guerre génocidaire menée dans la bande de Gaza, selon un rapport publié samedi par les médias de la Résistance.

Le responsable, appelé Asad Abou Charia, alias Abou al-Cheikh, était le secrétaire général et cofondateur du Mouvement des moudjahidines palestiniens.

Le mouvement a confirmé cet assassinat dans un communiqué, précisant que ce martyr dirigeait également la branche militaire du groupe, les Brigades moudjahidines. Une autre victime du massacre est Ahmed Abou Charia, alias Abou Falasteen, l’un des frères d’Asad et un autre haut membre du mouvement.

Un haut responsable de la Résistance palestinienne ainsi qu'une trentaine d’autres personnes ont été assassinés par l’armée israélienne lors d’un massacre dans le cadre de la guerre génocidaire menée dans la bande de Gaza, selon un rapport publié samedi par les médias de la Résistance.

Le responsable, appelé Asad Abou Charia, alias Abou al-Cheikh, était le secrétaire général et cofondateur du Mouvement des moudjahidines palestiniens.

Le mouvement a confirmé cet assassinat dans un communiqué, précisant que ce martyr dirigeait également la branche militaire du groupe, les Brigades moudjahidines. Une autre victime du massacre est Ahmed Abou Charia, alias Abou Falasteen, l’un des frères d’Asad et un autre haut membre du mouvement.

LES RECOMMANDATIONS DU NOBLE PROPHÈTE (PSLF) À SON COMPAGNON ABOU ZHARR AL-GHIFARI

? Extrait de longue hadith cité dans Makarem-Akhlaq(p 384-385)

Le Prophète (pslf) a dit à Abou Zharr :

1️⃣ « Ô Abou Zharr ! Adore ALLAH comme si tu Le voyais, ou qu’IL te voyait, et ce, même si tu ne Le vois pas. »

2️⃣ « Sache que la première étape de l’adoration d’ALLAH est Sa connaissance : c’est-à-dire comprendre qu’IL est Le Premier, et qu’avant Lui, il n’y avait rien. IL est Unique et sans partenaire. IL est Éternel et n’a pas de fin. IL est le Créateur de tout ce qui existe entre le Ciel et la Terre. IL est Omniscient. IL est dépouillé de toutes choses. »

3️⃣ « Après avoir compris l’Unicité d’ALLAH, il est nécessaire de reconnaître ma Prophétie et de croire qu’ALLAH m’a envoyé à toute l’humanité comme annonciateur de bonnes nouvelles, avertisseur, et phare lumineux de guidance, afin de conduire les gens vers ALLAH. »

4️⃣ « Après la reconnaissance de ma Prophétie, il est obligatoire et essentiel d’aimer les Ahloul-Baytes (les membres désignés de ma famille), qu’ALLAH a purifiés de toutes sortes de péché. »

5️⃣ « Prends un soin particulier de deux bienfaits que beaucoup de gens ne savent pas apprécier à leur véritable valeur :
? la bonne santé
? le temps libre [qu’on doit exploiter pour le consacrer à l’adoration d’ALLAH]. »
 
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L'enseignement du Prophète (paix et bénédictions sur lui et sa famille) sur l'adoration d'Allah avec une conscience profonde de Sa présence trouve un écho dans les paroles de l'Imam Ali ibn Abi Talib (paix sur lui). 

L'Imam Ali a dit : 
**"Celui qui adore Allah sans Le voir, c'est comme s'il L'adorait par imitation. Mais celui qui L'adore comme s'il Le voyait, son adoration est sincère et pure."** 

**"Les yeux ne Le voient pas avec la vue de la vision, mais les cœurs Le voient avec la réalité de la foi."**

Cette idée signifie adorer Allah avec une telle conviction que l'on ressent Sa présence, même si on ne Le voit pas directement.  
 
 

? Références :
1. Sahih Muslim (Livre 1, Hadith 1), Sahih Al-Bukhari (Livre 50, Hadith 312), Musnad Ahmad (5/158), Sunan Ibn Majah (Hadith 4207)
2. Inspiré du Coran (Sourate Al-Ikhlâs 112, Sourate Al-Hadîd 57:3) ; Al-Kâfî (Livre du Tawhîd), Nahj Al-Balâgha
3. Bihâr Al-Anwâr d’Al-Majlisî (Vol. 16, p. 221)
4. Al-Amâlî d’As-Sadûq (p. 331), Kanz Al-‘Ummâl (Hadith 37689)
5. Sahih Al-Bukhari (Livre 81, Hadith 1), Sunan Ibn Majah (Hadith 4170)

? Sources complémentaires :
* Tuhaf Al-‘Uqûl d’Ibn Shu‘ba Al-Harrânî
* Bihâr Al-Anwâr d’Al-Majlisî (Vol. 77)
* Mishkât Al-Anwâr d’At-Tabrisî

Au nom de Dieu, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à la meilleure des Créatures de Dieu, Muhammad al-Mustafa, à sa Lignée pure, à ses compagnons élus et à ceux qui les suivent dans la bonté jusqu'au Jour du Jugement.

Le Hadj est le rêve des croyants, l'Aïd des fervents et la nourriture spirituelle des bienheureux. S'il est accompagné de la connaissance de son essence mystique, il devient un remède aux maux majeurs non seulement de l'Ummah islamique, mais aussi de toute l'humanité.

Le voyage du Hadj n'est pas comme les autres voyages entrepris pour le commerce, le tourisme ou divers autres buts, où l'adoration ou les bonnes actions pourraient arriver incidemment. Le Hadj est une migration de la vie ordinaire vers une vie idéale. La vie idéale est celle du monothéisme où tourner constamment [Tawaf] autour de l'Axe de la Vérité [la Kaaba], l'effort incessant dans les péripéties difficiles [Sa'i], un rejet perpétuel du Satan maléfique [Ram'y], la halte pour le recueillement [Woquf] accompagnée de dhikr et de supplications, nourrir des pauvres, des paralysés et des voyageurs, considérer comme égales toutes les couleurs, races, langues et géographies humaines, la préparation à rendre service, la recherche du refuge auprès de Dieu et la hausse de l'étendard de la défense de la Vérité, sont les composantes principales et éternelles.

Le rituel du Hadj rassemble en lui-même, des exemples symboliques de cette vie, familiarise le pèlerin avec eux et leur lance un appel.

Cet appel doit être entendu. Le cœur doit être ouvert et les yeux de la vision extérieure et intérieure doivent être dévoilés. Nous devons apprendre et rester ferme dans l'application de ces leçons. Chacun peut faire un pas en avant sur ce chemin selon ses capacités, mais les érudits, les intellectuels et ceux qui détiennent l'autorité politique et une position sociale, ont une responsabilité encore plus grande.

Actuellement, le monde de l'islam a plus que jamais, besoin d'appliquer ces leçons.

Ce Hadj est le deuxième Hadj qui a lieu au milieu des tragédies qui se déroulent à Gaza et en Asie de l'Ouest. La bande criminelle des sionistes et des occupants de la Palestine, avec une cruauté horrifiante et une atrocité et une méchanceté sans pareilles, a poussé la catastrophe à Gaza, à un niveau inimaginable. Les enfants palestiniens sont maintenant tués non seulement par des bombes, des balles et des missiles, mais meurent aussi de soif et de faim. Le nombre des familles en deuil qui ont perdu leurs proches, leurs jeunes, leurs pères et leurs mères augmente de jour en jour.

Qui doit se dresser contre cette tragédie humaine ?

Sans aucun doute, les gouvernements islamiques sont les premiers responsables de ce devoir, et les nations doivent exiger une action de la part de leurs gouvernements. Les gouvernements musulmans peuvent avoir des opinions divergentes sur diverses questions, mais cela ne devrait pas les empêcher de parvenir à un consensus et de coopérer face à la terrible tragédie de Gaza, et de défendre la population la plus opprimée au monde aujourd'hui. Les gouvernements musulmans doivent bloquer toutes les voies d'assistance au régime sioniste et couper les mains de ces criminels pour les empêcher de poursuivre leurs actions barbares à Gaza. Les États-Unis sont des complices certains dans les crimes du régime sioniste. Les associés des États-Unis dans cette région et dans d'autres régions islamiques, doivent tenir compte de l'appel du Coran à défendre les opprimés. Ils doivent contraindre le gouvernement arrogant des États-Unis à mettre fin à ce comportement oppressif. La pratique du désaveu [Bara'at] pendant le Hadj, est un pas dans cette direction.

L'incroyable résistance du peuple de Gaza, a placé la question palestinienne au premier plan des préoccupations du monde islamique et de tous les peuples épris de liberté, à travers le monde. Cette occasion doit être saisie pour se précipiter à l'aide de cette nation opprimée. Malgré les efforts des pouvoirs arrogants et des soutiens du régime sioniste pour effacer le nom et la mémoire de la question palestinienne [des esprits], la nature malveillante des dirigeants de ce régime et leurs politiques stupides ont créé une situation où le nom de la Palestine brille plus que jamais aujourd'hui, et où la haine envers les sionistes et leurs alliés est plus grande que jamais. C'est une opportunité pour le monde de l'islam.

Les orateurs, ceux qui ont des charges et une influence sociale doivent informer le public, accentuer les sensibilités et élargir les revendications liées à la Palestine. Et vous, pèlerins bienheureux, vous ne devez pas négliger l'occasion de prier et de demander l'aide de Dieu, Tout-Puissant, pendant la cérémonie du Hadj. Implorez Dieu, Tout-Puissant, pour la victoire sur les oppresseurs sionistes et leurs soutiens.

Que la paix et les salutations de Dieu soient sur le Noble Messager de l'islam et sa Lignée pure, et sur l'Imam Mahdi Baqi'at-Allah (que Dieu hâte sa réapparition) !

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !

Sayed Ali Khamenei

30 mai 2025

Téhéran (IRNA)-À l’occasion du 36ᵉ anniversaire de la disparition de l’Imam Khomeini (qu’Allah sanctifie son âme), fondateur de la République islamique d’Iran, nous publions cet entretien exclusif avec le géopolitolgue franco-tunisien, Immad Eddin Hamrouni. Ce dernier revient sur la dimension souvent méconnue de cette figure historique : celle d’un maître spirituel et d’un guide universel dont l’héritage continue d’inspirer au-delà des frontières, des religions et des peuples.

Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. Paix et salut sur notre Prophète Mohammad et sur sa noble famille. Le 3 juin 1989, l’Imam Khomeini (qu’Allah sanctifie son âme) quittait ce monde. Pourtant, son histoire ne s’est pas arrêtée là. Ce n’était pas simplement un homme d’État ou un leader révolutionnaire. Il était, selon notre interlocuteur, un homme qui a marqué l’histoire de l’humanité entière — par sa spiritualité, sa sagesse et sa lutte pour les opprimés.

Un homme enraciné dans le divin et tourné vers le peuple

L’Imam Khomeini a dédié sa vie entière — depuis sa jeunesse jusqu’à sa mort — à une œuvre intérieure constante. Une œuvre de perfection personnelle, de foi, de service à Dieu et au peuple.

> « Il n’était pas seulement un savant ou un politique, mais un homme totalement au service de Dieu, du peuple et des opprimés. Il a laissé une empreinte profonde, il a ouvert une voie qui ne se refermera pas jusqu’à l’avènement du Sauveur. »

Ce Sauveur, que l’humanité entière attend — croyants ou non — est devenu, dans l’imaginaire des peuples, une figure dont l’Imam Khomeini a incarné l’image : celle du guide vers la libération véritable.

Un leader qui a vécu ce qu’il prêchait

L’Imam Khomeini a fondé les bases de la première République islamique moderne. Il a formulé des principes qu’il a lui-même mis en œuvre. C’est cette cohérence entre la parole et l’action qui a forgé son autorité spirituelle et morale.

« Pourquoi a-t-il réussi là où d’autres ont échoué ? Parce qu’il a vécu chaque principe qu’il a enseigné. »

Un témoignage personnel poignant

L’analyste tunisien nous confie un souvenir fort, datant de 1989, l’année même du décès de l’Imam :

>« J’ai été arrêté par la police tunisienne. Ils savaient que j’avais “rencontré” l’Imam Khomeini. J’ai répondu que je l’avais rencontré à travers ses livres. Ses ouvrages sur la prière, la gnose, la perfection spirituelle… C’est par là que j’ai découvert sa grandeur. »

L’Imam Khomeini, un « yogi » de l’école chiite

Selon l’analyste, l’Imam Khomeini était comparable, dans un autre langage culturel, à un maître yogi — un sage, un spirituel accompli.

« Il a approfondi le soufisme chiite, la gnose (‘irfān), la spiritualité pratique. Il parlait aux cœurs. Il transformait l’humain de l’intérieur, pas seulement à travers les discours, mais par son exemple. »

Il rappelle que c’est cette dimension spirituelle qui a séduit des milliers de jeunes Iraniens dans les années 70, parfois peu religieux, qui ont pourtant donné leur vie pour la Révolution islamique.

Une école spirituelle vivante et universelle

L’Imam Khomeini a fondé une école spirituelle et révolutionnaire, qui dépasse les frontières de l’Iran, de l’islam, et même de la religion.

« C’est pour cela que des chrétiens d’Amérique latine, d’Europe ou du monde arabe adhèrent au khomeinisme. Non pas parce qu’il était un homme politique, mais parce qu’il est un libérateur de l’humanité. »

C’est là que réside l’incompréhension de l’Occident : il n’a vu en lui qu’un religieux engagé en politique, alors qu’il était le fondateur d’une voie spirituelle nouvelle — une école de libération intérieure et collective.

Une œuvre vivante portée par son successeur

L’Imam Khamenei (qu’Allah le protège), successeur de l’Imam Khomeini, poursuit cette œuvre avec la même lumière spirituelle. Malgré les sacrifices, les martyrs autour de lui, son visage reste éclairé de cette même clarté intérieure.

« L’œuvre de la République islamique d’Iran est une œuvre spirituelle, pas seulement politique. Il en va de même pour la Résistance au Liban, ou à Gaza. »

Pourquoi la Résistance continue ?

Face aux pertes colossales subies à Gaza, au Liban ou ailleurs, beaucoup se demandent pourquoi les peuples continuent de résister. La réponse, pour notre interlocuteur, se trouve dans cette école khomeiniste.

« C’est une école de martyre, mais surtout de libération. Libération non pas seulement politique ou économique, mais spirituelle. Et c’est cela que l’Imam Khomeini a légué à ce monde. »

Conclusion : un message pour l’avenir

Le khomeinisme n’est pas une idéologie figée. C’est une dynamique spirituelle en marche, une école vivante qui transforme les cœurs, élève les consciences et inspire la lutte pour la justice.

Pour Dr.Hamrouni, géopolitologue, à l’occasion de cet anniversaire, il est plus que jamais nécessaire de redécouvrir cette dimension lumineuse de l’Imam Khomeini, afin de comprendre l’âme profonde de la Révolution islamique et le chemin de ceux qui y trouvent sens, force et foi.

jeudi, 05 juin 2025 08:56

Le jour d'ARAFAH, Le coeur du HADJ

Le jour d'ARAFAH, Le coeur du HADJ
 
  Arafat", on  voit la montagne de la Clémence d'Allah (Jabal-ur-Rahmat) (lieu d'acceptation de la repentance du Prophète Adam (AS) et Eve

Quand on s'arrete à "Arafat" (lieu de reconnaissance), on doit atteindre le haut degré de la reconnaissance du Seigneur et on doit réfléchir sur son savoir et son pouvoir que toute la présence est soumise â  sa royauté et il connaît toutes les actions et tout ce que on caches dans le coeur. 

Le jour de Arafa est une journée propice à la supplication et au repentir, où les cœurs des croyants se tournent vers Allah avec espoir et humilité. C'est un moment où les portes de la miséricorde sont grandes ouvertes, et les duas, ou invocations, occupent une place centrale, même pour ceux qui ne sont pas présent sur place.


Le jour de ‘Arafah est l’un des jours les plus sacrés de l’Islam. C’est un jour où Allàh (swt) appelle Ses serviteurs à Lui obéir et à L’adorer. Il leur déroule les nappes de Ses bienfaits et de Sa Largesse.

C’est aussi un jour où Satan est humilié et banni, ce qui le rend plus mesquin et en colère qu’à n’importe quel autre moment.

Le Noble Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) a dit: « La meilleure invocation  est celle du jour de 'arafat et la meilleure chose que nous avons dit, moi et les prophètes avant moi, est : -Il n'y aucune divinité qui mérite d'être adorée en dehors d'Allah seul sans associé. À Lui la royauté, à Lui la louange et Il est puissant sur toute chose-»

لا إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَه لَهُ المُلْكُ وَلهُ الحَمْدُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير

On rapporte que l’Imam Zayn-ul-Äbidine (as), ayant vu un mendiant en train de mendier auprès des gens le jour de ‘Arafah, lui dit : «Malheur à toi! Tu demandes de l’aide à d’autres qu’Allàh en ce jour où on demande à Allàh Sa Grâce, même pour les fœtus dans les utérus pour qu’ils soient heureux!»

LES ACTES DE PIÉTÉ DU JOUR D’ARAFAT : 9 Zul Hijjah

*Le jeûne du jour de ‘Arafah est hautement recommandé.

* Accomplir un ghousl (ablution totale)

*Lire le magnifique  Dua Arafat de l'imam Al Hussein as:

https://iqna.ir/fr/news/3481305/la-prière-damour-de-limam-hussain-as-le-jour-darafat
 

*Faire 2 rakats de prière sunnat  (comme le soboh) (si possible à ciel découvert) après la prière  d’asr. Puis faire istegfar (se repentir de ses péchés). (Mieux est la lecture de la sourate al-Ikhlâç après la sourate al-Hamd dans la première rak‘ah, et la sourate al-Kâfirûn dans la secpnde rak‘ah.)


A la fin de cette prière lis plusieurs fois le tasbîh suivant rapporté du Prophète (sawas) :

سُبْحانَ الَّذى فِى السَّمآءِ عَرْشُهُ،

Gloire à Allah dont le Trône se trouve au ciel

Subhân-l-lathî fî-s-samâ’i ‘archahu

سُبْحانَ الَّذى فِى الاَْرْضِ حُكْمُهُ،

Gloire à Allah dont le gouvernement est sur terre

Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîlahu

سُبْحانَ الَّذى فِى الْقُبوُرِ قَضآؤُهُ،

Gloire à Allah dont la Décision est dans la tombe

Subhân-l-lathî fî-l-qubûri qadhâ’uhu

سُبْحانَ الَّذى فِى الْبَحْرِ سَبيلُهُ،

Gloire à Allah dont la voie est dans la mer

Subhân-l-lathî fî-l-bahri sabîluhu

سُبْحانَ الَّذى فِى النّارِ سُلْطانُهُ ،

Gloire à Allah dont le pouvoir s’applique sur le feu

Subhân-l-lathî fî-n-nârî sultânuhu

سُبْحانَ الَّذى فِى الْجَنَّةِ رَحْمَتُهُ،

Gloire à Allah dont la Miséricorde est dans le Paradis

Subhân-l-lathî fî-l-jannati rahmatuhu

سُبْحانَ الَّذى فِى الْقِيامَةِ عَدْلُهُ،

Gloire à Allah dont la Justice s’applique le Jour de la Résurrection

Subhân-l-lathî fî-l-qiyâmati ‘adluhu

سُبْحانَ الَّذى رَفَعَ السَّمآءِ،

Gloire à Allah qui a surélevé le ciel

Subhân-l-lathî rafa‘a-s-samâ’a

سُبْحانَ الَّذى بَسَطَ الاَرْضَ،

Gloire à Allah qui a aplati la terre

Subhân-l-lathî basata-l-ardha

سُبْحانَ الَّذى لا مَلْجَاَ وَلا مَنْجا مِنْهُ اِلاّ اِلَيْهِ

Gloire à Allah dont on ne peut ni se cacher ni s’échapper qu’auprès de Lui-Même !

Subhân-l-lathî lâ malja’a wa lâ manjâ minhu illâ ilayhi

Puis lis la sourate al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et le çalawât (cent fois).
çalawât : dire : Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad-in wa âli Muhammad-in (Mon Dieu, prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille)

صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد

Ensuite on dit 10 fois :

- Lâ ilâha illâllâh-u, wahdahu lâ charîka lah-u, lahu-l-mulk-u wa lahu-l-hamd-u, yuhiyî wa yumît-u wa-huwa hayyun lâ yamût-u, bi-yadihi-l-khayru wa-huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-u

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَيُميتُ وَيُحْيى وَهُوَ حَىٌّ لا يَموُتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ

- Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ huwa-l-hayy-ul-qayyûm-u wa atûbu ilayhi (10 fois)

اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذى لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ الْحَىُّ الْقَيُّومُ وَاَتوُبُ اِلَيْهِ

- Yâ Rahmânu يا رَحْمنُ (Ô Tout-Miséricordieux) (10 fois)

- Yâ Rahîmu يا رَحيمُ (Ô Très-Miséricordieux) (10 fois)

- Yâ badî‘-us-samâwâti wa-l-ardhi, yâ thâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi (10 fois)

يا بَديعُ السَّماواتِ وَالاَْرْضِ يا ذَا الْجَلالِ وَالاِكْرامِ

(Ô Créateur des ceils et de la terre ! Ô Plein de Majesté et de Noblesse !)

-Yâ hayyu yâ qayyûmu

يا حَىُّ يا قَيُّومُ

(Ö Vivant! Ô Auto-Subsistant!) (10 fois)

- Yâ hannânu ya mannânu

يا حَنّانُ يا مَنّانُ

(Ô Attendrissant! Ô Bienfaiteur!) (10 fois)

- Yâ lâ ilâha illâ anta

يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ

(Ô Toi, celui en dehors de qui il n’y a de Dieu que Toi!) (10 fois)

- Ämîn
آمينَ

(amen) (10 fois)



*   Selon l'Imam l'imam Ja'afar Al-Sadiq as, avant de lire les duas, réciter d’abord :

-          100 fois Allahou Akbar

-          100 fois Alhamdulillah

-          100 fois Laélaha ilallah

-          100 fois soubhanallah

-          100 fois la sourat Ikhlas (Qul hou wallaho ahad)

-          100 fois la sourat Al Qadr (Inna anzalnah)

-    Le verset du Trône (Ayatul kursi)

-          100 fois La hawla wala quwwata, illah billah

-          100 fois salwat (Allahoumma salli ala Mohammad wa alé Mohammad).


Inshallah, Allah swt nous accordera la récompense des pèlerins présents à Arafat et nous pardonnera tous

 nos péchés. (Ameen)

"En harmonie avec Imam Hussein (paix sur lui) dans la prière (Invocation) d’Arafa"** 

✳️ Le jour d’Arafa est l’un des jours les plus grandioses selon le Coran et les récits lumineux du Prophète sawas et son Ahl al-Bayt (paix sur eux). Son rang est si élevé que l’on dit que si quelqu’un n’a pas pu se purifier de ses péchés durant le mois de Ramadan, il doit attendre le jour d’Arafa. 

? Toute invitation a ses règles, et l’intimité avec l’hôte nécessite des conditions. L’invitation de Dieu requiert une préparation spirituelle et une pureté intérieure. La prière d’Arafa sert de préambule essentiel pour entrer dans ce festin divin. La prière d’Arafa de l’Imam Hussein (paix sur lui) possède des caractéristiques exceptionnelles en termes de temps, de lieu et de contenu. 

? Le jour d’Arafa est béni à l’image de la nuit du destin (*Laylat al-Qadr*), et il est dit que ceux qui n’ont pas pu veiller lors des nuits du destin doivent attendre la nuit et le jour d’Arafa. 

✴️ La prière d’Arafa d'Imam Hussein, est une supplication bouleversante qui, à travers l’ardeur et l’intercession auprès du Divin, transforme l’être humain. Toutes ses paroles ont un point commun : elles conduisent l’individu à une prise de conscience de soi si intense qu’elle mène à une conscience divine. En prenant conscience de lui-même, l’homme découvre la grâce particulière du Très-Haut à son égard. Cette notion de connaissance de soi est extrêmement précieuse et rare, et on ne la retrouve que peu dans d’autres prières du *Mafatih al-Jinan*. 

? Bien que le jour d’Arafa ne soit qu’un jour, ses bienfaits  sont immense. Grâce à ce jour, l’homme reçoit des bénédictions et des dons divins particuliers. Mais à cause de la brièveté du temps, nous ne mesurons pas pleinement la profondeur de nos souhaits. Il est donc essentiel de se préparer à l’avance et d’acquérir une connaissance préalable pour mieux savourer cette proximité spirituelle. 
 
Imam Zeinulabidine (as) a dit â  Shibli:
  À  Arafat", on voit la montagne de la Clémence d'Allah (Jabal-ur-Rahmat) (lieu d'acceptation de la repentance du Prophète Adam (AS) et Eve. Quand on s'arrete à "Arafat" (lieu de reconnaissance), on doit atteindre le haut degré de la reconnaissance du Seigneur et on doit réfléchir sur son savoir et son pouvoir que toute la présence est soumise a sa royauté et il connaît toutes les actions et tout ce que on caches dans le coeur. 

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*Pourquoi l’Imam Ali (paix sur lui) a-t-il patienté tandis que l’Imam al-Hussein (paix sur lui) s'est sacrifié ?*

_L’Imam Ali (paix sur lui) a prêté allégeance et a accepté la paix lorsqu’il n’a trouvé aucun soutien en disant : « J’ai regardé autour de moi et je n’ai trouvé ni appui, ni défenseur, ni aide, si ce n’est les membres de ma famille. Et je les ai épargnés de la mort, alors j’ai fermé les yeux sur la poussière (de l’injustice), et j’ai avalé ma salive malgré l’amertume. »_
_Ici, un infaillible a épargné les siens de la mort. Là-bas, le troisième infaillible (al-Hussein, paix sur lui) a emmené les siens vers la mort._
_Lequel des deux a donc pris la bonne décision ?_

Les deux imams ont pris la bonne décision  car chaque Imam a agi selon son devoir divin et les circonstances de son époque. Il n’y a aucune contradiction entre la position de l’Émir des croyants Ali (paix sur lui) et celle de l’Imam al-Hussein (paix sur lui). Chacun d’eux a agi avec une sagesse propre, dictée par la nature de la période qu’il a vécue.

Cela ressemble à ce que nous avons déjà évoqué au sujet de la trêve de l’Imam al-Hassan (paix sur lui) et du soulèvement de l’Imam al-Hussein (paix sur lui), où certains s’imaginent à tort qu’il y a une contradiction. En réalité, la différence de position découle de la différence des circonstances et des contextes historiques, et non d’une divergence dans la vision ou dans l’objectif.

Lorsque l’Imam Ali (paix sur lui) constata que les gens l’avaient abandonné après l’événement de Saqîfa et qu’il n’avait plus de soutien, il comprit qu’un affrontement n’aboutirait à rien, sinon à la perte de lui-même et des membres de sa famille, sans aboutir à un objectif réformateur. Il fut donc contraint de patienter, afin de préserver l’islam ainsi que les membres de la famille prophétique, qui avaient un rôle futur à jouer dans la continuité du message et a exprimé cela en ces termes : « J’ai regardé autour de moi et je n’ai trouvé ni appui, ni défenseur, ni aide, si ce n’est les membres de ma famille. Et je les ai épargnés de la mort, alors j’ai fermé les yeux sur la poussière (de l’injustice) et j’ai avalé ma salive malgré l’amertume. » [Nahj al-Balâgha, sermon 26].
Il a également expliqué sa position dans son célèbre sermon « al-Chaqshaqiyya », en disant : « Je me suis mis à réfléchir : devais-je attaquer avec une main coupée, ou bien patienter face à une obscurité aveugle, où le vieillard devient faible, où l’enfant blanchit avant l’âge, et où le croyant peine jusqu’à rencontrer son Seigneur ? J’ai jugé que la patience, face à cela, était la plus sage des deux options. J’ai donc enduré, l’œil plein de poussière, la gorge nouée d’amertume, tandis que je voyais mon héritage se faire piller… » [Nahj al-Balâgha, sermon 3].

Ce texte montre clairement que l’Imam Ali (paix sur lui) était pleinement conscient que le recours à l’affrontement armé à cette période n’aurait pas contribué à la protection de l’islam. Au contraire, cela aurait pu provoquer un grave désordre menaçant l’avenir même de la religion, sans parler du risque d’extermination des membres de la famille prophétique (paix sur eux), sans aucun résultat positif. Il a donc préféré la patience et a adopté une voie politique visant à assurer la préservation et la continuité de la religion.

Cette position est également confirmée par ce qu’il a écrit dans sa lettre à ses compagnons, lorsqu’ils l’ont appelé à se soulever contre Mu‘âwiya après l’arbitrage. Il leur dit : « Après vous avoir lus, j’ai reçu vos lettres et compris les propos de ceux d’entre vous que j’ai rencontrés. Vous êtes venus avec l’intention de partir à l’assaut de votre ennemi. J’ai jugé préférable d’attendre, jusqu’à ce que la situation se stabilise et que le nombre (des combattants) soit complet. » ([Nahj al-Balâgha, lettre 28].
Cela montre que l’Imam savait exactement quand il fallait agir et quand il fallait patienter, et que chaque initiative nécessitait des circonstances appropriées pour atteindre les objectifs escomptés.

Concernant l'Imam Al-Hussein (paix sur lui), il a fait face à une situation totalement différente. La religion était en danger existentiel, et la communauté musulmane était asservie par les Omeyyades. Le serment d'allégeance à Yazid signifiait l'anéantissement de ce qui restait de l'Islam authentique. Dans ce contexte, son devoir était de se soulever, sachant que son sang et celui de sa famille réveilleraient la communauté et exposeraient l'injustice. C'est exactement ce qui s'est produit : son soulèvement a été l'étincelle qui a bouleversé l'équilibre du pouvoir des Omeyyades et a rendu à la communauté sa conscience.

Ainsi, l'Imam Ali (paix sur lui) a protégé les membres de sa famille pour préserver leur existence en vue de l'avenir, tandis que l'Imam Al-Hussein (paix sur lui) a offert les siens pour qu'ils deviennent des flambeaux de guidance et de salut pour la communauté.
Tous deux ont agi conformément à l'intérêt divin suprême : à l'époque du premier, cela exigeait la patience et la préservation des survivants, tandis qu'à l'époque du second, cela nécessitait le sacrifice ultime.

Ainsi, chaque Imam a eu son rôle dans la préservation de l’Islam : là où la sagesse exigeait la patience, l’Emir des Croyants (Ali) a patienté, et là où l’intérêt suprême réclamait le sacrifice, Al-Hussein et sa famille se sont immolés. Tous deux ont été les maillons d’un même combat, celui de la renaissance de la communauté.