
تقي زاده
Pétroliers: Ansarallah frappe Israël!
Début août, Américains et Britanniques qui occupent l’Est ultra pétrolifère saoudien depuis près d’un siècle où ils disposent du cœur énergétique du royaume évidemment aux dépens de sa population et ce, via quelque 20. 000 fonctionnaires et agents US/GB,
et autant sinon plus d’entreprises majoritairement anglo-saxons qui gèrent un flux quotidien en or noir absolument fou et un trafic maritime impliquant des centaines de pétroliers chargeant et déchargeant quotidiennement mais qui, insatiables, lorgnent toujours du côté du Yémen, de son Maarib ou encore de son al-Mahra, pour cause de leurs infinis gisements pétroliers et puisque la logique impérialiste s’accapare de tout sans rien partager, ont juré mettre la main « un de ses quatre sur les opérateurs de drones et les tireurs de missiles Ansarallah » ! Un commando composé de 44 « Seal’s » de sa Majesté a même débarqué à l’aéroport d’al Ghaydah à Al-Mahra à cet même effet alors qu’au même moment des centaines de marines US, ayant fui l’Afghanistan, venaient de planter leur pignon dans les rues de Lahej, cette autre province côtières du sud yéménite non loin de Bab el-Mandeb, ses péninsules que les Anglo-saxons croient pouvoir faire les leurs, puisque mentalement parlant ils vivent encore au 19 ème et 20 ème siècle.
Rappelons que jusqu’à ce début d’août 2020, la guerre US-GB/Ansarallah ne s’était jamais déroulé à visage couvert, Washington et les Rosbif soit les vrais tireurs de ficelles de Ben Salmane, allant d’offres de paix bidon aux trafic d’Al Qaïda et de Daech au Yémen. Que s’était-il passé entre temps pour que l’axe US/GB laisse tomber si insolemment les masques et lance un casus belli direct à une Résistance yéménite, alias « tueur de la DCA US » ?
Le 29 juillet, un navire espion israélo-britannique, le fameux "Mercer Street" a été attaqué en pleine mer d’Oman en riposte à une frappe aérienne israélienne contre la ville syrienne d’al-Qusseir à Alep, attaque attribuée à Ansarallah. Au fait consacrant l’entrée directe d’Ansarallah dans l’équation levantine ?
Car plutôt que le modus operandi de cette frappe « aéronavale » contre le Mercer Street qui, selon les British, aurait été fait en deux temps d’abord « par un couple de drones yéménites à aile delta, bourré d’explosif » puis par un troisième drone ayant percuté comme une bombe anti-bunker la timonerie laissant dans son sillage un trou de six pied », c’est cette entrée directe de la Résistance yéménite dans l’équation « levantine » qui a terrorisé les Anglo-saxons .. Car un Ansarallah vengeant la Résistance syrienne à Alep, cela veut dire la réactivation de l’aile navale la plus puissante de l’axe de la Résistance en mer Rouge et au détroit de "Bab el-Mandeb" non seulement contre un Israël qui se croyant trop malin, et se cachent sous les jupes saoudo-emirato-américano-britanniques, continue à se proliférer à Mayyun, à Socotra, et à Aden mais encore contre les Anglosaxones qui, depuis 5 mois, se jouent de la volonté de paix des Yéménites pour moins que rien : Un retour à la case départ donc dans la nuit de 4 à 5 septembre !
Moins d’une semaine après le tonitruant triple tir de missile balistique tactique d’Ansarallah ayant visé la base d’Al-Anad à Lahej où les marines US ont pu voir de leurs propres yeux à quoi ressemble la colère d’Ansarallah, ce dernier a pris pour cible, cette nuit de ses redoutables cocktails « missiles-drones » la côte ouest saoudienne.
Aramco et site militaire situés à Dharan, non loin de Dammam y ont passé, soit cette zone qui héberge des cités américaines et britanniques. Totalement pris de court par l’ampleur de frappe, la Défense saoudienne, habituée ces temps-ci à communiquer de fausses interceptions de drones, n’a pas pu se garder de reconnaître qu’il y a eu « des pertes » sans oser aller jusqu’à en préciser la nature.
Selon le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree, au moins trois missiles balistiques tactiques et trois drones respectivement de type Zofalqar et Samad-3 se sont battus sur Dammam. Des explosions ont été entendues, non point celles des missiles intercepteurs de PAC 3 mais des engins yéménites visant exactement là où il faut. Et ce n’était pas tout : simultanément, trois autre missiles tactiques d’une voilure moins importante que Zolfaqar ont, eux aussi, ciblé le sud saoudien, Najran et Jizan… le général Saree a baptisé cette opération, « Dissuasion 7 », en allusion aux précédentes opérations dont chacune a marqué un tournant dans cette bataille stratégique anti-Empire qui se déroule en mer Rouge.
Avia.pro, l'agence de presse militaire russe, qui suit avec minutie Ansarallah s’étonne de la portée et de la précision des missiles et des drones d’Ansarallah , « qui devrait être quelque chose entre 1400 à 2000 km » vu « la distance qui sépare Sanaa de Dammam, situé à quelques lieux de Bahreïn ». Mais en parlant de Bahreïn, l'agence de presse russe renvoie implicitement à ce premier exercice naval US/Israël d’il y trois jours en mer Rouge, à laquelle la Ve Flotte de l’US Navy ayant son QG à Bahreïn avait pris part et à l’occasion de quoi, la marine sioniste « s’était dit heureuse d’une coopération stratégique » en mer Rouge, exercice qui soit dit en passant a eu lieu sur fond de menace larvée contre les trois pétroliers iraniens qui traversant la mer Rouge se dirigent droit vers Beyrouth, via la Méditerranée et les côtes syriennes.
La spectaculaire campagne balistique de ce 5 septembre visant Aramco et ses employés américains et britanniques, constitue certes, comme l’a souligné Saree, une réponse à des centaines de frappes sanglantes saoudiennes contre le site pétrolier et les pipelines de Maarib où Ansarallah avance à grands pas, n’empêche que l’ombre des « pétroliers du Hezbollah » est bien là… car si d’aventure ces pétroliers ne parviennent pas à leur destination pour quelle que raison que ce soit, la Ve flotte ne pourra plus traverser sain sauve la mer Rouge, ni non plus ses marines qui à Al-Anad ou à Socotra ou encore à Al-Mahra auraient du mal à s’y maintenir…
A propos, l’enquête britannique sur l’affaire "Mercer Street" écrivait : « Des drones d’Ansarallah manquent de liaisons de communication par satellite permettant un contrôle à distance sur des distances supérieures à cent à deux cents milles, ce qui les rend moins performants … »
Que les Britanniques se détrompent donc à partir de ce 5 septembre : c’est cette absence de liaison satellitaire qui permet à Samad-3 une version "à 1500 km de portée " avec un réservoir de carburant monté sur le dessus d’échapper aux centaines de radars US sur la côte est saoudienne, à Bahreïn, aux Emirats voisins. Le reste, c’est le redoutable Zolfaqar qui s’en charge, un missile stratégique, à ogive détachable, fait qui lui confère l’avantage d’en élargir la portée, la furtivité et partant la chance d’échapper à la DCA. Avec une ogive de 450 kg, et un marge d'erreur de 10 km, ce missile yéménite a dû avoir fait hier soir un extraordinaire feu d’artifice dans les colonies US/britanniques de la côte est …
Une seconde bataille balistique plus que possible
La présence publique de Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, et ses avertissements à l’adresse du régime d’occupation simultanément à la rencontre Gantz/Abbas et au sommet tripartite du Caire, a été largement rapportées dans les médias israéliens puisque Al-Sinwar est une figure ayant une audace et une bravoure sans précédent et ne laisse aucun doute dans sa décision de se battre. Yahya Al-Sinwar a averti que la deuxième bataille de l’Épée de Qods serait lancée si le siège de la bande de Gaza n’était pas complètement levé.
Le quotidien en ligne Rai al-Youm s’est attardé dans son éditorial sur les inquiétudes du régime israélien quant à Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza.
« Ces jours-ci, Yahya Al-Sinwar est devenu un grand cauchemar pour le gouvernement et les colons israéliens, car ce grand homme, selon la description de ses proches, a une audace et une bravoure sans égal et ne laisse aucun doute sur sa décision de se battre et il est plein de surprises », a fait savoir le journal.
Le journal a poursuivi : « Quant à la cause palestinienne, Yahya Al-Sinwar est une figure qui ne croit en aucune solution autre qu’une solution militaire. Selon lui, la solution militaire est le moyen le plus court pour libérer la terre de Palestine de la présence des Israéliens et éliminer le régime sioniste. Il est plein de surprises pour Israël ».
Raïssi à Macron: "la souveraineté de nos pays respectifs, une solide base pour un nouveau départ"
« Les sanctions imposées à l’Iran devront être levées », a déclaré le nouveau président iranien lors d’une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré, dimanche 5 septembre, dans un entretien téléphonique avec son homologue français, que l’indépendance politique de l’Iran et de la France était une solide base pour établir des relations équilibrées, raffermies et stables entre les deux pays. « Nos intérêts communs demandent qu’aucun élément extérieur ne puisse affecter nos relations », a souligné M. Raïssi.
Répondant à une question d’Emmanuel Macron sur le Sommet des pays voisins d’Irak, tenu à Bagdad, le président iranien a déclaré : « l’Iran a toujours été aux côtés du peuple irakien dans les différentes époques ».
« Conformément à sa politique, la République islamique d’Iran soutient le peuple irakien en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région et nos coopérations interrégionales profitent beaucoup au renforcement de la sécurité », a-t-il indiqué.
La Résistance changera elle aussi de modus operandi
On aimerait bien croire que cette apparition du président français en Irak lors d'un sommet "régionale" où Assad était absent puisque M.Macron ne voulait pas voir sa tête mais en réalité parce que impliquée jusqu'où dans les toutes les basses oeuvres en Syrie est la seule partie avec qui Assad refuse toute coopération est pour rien dans ce qui s'est passé ce dimanche a Salahhedine.Mais Macron a lui lui-même dit "avoir beaucoup de projets" en Irak, s'est même porté candidat à remettre en état l'aéroport de Mossoul ce que personne ne lui demande ou encore à livrer des Rafales aux Irakiens. Bref autant d'intérêt soudain pour un Irak où l'US Army vit désormais en clandestinité par crainte des attaques des Hachd, un Irak où la CIA et le Mossad survivent au péril de leur vie traqués et chassés qu'ils sont par les drones et les roquettes de la Réserve est suspect. Que s'est-il passé ce dimanche à Salaheddine?
Dimanche, une source de sécurité du gouvernorat de Kirkouk a déclaré que 13 policiers fédéraux avaient été tués et 5 autres blessés dans le village d'al-Sataha du district d'al-Rashad, à la suite d'une attaque menée par le groupe terroriste Daech.
La source a déclaré à NRT Arabiya que "les résidus de Daech, tard samedi soir ont attaqué le secteur de la police fédérale dans le village d'al-Sataha dans le district d'al-Rashad, ce qui a conduit à un affrontement entre les combattants des Hachd al-Chaabi et les daechistes.
Après le Mali et le Tchad… la Guinée de Condé
Conakry, capitale de la Guinée, s’est réveillée au son des tirs d’armes à feu et des mouvements militaires. Selon le magazine Jeune Afrique, il s’agirait d’une tentative de putsch menée par des éléments du Groupement des forces spéciales (GPS).
Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient ce 5 septembre dans le centre de Conakry, capitale de la Guinée, et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues, ont rapporté plusieurs témoins dans la matinée.
« À la suite d’une tentative de coup d’État militaire des tensions sécuritaires ont éclaté dimanche 5 septembre dans la capitale ouest-africaine, Conakry », ont fait savoir les médias en rapportant que des images de l’arrestation du président guinéen ont été diffusées.
« La tentative de coup d’État aurait été menée par les éléments du Groupement des forces spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée aussi bien entraînée de l’armée nationale de Guinée dirigée par un ancien légionnaire de l’armée française, Mamady Doumbouya », a indiqué le magazine Jeune Afrique.
Prétexte pour une ingérence: Base militaire chinoise a Bagrame
Préoccupé par une possible infiltration de l’est en Afghanistan, Washington pourrait projeter de déclencher une guerre civile en Afghanistan.
Alors que le départ hâtif et inorganisé des Américains de l’Afghanistan, qui a entraîné la chute du gouvernement de Kaboul et la prise de pouvoir par les talibans est de plus en plus critiqué de toutes parts, les responsables américains tentent de se justifier par un prétexte ou un autre.
Le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Mark Milley, a estimé que « les conditions d’une guerre civile » étaient « susceptibles d’être réunies » en Afghanistan.
Un premier avion F-15 ou F-16 à abattre dans le ciel d'Israël?
L'armée syrienne a confirmé l'interception réussie de 21 des 24 missiles israéliens et a indiqué qu'à la suite des trois frappes israéliennes, personne n'a été blessé et que les dommages n’étaient pas importants, car les missiles ont été déviés de leurs cibles d'origine. Selon la partie syrienne, les systèmes de missiles de défense aérienne Osa et les S-200 ont également été en mesure d’interception des missiles de croisière de l'ennemi.
Les USA royalement piégés par le Hezbollah
Le gouvernement syrien s’est dit prêt à aider Beyrouth pour ses approvisionnements en énergie, a déclaré le secrétaire général du Conseil suprême libano-syrien.
À l’issue d’une réunion de la délégation libanaise qui s’est tenue dans le bâtiment du ministère syrien des Affaires étrangères à Damas, Nasri Khouri a déclaré : « Beyrouth a demandé à Damas de permettre le transit du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne à destination du Liban via le territoire syrien et Damas a accepté cette demande en disant qu’il est prêt à délivrer les licences nécessaires. »
Nasri Khouri a ajouté qu’une équipe, composée d’experts libanais et syriens, allait examiner les aspects techniques de cette question.
Inclusion de l'entité au sein du CentCom..., bonne ou mauvaise idée?
Eilat et son aéroport mi-civil mi-militaire Ramon qui en mai, ont figuré en très bonne place sur la liste des cibles à abattre par les salves de missiles tactiques palestiniens ont fait parler d'eux ces derniers jours : mercredi dernier, à titre d'exemple, la Ve flotte de l'US Navy y a fait une première apparition, aux côtés des forces navales sionistes, histoire de se faire rappeler à la bonne mémoire du camp d'en face, qui se trouve en ce moment même en pleine opération de liquidation du régime des sanctions US au Levant, via ces pétroliers iraniens qui ont pour mission de relier la Syrie au Liban, économiquement, financièrement, énergétiquement et qui mine de rien, sont parvenus avant même leur arrivée à Beyrouth, à déclencher un extraordinaire mécanisme politique et économique, sans même que le Hezbollah ait besoin de tirer, ne serait-ce qu'un seul missile et ce, en piégeant royalement l'axe US/Israël dans son propre piège, en le dénaturant et en en faisant même "le promoteur malgré lui" de la normalisation des relations Beyrouth-Damas. Cette première manœuvre navale conjointe a été très peu commentée côté américain mais excessivement médiatisé côté Tel-Aviv pour la simple et bonne raison qu'elle n'a été qu'un pétard mouillé. Et comment? Avec une marine inexistante depuis 2006, date à laquelle un missile antinavire Nasr du Hezbollah a eu la peau d'une Corvette Sa'ar, l'US Navy n'avait réellement pas de quoi trop mettre en jeu sa réputation.
Délégation US narguée en Tunisie ... manifs anti américaines se succèdent
Qui aurait cru que le très prudent président tunisien finisse par s'avérer un si redoutable Résistant au combat? Après avoir nargué Biden et son MAE, Blinken qui sous peine de menace à peine voilée lui ont recommandé il y a peu, de " réintégrer la voie de la démocratie" version occidentale, ou ce qui revient au même à revenir sur la décision d'amputer l'appareil de l'Etat de cette frange pro US, pro Israël qui sous les dehors des "Frères de l'islam" n'a fait depuis 2011 que de miner la souveraineté tunisienne au profit de l'OTAN, des USA, du FMI et Cie, un peu comme au Maroc où la percée israélienne est en grande partie l'effet de la trahison des Frères, le président Saied commence peu à peu à entrer dans la phase de confrontation frontale.