تقي زاده

تقي زاده

Où en est le lien USA/Pyongyang? Et bien les États-Unis de Biden et son allié, la Corée du Sud simulent désormais la guerre avec la Corée du Nord. Les États-Unis et la Corée du Sud ramèneront leur exercice militaire annuel visant à « se défendre » face au Nord. L'exercice a été suspendu en raison des pourparlers de Donald Trump avec Kim Jong-un et, plus tard, en raison de la pandémie. De vrais exercices? Presque.. En effet "les alliés mèneront un exercice de poste de commandement simulé par ordinateur à la mi-mars, ont rapporté dimanche 14 février les médias sud-coréens", cité par RT russe. Le journal Korea Herald a cité des sources disant qu'un jeu de guerre de neuf jours simulera des opérations de combat contre Pyongyang. Cet événement sera le premier exercice américano-sud-coréen sous l’administration de Joe Biden, un premier de nature virtuelle.

Ces exercices baptisés Grand-Prophète 16 que le CGRI a lancé cette semaine, presque aussitôt après près de 20 jours de manœuvres militaires d'envergure, Grand Prophète 15 et Eqtedar 99  naval, aérien, aérospatial, terrestres  dans le golfe Persique, et au cente de l'Iran, on s'en doute sont porteurs d'un message qui n'en déplaise aux Américains, est bien adressé à leur président : à la mi janvier, le chef du CentCom a annoncé vouloir concentrer sur la côte ouest saoudienne, les bases US en Arabie saoudite, ce, pour éviter à avoir compter des tas de cercueils de soldats US si d'aventure un face-face maritime avec l'Iran venait à éclater dans le golfe Persique. Il a parlé même d'un besoin pressant pour les troupes US d'une "arrière base" qui permettrait la projection rapide de "troupes" dans les bases américaines situées au golfe Persique et ce, toujours en prévision d'une guerre navale avec l'Iran.  Plus d'un analystes a qualifié de retrait "naval" US face à l'Iran cette mesure qui est allé de paire avec la vraie fausse offre de paix US avec Ansarallah. Ce retrait serait intervenu au termes de deux grands exercices, tenus en décembre et en janvier où l'Iran a exploité une pléthore d'atouts militaires nouveaux, allant d'un missile Sejjil de haute précision ayant frôlé l'USS Nimitz dans le nord de l'océan Indien à ces nuées de drones rôdeurs perçant les répliques des Patriot, de Dôme de fer et de THAAD... 

L’ambassadeur d’Irak auprès du Vatican a déclaré qu’un pacte de fraternité humaine serait signé lors d’une prochaine visite du pape François en Irak pour renforcer les relations islamo-chrétiennes et celles entre les disciples de différentes religions.
Selon le site d'information mawazin, Rahman Al-Ameri a déclaré que ce voyage serait un message de paix et de dialogue interconfessionnel pour le monde entier, ajoutant : « Le chef de l'Église catholique rencontrera le grand religieux chiite, l'ayatollah Ali al-Sistani, pour discuter de questions telles que la lutte contre l'extrémisme, le rejet de la violence et du terrorisme et la promotion de la paix.»

Il a souligné : « Le pape François et l'ayatollah Sistani signeront un pacte pour la fraternité humaine visant à promouvoir la confiance mutuelle entre les adeptes de toutes les confessions ».

« Il appelle, a-t-il dit, à un engagement envers des valeurs comme la paix, la fraternité, la coexistence pacifique, la justice et la bienveillance ».
Des militants ont organisé un rassemblement de protestation dans la capitale française dimanche pour demander au gouvernement d'abandonner un projet de loi qui pourrait faire de tous les musulmans des extrémistes suspects potentiels.
Les législateurs français ont procédé mardi à un vote clé sur un projet de loi visant à éradiquer ce qu'ils appellent l'extrémisme "islamiste", qui devrait être approuvé par les deux chambres du Parlement, selon France 24.

Le débat législatif intervient alors que les craintes de violence extrémiste persistent après les récents attentats radicaux, dont l'un a entraîné la décapitation d'un enseignant.

Le gouvernement centriste du président Emmanuel Macron soutient que le projet de loi est nécessaire pour protéger les valeurs françaises comme l'égalité des sexes et la laïcité, et pour empêcher les idées radicales de s'enraciner et d'inspirer la violence.

Mais ceux qui ont participé à la manifestation de dimanche ont déclaré que la France dispose déjà d'outils juridiques pour ce faire, et que le projet de loi stigmatise la deuxième religion du pays, même si la majorité des musulmans français n'épousent pas de points de vue extrémistes.

Certains l'ont décrit comme un stratagème politique de Macron pour gagner les électeurs conservateurs et d'extrême droite avant l'élection présidentielle de l'année prochaine.

"Ce n'est pas la peine d'attaquer toute une communauté parce qu'une personne a commis un acte horrible", a déclaré Zeyneb Bouabidi, une femme de Conflans-Saint-Honorine, en banlieue parisienne, où le professeur Samuel Paty a été décapité en octobre après avoir montré à sa classe des caricatures du prophète Mahomet (SAWA) publiées dans le journal satirique Charlie Hebdo pour une discussion sur la liberté d'expression.

Bouabidi a décrit les discriminations qu'elle a subies à l'université et dans son travail à cause de son nom à consonance arabe, et craint que des lois comme celle-ci n'aggravent la situation.

"Elle craint que des lois comme celle-ci n'aggravent la situation. Mais je suis dans mon pays ! Je suis née en France", dit-elle.

Un collectif de musulmans, d'antiracistes, de gauchistes, de pro-palestiniens et d'autres groupes d'activistes a organisé le rassemblement de dimanche près de la place du Trocadéro, en face de la Tour Eiffel, pour demander la suppression de la loi. Environ 150 personnes ont pris part à cette manifestation pacifique, dont des musulmans et des non-musulmans.

Le gouvernement insiste sur le fait que le projet de loi ne vise pas les musulmans. Il réprimerait l'enseignement fondamentaliste en exigeant que tous les enfants de trois ans et plus soient scolarisés, et renforcerait les règles relatives au financement et au fonctionnement des mosquées et des associations religieuses.

D'autres religions, des bouddhistes aux catholiques romains, se sont plaints qu'elles pourraient également subir les retombées de ce projet de loi.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a riposté aux trois parties européennes à l'accord nucléaire de 2015 pour avoir exhorté Téhéran à cesser de produire de l'uranium métal, en déclarant que la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne n'avaient rien fait pour respecter leurs engagements dans le cadre du PAGC.
"Nos partenaires E3 ont-ils jamais lu le paragraphe 36 du PAGC et les nombreuses lettres de l'Iran sur cette base ?" Zarif a tweeté vendredi soir.

"En vertu de quelle logique l'IRAN doit-il arrêter ses mesures correctives prises une année entière après que les Etats-Unis se soient retirés du PAGC - et continuent de le violer ? Qu'ont fait les E3 pour remplir leurs obligations ? a ajouté Zarif.

Cette décision est intervenue après que les trois États de l'UE aient affirmé que l'Iran risque de perdre l'occasion de réaliser pleinement l'accord en commençant à produire de l'uranium métal.

Dans une déclaration faite vendredi, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont déclaré : "En intensifiant son non-respect de l'accord, l'Iran compromet la possibilité d'une diplomatie renouvelée pour réaliser pleinement les objectifs du PAGC".

"Nous demandons instamment à l'Iran de mettre fin à ces activités sans délai et de ne prendre aucune nouvelle mesure non conforme concernant son programme nucléaire", a ajouté la déclaration du trio.

La déclaration du E3 est intervenue après que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait déclaré mercredi que l'Iran avait commencé à produire de l'uranium métal.

L'Iran a déjà clairement indiqué que son initiative de produire du combustible avancé pour un réacteur de recherche à Téhéran avec de l'uranium métal n'est pas en contradiction avec le traité de non-prolifération ou les engagements de l'accord de garanties.

La Russie a fait du Venezuela une véritable puissance militaire afin qu'elle domine ses voisins ; elle a également renforcé la puissance du gouvernement en place en Algérie, pour que le pétrole reste entre les mains d'une puissance alliée à la Russie et à la Chine et ne tourne pas autour des États-Unis.

Le journal Al-Quds Al-Arabi a écrit que la Russie a adopté une nouvelle stratégie qui se cristallise en le renforcement des capacités militaires de ses alliés, en particulier des puissances qui disposent de ressources énergétiques telles que le gaz et le pétrole. Moscou a réussi à faire du Venezuela une véritable puissance militaire en Amérique latine malgré l’embargo, de manière à ce qu’il possède la force aérienne la plus importante de la région. La Russie a mis en œuvre la même stratégie en Algérie ces dernières années.

L'armée yéménite a annoncé le succès de son opération de drones contre les positions militaires saoudiennes dans le sud-ouest du pays, en riposte à l’agression de la coalition saoudienne contre le Yémen et les civils yéménites.

Le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, a déclaré que l'unité d'UAV avait pris pour cible trois aéroports et une base militaire saoudienne en déployant trois drones.

L'unité UAV a réussi à cibler des positions militaires sensibles à l'aéroport international d'Abha et à la base aérienne du roi Khalid à Khamis Mushait avec trois drones", a écrit ce vendredi 12 février le brigadier général Yahya Saree sur son compte Twitter. 

Yaya Saree a noté que les drones déployés étaient de type «Qasef-2k» et avaient atteint les cibles avec précision. Qasef-2k est un drone kamikaze à longue portée.

Saree a souligné que l'opération avait eu lieu à des moments différents aujourd'hui en réponse à l'escalade des frappes aériennes au Yémen et à l'intensification du siège qui, imposé par la coalition saoudienne, a mis les civils yéménites en proie à la famine.

Cette semaine, l’armée yéménite a mené plusieurs opérations de représailles contre la base aérienne du roi Khalid et l'aéroport d’Abha dont le hangar abrite des chasseurs déployés pour le bombardement du Yémen.

Situés dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite, la base aérienne du roi Khalid à Khamis Mushait et l’aérodrome d’Abha, figurent parmi un nombre d’aérodromes et de hangars militaires qu’a établis l’Arabie saoudite au cours de ces dernières années pour stationner des chasseurs et stocker des munitions utilisés lors des frappes sur le Yémen.

Se réservant le droit de répondre à toute agression contre le peuple yéménite, l'armée yéménite et les combattants d’Ansarallah considèrent les attaques aux drones et aux missiles comme légitimes. Ils insistent sur le fait que les opérations ne prendront fin que lorsque le siège contre le Yémen sera levé et que la coalition d’agression dirigée par Riyad aura mis un terme à la guerre contre les civils innocents.

Infligeant de lourds dégâts à l’Arabie saoudite, les attaques des forces armées yéménites se poursuivent alors qu'un colonel sioniste à la retraite prévient qu'une victoire d’Ansarallah dans cette guerre représente une grande menace contre les intérêts de Tel-Aviv et de Washington.