تقي زاده

تقي زاده

Ce LIoyd Austin qui débarque ce dimanche pour une visite inopinée en Afghanistan, où un crash d'hélicoptère aurait servi de prétexte aux Américains de reprendre leurs frappes contre les talibans, a tout intérêt à ne pas juger à la même enseigne l'Irak. Pourquoi ? Pour la première fois depuis la tonitruante frappe aux 10 roquettes Arash-4 contre Aïn al-Asad qui a coûté la vie entre autres à un officier US, la Résistance irakienne vient de publier une rare photo de son arsenal.

Le 20 mars, la Brigade Khyber a partagé des photos de certaines de ses roquettes, ce qui semble être une nouvelle mise en garde contre les forces américaines en Irak. Le groupe a revendiqué l'attaque à la roquette du 3 mars contre la base aérienne Aïn al-Asad, dans la province occidentale d'al-Anbar. L'officier américain tué, les Américains l'ont transformé en victime d'une «crise cardiaque».

Les photos publiées par la brigade Khyber montrent une roquette de 107 mm de fabrication iranienne, une roquette Grad 122 mm et un projectile plus gros du même calibre, qui devaient être une fusée Arash-4 de fabrication iranienne. Selon des sources irakiennes, la Brigade Khyber a utilisé plus de dix roquettes Arash-4 dans l'attaque contre la base aérienne d’Aïn al-Asad.

Les roquettes ont été tirées depuis un lanceur improvisé caché dans le coffre d'une camionnette, un ingénieux mécanisme servant de lance-roquette. Evidemment il ne s'agit pas uniquement de montrer l'arsenal de la Résistance mais il s'agit surtout de montrer l'humiliation des Yankees car pas un seul C-RAM n’a réussi à intercepter les Arash-4. La Brigade Khyber est l'un des nombreux groupes irakiens qui ont émergé après l'assassinat d'Abou Mahdi al-Mohandes, commandant adjoint des unités de mobilisation populaire irakiennes, et du commandant de Corps d'armée de la RII, Qassem Soleimani. Des groupes pro-iraniens attaquent des bases américaines et des convois de ravitaillement en Irak depuis plus d'un an maintenant. Le but de ces opérations est d'expulser les forces américaines du pays.

Au premier jour du nouvel an iranien, l'amiral Alireza Tangsiri,  commandant en chef des forces navales du CGRI, force en qui revient la mission de protéger la sécurité du transit maritime énergétique et marchand iranien, s'est rendu sur l'île stratégique iranien du Grand Tomb, à quelques kilomètres des côtes émiraties, île qu'au plus fort de "trumpisme", les Emirats disaient même vouloir conquérir à l'aide de l'USS Nimitz et autres composantes d'une US Navy désormais évanescents dans le golfe Persique, pour déclarer ceci  « Les forces navales du CGRI et de l'armée iranienne se tiennent prêtes à tout instant à défendre les eaux territoriales, à assurer la sécurité permanente de la région et à faire face à toute menace et attaque des ennemis. Leur niveau de préparation au combat, illustré récemment à travers plus de dix exercices militaires tenus en moins de 20 jours en dit long sur leur mission ».

A l'occasion du dixième anniversaire de la guerre anti Syrie  et partant de la tonitruante défaite de l'axe US-Israël-OTAN contre la Syrie, le journal israélien, Israel Hayom fait publier une tribune où citant un expert anonyme, il reconnait  qu'en Syrie, "la défaite du renseignement israélien a été total" : "Toutes nos prévisions concernant le déroulée de la "révolution syrienne" et ce, sur quoi elle aurait dû déboucher, se sont avérées fausses... Aucun des services de renseignement israéliens ne pouvait anticiper les événements internes et soudains en Syrie, sans parler de la guerre qui a duré de nombreuses années. Dans la pratique, le soulèvement populaire en Syrie a bouleversé la perception d'Israël de la sécurité. Il est devenu clair que la réalité est plus complexe et que le nombre d'acteurs et d'intérêts en Syrie a augmenté avec le temps...".

Le porte-parole du groupe de Résistance irakien, Kataeb Hezbollah, Abu Ali al-Askari a vivement critiqué le Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi, le qualifiant de “traître” sans plus de détail et sans aller plus loin dans ses mots.

Les critiques formulées par le porte-parole du Kateb, à l’encontre du Premier ministre irakien semble être liées à un remaniement au sein des services du Renseignement irakien qui a abouti à la marginalisation des chiites remplacés sous l’ordre du Premier ministre irakien par des forces émiraties.

« Si vous reprenez la politique de l’hostilité envers nous, et si vous ne retirez pas vos mercenaires de chez nous, nous vous montrerons l’enfer d’ici-bas avant l’enfer d’autre monde, par la même méthode qui a puni et humilié vos prédécesseurs », a promis la résistance irakienne par la voix de son porte-parole.

La tension monte entre le mouvement Kataeb de l’Irak et les États-Unis depuis l'année dernière et à la suite des bombardements américains visant les sièges du mouvement de la Résistance ces dernières semaines qui ont fait 30 morts et 60 blessés.

Environ un mois après l’attaque américaine contre les forces du Hezbollah irakien, le Parlement irakien a adopté une loi interdisant la présence de troupes US sur le sol irakien, mais le président américain de l'époque, Donald Trump, a menacé Bagdad d'imposer « des sanctions sans précédent jamais vues auparavant ».

L'armée américaine a jusqu'à présent refusé de quitter l'Irak sous prétexte de ce qu'elle appelle une «formation militaire» des forces irakiennes.

Abu Ali al-Askari a fini par appeler les combattants yéménites à poursuivre leur représailles « dissuasives » contre l’ennemi.

Épaulée par les comités populaires d’Ansarallah, l'armée yéménite, a infligé des dégâts aux positions saoudiennes au cours des deux dernières semaines ayant recours à des attaques de représailles dissuasives en riposte aux bombardements meurtriers de la coalition d’agression menée par Riyad sur le pays.

C'est plus que la revanche de l'histoire: il y a peu Al Massirah diffusait un documentaire mis en scène les efforts des USA de convaincre l'ex-président yéménite Ali Abdelah Saleh de détruire la DCA made in Russia yéménite. c'était en 2004, bien avant que les USA poussent l'Arabie saoudite à s'attaquer militairement au Yémen pour le démembrer en deux, s'emparer de sa totalité de son sous sol et surtout en faire un trajet destiné à faire transiter d 'énorme quantité quotidienne du pétrole saoudien, via un canal sous terrain qui sache contourner le détroit d'Hormuz.Pour la troisième fois en moins de 12 heures, les forces yéménites ont brisé ce samedi la DCA made in US ce PAC-3 qui a échoué voici quelques minutes à Abha, cet aéroport militaire où sont stationnés les F-15 et les Tornado de la coalition entre autre. un peu plus tôt à l'aube, ce fut le tour de Khamis Mushait, cette autre base aérienne US / OTAN / Golfiens d'être pris pour cible des drones de la Résistance. Mais ces deux bases militaires ont à des dizaines de reprises déjà cédé à la tempête de drone d'Ansarallah.

Les systèmes de guerre électronique russes déployés sur la base aérienne militaire de Hmeimim en Syrie, et probablement, dans d'autres parties de la Syrie, bloquent activement les chasseurs britanniques installés dans une base aérienne, à Chypre.

Selon les informations, la Russie brouille les systèmes GPS des avions de la Royal Air Force basés à Chypre.

Au moment d’accorder l’indépendance à Chypre, en 1960, le Royaume-Uni négocie et obtient le maintien de deux bases militaires importantes dans le sud de l’île, à savoir celle de Dhekalia pour la Royal Navy et celle d’Akrotiri pour la Royal Air force.

La base d’Akrotiri est la plaque tournante des opérations de Londres intervenant dans la région au nom de la soi-disant lutte nati-Daech et anti-terroriste au sein d’une coalition menée par Washington.

Les opérations de la RAF (la force aérienne de l'armée britannique) dans la région ont récemment été perturbées par le brouillage des signaux de géolocalisation par satellite [GPS] dans les environs d’Akrotiri. C’est ce qu’affirment les quotidiens The Times et The Telegraph, en citant des sources du Renseignement militaire britannique.

Ces dernières ont ainsi confié au premier qu’il y a « régulièrement » des tentatives d’interférer avec les communications par satellite des avions de transport A400M qui venaient de décoller d’Akrotiri.

« Les attaques pourraient empêcher le pilote de savoir où se trouvait l'avion ou dans quelle direction il volait, et pourraient potentiellement faire des victimes. Les deux seuls États hostiles suffisamment proches pour tenter d'étouffer les signaux étaient la Syrie et la Russie. »

 « Pour la défense britannique, il ne fait guère de doute que les forces russes déployées en Syrie en sont les responsables… car ce sont les seules, dans la région, à disposer d’une telle capacité », ajoutent les sources.

 

À l'occasion du nouvel an iranien, le Leader de la Révolution islamique a adressé ses vœux à la nation iranienne qui a achevé une année 1399 du calendrier de l'hégire solaire, pleine d'épreuve et qui entre dans un siècle nouveaux plein de promesses. Le Leader de la Révolution islamique a qualifié l'année 1399 d'année de démonstration des capacités de la nation iranienne, tant dans la confrontation avec le Coronavirus qu'avec la pression maximale de l'ennemi précisant : « Aujourd'hui, nos ennemis, avec à leur tête les États-Unis et leurs amis européens, disent explicitement que la politique de pression maximale a échoué". Signe de cette victoire, cette année de 1400 de l'hégire, l'Ayatollah Khamanei l'a baptisée  année de "Production, Soutiens er Éliminations des obstacles. »   

Voici le texte intégral du message de Son Eminence :

« Au nom d’Allah, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux 

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître, Muhammad, et à sa Lignée pure !

Ô Toi qui fais évoluer les cœurs et les regards !

Ô Toi qui administres l’alternance du jour et de la nuit !

Ô Toi qui transformes les circonstances et les états d’âme !

Change notre état en le meilleur des états !

Je tiens à féliciter tous nos chers compatriotes, en particulier les honorables familles des martyrs et des invalides de guerre, les invalides de guerre eux-mêmes et toutes les personnes dévouées et altruistes, à l’occasion de l’arrivée du Norouz et du Nouvel An. Je tiens également à féliciter toutes les nations qui célèbrent le Norouz, pour l’arrivée de cette fête. Cette année, notre fête du Nouvel An coïncide avec les occasions bénies du mois de Cha’aban. J’espère que cette coïncidence sera à l’origine de nombreuses bénédictions, dans ce monde et au niveau spirituel, pour notre nouvelle année. L’année 1400 aura deux célébrations du 15è Jour du mois de Cha’aban, et notre peuple célébrera donc deux fois, l’anniversaire de la naissance de l’Imam du Temps (Que nos âmes lui soient sacrifiées).

L’année 1399 du calendrier iranien touche à sa fin et malgré les menaces et les sanctions qui l’ont marquée, l’industrie de la défense du pays se porte bien.

Nouveaux armements et exercices militaires de grande envergure des forces armées iraniennes ont suscité des réactions à l’intérieur et à l’extérieur du pays. L’industrie balistique a fait des pas de géant. Dans cet article, nous passons en revue les évolutions de cette industrie par ordre de dévoilement ou d’essais opérationnels.

L’un des développements marquants de l’année s’est produit le 22 avril 2020 avec la mise en orbite du premier satellite militaire iranien baptisé Nour (Lumière en persan). Il a été lancé depuis le lanceur à trois étages Qassed (Messager) dans le désert de Markazi, au centre de l’Iran. Le satellite a « orbité autour de la Terre à 425 km ».

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a souligné la détermination du pays à progresser vers ses objectifs dans des domaines tels que la défense et la puissance des missiles.

S’exprimant lors d’une réunion des hauts responsables du ministère de la Défense le jeudi 18 mars, le général de brigade Hatami a déclaré que l’Iran avait réussi à atteindre ses objectifs dans tous les domaines au cours de l’année iranienne qui se termine le 21 mars, en dépit des inimitiés de ses adversaires.

« Cette année, l’administration américaine dirigée par Trump a fait de son mieux pour exercer une pression maximale sur l’Iran islamique, mais à la fin, il a été évincé du pouvoir », a-t-il noté.

Déclarant que les évolutions dans la région sont centrées sur l’objectif de vaincre la République islamique, M. Hatami a annoncé la poursuite de la politique régionale de l’Iran, mais aussi des efforts visant à renforcer la capacité défensive du pays et atteindre de grands objectifs dans le domaine de missile.