تقي زاده

تقي زاده

Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet estime que le nombre de morts à Gaza au cours des neuf premiers mois de la guerre était environ 40 % plus élevé que les chiffres rapportés par les médias.

Une étude publiée vendredi 10 janvier dans la revue médicale The Lancet estime qu’environ 2,9 % de la population de Gaza d’avant-guerre, soit environ un habitant sur 35, est mort dans les attaques israéliennes jusqu’à fin juillet 2024.

Conformément aux données du ministère de la Santé de Gaza, 37 877 personnes ont été tués jusqu’au 30 juin de l’année 2024 dans la guerre. 

Selon l’étude, le nombre total de décès s’élève, en réalité, à environ 64 260, ce qui signifie que le ministère de la Santé a sous-évalué le nombre de décès de 41 %.

La nouvelle étude a utilisé des données du ministère de la Santé de Gaza, une enquête en ligne et des avis de décès sur les réseaux sociaux pour estimer qu’il y avait eu entre 55 298 et 78 525 décès dus à des blessures traumatiques à Gaza à cette date.

Ce bilan n’inclut toutefois pas les morts dus au manque de soins de santé ou de nourriture ni les milliers de disparus que l’on croit ensevelis sous les décombres.

 

Un rapport du bureau des médias du gouvernement à Gaza a révélé que les forces d’occupation israéliennes avaient anéanti 1 600 familles palestiniennes au cours de leur assaut continu sur la bande de Gaza au cours de ces 15 derniers mois.

Le rapport ajoute que les forces israéliennes ont effacé leurs noms du registre civil en assassinant les pères, les mères et tous les membres de la famille, portant le nombre total de martyrs à 5 612.

Les forces israéliennes ont déraciné 3 471 familles palestiniennes, ne laissant qu’un seul survivant par famille, soit un total de 9 000 martyrs.

La Chambre des représentants des États-Unis a approuvé un projet de loi visant à sanctionner les responsables de la Cour pénale internationale (CPI) en réaction aux mandats d’arrêt délivrés par ce tribunal contre des dirigeants israéliens pour crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.

Jeudi 9 janvier, les élus de la Chambre des représentants des États-Unis ont approuvé ce projet de loi avec 243 voix pour et 140 voix contre. Le texte avait été proposé par les représentants républicains Chip Roy et Brian Mast.

Le projet de loi, qui est maintenant soumis au Sénat dominé par les républicains, stipule que les mandats d’arrêt délivrés contre les responsables israéliens doivent être « condamnés dans les termes les plus fermes ».

Le texte appelle également à des sanctions contre la CPI pour « tout effort visant à enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre toute personne protégée des États-Unis et de ses alliés ». Les sanctions comprennent l’interdiction des transactions immobilières aux États-Unis et le blocage et la révocation des visas.

En 2024, la Cour pénale internationale, basée à La Haye, a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.

En réaction, la Chambre des représentants a adopté le projet de loi sur les sanctions contre la CPI, mais il n’a pas été soumis au vote du Sénat, alors sous contrôle démocrate. Le vote de jeudi était la deuxième fois que la Chambre votait en faveur de cette mesure pro-israélienne.

 

Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a salué les récentes frappes du Yémen contre les territoires occupés, affirmant qu’elles montraient qu’Israël était incapable d’intercepter et d’abattre les missiles hypersoniques yéménites.

Abdelmalik al-Houthi a fait ces remarques dans un discours télévisé, jeudi soir 9 janvier, soulignant que cet échec met en évidence l’énorme et significative lacune dans les capacités de défense du régime de Tel-Aviv.

Il a déclaré que les forces yéménites ont réussi à cibler à plusieurs reprises des positions militaires israéliennes au plus profond des territoires occupés, en utilisant des missiles hypersoniques et des drones.

Les opérations du Yémen, menées en représailles à la guerre génocidaire contre les Palestiniens à Gaza, imposent un coût économique substantiel à l’entité usurpateur, a-t-il ajouté.

« Ces opérations ont un impact énorme. Elles suscitent la peur, l’anxiété et la panique chez l’ennemi sioniste, qui n’a pas réussi à intercepter les missiles yéménites. L’industrie aéronautique israélienne a été considérablement touchée, car les vols à destination et en provenance de l’aéroport Ben Gourion sont interrompus pendant nos opérations. »

Par ailleurs, le leader d’Ansarallah a critiqué l’administration sortante du président américain Joe Biden pour un programme d’aide de 8 milliards de dollars à Israël qui inclurait des munitions pour des avions de chasse et des hélicoptères de combat ainsi que des obus d’artillerie, mettant l’accent sur le fait que « l’ennemi sioniste utilisera ces munitions pour tuer des femmes et des enfants ».

Abdelmalik al-Houthi a également fustigé « tous les gouvernements indifférents, lâches et avares qui regardent, sans rien faire, la famine imposée aux Palestiniens à Gaza », affirmant que ces régimes sont complices des atrocités israéliennes.

 

Quelque 40 miliciens ont été tués, jeudi 9 janvier, lors des derniers affrontements survenus entre des groupes soutenus par la Turquie et les forces kurdes soutenues par les États-Unis dans le nord de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé à Londres.

L’OSDH a fait état de « violents combats dans la banlieue de Manbij au cours des dernières heures de jeudi entre les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les factions de l’Armée nationale syrienne, soutenues par la Turquie, profitant d’une couverture aérienne turque ».

« Quelques 37 personnes ont été tuées lors des affrontements, selon un bilan préliminaire », principalement des forces soutenues par la Turquie, mais aussi six membres des FDS et cinq civils, a déclaré l’OSDH.

 

En France, 66 500 entreprises ont fait faillite en 2024, un chiffre inédit depuis 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire.

L'année 2024 a été marquée par un nouveau record en raison du nombre d'entreprises qui ont fait faillite. Selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire publié ce jeudi, 66.422 défaillances d'entreprises ont été recensées l'année dernière, soit 28% de plus qu'en 2019, l'année de référence avant la crise sanitaire de 2020-2022.

Il s'agit d'un niveau record depuis au moins 2009, selon l'Observatoire, l'organe d'études économiques du groupe bancaire qui recense depuis 2010 les entreprises placées en redressement ou liquidations judiciaires. Ce niveau dépasse de 17% celui enregistré en 2023 et constitue un record des quinze dernières années.

Le baromètre prévoit une nouvelle hausse des défaillances d'entreprises en 2025, avec une perspective autour de 68 000 défauts.

Ce pic de faillites et ses répercussions économiques, en particulier sur l’emploi, tirent la sonnette l’alarme pour les acteurs économiques et politiques à l’aube d’une année 2025 qui se profile comme économiquement difficile et politiquement incertaine, selon l’étude.

 
vendredi, 10 janvier 2025 11:32

Joseph Aoun, nouveau président du Liban

Les députés libanais ont élu Joseph Aoun, le chef de l'armée, en tant que nouveau président du Liban, mettant ainsi un terme à une impasse politique qui a duré deux ans dans ce pays du Moyen-Orient, confronté à de multiples crises.

Ce vote a eu lieu jeudi, après deux tours de scrutin au sein d'un Parlement composé de 128 membres. Le Liban n'avait pas de président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, l'ancien président, en octobre 2022.

À 60 ans, Joseph Aoun, qui n'a pas d'expérience politique antérieure, est perçu comme le candidat privilégié des États-Unis et de l'Arabie saoudite. Le Liban compte sur l'appui financier américain et saoudien pour se relever d'une crise économique dévastatrice, exacerbée par des bombardements israéliens qui ont duré 14 mois, ciblant principalement le sud du pays considéré comme le bastion du mouvement de résistance libanais, Hezbollah.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé ses félicitations au général Joseph Aoun, récemment élu président du Liban. Esmaïl Baghaï a également tenu à présenter ses félicitations au peuple, au gouvernement et à tous les groupes et courants politiques libanais, rappelant l’importance de cette élection pour la stabilité politique du pays.

Lors d’une déclaration jeudi 9 janvier, Esmaïl Baghaï a considéré ce choix comme une « victoire pour le Liban tout entier » et « le fruit de l’entente entre la plupart des groupes et partis libanais ».

Il a exprimé l’espoir que l’élection du nouveau président puisse renforcer l’unité nationale et favoriser la cohésion interne, « éléments essentiels pour faire face aux défis économiques et sociaux auxquels est confronté le pays ».

Baghaï a également évoqué la nécessité de reconstruire les infrastructures endommagées par les agressions extérieures, notamment celles perpétrées par le régime sioniste, en se souciant de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays face aux menaces et convoitises du régime occupant.

En évoquant les liens historiques qui unissent l’Iran et le Liban, le porte-parole a réaffirmé l’engagement de la République islamique à approfondir ses relations avec le gouvernement libanais dans divers domaines avant d’exprimer des vœux de succès pour le nouveau président.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a vivement protesté contre une récente action « insultante » du maire de la ville française de Béziers envers les valeurs sacrées et les personnalités de la République islamique d’Iran, appelant au respect des valeurs culturelles et religieuses de tous les pays. À la suite de la protestation de l’Iran, le maire extrême droite de Béziers, Robert Ménard, a fait retirer les affiches insultantes de l’arrière des bus.

« L’utilisation de contenus offensants contre des responsables de la République islamique d’Iran est une violation flagrante des principes et des règles internationalement acceptés concernant le respect des valeurs culturelles des autres nations », a déclaré, jeudi 9 janvier, le directeur général du département Europe de l’Ouest au ministère iranien des Affaires étrangères, Majid Nili.

Indiquant qu’il s’agissait d’un exemple clair d’incitation à la haine, Majid Nili a fait savoir que l’Iran avait officiellement protesté auprès de la France par la voie diplomatique et appelé le gouvernement français à prendre des mesures appropriées pour empêcher la répétition de telles actions « provocatrices ».

Récemment, la ville de Béziers, dans le sud de la France, a mené une campagne sur les bus, utilisant de façon insultante des portraits du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, du président russe Vladimir Poutine et du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

 

Le pape François a de nouveau exprimé son indignation face aux actions du régime israélien dans la bande de Gaza, qualifiant d’« extrêmement dangereuse et honteuse » la situation humanitaire dans ce territoire assiégé.

Lors de son discours annuel aux diplomates, prononcé en son nom par l’un de ses collaborateurs, le Souverain pontife a souligné la gravité de la situation humanitaire à Gaza, qu’il a décrite comme « très grave et honteuse ».

Ces déclarations s’inscrivent dans une série de prises de position du pape sur le conflit israélo-palestinien, où il appelle à une prise de conscience mondiale.

Dans son discours, le pape a fermement condamné le bombardement israélien de civils palestiniens, affirmant qu’aucune circonstance ne peut justifier de telles actions.