تقي زاده

تقي زاده

En 2018, le nombre de roquettes tirées vers Israël par les forces de la Résistance palestinienne depuis Gaza a décuplé. Les systèmes de défense antimissile Dôme de fer n’ont pas fait preuve de beaucoup d’efficacité dans leur interception, indique un rapport de l’armée israélienne paru ce 31 décembre.
  
 
Dans son rapport annuel, l’armée israélienne a affirmé que durant l’année 2018, les tirs de roquette depuis la bande de Gaza vers le sud des territoires occupés avaient considérablement augmenté, voire décuplé.

Par rapport aux trois dernières années, de 2015 à 2017, où l’armée avait dénombré une centaine de tirs, l’année 2018 a été plus mouvementée et les accès de fièvre des autorités de Tel-Aviv ont été fréquents : plus de mille roquettes et obus de mortier ont été lancés depuis la bande de Gaza, dont seulement 250 interceptés par les systèmes Dôme de fer, rapporte Jerusalem Post. 

En termes de fréquence, le mois de novembre a connu le plus de tirs de roquettes, surtout après les affrontements dans la bande de Gaza qui se sont soldés par la mort de six Palestiniens, dont un chef du bras armé de Hamas à Khan Younès par les forces spéciales de l’armée israélienne.


Quant à l’armée israélienne, elle aurait mené dans le courant de 2018, quelque 865 frappes contre les positions de la Résistance palestinienne et a prétendu avoir découvert 15 tunnels, construits par le Hezbollah, qui relient Gaza à Israël.

Au cours de 87 opérations palestiniennes, 16 Israéliens ont été tués et 199 autres blessés, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, l’armée israélienne a arrêté 6 489 Palestiniens en Cisjordanie occupée, y compris Qods, et dans la Bande de Gaza, en 2018, annonce un communiqué de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La commission des affaires de prisonniers relevant de l’OLP a dénombré parmi les détenus 1 063 enfants, 140 filles et femmes, 6 législateurs et 38 journalistes.

La rencontre de ce lundi 31 décembre à Téhéran d’une délégation de haut rang du mouvement du Jihad islamique de la Palestine avec le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a eu une vaste répercussion dans les médias israéliens.

En effet, depuis le retentissant échec du commando israélien à Khan Younès suivi d'une violente frappe balistique de la Résistance, Israël retenait son souffle. Car les services de Renseignement israélien avaient prédit une visite du Jihad islamique à Téhéran. DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne, croit savoir qu'en Iran, le Jihad islamique aurait décidé de se rejoindre à la Résistance irakienne. 

Le quotidien israélien Israel Hayom analyse la rencontre entre l’honorable Ayatollah Khamenei et les représentants du Jihad islamique ainsi : « Au cours d’une entrevue avec les hauts responsables du Jihad islamique de la Palestine, l’Ayatollah Khamenei a promis que si les Palestiniens continuaient à résister ils finiraient par avoir leur État avec en plus pour capitale la ville de Tel-Aviv ».

Les tensions entre Washington et Pékin se sont intensifiées ces derniers mois en raison du nombre croissant des missions de la marine américaine en mer de Chine méridionale et des efforts de la Chine pour renforcer sa présence militaire dans des territoires disputés par d’autres puissances asiatiques.

Dans ce contexte, le vice-amiral Luo Yuan, directeur adjoint de l’Académie des sciences militaires de l’Armée populaire de libération, a laissé entendre que le fait de couler deux porte-avions américains résoudrait le conflit autour des mers de Chine orientale et méridionale, a rapporté Sputnik citant des médias taïwanais.

S’exprimant lors d’un sommet de l’industrie militaire chinoise le 20 décembre, Luo s’est adressé à l’armée américaine, qu’il a décrite comme l’une des « cinq sources de faiblesse » des États-Unis. Selon l’universitaire, « ce que les États-Unis craignent le plus, ce sont des pertes en vies humaines ».

Mentionnant les capacités croissantes de la Chine en matière de missiles anti-navires et de missiles de croisière, Luo a déclaré que la destruction d’un seul porte-avions coûterait la vie à 5 000 soldats américains, tandis que la destruction de deux de ces transporteurs doublerait les pertes.

« Nous verrons à quel point l’Amérique est effrayée », a-t-il déclaré.

En ce premier jour de janvier, un drone israélien est entré dans l’espace aérien du Liban en traversant le plateau du Golan.

Le site El-Nashra, cité par Fars News, a rapporté que le drone a survolé les régions méridionales de Hassabaya et d’Arkoub et a continué à voler à basse altitude au-dessus de la frontière syrienne, près du mont Hermon.

Le régime sioniste a violé à plusieurs reprises l’espace aérien libanais, en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le 26 décembre, le ministère des Affaires étrangères libanais a adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie via le ciel libanais.

La plainte indique que « l’utilisation de l’espace aérien libanais par l’armée de l’air israélienne pour attaquer un pays ami constitue une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ».

Selon le ministère des Affaires étrangères libanais, l’aviation israélienne aurait violé 1 417 fois l’espace aérien et maritime du Liban en 2018.

 

Dans une dernière mise à jour des indices et indicateurs du développement humain, l’Organisation des Nations unies a placé l’Iran au premier rang des pays de la région.

L’Iran est placé au 60e rang dans le classement de l’ONU des indices et indicateurs du développement humain de l’année 2018, c’est-à-dire que le pays est au seuil d’entrer dans la catégorie des pays ayant un indice de développement humain très élevé.

Autrement dit, 59 pays sont dans la catégorie « développement humain très élevé » et l’indice du dernier pays est de 0,800, soit 0,002 de plus que celle de l’Iran, 0,798.

La mise à jour 2018 présente les indices et indicateurs du développement humain de 189 pays et territoires en utilisant les données les plus récentes pour 2017.

En fait, l’indice de développement humain en Iran est le plus élevé parmi les pays de la région. L’IDH de l’Iran est également plus élevée que celles de la Turquie, de la Géorgie, du Mexique, de la Chine, du Brésil, de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Thaïlande, de la Jordanie, de la Tunisie, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, des Philippines, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iraq, du Kirghizistan, du Tadjikistan, de l’Inde et du Pakistan.

Selon les statistiques des Nations unies, la Norvège, la Suisse, l’Australie, l’Irlande et l’Allemagne sont classées comme étant les 5 pays les plus développés en 2018, tandis que l’Islande, Hong Kong, la Suède, Singapour et les Pays-Bas sont placés entre le 5e et le 10e rang.

L’Inde et la Chine, qui sont membre des BRICS, sont classés respectivement 130e et 80e dans l’IDH.

Le rapport des Nations unies indique que, du point de vue de l’espérance de vie, l’Iran, avec une espérance de vie de 76,2 ans, est en 61e position alors que Hong Kong avec une espérance moyenne de 84,1 ans a l’espérance de vie la plus longue et est placé au premier rang dans le monde.

Plusieurs drones d’espionnage israéliens ont été repérés en plein vol le long de la frontière séparant le Golan occupé et Quneitra, en Syrie, ce mardi 1er janvier dans l’après-midi, a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.

Selon la même source, « des drones d’espionnage israéliens se seraient dirigés vers la province syrienne de Quneitra depuis le mont Hermon au Liban ».

Une fois arrivés à la frontière syrienne, les appareils israéliens ont commencé à faire le tour de la région avant de regagner le sud du Liban où ils ont effectué des vols similaires.

L’armée de l’air israélienne a renforcé sa présence à la frontière syrienne après ses récentes attaques aériennes visant l’ouest de Damas.

Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie, histoire sans doute d’enrayer les mutineries au sein des troupes US qui, selon certaines sources officieuses, auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie, mais également déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.

Selon IRNA, le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.

Trump a écrit sur sa page personnelle sur Twitter que le retrait de Syrie serait « lent », mais il a fait valoir que « si quelqu’un d’autre, à l’exception de Donald Trump, faisait ce que j’ai fait pour la Syrie, il deviendrait un héros national. Lorsque je suis devenu président, Daech faisait rage en Syrie. Daech est en grande partie détruit. Nous ramenons progressivement nos troupes à la maison tandis que nous continuons à lutter contre Daech. »

 

L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine a déclaré que la levée des sanctions antirusses pourrait être à l’ordre du jour, si la Russie rendait la Crimée à l’Ukraine et libérait les marins ukrainiens.

« Les sanctions américaines contre la Russie ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie retire ses troupes de la péninsule de la Crimée, mette fin aux conflits au Donbass et relâche les marins ukrainiens qu’elle a arrêtés », a déclaré Marie Yovanovitch qui a révélé, le lundi 31 décembre, les conditions de Washington pour annuler les sanctions antirusses et a demandé à la Russie de retirer ses troupes de ce qu’elle a appelé le « territoire ukrainien ».

« Les sanctions resteront en place jusqu’à ce que la Russie renonce à la Crimée et la rende à l’Ukraine », a réaffirmé Marie Yovanovitch.

La diplomate américaine a ensuite estimé que les positions de Washington envers la Russie étaient « de principe ».

« Nous appelons la Russie à honorer les accords de Minsk. La Russie devra extrader 24 marins ukrainiens, arrêtés à bord de trois frégates, et d’autres personnes qu’elle a arrêtées illégalement. Nous rappelons officiellement l’imposition de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Le Kremlin devra donc faire face à six mois de lourdes épreuves », a affirmé Marie Yovanovitch.

mardi, 01 janvier 2019 21:13

Les USA ne quitteront pas le Moyen-Orient

Les pays du Moyen-Orient devraient se méfier du retrait de Syrie annoncé par les États-Unis, car malgré cette allégation, ils pourraient à tout moment lancer une nouvelle offensive, prévient le journal Rai al-Youm.

Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump est arrivé en Irak tard dans la nuit de Noël pour rencontrer les troupes américaines sur la base d’al-Anbar.

Une source irakienne a également déclaré que les responsables irakiens avaient décliné une invitation de Donald Trump sur la base d’Ain al-Assad, précisant qu’elle n’était pas conforme au protocole international et que la souveraineté de l’Irak était au-dessus de tout.

Le président américain avait déclaré aux journalistes présents sur la base irakienne : « Notre présence en Syrie n’est pas éternelle, mais il n’y a pas de projet de retrait de nos troupes d’Irak, et nous pourrions nous servir de ce pays comme d’une base pour nos opérations en Syrie. »

Saadollah Zareï, expert politique iranien, s’est attardé, dans un article publié sur le site d’information Mashregh News, sur la Résistance, les idéaux de la Palestine et l’émancipation de Tel-Aviv.  

« Les Palestiniens ont, dès le début, choisi l’option de la Résistance ; soit face au régime israélien, soit face au réseau mondial du sionisme. Le premier pas qu’a franchi l’agence juive pour s’emparer des territoires palestiniens était en 1905. 114 ans se sont écoulés depuis ce jour néfaste et la Résistance ne s’est jamais essoufflée à travers toutes ces générations palestiniennes. Pendant ce temps, différents mouvements ont vu le jour, dont les plus originaux et les plus durables étaient des mouvements de nature religieuse. Le mouvement rural Izz al-Din al-Qassam fut un vrai mouvement religieux entre 1918 et 1938, qui résistait pendant deux décennies aux complots fomentés par le Royaume-Uni et les sionistes. Les mouvements religieux se poursuivent toujours dans les territoires palestiniens », indique Saadollah Zareï.  

Il a réaffirmé que « le Hamas et le Djihad islamique sont deux mouvements islamiques qui puisent leurs origines dans la première intifada palestinienne, qui est née en 1987 ».

Et d’ajouter : « Ces deux mouvements ont été donc crées sur fond d’une lutte populaire. Une trentaine d’années se sont écoulées depuis la naissance du Hamas et du Djihad islamique. Pendant ce temps, une gamme diversifiée de complots et de machinations, tramés par le trio Israël/Occident/pays arabes, ont visé à mettre à genoux la Palestine et les Palestiniens. Le point de départ de ces complots fut à Camp David où Israël et l’Égypte ont conclu un accord historique et aujourd’hui c’est le Deal du siècle qui s’inscrit dans la continuité de ces complots. »