تقي زاده

تقي زاده

L'armée israélienne a démoli dans la nuit de lundi à mardi la maison d'un Palestinien accusé d'appartenir au groupe qui avait tué par balles un Israélien en janvier en Cisjordanie occupée, ont constaté des journalistes de l'AFP. 
 
La maison d'Ahmed Konba à Jénine, dans le nord du territoire sous occupation israélienne depuis plus de 50 ans, a été détruite à l'aide d'explosifs, ont indiqué des sources de sécurité palestiniennes.

L'opération a donné lieu à des heurts entre forces israéliennes et manifestants palestiniens.
Les Palestiniens n'accepteront aucune solution de résolution du conflit israélo-palestinien si Al-Qods (Jérusalem) n'est pas considérée comme la capitale de la Palestine, a annoncé mardi la présidence palestinienne. 
 
Toute tentative de contournement de l'Initiative de paix arabe et des résolutions internationales légitimes en proposant des idées vagues ou des slogans est vouée à l'échec, a déclaré le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abu Rudeineh, dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle palestinienne WAFA.

Les Palestiniens ne renonceront pas à l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Al-Qods (Jérusalem-Est) comme capitale, dans les frontières de 1967, et veulent une solution juste pour le problème des réfugiés, a poursuivi le responsable. Jérusalem sera la clef pour la paix, la sécurité et la stabilité de la région et du monde, a souligné le porte-parole palestinien.

Le communiqué a été publié alors que les médias parlent de l'"accord du siècle" qui sera présenté par le président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, sans même avoir obtenu l'approbation de l'Autorité palestinienne.

Les liens entre la Palestine et les Etats-Unis sont tendus depuis décembre dernier, quand M. Trump a reconnu Al-Qods comme étant la capitale d'Israël et a ordonné le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à la ville sainte.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé lundi les pays européens concernés à défendre l'accord international de 2015 sur le nucléaire contre les menaces du président américain. 
 
"Les dirigeants européens doivent encourager le président Trump non seulement à maintenir l'accord sur le nucléaire, mais aussi et surtout à commencer à honorer de bonne foi sa part du contrat", a déclaré lundi sur Twitter Mohammad Javad Zarif.

"C'est tout ou rien... Il n'y a pas d'alternative au JCPOA", a-t-il ajouté.

En janvier, le président américain Donald Trump a donné 120 jours aux parlementaires américains et aux signataires européens pour réviser certaines parties de l'accord, qu'il a décrites comme "de terribles défauts".

M. Trump a souligné que les Etats-Unis et leurs alliés européens ayant signé l'accord devaient développer des mécanismes spéciaux pour remédier aux "clauses crépusculaires" de l'accord avant le 12 mai, faute de quoi les Etats-Unis se retireraient de l'accord.

Les responsables iraniens ont cependant rejeté ces menaces, et se sont engagés à prendre des mesures de représailles en cas de retrait des Etats-Unis de l'accord.

Des cibles aériennes inconnues survolant la base russe de Hmeimim, à Lattaquié, à l’ouest de la Syrie, ont été interceptées et détruites par la défense antiaérienne russe.

Les batteries antiaériennes installées sur la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie, ont détruit mardi soir des cibles inconnues, a déclaré le porte-parole de la base.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, toutes les cibles inconnues ont été détruites par la DCA russe sans que le moindre dégât ne soit infligé à la base de Hmeimim.

«Le 24 avril, à la tombée de la nuit, les moyens de contrôle de l'espace aérien de la base russe de Hmeimim ont découvert à une certaine distance de l'aérodrome des cibles aériennes de petite taille d'origine inconnue. Le système de défense aérienne de la base russe a complètement détruit toutes les cibles», a affirmé le porte-parole de la base russe, cité par Sputnik.

Samedi soir, des médias russes ont annoncé que les avions de reconnaissance américains avaient survolé pendant quelques heures des zones à l’est de la Méditerranée, et qu’ils s’étaient approchés de la base navale de Tartous et de la base aérienne de Hmeimim sur les côtes syriennes.

D’après eux, le vol d’un avion de reconnaissance électronique EP-3E Aries II de l’armée de l’air américaine, connu pour son vaste rayon d’action, près des frontières de la Syrie, a été enregistré par les systèmes radars. Ce vol a suivi celui d’un drone de reconnaissance américain de type RQ-4B Global Hawk qui avait duré plusieurs heures.

Le 6 janvier dernier, le ministère russe de la Défense a annoncé avoir neutralisé les attaques de certains drones contre les bases russes de Tartous et de Hmeimim en Syrie.

La Défense russe avait dit que lors de l’attaque contre Tartous, trois drones avaient participé alors que 10 autres avaient pris part à l’attaque contre la base de Hmeimim à Lattaquié.

Des médias occidetaux font part de vols réguliers des avions d’espionnage américains au-dessus des zones en Syrie où se situent les bases militaires russes.

Les avions de reconnaissance américains avaient survolé pendant quelques heures des zones à l’est de la Méditerranée, et qu’ils s’étaient approchés de la base navale de Tartous et de la base aérienne de Hmeimim sur les côtes syriennes.

Le vol d’un avion de reconnaissance électronique EP-3E Aries II de l’armée de l’air américaine, connu pour son vaste rayon d’action, près des frontières de la Syrie, a été enregistré par les systèmes radar. Ce vol a suivi celui d’un drone de reconnaissance américain de type RQ-4B Global Hawk qui avait duré plusieurs heures.

Un RQ-4B Global Hawk américain avait effectué son premier vol de reconnaissance près de la Syrie avant le lancement, dans la nuit du 13 au 14 avril, des frappes du trio franco-américano-britannique. Depuis, ce drone de reconnaissance américain s’approchait régulièrement des frontières syriennes, ajoutent les mêmes sources.

 

Selon le président iranien, une sortie du PGAC coûterait très cher aux États-Unis. 

« Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire », a déclaré le président Hassan Rohani.

« Les États-Unis et leurs partenaires sont libres de prendre leurs décisions comme ils le veulent ; la nation iranienne a toutefois tenu bon face à l’adversité et sauvegardé son intégrité territoriale face à toutes les vicissitudes. Il nous faut tirer des leçons des expériences acquises après notre Révolution », a indiqué le président Rohani.

Le chef du gouvernement iranien a souligné :

« Depuis quelques mois, des murmures se font entendre sur l’éventuel désengagement de Trump envers l’accord nucléaire ; si nous apposons notre signature au-dessous d’un accord, nous le faisons en fonction de nos intérêts nationaux. »

« Le principe de la politique étrangère repose sur les prix que l’on est prêt à payer. Si l’on paie un prix bas pour la prise d’une décision dans l’arène diplomatique, cela signifie que notre politique extérieure a été un succès. Cependant, si nous payons un prix élevé pour les engagements que nous avons pris sur le plan diplomatique, cela n’aura d’autre sens que l’échec de notre approche diplomatique », a-t-il affirmé.

Réunion périodique entre l’Iran et les 5+1, à Vienne, le 16 mars 2018. ©AFP

Le président Rohani a ajouté :

« Depuis plus d’un an, Donald Trump ne cesse de répéter que l’accord signé avec l’Iran était au détriment de Washington, annonçant qu’il veut en sortir. Cependant, il ne l’a pas fait, à cause des répercussions défavorables d’une telle décision. Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire. »

En visite à Washington aux États-Unis, le président français Emmanuel Macron a insisté sur la solidarité de son pays avec les États-Unis, ajoutant que les deux pays poursuivraient leurs efforts dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le président français, Emmanuel Macron, a été accueilli ce mardi 24 avril par son homologue américain, Donald Trump, lors de sa première visite d’État aux États-Unis.

Macron et Trump ont discuté pendant plusieurs minutes des affinités culturelles et des longs antécédents des relations franco-américaines. Trump a remercié la France pour sa participation aux récentes opérations militaires en Syrie.

Pour sa part, Emmanuel Macron a réitéré que Paris et Washington devraient faire face « ensemble » aux défis qui se profilent à l’horizon.

« La France et les États-Unis vaincront ensemble le terrorisme, que ce soit au Moyen-Orient ou en Afrique ; nous lutterons ensemble contre la prolifération des armes de destruction massive, que ce soit en Corée du Nord ou en Iran », a-t-il prétendu.

Lors d’une interview avec la chaîne Al-Jazeera, l’analyste politique américain Gareth Porter a dénoncé les « fausses et répétitives allégations » des Israéliens et des Américains sur le programme nucléaire iranien

Dans une interview publiée le lundi 23 avril par le site de la chaîne Al-Jazeera, Gareth Porter fait allusion aux allégations que les Israéliens ne cessent de répéter, accusant l’Iran de chercher à se doter de la bombe nucléaire.

De faux documents élaborés par le passé à ce sujet sont, selon l’analyste américain, l’œuvre commune du Mossad israélien, des services de renseignement occidentaux et des Moudjahidines du peuple (OMK, groupuscule terroriste connu en Iran sous le nom de Monaféghines, ou hypocrites).

« Cela fait des années que l’OMK est considérée comme étant une organisation terroriste ; ses membres ont acquis de l’expérience en coopérant avec le Mossad lors d’opérations importantes. »

Porter a également dénoncé « un autre gros mensonge » d’Israël et de l’OMK, selon lequel l’Iran aurait installé une ogive nucléaire sur les missiles Shahab-3.

L’analyste politique américain Gareth Porter. (Archives)

Ailleurs dans son interview, Gareth Porter fait allusion à l’attitude des États-Unis et de leurs alliés consistant à se focaliser sur le programme balistique de l’Iran, alors que la doctrine iranienne ne prévoit nullement la fabrication de la bombe atomique.

« Il est évident que l’Iran utilise ses missiles balistiques comme des armes dissuasives », a-t-il ajouté.

Le gouvernement russe a approuvé ce mardi l’accord temporaire sur la création d’une zone de libre-échange entre l’Union économique eurasiatique (UEEA) et l’Iran, a rapporté Fars News.

En vertu de l’accord signé, l’UEEA octroie désormais des concessions à l’Iran dans le domaine des tarifs douaniers à l’exportation de 502 marchandises, et cela ira à coup sûr dans l’intérêt des deux parties.

Dans le cas où l’UEEA et l’Iran estiment efficace un tel processus, ils mettront en place un libre-échange intégral.

Selon les évaluations des experts, l’accord de libre-échange entre l’Iran et l’UEEA permettra en même temps aux membres d’augmenter de 73 % leurs exportations. 

Le projet de l’adhésion de l’Iran à l’accord provisoire de libre-échange avec l’UEEA a été lancé le 7 mars 2017.

L’armée irakienne a fait état du déclenchement d’une grande opération entre al-Anbar et Karbala pour y extirper les derniers résidus du groupe terroriste Daech.  

Le commandement de l’opération de nettoyage de la province d’al-Anbar a annoncé que l’armée avait mené une opération d’envergure dans la zone désertique d’al-Anbar, près de la province de Karbala, pour en chasser les derniers terroristes de Daech, a rapporté Sumaria News.

 

Le commandant de l’opération d’al-Anbar, Mahmoud Falahi, signale dans un communiqué de presse :

« Aujourd’hui, une opération d’envergure a été lancée dans le but de chasser les daechistes des villes d’al-Rahaliyah, Wadi Samil, Abu al-Jeir et Wadi al-Kazf, au sud-ouest de Ramadi, non loin de la province de Karbala. »

Il ajoute que le corps d’infanterie de l’armée irakienne, les forces de police d’al-Anbar et les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) participent à cette opération, soutenue par l’aviation de l’armée irakienne.