Le président iranien Massoud Pezeshkian a estimé que les factions opposées en Syrie devaient entamer un dialogue pour parvenir à un consensus sur la direction politique du pays.
Après que les groupes armés dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont pris le contrôle de la capitale syrienne, entraînant ainsi la chute du gouvernement Assad, le président iranien Massoud Pezeshkian a noté dimanche lors d'une session du cabinet qu’il incombait certes au peuple syrien de prendre les décisions concernant l'avenir de son pays et de son système politique.
Le président Pezeshkian a souligné l’importance de maintenir l’unité et de protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Syrie avant d'exprimer l’espoir que les conflits militaires et la violence cesseraient le plus tôt possible dans ce pays « afin que le peuple syrien puisse décider de son propre destin dans une atmosphère calme, exempte de toute violence, anxiété ou intervention étrangère destructrice ».