Le président américain, Donald Trump, réitère sa position antérieure en s’engageant à imposer des droits de douane à l’Union européenne. Il ajoute aussi qu’un droit de douane de 10 % sur les importations chinoises pourrait être mis en place dès le 1er février.
Mardi 21 janvier, un jour après avoir prêté serment, Trump s’est adressé aux journalistes à la Maison-Blanche, où il a souligné la nécessité de s’attaquer aux déséquilibres commerciaux entre les États-Unis et l’Union européenne (UE). « Ils nous traitent très, très mal. Ils vont donc devoir payer des droits de douane […] on ne peut pas obtenir d’équité sans cela », a-t-il déclaré en faisant référence à l’UE.
Trump avait auparavant accusé l’UE de ne pas importer suffisamment de produits américains, disant qu’il travaillerait à « redresser la situation » en imposant des droits de douane ou en encourageant une augmentation des achats de pétrole et de gaz.
S’exprimant lors d’une réunion annuelle des élites mondiales à Davos, en Suisse, mardi 21 janvier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait savoir que l’Europe était prête à négocier avec Trump.
« Notre priorité sera donc d’établir une coopération rapide, de discuter des intérêts communs et d’être prêts à négocier », a indiqué la responsable européenne, avant d’ajouter : « Nous serons pragmatiques, mais nous nous en tiendrons toujours à nos principes pour protéger nos intérêts et promouvoir nos valeurs ».