Le porte-parole de la municipalité de Gaza, Hosni Mahna, a annoncé que plus de 70 % des infrastructures de cette ville ont été détruites, entraînant la paralysie des services essentiels et aggravant une crise humanitaire sans précédent dans cette région ravagée par la guerre.
Lors d'une conférence de presse ce vendredi 14 février, Mahna a souligné que les destructions généralisées dans la bande de Gaza ont provoqué de graves pénuries d’eau, un système d’égouts défaillant, une accumulation de déchets, la destruction du réseau routier et des rues, ainsi qu’un manque d’électricité et d’énergie, tandis que la capacité limitée des services municipaux a réduit l’aide aux habitants à son plus bas niveau.
Le porte-parole de la municipalité de Gaza a ajouté que l’armée israélienne continue d’empêcher l’entrée de machines lourdes à Gaza, entravant ainsi le déblaiement des décombres et la réouverture des rues, retardant la reprise de la circulation dans les zones résidentielles et commerciales.