Les États-Unis et Israël ont exprimé leur désapprobation quant à la proposition de la Ligue arabe de reconstruction de la bande de Gaza ; un projet très attendu dont la mise en œuvre, permettrait aux quelque deux millions d’habitants de cette région de rester dans leur terre d’origine.
Lors d’un sommet extraordinaire dans la capitale égyptienne, Le Caire, les dirigeants de la Ligue arabe ont adopté, mardi 4 mars, un projet unifié pour l’avenir de la bande de Gaza. La proposition fait opposition au projet controversé du président américain, Donald Trump de se rendre maître de la bande de Gaza, à déplacer toute la population pour en faire une « Côte d’Azur » américaine.
Pour la Maison-Blanche et le régime de Tel-Aviv, la proposition des pays arabes ne tient pas compte des réalités de la bande de Gaza. Aussi, ils ont avancé qu’ils allaient s’en tenir au plan de Trump.
« La proposition actuelle ne tient pas compte du fait que Gaza est actuellement inhabitable et que les habitants ne peuvent pas vivre humainement dans un territoire couvert de débris et de munitions non explosées », a allégué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Brian Hughes, dans un communiqué publié mardi, ajoutant que Donald Trump restait fidèle à sa vision de reconstruire Gaza sans le Hamas.
De toute évidence, le ministère israélien des Affaires étrangères a soutenu le plan américain, avançant que l’idée de Trump est une opportunité pour les Gazaouis d’avoir un choix libre basé sur leur libre arbitre et que cela devrait être encouragé. Au lieu de cela, a-t-il ajouté, les États arabes ont rejeté cette opportunité et continuent de lancer des accusations sans fondement contre Israël.