Les négociations entre l’Iran et l’Occident ne sont pas un signe de capitulation (Pezeshkian)

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Les négociations entre l’Iran et l’Occident ne sont pas un signe de capitulation (Pezeshkian)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé que les négociations en cours entre la République islamique et les pays occidentaux ne signifiaient pas une capitulation face aux pressions extérieures.

S’exprimant mercredi lors d’une visite dans la ville d’Ilam, à l’ouest de l’Iran, Pezeshkian a précisé que le dialogue engagé avec les États-Unis et les pays européens est mené selon les directives judicieusement définies par le Leader de la Révolution, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« Ce dialogue ne signifie pas céder à la force », a-t-il déclaré. « La République islamique s'oppose fermement à l'oppression et à la coercition. »

Le progrès scientifique n'est pas négociable

Pezeshkian a critiqué les restrictions que les pays occidentaux tentent d’imposer au développement scientifique de l’Iran, en particulier dans des secteurs sensibles tels que la médecine nucléaire, l’agriculture ou l’industrie.

« Pourquoi devrions-nous attendre que d’autres décident si nous pouvons accéder à un certain produit pharmaceutique lié à l’énergie nucléaire ? » s'est-il interrogé, qualifiant d’« inacceptable » l'ingérence de parties extérieures dans de telles affaires. 

La politique nucléaire iranienne est transparente et fondée sur des principes

Le président iranien a réitéré la position officielle de l’Iran, qui rejette catégoriquement l’idée de se doter de l’arme nucléaire, citant à l’appui de ses propos, les déclarations pertinentes du Leader de la Révolution islamique.

« S’il y a le moindre doute, qu’ils (les mêmes parties occidentales) viennent inspecter eux-mêmes », a-t-il proposé.

Il a, par ailleurs, souligné que la poursuite par l'Iran de la recherche et du développement nucléaires pacifiques ne devait pas être assimilée à une militarisation.

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