Téhéran dénonce le double standard des États-Unis en matière de droits de l’homme, qui va imposer des sanctions à la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, pour avoir critiqué le génocide mené par Israël dans la bande de Gaza, et qui dans le même temps déroulent le tapis rouge aux criminels de guerre de ce régime.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces remarques dans message publié sur X vendredi, deux jours après que les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, au moment même où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était en visite à Washington.
« Albanese est harcelée et sanctionnée pour avoir dit la vérité et s’être opposés au génocide, à l’occupation et à l’apartheid. Pendant ce temps, Benjamin Netanyahu, reconnu coupable de crimes de guerre par un tribunal, se voit dérouler le tapis rouge à Washington », a écrit M. Baghaï.