Des médias algériens accusent Paris d’utiliser l’Institut français d’Algérie comme un « relais d’espionnage » et de se constituer une juteuse rentabilité en donnant des cours de français et en faisant passer des examens scolaires.
Accusée d’utiliser l’Institut français d’Algérie comme couverture à des activités de renseignement, la France fait l’objet d’une vague de dénonciations médiatiques en Algérie. Plusieurs journaux algériens pointent du doigt un système d’influence politique, économique et diplomatique masqué sous des initiatives culturelles.
L’Institut français d’Algérie, censé promouvoir la langue et la culture françaises, est aujourd’hui au centre d’une controverse majeure. Plusieurs grands journaux algériens, notamment L’Expression et El Khabar, ont affirmé que cette structure sert de « repaire d’espions », accusant Paris d’y mener des opérations de renseignement dissimulées sous des activités culturelles.
Selon L’Expression, un restaurant situé dans l’enceinte même de l’Institut français d’Alger est utilisé pour organiser des rencontres secrètes entre des agents de la chancellerie française et de jeunes Algériens. Ces derniers seraient souvent choisis pour leur « naïveté ou leur vulnérabilité ».