François Bayrou a officiellement présenté mardi 9 septembre sa démission au président Emmanuel Macron, qui en a pris acte. Emmanuel Macron a aussitôt nommé le même jour le ministre des Armées Sébastien Lecornu à Matignon, charge revenant à ce fidèle issu de la droite de trouver des « accords » avec les forces politiques avant de « proposer » un gouvernement. Une mission à haut risque face à la menace permanente d’une censure.
Au lendemain de sa nomination à Matignon, le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé mercredi 10 septembre, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs, qu’il prévoyait « des ruptures », « sur le fond » et « pas que sur la forme et dans la méthode », a rapporté Le Monde.
« On va y arriver », a-t-il lancé, promettant de recevoir les forces politiques « dans les tout prochains jours ».
L’ancien ministre des armées, très proche d’Emmanuel Macron, s’est contenté d’un discours très court – moins de cinq minutes – pour sa prise de fonctions, prônant « l’humilité » et « la sobriété » face à « cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons », a-t-il dit.
Nommé mardi soir par le président français après l’échec du vote de confiance demandé par M. Bayrou à l’Assemblée nationale lundi, Sébastien Lecornu a été chargé par Emmanuel Macron de « consulter » les forces politiques en vue de trouver des « accords » pour préserver la « stabilité institutionnelle » du pays.