Le Hamas a fermement dénoncé les allégations américaines selon lesquelles les membres du groupe auraient pillé un camion d’aide humanitaire à Gaza. Il a qualifié l’incident de « mise en scène » visant à justifier les restrictions israéliennes imposées à l’aide humanitaire entrant dans la région assiégée.
Dans un communiqué publié ce dimanche 2 novembre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que les fausses allégations américaines sont sans fondement, assurant qu’aucun pillage n’avait eu lieu.
Le Hamas a ajouté qu’il existe un parti pris systématique en faveur d’Israël dans la couverture médiatique américaine des agressions israéliennes à Gaza.
« L’adoption persistante par Washington du narratif d’Israël accentue son parti pris contraire à l’éthique et fait des États-Unis un complice du siège et des souffrances des civils de Gaza », a déclaré le Hamas.
En effet, ces clarifications concernent des images de drone retouchées et diffusées vendredi par le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) qui montrent prétendument des personnes pillant un camion d’aide humanitaire dans le nord de Khan Younès.
Le CENTCOM avait prétendu que les images avaient été prises par un drone américain MQ-9 surveillant la mise en œuvre du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël et transmettant ses informations au Centre de coordination civilo-militaire (CMCC), basé en Palestine occupée et dirigé par les États-Unis.
Le CENTCOM a allégué que des membres présumés du Hamas avaient attaqué le chauffeur et volé le camion, sans toutefois fournir d’autres preuves indiquant leur appartenance au Hamas.
Pourtant, le groupe de résistance palestinien a précisé qu’aucune organisation internationale ou locale ni aucun membre du convoi humanitaire n’avait déposé de rapport ou de plainte au sujet de cet incident présumé. De plus, d’autres médiateurs et instances internationales n’avaient rien observé de semblable aux allégations de Washington.
« La scène décrite par le CENTCOM est une fabrication, une mise en scène destinée à justifier le blocus et la réduction de l’aide ».



















