Les mouvements de résistance palestiniens Hamas et Jihad islamique ont fermement condamné le projet de loi israélien autorisant l’exécution des prisonniers palestiniens, exhortant les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour bloquer cette législation controversée.
Dans un communiqué publié le lundi 3 novembre 2025, le Hamas a déclaré que « la soumission de cette loi à la Knesset pour une première lecture expose le visage hideux de l’occupation sioniste », soulignant que de telles mesures « constituent une grave violation du droit international, du droit international humanitaire et de la Troisième Convention de Genève ».
Lundi, la commission dite de « sécurité nationale » de la Knesset (Parlement israélien) a approuvé le projet de loi — proposé par le ministre d’extrême droite Itamar Ben-Gvir — autorisant la peine de mort pour les détenus palestiniens. Le projet de loi stipule que la peine capitale sera imposée à toute personne qui, intentionnellement ou par indifférence, a causé la mort d’un Israélien pour des motifs racistes, de haine ou dans l’intention de nuire au régime. Cette loi ne s’appliquerait pas à un Israélien qui tuerait un Palestinien dans des circonstances similaires.
Ben-Gvir réclame depuis longtemps une loi autorisant l’exécution de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Le mouvement de résistance a exhorté les Nations Unies, la communauté internationale et les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme compétentes à « prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce crime brutal ».
Il a aussi exigé « la formation de comités internationaux chargés de pénétrer dans les centres de détention, d’examiner les conditions de détention des prisonniers palestiniens et de dénoncer les atrocités qui y sont commises ».
Le Hamas a également appelé à faire pression pour la libération immédiate des détenus palestiniens, face aux informations effroyables faisant état de violations commises à leur encontre.
				
		  


















