Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a publié un nouveau rapport sur le programme nucléaire iranien avant la réunion du Conseil des gouverneurs à Vienne. Le rapport est axé sur les évaluations des stocks d’uranium, tout en évitant de commenter les récentes attaques illégales contre les installations nucléaires iraniennes.
Press TV a obtenu le rapport non publié, daté du 12 novembre, qui sera présenté lors de la réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs qui débutera la semaine prochaine à Vienne.
Il s’agira de la première session de ce type après l’expiration du PGAC (Plan global d’action commun ou l’accord dur le nucléaire iranien signé en 2015), ce qui signifie que le dossier nucléaire iranien sera désormais traité uniquement dans le cadre de l’Accord de garanties du TNP plutôt que dans le cadre de cet accord désormais caduc.
Le rapport couvre la période écoulée depuis la dernière évaluation du directeur général début septembre et revient sur les conséquences de l’agression menée en juin par Israël et les États-Unis contre les installations nucléaires iraniennes.
Cette agression a conduit Téhéran à suspendre toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, invoquant des résolutions « à motivation politique » et le refus de l’AIEA de condamner les attaques terroristes contre l’infrastructure nucléaire iranienne et son personnel.



















