Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la République islamique d'Iran considère désormais l’accord du Caire avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) comme caduc, à la suite de l’adoption d’une résolution anti-iranienne par le Conseil des gouverneurs de l’Agence.
Jeudi 20 novembre, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a approuvé de justesse la résolution rédigée par la troïka européenne (Allemagne, France et Royaume-Uni) et les États-Unis – par 19 voix contre 3 et 12 abstentions – qui exhorte Téhéran à faire rapport « sans délai » sur son stock d’uranium enrichi et les installations endommagées lors de l’agression perpétrée par le tandem israélo-américain en juin, sans toutefois mentionner la coopération de longue date de l’Iran avec l’Agence.
M. Araghchi a condamné cette décision, qualifiant la résolution d’« illégale et injustifiée ». Il a indiqué que la mesure avait été adoptée « sous la pression de ces quatre pays », malgré l’opposition ou l’abstention de 15 membres du Conseil.
Cet acte, a-t-il précisé, porterait atteinte à la « crédibilité et à l’indépendance » de l’AIEA et perturberait la coopération de l’Agence avec l’Iran.



















