تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience les proches des martyrs de la guerre ce mardi 2 janvier. Lors de cette audience, l'Ayatollah Khamenei a évoqué les débordements qui ont marqué ces derniers jours les manifestations sociales en Iran : " Il est vrai que les pays qui nous en veulent pour nos récentes victoires, cherchent la moindre occasion pour s'infiltrer dans nos rangs et nous porter atteinte. Les récents événements en portent d'ailleurs la marque : nos ennemis ont conjugué leurs efforts et se sont fait aider par divers moyens, argent, arme, politique et services secrets pour semer le désordre. J'ai des choses à dire sur ces événements et j'y reviendra, le moment venu". 

Pour le Leader de la Révolution, ce qui contre l'ennemi et son action, c'est l'esprit de la bravoure, de dévouement, c'est la foi du peuple iranien. L'Ayatollah Khamenei a rendu hommage aux martyrs à qui "l'Iran doit sa sécurité et ses progrès" : " la nation iranienne est redevable envers ses martyrs et ce, jusqu' à la nuit des temps car ce sont ces martyrs qui ont fait don de leur vie, quitte à se détacher de leurs biens les plus chers, à s'exposer, sans peur, aux ennemis que soutiennent l'Occident et ses alliés dans la région".  

Le Leader de la Révolution islamique a évoqué la situation "tragique" dans certains pays de l'Asie de l'ouest et du nord de l'Afrique avant de souligner: " Si la guerre imposé par le régime baathiste de l'Iran finissait par ouvrir nos frontières aux ennemis, ces derniers n'auraient eu aucune pitié des iraniens. Ils se seraient livrés à des pires massacres reproduisant en Iran la situation qui prévaut aujourd'hui en Syrie et en Libye. En ce sens, nous sommes tous redevable envers  ceux  et celles dont les fils ont fait don de leur vie pour défendre le pays. Nous sommes redevables envers eux au même titre qu'envers leurs fils". 

La Chine a salué la volonté de la Corée du Sud de s’asseoir à la table du dialogue avec la Corée du Nord.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang a déclaré, le mardi 2 janvier, que Pékin saluait la volonté de la Corée du Sud de négocier avec la Corée du Nord. Il a également apprécié la décision de Pyongyang de laisser ses athlètes participer aux Jeux olympiques d’hiver en Corée du Sud.

« Des signes positifs se manifestent à travers l’amélioration des relations bilatérales entre Pyongyang et Séoul et la participation des athlètes nord-coréens aux Jeux olympiques d’hiver en Corée du Sud. Ça, c’est une bonne nouvelle », a déclaré Geng Shuang.

Et d’ajouter : « Nous avons accueilli à bras ouverts ce changement et nous soutenons la décision des deux parties de vouloir bénéficier de cette opportunité. Cette démarche constitue donc un pas concret vers l’amélioration des relations bilatérales, l’accalmie dans la péninsule coréenne et la dénucléarisation de cette région. »

Le président de la Corée du Sud Moon Jae-in avait demandé à son cabinet de rendre le terrain propice à des discussions avec la Corée du Nord, le 9 janvier, à propos de la participation des athlètes nord-coréens aux Jeux olympiques d’hiver à Séoul.

Ces déclarations du président sud-coréen furent en effet une réaction aux propos du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un qui avait dit que son pays était prêt à prendre part aux Jeux olympiques d’hiver à Séoul.

La Chine a donné son soutien au Pakistan suite aux propos du président américain Donald Trump, qui avait accusé ouvertement le Pakistan d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Dans son premier tweet à l’occasion du Nouvel An, le président américain a annoncé le gel des aides de Washington au gouvernement pakistanais.

« Les États-Unis ont bêtement donné plus de 33 milliards de dollars d’aide au Pakistan sur les 15 dernières années et ils ne nous ont rien donné en retour à part des mensonges et des tromperies, et ils prennent nos dirigeants pour des idiots », écrit le président américain sur Twitter sans manquer d’accuser le Pakistan d’avoir accueilli « les terroristes que les États-Unis chassaient en Afghanistan », sans grande aide.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang a affirmé ce mardi 2 janvier lors d’un point de presse que le Pakistan avait fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre le terrorisme.

« Nous avons dit à de nombreuses reprises que le Pakistan avait fait de grands efforts et de grands sacrifices dans son combat contre le terrorisme. Il a apporté une contribution primordiale aux efforts mondiaux contre le terrorisme. La communauté internationale doit le reconnaître pleinement », a dit Geng Shuang cité par le site d’information Le Desk.

Qualifiant la Chine et le Pakistan d’amis de tous les temps, le diplomate chinois a déclaré que son pays envisageait un renforcement de coopération avec Islamabad dans tous les domaines.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a convoqué, le lundi 1erjanvier, David Hill, ambassadeur des États-Unis à Islamabad, pour protester contre le président américain Donald Trump qui avait accusé ouvertement le Pakistan d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Les propos de Donald Trump ne peuvent, de l’aveu de nombreux experts, qu’accélérer le rapprochement entre Islamabad et Pékin.

L’Égypte a prolongé l’état d’urgence dans tout le pays pour trois mois.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a prolongé ce mardi 2 janvier l’état d’urgence dans tout le pays pour une période de trois mois à compter du samedi 13 janvier au matin.

Les sources égyptiennes ont rapporté que le président avait prolongé l’état d’urgence en raison des « conditions de sécurité graves que connaît le pays. »

Selon la loi concernant l’état d’urgence en Égypte, « les forces armées et la police doivent prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme et son financement, maintenir la sécurité dans toutes les régions du pays, protéger les biens publics et privés, et sauver la vie des citoyens. »

L’Égypte a été la cible d’attentats terroristes depuis décembre 2016. Des dizaines d’Égyptiens ont été tués dans des attentats contre des églises ou des attaques ciblées dans la péninsule du Sinaï et à travers le pays.

En Irak, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont neutralisé une attaque de Daech sur la frontière syrienne.

Selon l’agence de presse Sputnik citant des responsables locaux, les Hachd al-Chaabi ont en effet déjoué une grosse attaque de Daech au passage frontalier de Tall Safouk. 18 kamikazes ont été tués et deux voitures piégées détruites.

Les Hachd ont indiqué que les terroristes visaient quelques-unes de leurs bases.

L’un des commandants des Hachd, Abu Haïder al-Najjar, a déclaré par ailleurs que ses forces avaient en outre capturé 5 kamikazes daechistes alors qu’ils essayaient de s’infiltrer depuis le sol syrien en Irak.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne a qualifié d’« irresponsables » les appels à lancer une nouvelle guerre contre le Hamas.

Gadi Eizenkot a estimé, le mardi 2 janvier, que les demandes pour intensifier les violences contre la bande de Gaza étaient « irresponsables » au vu de la situation actuelle.

« On ne peut pas évaluer la puissance de dissuasion de la Résistance en un jour et cette puissance n’est pas à évaluer d’après les rapports publiés par les médias », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne.

Gadi Eizenkot n’est pas le seul à s’opposer à un conflit militaire dans la bande de Gaza. D’autres responsables israéliens se sont dits hostiles, pendant les derniers jours, au déclenchement d’une guerre contre le Hamas, surtout dans cette conjoncture.

« Ce sont des partis d’opposition qui cherchent à pousser Tel-Aviv vers une guerre contre le Hamas alors qu’on doit laisser le monde entier se focaliser sur les événements en Iran et non pas les événements dans la bande de Gaza », a-t-il souligné.

Federica Mogherini a déclaré que l’exécution de l’accord 5+1 par toutes les parties engagées est l’une des priorités de l’Europe pour 2018.

Selon Fars News, la responsable de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, a déclaré concernant les événements importants qui se sont déroulés en 2017 : « C’était une année difficile, mais comme les autres années, il y a eu aussi de bons moments. Nous avons accédé à quelques victoires avec beaucoup d’engagement et d’énergie. »

« Lorsque Donald Trump a décidé de ne pas certifier devant le Congrès l’accord sur le nucléaire, ce fut un moment dur. En septembre dernier, j’ai présidé une réunion de l’AG de l’ONU au cours de laquelle j’ai confirmé de nouveau que l’Iran avait été fidèle à ses engagements ; ce qui a été annoncé aussi à 9 reprises par l’AIEA. L’Union européenne, en tant que puissance multilatérale et digne de confiance, œuvre pour l’exécution par toutes les parties de l’accord sur le nucléaire. », a ajouté Mogherini au sujet de l’accord Iran-5+1.

« La nouvelle année 2018 sera cruciale pour les Balkans en termes d’intégration européenne et de transformation des réformes en un processus irréversible », a par ailleurs indiqué la responsable de la politique étrangère européenne sur son blog.

On le voyait venir : à peine quelques jours après le début des manifestations sociales à Téhéran et dans quelques villes de provinces iraniennes, émaillées par des débordements, le ministère français des Affaires étrangères émet un communiqué.

Le Quai d’Orsay s’inquiète de ce qu’il qualifie de « bilan lourd des victimes et des arrestations » et affirme vouloir rappeler à l’Iran d’ici les semaines à venir « le respect des droits de l’homme ».

Lire aussi : Que se passe-t-il en Iran ?

Le samedi 30 décembre, un certain nombre des membres du groupuscule terroriste des Monafeghines qui séjournent en France ont manifesté dans la périphérie parisienne contre le gouvernement iranien. Ce groupuscule, qui était jusqu’en 2008 sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne, a le sang de plus de 17 000 Iraniens sur les mains.

Lire aussi : Iran : le dessous des cartes

Dans le sillage des ministères britannique et allemand des Affaires étrangères, le communiqué du ministère français se montre menaçant : « Les autorités françaises suivent à la loupe la situation en Iran. » La France, qui s’est démarquée ces derniers mois par un traitement radical des réfugiées et des migrants ainsi que par une violence policière sans précédent contre les manifestants hostiles à la Loi Travail, juge bon de rappeler à l’Iran que la « protestation est un droit élémentaire, tout comme le transfert libre des informations ».

Lire aussi : Les USA menacent l’Iran

Depuis son arrivée au pouvoir, le président français a fait adopter par décrets au parlement non seulement la loi très controversée sur la réforme du code de travail, mais a aussi réussi à institutionnaliser l’état d’urgence.

Cette institutionnalisation consiste, de l’aveu de nombreux experts, à réduire les libertés civiques, le droit des Français à manifester, et élargit sensiblement les prérogatives de la police.

La mise en garde, à peine voilée, de Paris à l’encontre de l’Iran intervient à la veille d’une visite jugée cruciale du président français en Iran, visite que ce dernier compte mettre à profit pour évoquer des questions comme le pouvoir balistique iranien et le rôle régional de l’Iran.

Le président iranien Hassan Rohani a souligné samedi le droit de tous les Iraniens à critiquer son action tout en rejetant la violence.

L’Iran a affirmé à plusieurs reprises ne pas vouloir négocier ses capacités balistiques qui font partie de sa stratégie de défense nationale. Quant à son rôle au Moyen-Orient, il trouve naturel d’opérer dans une région à laquelle il appartient géographiquement et historiquement.

Critiquant les propos anti-iraniens de Trump, l’ambassadeur d’Iran à Londres lui a conseillé de penser aux affamés de Porto Rico, victimes de tempête.

Réagissant aux récents propos du président américain Donald Trump qui avait prétendu dans un tweet que « le peuple iranien a faim de nourriture et soif de liberté », l’ambassadeur d’Iran en Grande-Bretagne a fait allusion à une information des médias américains sur les conditions de vie à Porto Rico après le passage d’une tempête pour dire : « Au lieu de prendre en pitié le peuple iranien, cela aurait été mieux que Donald Trump pense aux habitants de Porto Rico dont la moitié est privée d’électricité, trois mois après la tempête »

Hamid Baïdinejad, ambassadeur iranien à Londres, avait déjà répondu aux propos anti-iraniens du président américain.

« Trump avait ouvertement insulté la nation iranienne en la qualifiant de « terroriste » a une fois de plus offensé les Iraniens sous prétexte d’un apitoiement hypocrite envers les participants aux manifestations sociales en Iran, en disant que « le peuple iranien a faim de nourriture et a besoin qu’on le prenne en pitié » avait-il tweeté.

Il avait également affirmé qu’il serait mieux que le président américain demande à la grande nation iranienne de venir en aide aux affamés américains au lieu de tenir des propos offensants à son encontre ; car même en dépit de ses problèmes, le peuple iranien ne refusera pas de lui tendre la main.

Près de trois mois après l’arrivée de l’ouragan Maria sur l’île de Porto Rico, un territoire non incorporé des États-Unis, des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes continuent à vivre sans les nécessités de la vie. Lors d’un déplacement sur l’île, Donald Trump a notamment été filmé en train de lancer des rouleaux de papier essuie-tout à la foule et son comportement a fait scandale.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a convoqué, lundi 1er janvier, David Hill, ambassadeur des États-Unis à Islamabad, pour protester contre le président américain Donald Trump qui avait accusé ouvertement le Pakistan d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Un diplomate pakistanais, ayant gardé l’anonymat, a déclaré que David Hill avait été rappelé au ministère des Affaires étrangères pour lui informer des protestations d’Islamabad contre les critiques du président Donald Trump, qui avait accusé ouvertement le pays d’être un « refuge » pour les « terroristes ».

Dans son premier tweet à l’occasion du Nouvel An, le président américain a annoncé le gel des aides de Washington au gouvernement pakistanais.

« Les États-Unis ont bêtement donné plus de 33 milliards de dollars d’aide au Pakistan sur les 15 dernières années et ils ne nous ont rien donné en retour à part des mensonges et des tromperies, et ils prennent nos dirigeants pour des idiots », écrit le président américain sur Twitter sans manquer d’accuser le Pakistan d’avoir accueilli « les terroristes que les États-Unis chassaient en Afghanistan », sans grande aide.

Immédiatement après le tweet de M. Trump, le ministre pakistanais de la Défense a écrit que le Pakistan « a laissé aux États-Unis avoir accès gratuitement à son espace aérien et terrestre, à ses bases militaires et il a apporté une entière coopération en matière d’intelligence », autant d’éléments qui ont permis de « décimer al-Qaïda depuis 16 ans ». Tout ça pour n’obtenir en échange que « des invectives et de la méfiance », s’insurge le ministre.

Un drone américain. (Archives)

Le Pakistan a déjà exprimé, à maintes reprises, sa colère contre les frappes aériennes menées par les drones US. Une colère souvent négligée par les autorités américaines.

Le chef d’état-major de l’aviation pakistanaise Suhail Aman a déclaré, début décembre 2017, que les drones américains seraient pris pour cible, en cas de violation de l’espace aérien du Pakistan.

En septembre 2017, trois Pakistanais ont été tués et deux autres blessés par un raid des drones américains dans la région de l’Agence de Kurram, dans le nord du Pakistan.

En octobre 2017, au moins quatre missiles ont été tirés, par un drone américain, sur la même localité, près de la frontière de l’Afghanistan tuant cinq personnes.