تقي زاده

تقي زاده

Alors que l’ex-président américain et candidat actuel au scrutin présidentiel, Donald Trump, venait de commencer son discours, des détonations ont été entendues. Du sang sur le visage, il a été évacué par ses gardes du corps.

L’ancien président des États-Unis et actuel candidat à la présidentielle, Donald Trump, a été blessé lors d’une fusillade, au cours de laquelle deux personnes ont été tuées, dont le tireur, et deux autres ont été grièvement blessés.

Plusieurs coups de feu ont été tirés lors de l’incident survenu durant un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie, le samedi 13 juillet.

Une vidéo en direct montre des traces de sang sur le côté droit du visage et de l’oreille de Trump.

Il a ensuite été vu, grimaçant et portant la main à son oreille droite avant de se jeter au sol derrière le podium, au moment où une série de coups de feu éclate. Son équipe de sécurité l’a immédiatement escorté hors de la scène.

Les forces armées yéménites ont menacé d’étendre leurs opérations contre le régime israélien et ses protecteurs, en réaction au massacre barbare de Palestiniens par le régime sioniste dans le sud de la bande de Gaza.

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a lancé cet avertissement hier samedi 13 juillet, quelques heures après que des frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à au moins 90 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et en ont blessé plus de 300 autres dans le camp de réfugiés d’al-Mawasi, près de la ville de Khan Younès à Gaza.

« Les forces armées yéménites suivent l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, la dernière en date étant le massacre perpétré ce samedi par l’ennemi sioniste qui a fait des centaines de martyrs et de blessés », a-t-il martelé.

Plus de 90 Palestiniens ont été tués et près de 300 autres blessés, ce samedi 13 juillet, lors des frappes aériennes menées par Israël sur le camp de réfugiés d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, dans sud de la bande de Gaza, annonce le ministère de la Santé.

La zone touchée avait été désignée par l’armée du régime comme une zone humanitaire sécurisée et sûre.

La série de frappes a été menée par des chasseurs F-16 appartenant à l’armée israélienne, qui ont tiré plus de neuf missiles en rafale sur le camp de déplacés palestiniens à l’ouest de Khan Younès, comme l’ont rapporté des témoins.

Par la suite, des drones quadrirotors ont fait feu sur les ambulances et les équipes de la protection civile, selon les mêmes sources.

Les attaques, qui ont eu lieu vers 10h30 du matin, ont d’abord entraîné la mort de dizaines de civils qui ont ensuite été transportés au complexe médical Nasser.

Le sauvetage des plusieurs dizaines de victimes sur les sites des bombardements est toujours en cours.

Les autorités sanitaires locales ont prévenu que les hôpitaux de la région étaient dans l’incapacité de faire face au grand nombre de victimes, l’infrastructure médicale de Gaza ayant été décimée par les forces d’occupation israéliennes.

Les victimes de la frappe ont été transférées vers plusieurs hôpitaux de la région. A l’hôpital de campagne du Croissant-Rouge koweïtien de Rafah (sud), le directeur Suhaib al-Hams a qualifié la situation de « vrai désastre » et indiqué que la plupart des blessures étaient graves notamment des amputations et des lacérations d’organes internes.

« Une véritable catastrophe se produit actuellement dans le contexte de l’effondrement du système de santé », a-t-il ajouté. 

Les bombes à fragmentation israéliennes causent d’horribles blessures aux enfants de Gaza (Chirurgiens étrangers)

Le régime israélien a prétendu avoir mené les frappes pour viser Mohammed Deif, un commandant des brigades Qassam, branche militaire du Hamas.

Lors d’une interview avec Reuters, Sami Abu Zuhri, un haut membre du mouvement de résistance palestinien Hamas a rejeté les allégations de certaines sources israéliennes sur le ciblage de Mohammed Deif, les qualifiant d’absurdes.

Soulignant que tous les martyrs sont des civils, il a décrit l’attaque israélienne, soutenu par l’Amérique, comme un acte dangereux qui s’inscrit dans le cadre du génocide en cours dans la bande de Gaza, sous silence mondial.  

Par ailleurs, un haut commandant du Hamas, Abdel Rahman Shadid, a appelé tous les Palestiniens de Cisjordanie, de Qods occupée et des autres régions occupées en 1948 à se soulever pour défendre Gaza.

Il a également appelé la jeunesse palestinienne de Cisjordanie à se livrer à une lutte acharnée contre les soldats du régime d’occupation israélien et les colons armés.

Les bombardements intenses sur al-Mawasi interviennent alors que des délégations de l’Égypte, des États-Unis, du Qatar et d’Israël se sont réunies mercredi 10 juillet à Doha, la capitale qatarie, pour négocier une trêve à Gaza, et à parvenir à un accord d’échange des captifs.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza, l’armée israélienne a tué jusqu’à présent au moins 38 345 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les déclarations infondées des autorités argentines concernant l'implication de ressortissants iraniens dans l’attentat de l’AMIA, sans manquer de demander aux autorités de Buenos Aires de ne pas mettre en danger les intérêts nationaux de l'Argentine et ceux des relations bilatérales en s’associant aux scénarios iranophobes de l’axe du mal israélo-américain.

Nasser Kanaani, porte-parole de la diplomatie iranienne, a condamné ce samedi 13 juillet les déclarations non documentées et infondées du ministre argentin de la Justice ainsi que le communiqué de la présidence de l'Argentine concernant une quelconque implication des citoyens de la République islamique d'Iran dans l'explosion du bâtiment de l’AMIA survenue le 18 juillet 1994.

Le ministère iranien du Renseignement a annoncé dans un communiqué que son unité antiterroriste avait mené 79 opérations en confrontation directe avec les terroristes entre le 21 mai et le 5 juillet.

Voici le texte intégral du communiqué du ministère iranien du Renseignement :

« Ces terroristes projetaient de commettre des actes de terrorisme dans les provinces de Téhéran, Alborz, Qazvin, Khorasan-Razavi, Fars, Sistan et Baloutchistan, Hormozgan et Bouchehr après l’accident d’hélicoptère du président martyr Ebrahim Raïssi et de ses compagnons, et lors des deux tours d’élections présidentielles. Lors des affrontements, des dizaines d’éléments terroristes et leurs commanditaires ont été arrêtés, 560 types d’armes, environ 42 mille balles de guerre et 9 bombes ont été découvertes et neutralisées. Dans le cadre de cette série d’opérations, un certain nombre d’éléments terroristes ont été pris en embuscade et tués avant d’entrer dans le pays, et d’autres ont été arrêtés.

Des groupes séparatistes basés dans la région du Kurdistan irakien entendaient profiter des conditions en vigueur pour commettre des actes terroristes et faire franchir les frontières nord-ouest du pays à une cargaison militaire semi-lourde. Cependant, ils ont été pris dans une embuscade et après un conflit armé et un échange de tirs, l’intégralité de la cargaison a été remise en toute sécurité aux forces du ministère du Renseignement.

De même, 6 cellules opérationnelles liées au groupuscule des Monafeghin (OMK, ndlr) ont également été démantelées et tous leurs éléments actifs ont été arrêtés. En outre, deux repaires de terroristes et leurs ateliers de production de lanceurs artisanaux ont également été découverts et confisqués. »

Les pilotes de chasse de la marine américaine ont décrit comme « traumatisantes » leurs rencontres avec les forces armées yéménites.

En effet celles-ci lancent des frappes audacieuses sur des navires appartenant à Israël et ceux à destination d'Israël dans les eaux de la mer Rouge, en représailles au génocide perpétré pendant des mois par le régime d'occupation contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Les pilotes de chasse sont rentrés chez eux en Virginie, vendredi 12 juillet, après neuf mois d'affrontements maritimes avec l'armée yéménite et ses frappes de missiles et de drones, dans ce que CBS News a qualifié de « la bataille navale la plus intense à laquelle la marine ait été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale ».

Le groupe d'attaque du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower, qui comprend trois autres navires de guerre soutenus par des escadrons de F/A-18 Super Hornets, a été chargé de protéger les navires israéliens et les navires de guerre des [pays] alliés des États-Unis dans un couloir de la mer Rouge qui mène au canal de Suez et à la Méditerranée.

La fatigue s'installe à bord du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower en mer Rouge

Le groupe aéronaval a quitté la Virginie à la mi-octobre de l'année dernière, mais son déploiement sur la voie navigable stratégique a été prolongé à deux reprises suite à l'escalade des attaques de représailles pro-palestiniennes du Yémen.

« Honnêtement, c'était complètement incroyable », a déclaré le lieutenant-commandant Charity Somma à CBS News. « Je ne pense pas que quiconque à bord du groupe aéronaval s'attendait à ce que cela se produise. »

Le commandant Benjamin Orloff, un pilote de la Marine, a déclaré aux journalistes à Virginia Beach que la plupart des marins, y compris lui, n'étaient pas habitués à être pris pour cible, compte tenu de leurs engagements militaires antérieurs au cours des dernières décennies.

« C'était incroyablement différent », a reconnu Orloff qui a ajouté : « Et je vais être honnête, c'était un peu traumatisant pour le groupe. C'est quelque chose auquel nous ne pensons pas beaucoup jusqu'à ce qu'on nous le présente. » 

Le président iranien élu, Massoud Pezeshkian, a déclaré que son gouvernement accorderait la priorité au renforcement des liens avec les pays voisins.

« Mon gouvernement donnera la priorité au renforcement des relations avec les voisins », a écrit Pezeshkian dans un article publié vendredi 12 juillet par The Tehran Times.

« Nous défendrons la création d’une « région forte » plutôt que d’une région dans laquelle un seul pays recherche l’hégémonie et la domination sur les autres », a-t-il ajouté.

Le président élu écrit : « Je suis fermement convaincu que les pays voisins et frères ne doivent pas gaspiller leurs précieuses ressources dans une concurrence d'usure ou une course aux armements et se créer des obstacles les uns aux autres. Notre objectif devrait plutôt être de créer une ambiance dans laquelle les ressources de chacun sont consacrées au progrès et au développement de la région, pour le bénéfice de tous ».

« Nous sommes, précise le président élu, déterminés à coopérer avec la Turquie, l'Arabie Saoudite, Oman, l'Irak, Bahreïn, le Qatar, le Koweït, les Émirats arabes unis et les organisations régionales afin d'approfondir les relations économiques, de renforcer les relations commerciales, d’augmenter les investissements conjoints, de faire face aux défis communs et de créer un cadre à l’échelle régionale pour le dialogue, le renforcement de la confiance et le développement. »

Et à Pezeshkian d’ajouter : « En tant que pays possédant des ressources abondantes et des traditions communes issues des enseignements islamiques pacifiques, nous devons nous unir et nous appuyer sur le pouvoir de la logique plutôt que sur la logique du pouvoir. Nous pouvons tirer parti de notre capacité d’établissement de normes pour jouer un rôle majeur dans le « monde postpolaire », afin de renforcer la paix, de créer une ambiance pacifique pour un développement durable, de rendre le terrain plus propice au dialogue et de lutter contre l’islamophobie. À cet égard, l’Iran sera prêt à jouer son propre rôle pour aller dans le sens de la réalisation de ces objectifs».

Le président élu a jusqu'à présent eu des appels téléphoniques ou reçu des messages écrits de dirigeants et de hauts responsables des pays tels que la Russie, la Chine, le Koweït, les Émirats arabes unis, l'Irak, Bahreïn, le Bangladesh, le Pakistan, la Jordanie, l'Égypte, la Syrie, et l'Algérie.

Le président Pezeshkian se dit prêt à un « dialogue constructif » avec le monde arabe

La Mauritanie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, le Turkménistan, Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, la Biélorussie, la Géorgie, Cuba, la Bolivie, le Venezuela, le Nicaragua, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Inde, les Maldives, la Turquie, la Serbie, la Croatie, le Japon, l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande, la Corée du Sud et la Corée du Nord font partie des autres pays dont les autorités ont félicité Pezeshkian.

«  Un cessez-le-feu permanent à Gaza est nécessaire »

Dans une autre partie de sa note, Pezeshkian écrit : « Mon gouvernement exhortera dans un premier temps les pays arabes voisins à collaborer et à utiliser tous les leviers politiques et diplomatiques pour donner la priorité à la réalisation d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza, visant à mettre fin au massacre et à empêcher un élargissement des conflits. »

« Nous devons ensuite travailler avec diligence pour mettre fin à l'occupation prolongée qui a dévasté la vie de quatre générations de Palestiniens », a-t-il fait remarquer.

« Dans ce contexte, je tiens à souligner que tous les États ont le devoir contraignant, en vertu de la Convention sur le génocide de 1948, de prendre des mesures pour prévenir le génocide ; il ne faut pas le récompenser par une normalisation des relations avec les auteurs [d’un tel crime] », a-t-il martelé.

Il a, par ailleurs, apprécié les jeunes des pays occidentaux qui « ont reconnu l’exactitude de notre position de plusieurs décennies face au régime israélien ».

Liens avec la Chine et la Russie

Le président élu iranien a félicité la Chine et la Russie pour leur soutien constant à l’Iran « dans des moments difficiles »: « Nous apprécions profondément cette amitié ».

« Notre feuille de route de 25 ans avec la Chine représente une étape importante vers l’établissement d’un « partenariat stratégique global » mutuellement bénéfique, et nous sommes impatients de collaborer plus largement avec Pékin à mesure que nous progressons vers un nouvel ordre mondial », a expliqué le président élu.

« En 2023, la Chine a joué un rôle essentiel dans la normalisation de nos relations avec l'Arabie saoudite, en démontrant son approche constructive et avant-gardiste envers les questions internationales », a-t-il par ailleurs rappelé.

Pezeshkian a d’ailleurs qualifié la Russie d’« allié stratégique précieux et voisin de l’Iran »,  déclarant que son gouvernement resterait « déterminé à élargir et à renforcer [la] coopération [avec Moscou] : « Nous luttons pour la paix entre les peuples de Russie et d’Ukraine, et mon gouvernement sera prêt à soutenir activement les initiatives visant à atteindre cet objectif. Je continuerai à donner la priorité à la coopération bilatérale et multilatérale avec la Russie, en particulier dans des cadres tels que les BRICS, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l'Union économique eurasiatique ».

Le président iranien élu: « Mon administration ouvrira de nouveaux horizons en matière de politique étrangère »

Relations avec l'Amérique latine

Le président élu indique que les relations de l'Iran avec l'Amérique latine sont bien établies et qu’elles seront étroitement entretenues et approfondies pour favoriser le développement, le dialogue et la coopération dans tous les domaines.

« Il existe un potentiel de coopération bien plus important entre l’Iran et les pays d’Amérique latine que ce qui est actuellement réalisé, et nous sommes impatients de renforcer davantage nos liens », a-t-il dit en ajoutant : « La capacité de coopération entre l’Iran et les pays d’Amérique latine est bien plus grande que ce à quoi nous assistons actuellement. Nous sommes impatients de renforcer davantage nos relations avec ces pays ».

Relations avec l'Europe

« Les relations de l’Iran avec l’Europe ont connu des hauts et des bas », a écrit le président élu.

« Après le retrait des États-Unis du Plan d'action global commun (PAGC) en mai 2018, les pays européens ont pris onze engagements envers l'Iran pour tenter de sauver l'accord et d'atténuer les effets des sanctions illégales et unilatérales des États-Unis sur notre économie », a rappelé M. Pezeshkian.

Il a déploré que les pays européens « aient renoncé à ces engagements, tout en s’attendant de manière déraisonnable à ce que l’Iran remplisse unilatéralement tous ses engagements dans le cadre du PAGC ».

« Malgré ces faux pas, j'ai hâte de commencer un dialogue constructif avec les pays européens pour mettre nos relations sur la bonne voie, fondées sur les principes de respect mutuel et d'égalité », a-t-il ajouté.

Les États-Unis doivent comprendre que « l’Iran ne répond pas aux pressions »

Pezeshkian a écrit que « les États-Unis doivent également reconnaître la réalité et comprendre, une fois pour toutes que l’Iran ne répond pas et ne répondra jamais aux pressions ».

« Nous avons rejoint le Plan d'action global commun en 2015 de bonne foi et nous avons pleinement tenu nos engagements. Mais, les États-Unis, en raison de querelles et de vengeances liées à leur politique intérieure, se sont retirés illégalement de l’accord et, en imposant des sanctions extraterritoriales unilatérales, ils ont fait subir d’innombrables pertes, souffrances et dommages au peuple iranien, en particulier pendant la pandémie du Covid-19 ; sans oublier des centaines de milliards de dollars de dommages infligés à notre économie », a-t-il précisé.

Selon lui, les États-Unis « ont délibérément choisi d’intensifier les hostilités en menant non seulement une guerre économique contre l’Iran, mais aussi en s’engageant dans un terrorisme d’État, en assassinant le général de corps d'armée Qassem Soleimani [ancien commandant de la Force Qods du CGRI] ».

« Aujourd’hui, le monde est témoin des conséquences néfastes d’une telle approche, d’une approche hostile envers les autres », a fait remarquer M. Pezeshkian.

Le Conseil des gardiens de la Constitution a confirmé, dimanche 7 juillet, le résultat du second tour de l’élection présidentielle, tenue le 5 juillet partout dans le pays.

La cérémonie d'investiture officielle du président élu aura lieu le 30 juillet, après l'approbation officielle de l'élection de Massoud Pezeshkian par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei qui doit avoir lieu le 28 juillet.

Après son approbation par le Leader, le président élu prêtera donc serment le 30 juillet en tant que neuvième président de la République islamique d'Iran, devant le Parlement.

L'Iran a proposé au groupe BRICS d'établir un réseau de partage d'informations pour renforcer les liens médiatiques au sein du groupe tout en luttant contre les campagnes occidentales de fausses nouvelles ou de désinformation du public.

Lors d'une réunion des chefs des départements de l'information et des porte-parole des ministères des Affaires étrangères des BRICS qui s'est tenue, samedi 13 juillet à Moscou, Nasser Kanaani,  porte-parole et chef du Centre de diplomatie publique et des médias du ministère iranien des Affaires étrangères a présenté les propositions de l'Iran concernant le rôle des pays membres dans les secteurs des médias et de l'information, pour atteindre des objectifs collectifs tels qu'un « monde plus juste et multipolaire ».

Il a expliqué les positions de la République islamique d'Iran concernant l'ordre du jour de cette réunion sur les plans tels que l'action collective des médias des membres BRICS pour renforcer la position internationale de ce groupe, en approfondissant les relations entre les médias nationaux des membres, dans le but de créer un cadre pour un espace d’information commun, en profitant des capacités de la diplomatie numérique et celles de l’intelligence artificielle dans la diplomatie publique et la politique étrangère et la lutte contre les fausses nouvelles et les informations trompeuses.

Par Musa Iqbal

Depuis des semaines, les Kenyans se mobilisent dans tout le pays contre un projet de loi impopulaire qui vise à augmenter considérablement les taxes sur les biens et services essentiels tout en ignorant les dépenses effrénées des hommes politiques corrompus.

L'augmentation des impôts, prévue dans le cadre du « projet de loi de finances 2024 », fait partie d'un plan structuré de remboursement de la dette imposé par le Fonds monétaire international (FMI), l'organisme de prêt mondial qui rend compte directement aux États-Unis.

La dissidence généralisée, utilisant des tactiques allant des manifestations de rue au « hacktivisme » en ligne, a forcé le président kenyan William Ruto à retirer le projet de loi, mais non sans que plusieurs manifestants soient tués par les forces de l’État.

La répression contre les manifestants pacifiques a également donné lieu à des arrestations massives et à des brutalités policières sans précédent, en particulier contre les dirigeants des manifestations.

Selon des estimations prudentes, plus de 20 manifestants ont été tués et plus de 200 ont été arrêtés au cours du mois dernier alors que la répression continue.

D’un côté, Ruto a qualifié les manifestations de « trahison », tandis que de l’autre, il a affirmé avoir entendu la voix des Kenyans et avoir retiré le projet de loi dans sa forme actuelle.

Les leaders du mouvement de protestation s’attendent à davantage de répression de la part de l’État alors que le gouvernement élabore de nouvelles méthodes pour faire passer le projet de loi tout en protégeant sa propre élite politique et sa classe capitaliste.

Le projet de loi de finances 2024 visait à imposer des restrictions aux Kenyans et de diverses manières controversées afin de répondre aux critères structurels du FMI.

Par exemple, le projet de loi impopulaire visait à imposer une taxe sur la valeur ajoutée de 16 % sur des produits essentiels tels que les couches pour bébés, l’essence et les données Internet.

Les transactions financières de différentes sortes auraient été également soumises à l’impôt, tandis que le projet de loi n’a pas réussi à réduire de manière significative les dépenses du gouvernement, autorisant des augmentations pour ses propres représentants.

L’objectif était d’utiliser les recettes fiscales pour augmenter les recettes intérieures globales du Kenya.

Cependant, les milliardaires qui semblent faire partie de l'élite politique kenyane ou en être proches, n'ont pas été autant accablés que les Kenyans moyens, voire pas du tout.

Des échappatoires fiscales et d'autres astuces financières leur ont permis d’échapper aux amendements au projet de loi ou en être à peine affectés.

Le gouvernement de Ruto ainsi que les membres de l’opposition, n’ont pas ralenti leurs propres dépenses, dépensant des sommes exorbitantes pour des styles de vie somptueux bien au-delà de la portée du travailleur kenyan ordinaire.

Par exemple, les dépenses de la Commission du service parlementaire du Kenya ont augmenté de 19 %, pour atteindre près de 1,86 milliard de shillings, et la facture des députés a augmenté de 4 %, pour atteindre les 4 milliards de shillings.

Cette élite est ouvertement liée au projet impérialiste américain, qui non seulement soutient les politiques de privatisation irresponsables du FMI, mais utilise également les forces kenyanes comme mandataires pour promouvoir les intérêts américains dans le pays.

Il n’est pas surprenant que les forces kenyanes aient été déployées en Haïti pour réprimer les manifestations généralisées contre l’exploitation américaine, qui est également soumise aux prêts prédateurs du FMI.

Le président américain Joe Biden a même qualifié le Kenya d’allié majeur de son pays, le Kenya n’étant pour autant pas un État membre de l’OTAN.

Ce n’est donc pas seulement une augmentation d’impôts que les Kenyans rejettent ; c’est le système prédateur pris au piège de la crise de la dette imposée par le FMI.

Ces revendications ont inspiré une nouvelle vague dans la conscience publique, appelant à la démission du président Ruto en raison de son rôle dans la répression des manifestations et dans la soumission des travailleurs du pays à des plans impérialistes destinés à maintenir le Kenya faible et dépendant de l'exploitation étrangère.

La victoire électorale du président Ruto il y a deux ans a été contestée par les manifestants et ne peut être laissée hors de son contexte dans la situation actuelle.

En effet, une partie importante de la société kenyane a le sentiment d’avoir été leurrée lors des dernières élections, et ce mécontentement n’a fait que croître avec la gestion des prêts du FMI par Ruto.

Au lieu de faire peser le poids des impôts sur une classe croissante de milliardaires d’élite néocoloniale, son insistance à augmenter les impôts des Kenyans ordinaires pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Les prêts du FMI au Kenya, et dans le reste du monde, offrent d’importantes sommes d’argent à des États financièrement instables (États qui sont souvent eux-mêmes instables en raison de décennies, voire de siècles de colonialisme et de guerres imposées).

À leur tour, les États sont soumis à la pénétration du capitalisme occidental, qui commence généralement par la liquidation des droits et des protections des travailleurs, suivie de la privatisation des entreprises et des entreprises publiques ou détenues par l’État.

Cela prépare le terrain à la prise de contrôle impérialiste des marchés et des ressources clés, où les capitalistes occidentaux sont libres d’exploiter les ressources du pays en échange de l’installation de boutiques et du « développement » du pays.

Il est clair qu'il ne s'agit pas d'un développement du tout. Les droits démocratiques de la population à déterminer l'orientation future de son pays sont supprimés et placés entre les mains de capitalistes étrangers qui ne s'intéressent qu'au profit.

L’argent est canalisé dans les poches d’une petite élite qui sert les intérêts des capitalistes étrangers plutôt que ceux de son propre peuple, une dynamique fondamentale du néocolonialisme.

Ainsi, les masses kenyanes poursuivent leurs protestations non seulement pour s’opposer aux hausses d’impôts prédatrices, mais aussi pour remettre en cause un système prédateur à la racine.

Il n’est pas surprenant que malgré le retrait du projet de loi fiscale par Ruto, de nombreuses organisations se soient engagées à poursuivre les manifestations et à exiger la destitution du président.

Beaucoup considèrent le revirement du président comme une décision stratégique visant à contourner le ressentiment croissant à l’égard du statu quo.

La participation massive de la jeunesse kenyane, ainsi que celle d’éléments traditionnellement non participatifs comme la « classe moyenne » kenyane, a forcé le gouvernement à reconsidérer son approche tout en renforçant la sécurité dans les principales zones de protestation.

Il n’est pas surprenant pour quiconque est familier avec la politique kenyane que le gouvernement actuel tente à nouveau de faire passer le projet de loi tout en réprimant les dirigeants des manifestations.

La présence croissante des forces de sécurité et les dirigeants du mouvement de protestation qui s'engagent à riposter à toute proposition fiscale similaire laissent présager une confrontation dans un avenir proche.

Le rejet du projet de loi et la prise en charge des affaires kenyanes par les travailleurs kenyans constitueraient un coup dur non seulement pour l’élite corrompue du Kenya, mais aussi pour le système impérialiste mondial qui cherche à exploiter des milliards de personnes pour l’enrichissement de quelques-uns.

Rien ne peut être véritablement compris sans le contexte de l’impérialisme, et l’Afrique reste un immense champ de bataille contre lui.

Alors que les citoyens de pays comme le Burkina Faso, le Niger, le Mali et d’autres prennent les choses en main pour tracer leur avenir, les Kenyans cherchent eux aussi une voie à suivre sans s’enfermer dans les pièges de la dette impérialiste et de la pénétration étrangère.

Il ne s’agit pas seulement d’une augmentation d’impôts, mais de la souveraineté même de ce pays africain.

Musa Iqbal est un chercheur et écrivain basé à Boston, spécialisé dans la politique intérieure et étrangère des États-Unis.

dimanche, 14 juillet 2024 10:44

Imam des Héros

L’histoire de la lutte de l’imam Hussein et son assassinat à Karbala
(Ses racines... son extension et ses effets)

Partie III

 

Le Prophète Mohamed, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), avait mis en garde sa nation contre le meurtre de son petit-fils Hussein, (Que la paix soit sur lui !), et avait déclaré « Hussein est de moi et je suis de Hussein. Dieu aime celui qui aime Hussein ».

L’État omeyyade a commencé à contrôler les affaires des musulmans et la corruption a commencé à augmenter pendant leur règne.

Après la mort du calife omeyyade Mu’awiyah bin Abi Sufyan, son fils Yazid, nommé par son père, prend le pouvoir pour devenir le deuxième calife omeyyade.

Les agents de Yazid demandèrent à l’Imam Hussein , (Que la paix soit sur lui !), en tant qu’imam légitime obéï par tous les musulmans selon le testament du Prophète (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), selon la volonté de son grand-père, le Messager de Dieu (Que Dieu le bénisse ainsi que sa Famille !), de soutenir et d’approuver la succession de Yazid. Ils le menacèrent de mort même s’il était réfugié aux sanctuaires de la Kaaba dans la Mosquée Sacrée de La Mecque.

Mais l’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), refusa avec véhémence et dit en ces termes : « Nous sommes la famille du Prophète, le socle du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C’est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c’est par nous qu’IL l’a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui ».

L’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) savait les intentions cachées de Yazid qui voulait qu’il lui prête allégeance ! Cela signifie que son califat est légitime. L’Imam, (Que la paix soit sur lui !) refusa de prêter allégeance à Yazid, cet homme immoral qui boit de l’alcool et ne gouverne pas selon la Volonté de Dieu.

L’Imam Hussein (psl) était conscient que l’intention de Yazid, en exigeant son allégeance, était de prétendre qu’Hussein, le petit-fils du Prophète d’Allah, l’avait volontairement promis sa loyauté.

Cela impliquerait que le califat de Yazid était légitimité. Par conséquent, l’Imam Hussein (psl) a rejeta l’offre d’allégeance de Yazid, car il considérait Yazid comme un homme pécheur qui se livrait à la consommation d’alcool et ne gouvernait pas selon les lois révélées par Allah.

«Al-Waleed Ibn Utbah Ibn Abi Sufyan», le gouverneur de Médine, a menacé de mort l’Imam Hussein (psl) s’il refusait de prêter allégeance à Yazid. Cependant, l’Imam, (Que la paix soit sur lui !), n’y pensait pas, tout pour l’intérêt de l’Islam, même si le prix à payer était sa mort.

L’imam Hussein a annoncé à la Mecque sa révolution contre Yazid qui était à Kufa.

Kufa demande l’aide de l’imam

Les musulmans étaient angoissés de l’oppression des Omeyyades et souhaitaient que le gouvernement de justice islamique d’Ali bin Abi Talib, (Que la paix soit sur lui !) soit restauré.

Lorsque les habitants de Kufa ont appris que l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) avait refusé de prêter allégeance à Yazid, ils commencèrent à le soutenir et lui envoyer leurs lettres, en lui demandant de venir à Kufa, de les sauver de l’injustice et de la tyrannie. Le nombre de lettres reçues par l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) atteignait les douze mille, qui disaient toutes : « Viens, fils du Messager d’Allah, car nous n’avons d’autre imam que toi ».

Alors l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !), envoya son cousin Muslim bin Aqeel, (Que Dieu soit satisfait d’eux), pour lui confirmer leur sincérité et leur soutien.

Muslim (Que Dieu l’agrée), arriva à Kufa où les habitants se rassemblèrent par milliers autour de lui, prêtant allégeance à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !). Après avoir été rassuré de la sincérité de leurs intentions, Muslim envoya un message à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) lui demandant de venir.

Ubayd Allah bin Ziyad, le Gouverneur de Kufa qui était loyal et serviable envers Yazid, était au courant de l’affaire, alors il envoya ses agents attirer les gens avec des pots-de-vin, les intimidant par la mort et mise à prix la vie de Muslim ! Ensuite, les gens ont eu peur et ont humilié, abandonné et isolé Muslim.

Muslim parcourant les routes de Kufa seul, s’est assis à la porte d’une maison après s’être senti fatigué ; alors une femme nommée Taw’ah vient vers lui et lui demanda pourquoi il était assis à sa porte. Alors il lui a raconté son histoire.

Taw’ah l’honora et l’a amena chez elle, mais son fils, qui était au courant de sa présence, informa Ubaid Allah bin Ziyad afin qu’il puisse obtenir le prix. Les soldats d’Ubayd Allah se sont rassemblés autour de cette maison, pour encercler Muslim. Il combattit, et finit par être capturé blessé. Muslim fut jetté du haut du palais du gouverneur. Il s’en alla donc vers son Seigneur en martyr.

A cette période, le message de Muslim était parvenu à Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !), alors il quitta La Mecque avec sa famille et ses partisans, en direction de Kufa, sans savoir rien du drame qui s’était passé.

Al-Hussein, (Que la paix soit sur lui !),  annonce la révolution contre Yazid

L’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), a dit : « Je ne suis pas sorti en corrupteur ou en oppresseur, mais je suis plutôt venu, pour réformer la nation de mon grand-père le Messager de Dieu (Que Dieu le bénisse et sa Famille !). Je désire ordonner au bien et interdire le blâmable et suivre le chemin de mon grand-père et de mon père, Ali bin Abi Taleb » (Que la paix soit sur lui !).

L’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), savait qu’il serait tué dans le désert avec ses compagnons et sa famille. Mais, par cet acte, il voulait réveiller les Musulmans de leur sommeil ! Connaître la vérité sur Yazid et savoir que les Omeyyades feraient tout par amour du pouvoir, même s’ils tuaient la tribu du Prophète, (Que Dieu le bénisse ainsi que sa Famille !), et jusqu’à emmener leurs femmes en captivité.

Yazid apprit le départ de l’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), à Kufa en Irak, ainsi, ordonna-t-il à Ubayd Allah bin Ziyad d’envoyer une armée pour tuer Hussein (Que la paix soit sur lui ! et ceux qui sont avec lui!) ! L’dée était d’empêcher son arrivée à Kufa où il avait de nombreux adeptes.