تقي زاده

تقي زاده

Le président Massoud Pezeshkian a déclaré que Téhéran apprécie le rôle actif et constructif d’Oman dans le processus de négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis et a espéré qu’elles aboutiront à de bons résultats.

Pezeshkian a fait ces remarques lors d’une réunion avec le sultan Haitham ben Tariq d’Oman à Mascate ce mardi 27 mai.

Soulignant la place importante d’Oman dans la politique étrangère de l’Iran, Pezeshkian a déclaré que Téhéran avait une confiance totale en Oman, et que cette confiance imposait aux deux parties une responsabilité partagée pour renforcer leurs relations.

Le président iranien a déclaré que l’Iran était prêt à renforcer la coopération avec Oman dans tous les domaines, convaincu que les deux pays possèdent des capacités qui peuvent être utilisées pour le bien-être et le progrès des deux pays et d’autres nations de la région.

« Nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la dignité et la grandeur des musulmans. Chacun de nous possède des capacités qui peuvent être mises à profit pour le bien-être et le progrès de l'autre, et ceux des autres nations de la région », a-t-il déclaré.

 

L’Iran et le Pakistan sont résolument déterminés à éliminer le terrorisme des deux côtés de leur frontière grâce à une coopération renforcée, selon le chef d’état-major des forces armées iraniennes.

Le général de division Mohammad Bagheri, s’exprimant lors d’une réunion avec le commandant de l’armée pakistanaise, le maréchal Asim Munir en visite à Téhéran ce mardi 27 mai, a déclaré que l’Iran considérait le Pakistan comme un partenaire « stratégique ».

Le général Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a annoncé que l’unité de missiles de l’armée yéménite a mené ce mardi 27 mai une double opération de haute précision, lançant deux missiles balistiques supersoniques Palestine-2 et Zulfiqar contre des positions israéliennes dans les territoires occupés palestiniens.

Il a expliqué que le missile balistique supersonique Palestine-2 avait visé l’aéroport Ben Gourion, tandis que le missile Zulfiqar avait touché une autre cible stratégique de l’ennemi israélien à Jaffa, tout près de Tel-Aviv.

L’armée israélienne a confirmé l’attaque sur ses positions dans les territoires occupés et a prétendu avoir intercepté les deux missiles. Pourtant, le porte-parole de l’armée yéménite a précisé que les missiles avaient atteint leurs cibles, provoquant l’évacuation des millions d’Israéliens vers des abris et l’arrêt des vols à l’aéroport Ben Gourion.

Le général Yahya Saree a déclaré que ces opérations étaient des réponses à l’incursion faite par des colons sionistes à la mosquée Al-Aqsa et à la profanation de ce lieu sacré.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que la nation iranienne demeurait imperméable aux pressions exercées par les États-Unis, réaffirmant que la République islamique d’Iran ne renoncera jamais à son droit inaliénable et souverain à l’énergie nucléaire pacifique, malgré les exigences formulées par Washington.

Esmaïl Baghaï, s’exprimant lors d’une interview avec CNN, a souligné que les Iraniens ne se laisseraient pas influencer par quelque forme de pression que ce soit, affirmant que, lorsque la situation l’exigera, le peuple iranien s’unira pour défendre sa sécurité nationale.

« Lorsqu’il s’agit de ce langage de pression et de menace, les Iraniens s’exprimeront d’une seule voix et nous défendrons unanimement notre sécurité nationale », a-t-il ajouté.

Il a rejeté ainsi les demandes répétées de plusieurs responsables américains qui exigent que l’Iran abandonne totalement ses activités d’enrichissement de l’uranium.

 

Le Hamas a déclaré avoir accepté la proposition transmise par l’envoyé régional américain, qui comprendrait le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza.

« Nous avons accepté la proposition de Steve Witkoff, envoyé américain, de parvenir à un cessez-le-feu et au retrait des forces ennemis », a déclaré ce mardi 27 mai Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement de résistance Hamas basé à Gaza.

« Nous attendons la réponse d’Israël », a ajouté le responsable palestinien. Naïm n’a cependant pas commenté les détails de la proposition.

Plus tôt ce mois-ci, Naïm avait noté que Witkoff a personnellement assuré que les États-Unis feraient pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin au siège quasi total de la bande de Gaza et qu’il autorise l’accès humanitaire.

L’envoyé, selon Naïm, avait déclaré que les États-Unis commenceraient à exercer des pressions dans les deux jours suivant la libération par le Hamas du soldat américano-israélien Edan Alexander, le 12 mai.

 

Dans un message publié ce lundi 26 mai sur X, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, a fustigé Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » dans la bande de Gaza, où le régime sioniste mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens.

Cette condamnation fait suite à une frappe aérienne israélienne qui a tué au moins 36 personnes, dont 18 enfants, à l'école Fahmi al-Jarjawi dans la ville de Gaza. Des familles déplacées y cherchaient refuge contre les bombardements incessants de l'armée israélienne.

De nombreuses victimes ont été brûlées vives alors qu'elles dormaient dans l'abri de l'école.

Une vidéo prise sur les lieux de l'attaque montrait la silhouette d'une jeune fille qui s'avançait péniblement à travers les décombres pour échapper aux flammes. Elle a survécu au carnage, mais a perdu des membres de sa famille.

Albanese a joint la vidéo à son message, déclarant qu'elle « ne peut plus regarder le feu sans avoir mal au cœur ».

« Nous devons mettre fin à ce massacre. Que les Palestiniens nous pardonnent », a-t-elle fait remarquer.

Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a pour sa part déclaré que l'école était censée être un « lieu sûr », mais qu'elle s'était transformée en un véritable brasier.

« Nous avons entendu des appels à l'aide désespérés de personnes piégées dans l'incendie, mais le feu était trop intense. Nous n'avons pas pu les secourir », a-t-il déploré.

Sans fournir la moindre preuve, l'armée israélienne a prétendu que l'école Fahmi al-Jarjawi était un « centre de commandement et de contrôle » du Hamas et du Jihad islamique palestinien.

 

Les forces d'occupation israéliennes ont de nouveau bombardé lundi soir diverses zones de la bande de Gaza, faisant de nouvelles victimes civiles ; 81 Palestiniens ont été tués depuis l’aube du lundi 26 mai.

Deux citoyens ont été tués et d'autres blessés lundi soir, lors des frappes aériennes menées par les forces d'occupation israéliennes contre diverses zones de la bande de Gaza.

Selon le correspondant de l'agence d'information palestinienne WAFA, un homme a été tué et plusieurs autres blessés lorsque des avions de guerre israéliens ont bombardé une zone à l'est de la ville d'Al-Zawayda, dans le centre de la bande de Gaza. Une femme a également été tuée lors d'une frappe israélienne visant une maison dans le quartier d'Al-Zaytoun, au sud de la ville de Gaza.

 

Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a souligné le rôle central de l'Iran dans le monde musulman, exprimant l'engagement d'Islamabad à promouvoir la paix, le développement et la stabilité régionale.

Le Premier ministre a fait ces remarques, mardi sur son compte officiel X, au lendemain de sa rencontre à Téhéran avec le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et le président Massoud Pezeshkian.

« Le Pakistan apprécie le rôle de l'Iran au sein de l’Oumma musulmane et se réjouit de promouvoir des objectifs communs de paix, de développement et d'harmonie », a-t-il écrit.

Dans le même message, le responsable pakistanais a exprimé sa satisfaction concernant sa rencontre avec l'Ayatollah Khamenei, précisant qu'il avait sollicité son avis « notamment concernant les défis actuels auxquels l’Oumma islamique est confrontée ».

« Nous avons également échangé nos points de vue sur des questions bilatérales et régionales d'intérêt commun. »

 

Un missile tiré depuis le Yémen a déclenché les sirènes en Cisjordanie occupée, près de la frontière avec la Jordanie.

Des sirènes ont retenti dans plusieurs colonies de Cisjordanie occupée après une attaque de missiles lancée depuis le Yémen.

Les colons israéliens installés à l'est de Naplouse, notamment à Gilgal, Shomron, Amichai, Achita, Itamar, Shvut Rachel, Adei Ad, Kida, Masua, Argaman, Yafit, Roee, Ma'aleh Ephraim, Hamra, Tomer, Gitit, Beka'ot, Petza'el et Mekhora, ont tous été alertés et dirigés vers des abris à l'aube mardi.

Les forces d'occupation israéliennes ont prétendu que le missile en provenance du Yémen avait été abattu.

Deux jours plus tôt, un missile lancé depuis le Yémen avait également déclenché les sirènes dans le sud de la Cisjordanie et dans la région de Beit Shemesh, à l'ouest de la ville de Qods.

Les attaques de missiles yéménites déclenchent généralement des sirènes d'alarme dans les zones plus centrales comme Tel-Aviv, en raison de la campagne de soutien militaire yéménite visant à interrompre le trafic aérien vers l'aéroport Ben Gourion.

 

Un haut responsable de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que les camions de l'organisation transportant de l'aide médicale devaient être autorisés à entrer à Gaza, où la situation est désastreuse en raison du blocus israélien qui dure depuis douze semaines.

Lundi, à Genève, la directrice régionale de l'OMS pour la Méditerranée orientale, Hanan Balkhy, a déclaré aux journalistes qu'aucun camion de cette organisation n'était entré à Gaza pour apporter une aide médicale depuis douze semaines.

« La situation est désastreuse […] Nous sommes extrêmement préoccupés par les retombées [du blocus] », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, la porte-parole de l'OMS, le Dr Margaret Harris, a averti lundi que les enfants blessés de Gaza souffrent également de la faim à cause du blocus israélien.

« Les enfants sont si maigres, si mal nourris. Une greffe de peau sur leurs brûlures ne prend pas. Leur système immunitaire défaillant ne leur permet pas de guérir. On assiste donc à une situation d'une gravité sans précédent ; la seule solution est un cessez-le-feu », a-t-elle noté.