
تقي زاده
Nous sommes proches d’un nouveau cadre de coopération avec l’Agence (Araghchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a prononcé un discours ce samedi 6 septembre à la conférence nationale sur les « Capacités et opportunités d’investissement dans les zones de libre-échange et commerciales d’Iran ».
Faisant référence à la zone de libre-échange de Shenzhen en Chine, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré : « Shenzhen était un tout petit village dont la principale occupation était la pêche. Suite aux pressions et restrictions internationales, la Chine a transformé ce village en zone de libre-échange, et Shenzhen est aujourd’hui l’un des pôles technologiques et commerciaux mondiaux. »
« Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à des pressions et des restrictions internationales, mais nous disposons de capacités uniques qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent façonner un avenir différent pour nous. L’histoire nous a montré que les nations qui, dans les circonstances les plus difficiles, ont innové et choisi de prendre l’initiative, ont su ouvrir la voie au développement et aller de l’avant », a noté le premier diplomate iranien.
« La première condition pour avancer est d’avoir un regard franc sur les réalités actuelles. Nous nous trouvons dans une situation où notre pays est confronté à des sanctions multiples, très complexes et généralisées, qui ont eu des impacts sur l’économie, le commerce extérieur et la vie de notre peuple, et ce fait est indéniable. Dans le même temps, nous ne devons pas nous faire une image apocalyptique des sanctions, comme si nous étions arrivés à un point où nous n’avons plus le choix et devons simplement capituler. C’est totalement faux. Ceux qui nous ont imposé des sanctions ont affirmé avoir l’intention de paralyser l’Iran. L’appellation qu’ils avaient choisie était “sanctions paralysantes”, dans l’espoir de paralyser le pays. »
Les Libanais sont opposés au désarmement du Hezbollah : nouveau sondage
Un nouveau sondage révèle que la majorité des Libanais s’opposent au désarmement du Hezbollah avant l’obtention de garanties, a rapporté la chaîne Al Manar.
Selon un sondage réalisé par le cabinet d’études International Information, 58,2 % des personnes interrogées rejettent le désarmement du Hezbollah sans garanties concernant le retrait israélien et la cessation des violations.
Le taux le plus élevé d’opposants au désarmement du Hezbollah sans garanties a été enregistré parmi les chiites (96,3 %), tandis qu’il a diminué parmi les autres communautés, atteignant 59,3 % chez les druzes et 44,5 % chez les maronites, selon le sondage.
Les États-Unis et Israël n’ont pas pu affaiblir les capacités nucléaires et balistiques de l’Iran (G. Hatami)
Les États-Unis et le régime israélien ont tenté d’affaiblir les capacités nucléaires, balistiques et défensives de l’Iran lors de la guerre imposée de 12 jours en juin dernier, mais ils n’ont pas atteint leurs objectifs principaux, a déclaré le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran, le général de division Amir Hatami.
« L’intention de l’ennemi était d’anéantir totalement la capacité nucléaire de la République islamique d’Iran, mais en vain. Cette capacité est le fruit d’une science et d’une technologie indigènes impossibles à détruire », a-t-il souligné ce samedi 6 septembre lors de sa rencontre avec un groupe de commandants, de forces armées et de pilotes iraniens, après ses visites aux unités de l’armée dans les villes de Hamedan, d’Ispahan et de Tabriz.
Au cours des 12 jours de guerre, l’ennemi n’a pas réussi à enrayer la puissance balistique de l’Iran, a déclaré le général Hatami, avant d’indiquer que l’Iran a réussi à mettre l’ennemi à genoux et à cibler des objectifs dans les territoires palestiniens occupés avec ses missiles.
Aux États-Unis, le marché du travail au ralenti face à un taux de chômage en hausse
Mauvaise nouvelle pour Donald Trump : aux États-Unis, le taux de chômage a augmenté en août à 4,3% alors que les créations d’emplois sont en berne.
Les États-Unis ont créé peu d’emplois le mois dernier et le taux de chômage a progressé, selon les données officielles publiées vendredi par le service des statistiques du département américain du Travail (BLS).
« Ils (les auteurs du rapport, ndlr) disent qu’on perd des emplois et le mois suivant ils disent, au fait, on a une correction (des chiffres) », a cherché à relativiser Donald Trump depuis le Bureau ovale.
Une réaction bien différente du mois dernier. Le précédent rapport du BLS, déjà considéré comme décevant, avait mis en rogne le président qui avait alors limogé la directrice. Selon lui, les chiffres avaient forcément été « bidonnés » de manière partisane pour saper son bilan.
La première économie mondiale a créé 22 000 emplois en août, un niveau bien inférieur à ce à quoi les États-Unis étaient habitués, selon le ministère du Travail. Les analystes s’attendaient à 75 000 créations d’emplois, selon le consensus publié par MarketWatch.
Le taux de chômage a progressé à 4,3 % contre 4,2 % en juillet et 4,1 % en juin. Il s’agit du plus haut niveau depuis l’automne 2021.
La publication pourrait achever de convaincre la banque centrale des États-Unis (Fed) de baisser ses taux pour soutenir l’économie, à l’issue de sa prochaine réunion le 17 septembre.
Le mois dernier, la publication de ce rapport officiel avait créé deux ondes de choc.
La première, parce qu’il comportait de fortes révisions du nombre d’emplois créés par la première économie mondiale les mois précédents - montrant que le marché du travail est plus fragile que ce qui avait été jusque-là imaginé.
La seconde, parce que le président américain avait décidé dans la foulée de renvoyer Erika McEntarfer, la responsable du service à l’origine du rapport (BLS).
Alger : lancement de la Société africaine du commerce et de la distribution en marge de l’IATF 2025
Pour soutenir les échanges commerciaux intra-africains, l’exportation et la transformation des matières premières en Afrique, la Banque africaine d’import-export a lancé la Société africaine du commerce et de la distribution, dont la création a été annoncée à l’occasion de la Journée des diasporas africaines.
L’annonce officielle a été faite le 5 septembre à Alger par le président d’Afreximbank, Oramah Benedict, à l’occasion de la Journée des diasporas africaines. La nouvelle entité a pour mission de soutenir le commerce entre pays africains, tout en facilitant la valorisation et la transformation locale des ressources.
La cérémonie de lancement s’est tenue en marge de la Journée des diasporas africaines, présidée par le Premier ministre algérien par intérim, Sifi Ghrieb, et en présence de plusieurs responsables africains. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la 4ᵉ édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), organisée du 4 au 10 septembre.
Le directeur de l’Unité financement, commerce et entreprises d’investissement à l’Afreximbank, Ayman El-Zoghby, a expliqué à l’agence de presse officielle algérienne (APS) que les opérations de la Société africaine du commerce et de la distribution avaient déjà commencé pendant l’année en cours en commercialisant une gamme de produits avant son lancement officiel. Il a expliqué, dans ce sens, que ce nouvel organe économique nourrit l’objectif de générer de la valeur ajoutée dans les pays du continent en transformant notamment les matières premières produites par l’Afrique au lieu de les exporter à l’état brut.
La Société africaine du commerce et de la distribution est détenue par Afreximbank et dispose de près d’un milliard de dollars de capital social. Selon Ayman El-Zoghby, la société « commencera ses opérations de manière plus efficace et à plus grande échelle et disposera de ses propres ressources de financement ».
Le chef de la sécurité iranienne appelle à des liens plus forts et plus concrets avec l'Irak
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a appelé à un renforcement des relations bilatérales et à une coopération élargie avec l’Irak voisin, compte tenu de l’évolution de la situation mondiale.
M. Larijani a lancé cet appel lors d’une rencontre samedi 6 septembre avec Seyyed Ammar Hakim, haut dignitaire chiite irakien et chef du Mouvement national de la sagesse, en visite officielle à Téhéran.
« Compte tenu de la situation actuelle, la coopération entre l’Iran et l’Irak doit devenir plus objective et concrète », a déclaré le haut responsable iranien de la sécurité.
M. Larijani a également qualifié l’Irak de pays ami et fort dans la région, jugeant la coopération entre Téhéran et Bagdad de stratégique.
De son côté, Ammar Hakim a déclaré que l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, contrairement aux calculs de l’entité sioniste, avait renforcé la puissance de la République islamique en Asie de l’Ouest, après quoi les musulmans ont salué le rôle dominant de l’Iran.
Le silence de l’Occident face à l’expansion du site nucléaire israélien de Dimona mine sa crédibilité (Araghchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, affirme que la troïka européenne (E3) et les États-Unis perdent leur crédibilité sur la question de la non-prolifération des armes nucléaires en gardant le silence sur l'intensification des travaux d'Israël sur le site du réacteur nucléaire de Dimona.
Araghchi a fait cette remarque dans une publication sur son compte X, vendredi 6 septembre, après que des experts ont analysé des images satellites et rapporté l'intensification des travaux de construction d'un nouveau bâtiment important sur un site central du programme d'armement nucléaire israélien. Selon eux, il pourrait s'agir d'un nouveau réacteur ou d'une usine d'assemblage d'armes nucléaires.
Les travaux menés au Centre de recherche nucléaire Shimon Peres du Néguev, près de Dimona, ravivent les interrogations sur le statut largement reconnu d'Israël comme la seule entité possédant des bombes nucléaires en Asie de l’Ouest.
Dans son message, Araghchi a réitéré les avertissements répétés de l'Iran, selon lesquels l'« hystérie » occidentale concernant la prolifération des armes nucléaires en Asie de l’Ouest était
entièrement artificielle.
Tunisie : les participants de la Global Sumud Flotilla se préparent à se mettre en route vers Gaza
En attendant l'arrivée d'autres bateaux partis de différents ports méditerranéens, les participants de la Global Sumud Flotilla se préparent à se mettre en route vers Gaza pour tenter de briser le blocus imposé par Israël au territoire palestinien.
Depuis une semaine, la capitale tunisienne s’active aux préparatifs de la flottille humanitaire destinée à Gaza, prévue pour prendre la mer dimanche 7 septembre. L'initiative a pour objectif de tenter de briser le blocus imposé par Israël au territoire palestinien. Alors que 44 délégations vont y prendre part, leurs membres ont suivi, ces derniers jours, des formations aux premiers secours et à la protestation pacifique en attendant le départ.
« Ils ont reçu des formations juridiques, quelques informations essentielles pour le voyage en mer, et ils ont suivi un entraînement aux premiers secours », détaille Haifa Mansouri, une Tunisienne membre du comité d'organisation de la flottille « Sumud » devant le local de la centrale syndicale UGTT avant d'ajouter : « Ils ont aussi appris à réagir face à une arrestation violente avec l'enseignement de techniques pour garder son calme et rester dans une protestation pacifique ».
Dans un local du centre-ville de Tunis, une équipe s'affaire, elle, à la préparation de l'aide humanitaire. Parmi les membres se trouve Imen Tlili, l'une des bénévoles en charge de la réception des dons qui estime qu'ils ont été largement à la hauteur. « Les Tunisiens ont été plus que généreux », se félicite-t-elle avant de poursuivre : « En ce qui concerne les médicaments et les affaires pour bébé, on a tout ce qu'il faut ».
Les ministres chiites ont quitté vendredi une session du cabinet libanais alors que le gouvernement avançait des plans soutenus par les États-Unis pour désarmer le mouvement de résistance Hezbollah, dans un contexte d’agression israélienne incessante
Les ministres chiites ont quitté vendredi une session du cabinet libanais alors que le gouvernement avançait des plans soutenus par les États-Unis pour désarmer le mouvement de résistance Hezbollah, dans un contexte d’agression israélienne incessante dans le sud du Liban.
Selon les médias locaux, cinq ministres, dont des représentants du Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal, ont quitté la réunion à l’arrivée du chef de l’armée, qui devait présenter un projet de désarmement.
Le cabinet libanais avait auparavant demandé à l’armée de préparer une feuille de route détaillée d’ici la fin de l’année, sous la pression de Washington.
Le ministre espagnol des AE soutient l'exclusion de l'équipe israélienne de la course cycliste après les manifestations pro-palestiniennes
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a soutenu les appels en faveur de l'exclusion de l'équipe cycliste israélienne d'une course en cours, après les manifestations pro-palestiniennes.
José Manuel Albares a déclaré mercredi qu'il approuvait l'expulsion d'Israel-Premier Tech de la Vuelta a España 2025.
Ses déclarations interviennent dans un contexte de manifestations répétées qui ont perturbé la course, notamment l'annulation de la 11e étape à Bilbao. Plus tôt, des manifestants avaient bloqué la participation de l'équipe au contre-la-montre de la 5e étape à Figueres.
S'exprimant sur les ondes de Radio Nacional de España (RNE), Albares a exprimé son mécontentement quant à la poursuite de la participation de l'équipe, soulignant qu'il était favorable à son retrait. Cependant, il a précisé que la décision finale revenait à l'Union Cycliste Internationale (UCI), l'instance dirigeante du sport.