تقي زاده

تقي زاده

La coalition américano-britannique a lancé des raids aériens contre la capitale yéménite, Sanaa, visant le siège du ministère de la Défense dans la région d'al-Uradi, a rapporté la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.

Le correspondant sur place d’Al Mayadeen a rapporté que des bruits d'explosions ont été entendus, à l’aube de ce mardi 17 décembre, à Sanaa, à la suite des raids américano-britanniques.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié d'épouvantables les conditions de vie à l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, alors que le centre médical est soumis à des attaques israéliennes incessantes.

Dans un message publié lundi sur X, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré qu'une équipe humanitaire était finalement arrivée à l'hôpital ce week-end après s'être vue refuser l'accès à l'établissement par les autorités israéliennes à quatre reprises au cours de la semaine dernière.

L'équipe, a-t-il ajouté, a livré du carburant, de la nourriture et des médicaments à l'hôpital, situé à Beit Lahia, au milieu "des hostilités et des explosions" à proximité de l’hôpital.

À peine nommé à Matignon, François Bayrou a déjà dû affronter sa première crise. L'agence de notation Moody's, qui mesure le risque de non-remboursement d'un emprunteur, a dégradé la note financière de la France, passant de «Aa2» à «Aa3».

« Nous prévoyons que les finances publiques de la France seront considérablement plus faibles au cours des trois prochaines années», explique Moody’s, soulignant « la fragmentation politique » du pays.

La sanction de l'agence de notation rejoint celle des deux autres grandes agences, Standard & Poor's (S&P) et Fitch. Elle intervient donc après la censure du gouvernement de Michel Barnier et du budget 2025, censé faire économiser 60 milliards d'euros à la France. Cette décision aggravera-t-elle la crise politique ? 

Alors que Bercy ne semblait pas s’attendre à une nouvelle dégradation aussi rapide, le ministre des finances démissionnaire, Antoine Armand, a dit, dans un message sur X, « prendre acte » de la nouvelle note annoncée par Moody’s. Selon lui, « l’agence a mis en avant les récents développements parlementaires et l’incertitude actuelle qui en découle sur l’amélioration de nos finances publiques ».

Une explosion près d'un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou a tué deux personnes, dont le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique de la Russie, selon des responsables russes.

Dans un communiqué publié tôt mardi, le Comité d'enquête a déclaré que l'explosion avait été provoquée par un engin explosif improvisé télécommandé attaché à un scooter électrique garé près de l'entrée. Il a ajouté que l'explosion avait tué Kirillov et son assistant. Des informations antérieures dans les médias avaient affirmé que l'engin avait explosé alors que les deux hommes quittaient le bâtiment.

Les autorités russes ont ouvert une affaire pénale, a indiqué le comité, ajoutant que l'enquête est en cours.

Des tensions ont éclaté au sein de la coalition au pouvoir en Palestine occupée après que le ministre d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, a lancé une attaque virulente contre le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, l'accusant d'entraver les tentatives visant à relancer la réforme judiciaire et à révoquer la procureure générale, Gali Baharav-Miara.

Smotrich a critiqué Ben-Gvir pour avoir déstabilisé la coalition avec ce qu'il a qualifié d'« absurdité ».

Critiquant la coalition pour son inaction, le ministre israélien d’extrême droite a ajouté : « Nous avons été élus pour gouverner. Il ne sert à rien d'adopter un budget d'État sans renvoyer la procureure générale. »

Les propos de Ben-Gvir font suite à l'annulation d'une réunion de la coalition prévue pour discuter du limogeage de Baharav-Miara.

En réaction, Ben-Gvir a menacé de voter contre les initiatives de la coalition, notamment le budget du régime, ce qui s’avère juste après le vote de son Parti, Otzma Yehudit, contre le budget lors de la séance plénière de la Knesset.

Par ailleurs, des rapports indiquent que Ben-Gvir a publié un communiqué demandant un vote de défiance du cabinet contre la procureure générale lors de sa réunion hebdomadaire dimanche prochain.

Smotrich s'est opposé à cette mesure et a réitéré sa position antérieure selon laquelle la réforme judiciaire du régime d'occupation devrait rester suspendue jusqu'à la fin de la guerre en cours dans la bande de Gaza.

Le chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC), qui a renversé le gouvernement syrien le dimanche 8 décembre a déclaré qu'il ne permettrait pas que le sol du pays soit utilisé pour des attaques anti-israéliennes.

« Nous ne voulons aucun conflit, que ce soit avec Israël ou avec qui que ce soit d'autre, et nous ne laisserons pas la Syrie être utilisée comme rampe de lancement pour des attaques », a affirmé Ahmed al-Sharaa, connu sous son nom de guerre Abu Mohammed al-Jolani, le lundi 16 décembre, lors d’une interview accordée au journal américain The Times.

Il a exclu toute attaque depuis le territoire syrien contre le régime israélien ou tout autre « État », ce qui témoigne, selon les observateurs, d'une reconnaissance du régime en tant qu'État. 

Al-Jolani avait affirmé samedi que son groupe « ne s'engagerait pas » dans un conflit avec le régime de Tel-Aviv, alléguant que « la Syrie est trop épuisée pour un conflit avec Israël ».

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la Syrie était confrontée à une épreuve difficile, soulignant les menaces posées par les groupes terroristes comme Al-Qaïda et Daech ainsi que l'agression israélo-américaine.

« La Syrie est aujourd’hui confrontée à une épreuve difficile. La menace posée par les agissements de groupes terroristes comme Al-Qaïda et Daech a accru les inquiétudes dans la région, faisant craindre que les terroristes ne transforment la Syrie en leur fief », a écrit M. Araghchi dans une note publiée, ce samedi 14 décembre, par le quotidien libanais Al-Akhbar.

Les « agressions et interventions militaires » du régime sioniste, des États-Unis et de leurs alliés régionaux ont créé des défis importants, a-t-il ajouté.

Araghchi a qualifié ces interventions d'« erreurs de calcul stratégiques irréparables », révélant l'objectif qui les sous-tend.

« L’objectif clair de ces agressions et interventions est la destruction des fondements sociaux, des ressources scientifiques, des infrastructures économiques et des capacités défensives de la Syrie », a-t-il déclaré.

« Il ne fait aucun doute que le monde musulman est extrêmement préoccupé par l’avenir de l’Asie de l’Ouest, compte tenu des conditions dans lesquelles se trouvent le Levant et la Palestine », a-t-il indiqué.

La radio britannique BBC, accusée d'avoir diffusé des informations erronées tendant à déstabiliser la quiétude sociale et à saper le moral des troupes, est suspendue pour trois mois au Niger, a annoncé jeudi le ministre de la Communication de la junte, Sidi Mohamed Raliou.

Après Radio France Internationale (RFI) et France 24, c'est au tour de la BBC d'être suspendue. Au Niger, la junte a annoncé jeudi la suspension pour trois mois de la radio britannique, une décision qui vient grossir la liste de médias occidentaux sanctionnés dans les pays sahéliens. 

La BBC est accusée d'avoir diffusé des "informations erronées tendant à déstabiliser la quiétude sociale et à saper le moral des troupes" qui luttent contre les terroristes, selon un communiqué du ministre de la Communication, Sidi Mohamed Raliou.

 

Un tribunal néerlandais a bloqué une action en justice visant à empêcher le gouvernement d’exporter des armes vers Israël qui mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Le tribunal, situé à La Haye, a rejeté, le vendredi 13 décembre, la plainte, disant qu'il ne voyait aucune raison d'imposer une interdiction totale à de telles exportations.

« Il n’y a aucune raison d’imposer à l’État une interdiction totale d’exportation de biens militaires et à double usage », a déclaré le tribunal. « Toutes les plaintes sont rejetées. »

La requête a été déposée par un groupe d'organisations pro-palestiniennes qui accuse le régime israélien d’utiliser les armes néerlandaises pour mener la guerre contre Gaza.

Wout Albers, avocat représentant les ONG, a soutenu que le régime israélien est coupable de génocide et d’apartheid.

« Israël est coupable de génocide et d'apartheid […] et utilise des armes néerlandaises pour faire la guerre », a déclaré Albers lors des audiences.

Cette décision va à l'encontre d'une décision de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, qui a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant. 

La CPI a pris cette mesure lors des audiences sur les crimes de guerre commis par le régime israélien dans la bande de Gaza.

Les Japonais se sont rassemblés, vendredi soir 13 décembre, devant le ministère des Affaires étrangères à Tokyo pour protester contre les violences sexuelles commises par des soldats américains stationnés dans le pays, a rapporté le site d’information chinois Xinhua.

Un peu plus tôt dans la journée, un militaire de l'armée de l'Air américaine a été condamné à cinq ans de prison par le tribunal de district de Naha pour avoir enlevé et agressé sexuellement une Japonaise de moins de 16 ans à Okinawa en décembre 2023.

Les manifestants ont condamné cet acte abject, déclarant que les violences sexuelles commises par des soldats américains étaient intolérables et qu'une peine de cinq ans de prison était bien trop clémente par rapport aux souffrances endurées par la victime.

Ils ont également critiqué la police et le gouvernement japonais pour ne pas avoir fourni d'informations sur l'affaire aux autorités de la préfecture d'Okinawa. Les manifestants ont demandé au ministère des Affaires étrangères de rendre compte de la dissimulation des détails de l'affaire.

Les incidents criminels impliquant des soldats américains au Japon sont un problème de longue date. Selon les statistiques de la préfecture d'Okinawa, environ 6, 200 affaires criminelles impliquant des militaires américains et des personnes à leur charge ont été enregistrées à Okinawa entre 1972 et 2023, dont des délits graves tels que le meurtre, le viol et le vol.