Des dizaines de Tunisiens se sont rassemblés samedi soir devant l’ambassade des États-Unis à Tunis pour condamner l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas et de Fuad Shukr, haut commandant du Hezbollah libanais.

Le chef du bureau politique du Hamas est tombé en martyr mercredi à Téhéran avec un projectile et le commandant du Hezbollah, mardi dans l’après-midi après une frappe des avions de combat israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth ou Dahieh.

Les protestataires ont condamné le soutien américain aux agressions du régime sioniste.

Selon des sources tunisiennes, les citoyens tunisiens ont scandé lors de ce rassemblement des slogans comme : « Ô martyr, que ton âme repose en paix, nous continuerons la lutte », « On sacrifie la vie et le sang pour toi Ô Palestine », « Nous resterons loyaux au sang des martyrs », « Mort à Israël » et « Ni paix ni marchandage, uniquement Résistance ».

Les protestataires ont également exigé l’expulsion de Joey Hood, ambassadeur des États-Unis à Tunis et la criminalisation de la normalisation des liens avec le régime israélien.

Le ministère de la Santé palestinien a déclaré qu’au cours des dernières 24 heures, les forces d’occupation sionistes ont commis deux actes de massacre contre les habitants de la bande de Gaza, causant la mort de 33 personnes et blessant 118 autres.

Huit individus d’une même famille sont tombés en martyr et plusieurs autres ont été blessés à la suite d’une attaque aérienne menée par Israël sur le camp de réfugiés de Jabaliya, situé dans le nord de la bande de Gaza.

Trois membres d’une autre famille ont été tués et plusieurs autres ont été blessés lors de l’attaque de leur domicile dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza. Deux Palestiniens ont également été tués dans le quartier d’al-Shujaiya, à l’est de la ville de Gaza.

L’attaque aérienne israélienne sur les abris de fortune des réfugiés, situés aux alentours de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, au cœur de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 23 personnes et blessé de nombreux autres.

Le président du Parlement iranien dit que la réponse écrasante de Téhéran aux crimes du tandem Tel Aviv/Washington fera regretter à ce dernier ses « erreurs nuisibles » à la région entière.

Le président du Parlement, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré que la « réponse écrasante et intelligente » de l’Iran à Israël et aux États-Unis les forcerait à changer leurs équations dans la région et à regretter leurs « erreurs préjudiciables » à la région.

Il a fait ces remarques dimanche 4 août, quatre jours après qu'Israël, soutenu par les États-Unis, a assassiné Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du groupe de résistance palestinien Hamas, qui était en visite à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du président Pezeshkian.

Cet acte terroriste fait suite à une autre frappe perpétrée par le régime sioniste, lors de laquelle a été tué Fuad Shukr, un haut commandant du mouvement de résistance libanais, Hezbollah, à Beyrouth.

« Le doux goût d’une célébration de la démocratie religieuse… [dans] la République islamique est devenu amer à cause de la mort en martyr des commandants militaires et politiques de la Résistance, en particulier Ismaïl Haniyeh, qui était notre invité », a-t-il déclaré lors d’une séance publique du Parlement.

« Il ne fait aucun doute que la réponse écrasante et intelligente de la République islamique laissera un goût doux dans la bouche du peuple et des forces de résistance ainsi que des défenseurs de la liberté dans le monde et, qu’elle fera regretter aussi son acte à ce régime, en particulier à son soutien américain. »

Le Hezbollah riposte à une attaque israélienne meurtrière qui avait auparavant ciblé la partie sud du pays en tirant des dizaines de roquettes Katioucha sur le nord de la Palestine occupée. 

Lors des représailles ce dimanche 4 août, le mouvement de la Résistance islamique du Liban – Hezbollah – a tiré plus de 50 roquettes vers la colonie de Beit Hillel dans la région de Haute Galilée, provoquant un incendie, ont rapporté les médias israéliens.

Le mouvement a déclaré avoir utilisé des « roquettes Katioucha » pour mener cette frappe de représailles, ajoutant que c'était la première fois que la colonie de Beit Hillet était prise pour cible par la Résistance.

Selon le groupe, les représailles ont été menées « en réponse aux attaques de l’ennemi israélien contre les villages et les zones d’habitation sûres du sud, en particulier les attaques contre les villages de Kfar Kila et Deir Siryan, qui ont coûté la vie aux civiles ».

Israël lance une attaque de drones contre des tentes de déplacés palestiniens dans un hôpital de Gaza, faisant au moins cinq morts et 16 blessés.

Le régime israélien a lancé, ce dimanche 4 août, de nouvelles frappes aériennes sur les tentes de déplacés palestiniens dans un hôpital de la partie centrale du territoire assiégé, faisant de nombreux morts et blessés.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA a rapporté que cinq civils avaient été tués et plus de 16 autres blessés dimanche matin lorsque des drones israéliens ont ciblé des tentes abritant des personnes déplacées près de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza.

Quelques paeoles du sage imam, le maître de l'éloquence, le législateur de la sagesse, le Commandeur des Croyants, Ali bin Abi Talib, que la paix soit sur lui, qui a précédé le premier et le dernier dans la littérature, la rhétorique et la rhétorique, après son professeur et professeur, le Messager de Dieu, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui et sa famille, qui reflète un aspect des aspects de sa grandeur, sa foi, sa sagesse, sa pensée et sa morale.

Un jour, Abou Hamzeh ath-Thamâlî entra chez l'Imam ZeinulAbedine,q as-Sajjâd (as) le trouvant en larmes il lui dit :

« Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais, ô mon Maître ? »

Il (as) répondit :
« Et comment ma tristesse pourrait-elle s'arrêter après avoir vu ce que j'ai vu ». Et comme si tous les malheurs étaient dans une main et le grand malheur dans l'autre ; et même, plus grand encore !

Il (as) ajouta :
« Ô Abou Hamzeh ! As-tu vu ou as-tu entendu parler d'une Hashémite puisse être capturée ? » (et il (as) parlait de sa tante Zeinab (as)). Ô combien cela avait coûté à l'Imam as-Sajjad (as) de voir Zaynab (as) captive de pays en pays et le pire instant était celui où ils furent entré dans la cour du Tyrannique Yazid, attachée par une corde...

« On interrogea l'Imam as-Sajjad (as) sur l'abondance de ses pleurs.

Il (as) répondit :
« Ne me blâmez pas ! Yacoub avait un de ses fils disparu et il pleura jusqu'à en devenir aveugle et il ne savait pas s'il était mort. Alors que moi, j'ai vu 14 membres de ma famille tués en une matinée. Pensez-vous que la tristesse quittera un jour mon coeur ? »(1)

« Un jour, l'Imam (as) se rendit dans le désert. Son serviteur le suivit et le vit prosterné sur une pierre rude. Le serviteur raconte :
« Je m'arrêtai et j'entendis ses pleurs et ses sanglots. Il (as) répétait :
« Il n'y a de divinité que Dieu pour adoration et soumission ! Il n'y a de divinité que Dieu par croyance et sincérité ! » J'ai compté jusqu'à 1000 fois. Ensuite, il s'était levé de sa prosternation, le visage et la barbe recouverts de larme (de sable, selon d'autres propos), les larmes ruisselant sur les joues.

Je [le serviteur continue de parle] lui dis alors :
« Ta tristesse ne s'arrêtera-t-elle jamais ? Tes larmes ne se tariront-elles pas ? ».

L'Imam (as) me répondit :
« Yacoub, fils d'Isaac, fils d'Ibrahim (as), étaint un prophète (as) et l'un de ses douze fils ( Youssef as) avait disparu. De tristesse, ses cheveux avaient blanchi, il s'était voûté, il avait perdu la vue à force de pleurer. Et son fils était encore vivant en ce monde ici-bas. Alors que moi, j'ai vu mon père, mon frère, mon oncle, 17 Youssef de ma famille abattus. Comment ma tristesse va-t-elle s'arrêter et mes pleurs tarir ? »(2)

« L'Imam 'Ali fils de Hussein pleura son père plus de 30 ans, On ne lui présentait pas de nourriture ou de boisson qu'il ne disait :
« Comment manger alors qu'Abu AbdAllah a été tué ayant faim !
Comment boire alors qu'Abu AbdAllah a été tué ayant soif ! »(3)

S'il (as) se rendait au marché et qu'il voyait un boucher s'apprêtant a égorger une chèvre ou autre, il s'approchait et lui demandait :
-"As-tu donné a boire a la bête avant ?"

Le boucher répondait :
-"je n'égorge pas une bête sans lui avoir donné a boire avant, même si c'est un peu."

Alors L'imam (as) éclatait en sanglots et disait :
-"ABU ABDALLAH, A Été Égorger, Assoiffé"?(4)

C'est Pourquoi Un Des Surnoms De L'imam Al-Sajjad (as) Était "CELUI QUI PLEURE" "AL BAKK'A" ou "LE TRISTE"

(1) Sirat al A'ima al ithna Ashir de S.Hashim Al hassani, vol.2 p130/1
(2) Sirat al A'ima, vol.2 p114/5 et p131
(3) Sirat al A'ima, vol.2 p114-nafs al Mahmum, p.430 
(4) Sirat al A'ima, vol.2 p114

 وَلَا تَتَمَنَّوْاْ مَا فَضَّلَ اللَّهُ بِهِ بَعْضَكُمْ عَلَى بَعْضٍ لِّلرِّجَالِ نَصِيبٌ مِّمَّا اكْتَسَبُواْ وَلِلنِّسَآءِ نَصِيبٌ مِّمَّا اكْتَسَبْنَ وَاسْئَلُواْ اللَّهَ مِنْ فَضْلِهِ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُلِّ شَى‏ءٍ عَلِيماً
 Ne convoitez pas ce qu’Allah a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Allah de Sa grâce. Car Allah, certes, est Omniscient. (Coran 4 : 32)

 Le verset pointe vers la racine de l’utilisation des choses interdites, à savoir l’avidité, le désir et la compétition injuste .

 Le concept de justice est différent du concept d’égalité. La « justice » est partout une « valeur », mais « l'égalité » est parfois une « valeur » et parfois « l'antivaleur » signifie « l'oppression ».

 Par exemple, si un médecin donne le même type de médicament à tous les patients, ou si un enseignant donne la même note à tous les élèves, c'est l'égalité, mais ce n'est pas la justice.

 La « justice », c'est valoriser chacun selon son mérite, même si cela provoque des différences ; Parce que faire des différences basées sur les mérites et les perfections est tout à fait juste, mais la discrimination est fausse.

 La discrimination consiste à préférer l'un à l'autre sans raison et sur la base de son désir, mais la juste différence consiste à préférer l'un à l'autre sur la base d'une série de critères judicieux.

 Par conséquent, il faut rechercher la justice, mais essayer de rendre tout le monde pareil est une erreur.
Les parties d’une voiture sont différentes en termes de matériaux, de forme et de performances, mais leur différence est judicieuse.

 Si Dieu n’a pas créé tout le monde pareil, c’est selon sa sagesse. Par conséquent, dans les domaines qui ne sont pas entre nos mains, comme le sexe, la beauté, le talent, l’expression, l’intelligence, la vie, etc., nous devons nous contenter de la division et de la destinée de Dieu.

 Nous qui considérons Allah comme juste et sage, si nous ne comprenons pas la raison et la sagesse d'une chose, nous ne devrions pas porter de jugements hâtifs et ignorants sur Dieu.

 En fait, les différences doivent être considérées comme la raison de la croissance, de l’épreuve, du mouvement, de l’interaction et de l’unité de la société, car si tous les individus disposent des mêmes installations, les qualités humaines telles que la générosité, le courage et le sacrifice ne se développeront pas chez l’homme.