تقي زاده

تقي زاده

La Conférence de deux jours «Iran et coopérations Eurasie» a débuté ses travaux, lundi matin, à Téhéran.

Cette Conférence réunit des experts russes, kazakhs, tadjiks, afghans, pakistanais, indiens, chinois et allemands. Les participants à cette conférence se penchent sur un éventail de sujets, dont la perspective des évolutions en cours, en Eurasie, la géopolitique de l’énergie, la coopération économique, en Eurasie, la coopération régionale, en Afghanistan, et la sécurité de la région.

A la tribune de la Conférence «Iran et coopérations Eurasie», le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali-Akbar Salehi, a souligné que la coopération, en Eurasie, constituait un besoin mondial. «Il faut élargir les coopérations et les relations en Eurasie», a-t-il ajouté. «Téhéran est prêt à donner de l’essor à ses coopérations avec les pays eurasiens. L’Iran profite d’une bonne position, pour le transit des marchandises et de l’énergie, d’autant plus qu’il possède des réseaux ferroviaires et routiers pouvant jouer un rôle important, dans les relations régionales et internationales, notamment, sur la Route de la Soie et le corridor Nord-Sud. D’où, il peut se servir d’un chemin raccourci et sûr, pour acheminer de l’énergie vers les marchés mondiaux», a déclaré Ali-Akbar Salehi, qui s’est, ensuite, attardé sur la lutte contre la drogue et le terrorisme. «Une fois, les coopérations, en Eurasie, institutionnalisées, nous pouvons commencer nos efforts, en faveur de la croissance de la région, la lutte contre les crises et le rétablissement de la paix et du bien-être international», a-t-il affirmé. Monsieur Salehi, pour qui l’Eurasie est un des foyers importants du monde, a déclaré que la RII, en tant qu’un des principaux maillons de cette chaîne, a d’énormes capacités, pour développer ses coopérations, sur divers plans, y compris, transport, énergie, commerce et sécurité. Le chef de la diplomatie iranienne a plaidé, pour le règlement des problèmes de la région, sans recours aux solutions des puissances extrarégionales.

«Les forces étrangères sont déployées, en Afghanistan, depuis une décennie, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, la drogue et l’extrémisme, mais leur présence n’a fait qu’intensifier les problèmes et l’insécurité, d’autant plus qu’un grand nombre de civils ont été massacrés», a renchéri le ministre iranien des Affaires étrangères. A la Conférence de «l’Iran et les coopérations de l’Eurasie», les intervenants ont, aussi, mis l’accent sur l’élargissement des relations entre les pays eurasiens. Dans la foulée, l’ex-représentant du Premier ministre indien pour l’Asie-Ouest a évoqué le rôle de l’Iran, en tant que pays important, en Eurasie. «Pour diverses raisons, l’Iran compte parmi les pays de poids, qui exerce une grande influence, sur les évolutions positives de la région», a déclaré ce responsable indien. De son côté, le vice-président de la Douma russe a insisté sur l’important rôle joué par l’Iran, en Eurasie, déclarant que Moscou s’intéressait à élargir ses coopérations avec Téhéran. Selon cette autorité russe, la convergence entre les pays eurasiens doit reposer sur des piliers appropriés.

La semaine dernière a été marquée par une série d'indices illustrant un changement fondamental, dans le discours politique et médiatique américain, sur la Syrie, en prélude à un aveu franc de l'échec du plan de Washington, dans ce pays, qui devrait apparaître, après le sommet russo-américain.

Ainsi, Washington a sciemment fait savoir que le président Barack Obama avait rejeté un plan d'armement des rebelles syriens présenté par Hillary Clinton, David Petraeus et Leon Panetta, qui ont été remplacés dans le nouvelle administration. Ce trio dirigeait la guerre universelle menée contre la Syrie dans les domaines sécuritaire, militaire et économique. Le nouveau secrétaire d'Etat, John Kerry, a mis l'accent dans ses déclarations sur la nécessité de trouver un règlement politique à la crise à travers des négociations entre les oppositions et l'Etat national syrien, dirigé par son président Bachar al-Assad. Kerry a préparé le terrain à une éventuelle rencontre avec Assad dans plusieurs déclarations faisant état d'"idées" susceptibles de convaincre le dirigeant syrien de négocier avec ses détracteurs. Il est important de souligner que l'initiative proposée par le président Assad le 6 janvier dernier est la seule initiative sérieuse pour organiser le dialogue et le partenariat avec l'opposition. Toutefois, le chef de la diplomatie américaine semble vouloir préparer son opinion publique et les gouvernements de la région à la scène dont il rêve mais qu'il ne lui sera pas facile de concrétiser: un photo le montrant en train de présenter ses respects au dirigeant de la Syrie, en sa qualité de secrétaire d'Etat américain. Un dirigeant que les Américains ont cru à un certain moment pouvoir renverser.

Tous ceux qui suivent de près les développements de la crise syrienne ne peuvent qu'être écœurés de l'attitude trompeuse et hypocrite des Etats-Unis, qui ont déversé ces derniers jours -via la Maison Blanche, le Pentagone et le Département d'Etat- un flot de déclarations sur le fait que le Front qaïdiste al-Nosra constitue la principale source de danger menaçant la sécurité du monde arabe et des pays occidentaux. Qui a mobilisé ces terroristes du monde entier pour les envoyer en Syrie? Qui a ordonné à la Turquie, au Qatar, à l'Arabie saoudite, à la Libye et au Courant du futur libanais d'offrir argent, armes, entrainement, soutiens logistiques et couverture politique et médiatique aux groupes takfiristes? N'est-ce pas l'Amérique? Quel est le secret de ce revirement?

Certainement pas un éveil de la conscience américaine. C'est tout simplement l'échec du plan occidental contre la Syrie devant la résistance tenace et acharnée du peuple et de l'armée syrienne et de leurs alliés dans la région et dans le monde; devant la détermination inébranlable de Bachar al-Assad qu'ils n'ont pas réussi à briser et qui se prépare dores et déjà à une nouvelle victoire historique après ses succès en Irak, dans la guerre de juillet 2006 au Liban et à deux reprises à Gaza en 2008 et 2012.

L'empire américain a perdu sa guerre contre Assad et contre la Syrie et se prépare à accepter le mécanisme de fin de la violence proposé par le président syrien. C'est-à-dire que Washington va être contraint, dans un proche avenir, de mettre en œuvre des engagements portant sur l'arrêt de l'armement et du financement des groupes terroristes par ses Etats auxiliaires dans la région.

C'est à ce moment là que les vrais problèmes de ces Etats vont commencer.

Le troisième discours donc l’ouvrage Nahjul Balagha est connu sous le nom de Shakiya et il comprend les plaintes de l’imam Ali (as) à propos du califat et sa patience à l’usurpation de ce droit et après l’allégeance des gens avec lui. L’imam Ali (as) dit dans ce discours : « Je jure par Dieu ou (Aboubakr) il a revêtu le manteau du califat alors qu’il s’agit que je suis le pivot pour le fonctionnement de détails islamiques. Je suis pour le fonctionnement de l’Etat islamique comme le pivot placé entre deux pierres qui servent à écraser les graines (sans cela la pierre ne peut tourner). (Il sait que) Les fleuves et les sources (de la science et des mérites) coulent depuis les pentes de mon être. Les esprits les plus élevés ne peuvent atteindre ma pensée. J’ai laissé le manteau du califat et j’ai replié ma soutane vis-à-vis de cela (je m’en suis écarté) je me suis plongé dans cette pensée selon laquelle, avec les mains vides (sans aucune assistance) me soulever (et récupérer mon droit des gens) ou alors faire preuve d’endurance dans cet environnement étouffant et ténébreux, un environnement qui fera pourrir un vieux et vieillir un jeune, prendre impie les hommes de foi. J’ai finalement réalisé que la patience et l’endurance sont plus proches de la sagesse. Raison pour laquelle j’ai opté pour l’endurance. Toutefois, je suis pareille à celui qui à la poutre dans l’œil et l’os dans gorge. Je voyais avec mes yeux comment mon héritage a été dilapidé. Jusqu’à ce que le premier s’en alla (la mort le pris). Et après lui, il confia le califat au fils de Khatab (ici, l’imam cite les paroles d’Hachar le poème dont le contenu apparait comme suit : « il n’y a aucune différence entre hier et aujourd’hui, les choses ne sont passées des mains d’un autre pour un autre).

Plus étonnant, lui Oumar qui de son vivant voulait que les gens acceptent son excuse, c’est-à-dire malgré ma présence qu’il prenne le califat, au moment de mourir confia les reines du pouvoir à un autre. Les deux géraient avec une certaine ruse le califat. Bref en résumé, il le confia à quelqu’un qui par rapport à la violence était plutôt rigoureux, il se trompait, cherchait à couvrir ses actes, le chef des califes était comme un chameau non dompté qui si on tire les rennes cela finira par lui briser les narines et si le libère, il chutera dans l’abime. Je jure par Dieu que les gens étaient à bout de force d’ont l’indignation et les difficultés. Et moi durant cette longue période je n’avais d’autre choix que de faire preuve de patience. Après l’époque de celui là (Oumar) passa et il confia (l’élection du califat) à un groupe dans lequel il m’avait inclus. Je cherche protection auprès de Dieu contre ce collège qui osâ me comparer avec la première personne dans le groupe. Bref les choses sont arrivées à un niveau où ils m’ont placé dans un même rang avec eux. J’ai encore rétrogradé et j’ai agit avec eux (selon l’intérêt des musulmans). Donc j’ai accepté faire partie de ce collège (dans l’intérêt des musulmans). A cause de sa haine, l’autre s’employait à me chasser tandis que l’autre fit passer ses proches parents (par rapport à la vérité). L’autre avait également des prises de position qu’il ne convient pas de rappeler ici. Finalement, le troisième se leva, et il ressemblait à un chameau glouton au ventre plein qui ne savait que manger et thésauriser les biens. Les proches de son père se levèrent pour le soutenir, ils étaient pareils à des chameaux affamés qui avaient les yeux pointés vers le pâturage vert avec un désir incroyable d’avaler les herbes. Et ils n’ont jamais reculé dans l’art de consommer les biens de Dieu, mais finalement ses initiatives (dans le but de renforcer son pouvoir) fit vaine et le résultat de se mauvais actes finit par l’anéantir et le remplissage du ventre et la thésaurisation des bien finit par l’anéantir. C’est alors que beaucoup de cris s’élevèrent et m’acceptèrent comme calife. Ils m’avaient entouré de tous els côtés. Peu s’en est fallu qu’ils écrasent sous leurs pieds les deux lumières, les deux souvenirs du prophète (ç) Hassan (as) et Hossein (as). Tellement la foule m’a mis la pression que commençais déjà à souffrir de douleur et mon manteau se déchirait déjà de part et d’autre. Tel les moutons (ayant vu un tigre se sont rabattus autour du berger) ils m’entouraient. Mais lorsque je me levai et je pris le symbole du califat… »[1]

Nous nous sommes particulièrement étendue en répondant auparavant à la question de la fabrication des hadiths par Mouawiya mais en ce qui concerne le point soulevé, il faut dire ceci : « il n’y a pas de doute que les hadiths ont été fabriqués au sujet des mérites de Mouawiya. Mais cette sauce mijotée est tellement salée qu’elle est suscité la protestation de tous y compris le cuisinier lui-même. »[1] Ces hadiths ne sont pas du tout acceptable par nombre de sunnites.

Dans un premier temps, nous allons évoquer les efforts d’un groupe particulièrement engagé pour faire valoir les mérites de Mouawiya et de Yazid en fabriquant des hadiths ou en écrivant des livres. Ensuite, nous chercherons à savoir s’il existe un hadith authentique au sujet des mérites de Mouawiya.

Premier point : sunnites ont pris l’initiative de trouver des mérites pour Mouawiya et Yazid. Ce qui apparait ci-dessous constitue un rapport sommaire à ce sujet :

L’amitié que certains éprouvent pour Mouawiya fait en sorte qu’ils fabriquent des hadiths ventant les mérites de cet homme. Mohammad ibn Abdoul Wahid Abou Amr Goulam Sahalab a écris un essaie sur les mérites de Mouawiya, cet homme dont la vie est pleine de vices et de perversité. Nous avons également ibn Hajar dans « Lisan ul Mizane, vol1, page 374 » il écrit sous le nom de Is’haq ibn Mohammad Soussi : « cet homme a amené des sujets[2] de Mouawiya.

Oubeidoullah Sekti rapporte de lui, une histoire que lui et son maitre ont fabriqué.[3] Ibn Hajar Makki a rédigé un livre intitulé « Tadhir ul Janan wouo Lisan » rien que pour les mérites de Mouawiya.[4] Hafiz Abdoul Mounguiz Hanbali est parti des faits préconçus et fabriqués pour écrire un livre sur les mérites de Yazid ibn Mouawiya.[5] Abou Oumar Zaïd ou Abou Amr Zaïd est parti des hadiths fabriqués pour écrire un livre faisant l’éloge de Mouawiya ibn Abou Soufiyane. Bardoni a également fabriqué des hadiths au sujet des mérites de Mouawiya.[6]

Etudiez le livre « Al Shari’atoul lil Ajiri, vol 5, chapitre Faza’ilul ibn Mouawiya ibn Abou Soufiyane » peut également contribuer à renseigner davantage nos chers lecteurs par rapport à ces hadiths.

Ibn Teimiya d’une par dans une réponse à Allamah Hilli qui se fonde sur le hadith ul teyr pour étayer une affirmation déclare : « le hadith ul teyr n’a pas été rapporté par l’un des compagnons fiables personne parmi les imamites ne confirme l’authenticité de ce hadith. Ce hadith fait partie des hadiths que certains ont rapporté de la même manière qu’ils ont fait sur les mérites de quelqu’un d’autre que ceux d’Ali (as) ils ont fait la même chose au sujet des mérites de Mouawiya en rapportant beaucoup de traditions, ils ont également écris beaucoup de livres. Mais les gens qui maitrisent les hadiths ne confirment ni les traditions rapportées sur Ali (as) ni celles rapportées au sujet de Mouawiya »[7]. D’un autre côté, Hakim Neyshabouri a été traité de chiite par ceux qui ont voulu qu’il fabrique des hadiths sur les mérites de Mouawiya[8] or avant, il disait que les sciences des hadiths ne confirmeront pas de mérites et d’éloge pour Mouawiya.[9] Comment est ce qu’on peut justifier ces contradictions chez lui ?[10] Certes ce n’est pas seulement avec Hakim Neyshabouri qu’on observe un tel comportement, l’auteur de « Sounanou Nassa’i » a également été traité de chiite comme il ressort dans « Wafiyati A’yan ».[11] En effet, Nassa’i avait écris un livre au sujet des mérites et des vertus du prince des croyants Ali (as) et il affirme également : « qu’il n’a pas trouvé de mérite sur Mouawiya cette tradition du prophète dans laquelle Dieu lui remplit le ventre avec la nourriture ».[12]

Il y a également Sarkhasi qui avoue dans « Mabsoud « au chapitre Al Ikrar : « il est rapporté de Masroukh que Dieu soit miséricordieux envers lui qui dit : « on avait envoyé à Mouawiya des figurines en cuivre qu’on vendait dans la zone de l’Inde. Ali Masroukh passait par là et ceci lorsqu’il vit ces figurines il dit : « si je savais qu’il allait me tuer, je les aurais noyé. Mais je crains qu’il m’épuise et me captive. Je jure par Dieu que je ne sais pas quel genre d’homme il (Mouawiya) est : « un homme émerveillé par ses mauvais actes ou alors un homme ayant perdu toute chance en la vie meilleure dans l’au-delà qu’il s’accroche au bas monde ! On dit que ces figurines et ces statuettes s’étaient retrouvées dans le butin et Mouawiya ordonna de les vendre en Inde pour acheter des armes et des protèges Tibia pour la guerre…Masroukh s’est montré arrogant…Masroukh est un savant de la génération suivant immédiatement celle des compagnons et il les dérangeait avec des Fatwa… Mais malgré tout cela, les propos de Mouawiya passent avant les siens…Par ailleurs, nous avons dit que c’est parce qu’il n’a aucun doute sur Masroukh. Et ses propos sur Mouawiya viennent de ses convictions. Toutefois, il (Mouawiya) fait partie des grands compagnons, scribe de la révélation, prince des croyants. Le messager de Dieu lui avait annoncé qu’il règnera sur la communauté après lui. Le prophète (ç) lui dit un jour : « soit bienveillant envers les gens lorsque tu seras le chef de ma communauté. Sauf que son tour devait arriver après celui d’Ali (as). Le temps du califat passa et Mouawiya commis des erreurs en créant des ennuis à Ali (as) en abandonnant son devoir de soumission envers lui. il n’est pas permis de dire davantage que ça »[13]

Allamah Amini l’auteur d’AL Ghadeer rejette ainsi les mérites fabriqués pour faire l’éloge de Mouawiya : « ici nous n’avons pas fait attention aux on a dit et il a dit d’ibn Kathir, nous nous sommes refusés d’écouter certains propos lancé par les anciens depuis les collines de la Syrie. Une voie qui dit : « quiconque éprouve de la rancœur vis-à-vis de Mouawiya allumera lui-même son propre feu en enfer, un feu dans lequel il brûlera ». Nous n’avons également pas fait attention aux songes et rêves sur lesquels s’est appuyé ibn Kathir qui dit : « il y a une déclaration : j’ai vu le messager de Dieu dans le rêve, Aboubakr, Oumar, Ousmane, Ali et Mouawiya étaient auprès de lui, subitement un homme apparu Oumar dit : ô messager de Dieu celui-ci (pointant l’homme de la main nous humilie. Le prophète réprimanda le monsieur et le monsieur et ce dernier dit : ô messager je ne voulais pas l’insulter mais c’est plutôt celui-ci (Mouawiya) que je regardais. Le messager dit : « malheur à toi ne sais tu pas que c’est de mes compagnons ? Il répéta ces propos trois fois. Ensuite, le prophète sortit un poignard, le donna à Mouawiya et lui dit : planque lui ce couteau dans le corps, Mouawiya prit le poignard et frappa le monsieur avec. C’est alors que je sursautais du lit, je me rendis rapidement à la maison et je réalisais que cet homme fut tué la même nuit et cette personne n’est rien d’autre que Rachid Al Koundi ». Nous n’avons également pas pris en considération les convictions de Sa’ad ibn Moussabbab ou Moussabbib qui dit : « toute personne qui meurt alors qu’il éprouve de l’amitié pour Aboubakr, Oumar, Ousmane et Ali et qu’il confesse que ces dix personnes iront au paradis et qu’il adresse des prières et des miséricordes sur Mouawiya ce serait pour Dieu une obligation de ne plus soumettre ses actes au calcul et à la balance »[14]. Nous n’avons également pas fait attention au rêve rapporté d’Oumar ibn Aziz dans lequel Mouawiya dit : « je jure par le seigneur de Ka’aba que je suis devenus modeste » nous ne faisons également pas aux propos d’Ahmad ibn Hanbal qui dit : « qu’est ce que vous avez à faire avec Mouawiya ? Nous demandons la santé et la paix à Dieu ».[15]

En effet, pour avoir une idée et des traditions rapportés dans les ouvrages sunnites au sujet de l’éloge de Mouawiya, vous pouvez lire le livre « Al Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 11, page 92» vous pouvez également lire « Tarjoumah Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 21, page 119 ». Par exemple, nous avons un hadith fabriqué que Ferdoz rapporte sur les mérites de Mouawiya : « je suis cité du savoir Ali en est la porte et Mouawiya en est le maillon »[16]. Bien que Sekhavi et ibn Hajar Makki professent l’irrégularité et les défauts dans ce hadith, Manawi a fermé les yeux sur cela et la cité dans son livre « Kanouzoul Aka’iq ».

Il est bien de savoir qu’Allamah Amini dans le même livre « Tarjoumah Al Ghadeer, vol 10 »[17] s’est investi à répondre à ceux qui accusent les chiites d’avoir fabriqué les hadiths. En effet, dans son il a réservé une section intitulé : « analyse et étude des hadiths et comment se présentent les hadiths fabriqués ». il cite alors presque sept cents personnes parmi les rapporteurs de hadiths sunnites qui sont reconnus comme des menteurs et des fabriqueurs de hadiths et il précise que parmi ces sept cents menteurs, quarante trois personnes ont à eux seules rapporté presqu’un demi million de hadiths fabriqués[18] sans oublier près de 100 hadiths mensongers des sunnites qu’ils rapportent et qui confirment le califat et les mérites des califes soient disant bien guidés. Ces hadiths élèvent également les rangs des gens comme Mouawiya, Yazid, Mansour Dawaniki et autres califes des Omeyades et des Abbassides.[19]

Deuxième point : Existe-t-il un hadith authentique au sujet des mérites de Mouawiya ? Abdoullah ibn Ahmad ibn Hanbal dit : « J’ai demandé mon père au sujet d’Ali et de Mouawiya, il répondit : saches qu’Ali a beaucoup d’ennemis et quels que soient les défauts les défauts que ces ennemis ont voulu trouver sur lui, ils n’ont jamais réussi. Raison pour laquelle ils se sont réunis autour de celui qui combattait Ali et qui avec la ruse et les conspirations le montait contre lui (Ali) »[20]. Hakim Neyshabouri dit : « j’ai entendu d’Abou Abbas Mohammad ibn Yakoub ibn Youssouf dire : « j’ai entendu Is’haq ibn Ibrahim Hanzali dire : « il n’existe aucun hadith valable sur les mérites de Mouawiya ».[21] Etant donné que Boukhary n’a pas pu citer des hadiths valables sur Mouawiya, il s’est retrouvé contraint d’ouvrir une page dans le chapitre les mérites compagnons pour évoquer les mérites de Mouawiya.[22] Ibn Hajar Askalani écrit dans « Fathou Bari, vol 7, page 83 » : « ceci constitue la preuve qu’aucun des mérites et autres particularités rapportées de Mouawiya et qui font l’objet des divergences ne présentent aucun fondement ni authenticité. Il existe beaucoup de hadith sur les mérites de Mouawiya et aucune des voies de transmission de ce hadith n’est authentique.[23] Is’haq ibn Rahouvi, Nassa’i et les autres partagent ces mêmes convictions. Mais Mouslim et ibn Marja qui n’ont également pas trouvé un hadith authentique pour faire valoir les mérites de Mouawiya se sont retrouvés contraints dans leurs ouvrages d’ouvrir un chapitre sous le titre d’éloge sur les compagnons. Tirmizi n’a cité qu’un seul hadith (seigneur de lui un guide et celui qui est guidé et fait en sorte qu’avec sa présence les autres soient guidés). Il dit également : « ce hadith est « Hassan garib »[24] or ce hadith est mentionné ainsi : « seigneur guide ». Ibn Teimiya écrit dans « Minhaj, vol 2, page 207 » : « un groupe a évoque les mérites de Mouawiya dans des traditions et des hadiths soient disant venus du messager de Dieu, mais tous cela c’est des mensonges » Firooz Abadi écrit ceci à la fin de son livre « Safar ul Sahada » et Ajlouni dans son livre « Kashful khoulafa, page 420 » disent ceci au sujet des mérites : « il n’existe pas de hadiths authentiques à ce sujet »

Heini dit dans « Oumdatou kari » : « si vous dites qu’il existe beaucoup de hadiths au sujet des mérites de Mouawiya je dirai oui mais aucun de ces hadiths n’a été rapporté d’une chaine de transmission authentique. Choukani écrit également dans « Fawa’idoul Majmou’a » : « les mémorisateurs de hadiths s’accordent sur le fait qu’aucun hadith sur les mérites de Mouawiya n’est authentique »[25]

En conclusion, pour essayer de laver Mouawiya et Yazid de tous les soupçons qu’ils ont engagés, certains se sont lancés dans la fabrication de hadiths, mais ils n’ont pas réussi. Mais en temps, ceux qui affirment qu’il n’existe pas de hadith authentique sur les mérites de Mouawiya ne se dér rangent pas à fabriquer des propos élogieux à son égard. Des gens tels qu’Ibn Teimiya, et Sarkhasi.

[1] - Cette expression est un proverbe dans la langue persane : « tellement la sauce était salée que le cuisinier lui-même se rendit compte et lança un cri ».

[2] - Hadiths fabriqués et conçus.

[3] - Tarjoumat ul Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 21, page 127.

[4] - Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 13, deuxième section page 35, Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 13, première section page 126, pour réfuter les hadiths sur lesquels ibn Hajar s’appuie, confer Al Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 10, page 514 ; Tarjoumat ul Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 20, page 267 à 278.

[5] - Tarjoumat ul Ghadeer fi Kitab wouo Sunna, vol 10 page 120.

[6] - Id, vol 5, page 449.

[7] - Minhaj ul sunna, vol 2, page 207, retrouvez la réponse de cette affirmation dans le livre Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 13, deuxième section page33.

[8] - Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 1, deuxième section page38.

[9] - Il dit également dans Minhaj : « Certes il n’existe pas des peaux mettant en évidence les mérites de Mouawiya dans les Sahih. Mais il a été aux côtés du prophète dans la guerre de Hounein, de Ta’if, de Tabouk et il a été avec lui lors du pèlerinage d’adieu du messager. Il était l’un des rédacteurs de la révélation, celui en qui le prophète a placé sa confiance pour recopier le livre de Dieu comme il l’avait fait à certains autres personnes parmi les compagnons ».

[10] - Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 15, page 415.

[11] - Al Nassa’i avec un hadith qui ressort dans le livre Wafiyat ul i’yan, vol 1, page 21.

[12] - Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 15, page 411 et 415, Tarjoumat ul dala’iloul Sidq, vol 1, page 7.

[13] - Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 22, page 718 à 722.

[14] - Tarikh Ibn Kathir, vol 8 , page 139 et 140.

[15] - Tarjoumat ul Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 19, page 217 et 218.

[16] - Pour en savoir plus sur le caractère fabriqué de ce hadith, consultez Oubkat ul Anwar fi Imamatil A’immatoul At’ar, vol 15, page 415, Naf’atoul Zahar fi Khoulassat ul Oukbat ul anwar, vol 12, page 165 à 171.

[17] - Al Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 5, page 301.

[18] - Cela n’est pas étonnant ici car ibn Hajar dit dans l’introduction de Fat’ou Bari, page 4 : « Aba Ali Gassani cite Boukhary en affirmant qu’il a dit : « j’ai extrais ce hadith dans une base de données de six cent milles hadiths » car on sait parfaitement que le nombre de rapporteurs de hadiths dans Boukhary ne dépasse plus de deux cents soixante seize en excluant bien évidemment les répétitions.

[19] - id, vol 10, page 8.

[20] - Tarikh ul Khoulafa de Souyouti, page 133 ; Fat’ou Bari, vol 7, page 83, Al Sawa’ik, page 76.

[21] - Al Ahnna Mas’ouha, vol 1, page 220.

[22] - Sahih Boukhary, vol 3, page 1273, Bab 28.

[23] - Fath ou Bari, vol 7, page 83, page 104.

[24] - dans le 10ème volume d’Al Ghadeer, la fausseté de ce hadith est prouvée.

[25] - Tarjoumat ul Ghadeer fi Kitab wouo sunna, vol 21, page 127, extrait du logiciel de Behar ul anouar.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné fermement l’attentat terroriste qui a frappé samedi la ville de Quetta dans le sud-ouest du Pakistan.

Selon IQNA citant KUNA, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné fermement" l'attentat qui a fait 81 morts à Quetta au Pakistan et a demandé que les autorités pakistanaises agissent rapidement contre les responsables.

Rappelant qu'il s'agit de la deuxième attaque contre la communauté chiite de Quetta en quelques semaines, Ban "appelle à une action rapide et déterminée contre ceux qui en revendiquent la responsabilité et qui commettent de tels actes".

Il a réitéré le soutien ferme des Nations unies aux efforts du gouvernement et du peuple pakistanais pour protéger les minorités religieuses et ethniques et lutter contre le fléau du terrorisme.

L'attentat, qui a fait 81 morts et près de 180 blessés selon un dernier bilan de la police locale, est le deuxième plus meurtrier contre les chiites dans l'histoire du Pakistan, pays majoritairement sunnite en proie à une montée en puissance du fondamentalisme religieux et des violences sectaires.

Ces nouvelles violences interviennent un peu plus d'un mois après une série d'attentats anti-chiites ayant fait plus de 90 morts à Quetta revendiqués par le Lashkar-e-Jhangvi, un groupe fondé au milieu des années 90 qui multiplie les assauts contre la minorité chiite qui constitue environ 20% des 180 millions de Pakistanais.

Israël, sous pression, va ouvrir une enquête parlementaire "exhaustive" sur la ténébreuse affaire du "prisonnier X", un jeune Australien qui se serait suicidé en détention en Israël en 2010.

La commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset (Parlement) "a décidé de lancer une enquête exhaustive sur tous les aspects de l'affaire du prisonnier retrouvé mort dans sa cellule en décembre 2010", a indiqué un porte-parole de la commission, dans un bref communiqué publié dimanche soir.

L'enquête sera conduite par la sous-commission pour le Renseignement, qui dépend de la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense, a précisé le communiqué sans autre détail.

Cette décision survient après plusieurs jours de polémique médiatique et diplomatique sur l'arrestation et le décès d'un Israélo-Australien incarcéré pendant des mois dans le plus grand secret en Israël.

Al-Qaïda a revendiqué la série d'attentats à la bombe visant des quartiers à majorité chiite de Bagdad qui ont fait au moins 21 morts et plus de 120 blessés dimanche, a révélé le service SITE qui surveille les forums extrémistes sur l'internet.

Dans sa revendication sur cette vague d'attentats, al-Qaïda "déclare qu'il s'agit de venger les actes criminels - selon lui - du gouvernement dans les quartiers chiites de la capitale", indique le SITE.

Dimanche, trois voitures piégées ont explosé dans le quartier de Sadr City (nord), une quatrième à Al-Amin, une cinquième à Al-Husseiniyah et une sixième à Kamaliyah, trois secteurs de l'est de la capitale, outre l'explosion d'une bombe posée sur le bord de la route dans le quartier de Kerrada (centre), selon les autorités et les médecins irakiens.

L'ISI, branche d'al-Qaïda, est généralement considéré comme plus faible que pendant la période sanglante de 2006 à 2008, mais il est toujours capable de mener régulièrement des attaques très meurtrières.

Les mouvements de grève et protestations se multipliaient lundi au Pakistan pour réclamer aux autorités des mesures fortes de protection de la minorité chiite, victime d'un nouvel attentat sanglant fatal à plus de 80 personnes samedi à Quetta (sud-ouest).

Des rassemblements en solidarité aux victimes de Quetta avaient déjà eu lieu dimanche dans la métropole économique Karachi (sud), la capitale culturelle Lahore (est) et la première ville de la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, Muzaffarabad (est).

La contestation s'est intensifié lundi à Karachi, monstre urbain de 18 millions d'habitants également en proie à des violences sectaires, qui tournait au ralenti avec des écoles et des commerces fermés et des convoyeurs à l'arrêt.

A Quetta, capitale de la très instable province du Baloutchistan, environ 4.000 femmes de la minorité musulmane chiite ont entamé tard dimanche soir un sit-in avec les cercueils des victimes de l'attentat de samedi qu'elles refusent de porter en terre, un geste d'une forte puissance symbolique dans le monde musulman où les défunts doivent être enterrés le jour même ou le lendemain.

"Nous allons enterrer nos morts lorsqu'une opération ciblée sera lancée" contre les auteurs de ce nouvel attentat, a déclaré Qayyum Changezi, chef d'un parti chiite local. "Nous allons reprendre les négociations avec les chefs de la communauté chiite ce matin afin de les convaincre d'inhumer les morts", a répliqué à l'AFP le chef de la police de Quetta, Wazir Khan Nasir.

"Nous allons continuer notre lutte pacifique afin de protéger la communauté chiite", a dit Hasan Zafar Naqvi, le chef local d'un parti chiite, minorité qui représente environ 20% des 180 millions d'habitants du Pakistan.

La bombe de samedi était cachée dans un camion-citerne et a été déclenchée à distance près d'un édifice de deux étages qui s'est aussitôt effondré dans le marché de Hazara Town, une ville chiite située dans la banlieue de Quetta.

Près de 200 chiites tués depuis début janvier

L'attentat a été revendiqué par le Lashkar-e-Jhangvi (LeJ), un groupe armé anti-chiite fondé au milieu des années 90 et dont le nom réfère au mollah Haq Nawaz Jhangvi, éminence grise du Sipah-e-Sahaba (SSP), un groupe radical créé dans les années 80.

Le LeJ, qui a fait allégeance à Al-Qaïda, avait aussi revendiqué l'attentat le plus meurtrier de l'histoire du Pakistan contre la minorité chiite, perpétré le mois dernier, également à Quetta.

Selon l'organisation Human Rights Watch (HRW), plus de 400 chiites ont été tués au Pakistan en 2012, "l'année la plus sanglante" pour cette communauté dans l'histoire de ce pays. Mais la recrudescence des violences contre les chiites, qui ont fait près de 200 morts depuis début janvier, fait craindre une année 2013 encore plus meurtrière.

Plusieurs journaux pakistanais accusaient lundi le gouvernement, mais aussi les puissants services de renseignement et les forces de sécurité, régulièrement accusés d'être proches de mouvements extrémistes, de ne rien faire pour protéger les minorités et traquer les auteurs des attentats.

L'intox se poursuit : le journal sioniste, "Ydiot Aharonot", de concert avec les terroristes de l'ASL, a prétendu que 1.000 effectifs du Hezbollah sont entrés, ces dernières 24 heures, en Syrie, "pour combattre les rebelles".

"La démarche du Hezbollah est concertée et le Hezbollah a commencé sa guerre contre Israël". L'article du journal sioniste prétend, encore, que "c'est le Hezbollah qui contrôle huit villages, dans la banlieue de Homs, a lancé une vaste offensive contre trois villages syriens de Ghasir, près des frontières du Liban". Et puis, le journal en rajoute : "Le porte-parole de l'ASL a averti la population de ces trois villages et leurs a demandé de quitter leur habitat". Mais le journal israélien ne se contente pas de cela, poursuit ses mensonges, en ces termes : "L'infiltration du Hezbollah fait suite à la mort de l'Iranien Shateri". Toute cette campagne de dénigrement et de mensonge fait suite, en effet, à l'accord qu'Israël et les terroristes de l'ASL ont signé, au Golan. Selon cet accord, Israël s'engage à apporter son soutien financier et logistique à l'ASL. Il y a quelques jours, les terroristes de cette milice ont été évacués vers un hôpital israélien. Il semble que le régime sioniste s'apprête à justifier son éventuelle intervention, en Syrie ou au Liban.

 

"Le déploiement des missiles de croisière et ballistiques, sur les côtes iraniennes, et la possibilité qu'ils puissent toucher les navires US, ont, carrément, changé la donne et fait échec à la stratégie américaine", a affirmé le ministre iranien de la Défense,

le général Vahidi. Il parlait devant les étudiants de l'académie des sciences maritimes du port stratégique iranien de Tcharbahar. "Les changements stratégiques se succèdent, le langage et la politique américaine changent et tout ceci montre que le futur appartient à l'Asie et que, d'ici quelques années, les Etats Unis ne seront plus qu'une puissance, parmi tant d'autres. Et dans ces changements géopolitiques à venir, les Etats, qui ont de larges frontières martimes, auront leur mot à dire. ...L'une des régions les plus stratégiques, dans ces futures équations, est Mokran ou les côtes iraniennes, qui s'étendent du golfe Persique à l'océan Indien. "La stratégie maritime iranienne prévoit la formation d'alliances, alliances, au sein des quelles fusionneront les puissances, et c'est là que la région de Mokran prend toute son importance". "La puissance balistique iranienne, qui est, désormais, une réalité, fait échec à la stratégie américaine". Le ministre de la Défense a plaidé en faveur d'une présence iranienne forte, dans les régions du Sud du pays".