تقي زاده

تقي زاده

La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a lancé mardi un appel solennel à tous les protagonistes du conflit malien pour qu'ils empêchent les représailles.

Les attaques et les ripostes risquent d'entraîner le Mali dans une spirale de violence catastrophique, a déclaré Mme Pillay devant le Conseil de sécurité qui débattait de la protection des civils dans les conflits armés. Je demande à toutes les parties au conflit de respecter les droits de l'homme et les lois humanitaires internationales et d'empêcher les représailles.

Selon AFP, des associations de défense des droits de l'homme comme Human Rights Watch ont accusé les troupes gouvernementales maliennes, qui ont repris le contrôle du nord du Mali aux côtés des forces françaises, de s'en prendre aux civils d'origine arabe ou touareg, soupçonnés d'être complices des insurgés.

La protection des droits de l'homme est essentielle pour stabiliser la situation au Mali, a affirmé Mme Pillay. Elle a rappelé que des observateurs de l'ONU chargés des droits de l'homme étaient arrivés la semaine dernière à Bamako.

Un groupe d'oulémas chiites et sunnites et d'imams de la prière en commun des mosquées de l'Irak ont rencontré l'ayatollah Mohammad Saïd al-Hakim à la ville sainte de Najaf.

L'ayatollah Hakim souhaitant l'unité au sein de la communauté musulmane a déclaré: faisant attention aux conditions actuelles du monde, nous avons besoin de sobriété et modération dans nos pourparlers et dialogues.

Ce grand docte chiite a dit: les savants et sages musulmans ont beaucoup essayé pour présenter la réalité de l'Islam et ont accompli leur devoir; mais malheureusement les extrémistes de nos jours sont en train d'augmenter leurs activités et cela cause beaucoup de problèmes à la communauté musulmane.

jeudi, 14 février 2013 10:27

L’Iran a réussi à copier les drones US

L’Iran produit avec succès ses propres drones qui sont des copies d’un drone américain capturé auparavant, écrit Daily Mail se référant au commandant des forces aériennes iraniennes Ali Fadavi.

Les informations sur le clonage de drones américains sont apparues encore en décembre 2012, deux semaines après la capture d’un drone US Scan Eagle réalisée par les militaires iraniens.

Des médias locaux ont révélé pour la première fois les informations de la chaîne de télévision australienne ABC sur un Australien qui s'est pendu après avoir été détenu au secret en Israël.

Les médias ont ainsi pu rapporter que ABC a révélé mardi qu'un Australien s'appellant Ben Zygier, recruté par le Mossad, les services de renseignements israéliens, s'était pendu dans sa cellule de prison près de Tel-Aviv en décembre 2010.

Ce Monsieur X serait arrivé en Israël sous le nom de Ben Alon. Il aurait ensuite vécu une dizaine d'années en Israël avant son arrestation.

La censure avait imposé un black-out total interdisant aux médias israéliens de citer ABC. Après la levée de cette mesure, les médias n'ont toutefois pas été autorisés à donner des détails autres que ceux révélés par ABC.

Ce silence imposé par le régime israélien avait été brisé par trois députés arabes d'opposition, qui profitant de leur immunité parlementaire, ont posé mardi au Parlement des questions orales sur cette affaire au ministre de la Justice Yaakov Neeman.

Ce prisonnier a été détenu sous un nom qui n'est pas le sien. Etes-vous au courant ? Confirmez-vous le fait que ce ressortissant australien s'est suicidé en prison sous un faux nom sans qu'il soit révélé qu'il était détenu en Israël ? a demandé le député arabe israélien Ahmed Tibi.

La dirigeante du parti Meretz (gauche) Zehava Galon a, elle, demandé au ministre s'il considérait normal que le bureau du Premier ministre (Benjamin Netanyahu) invite les dirigeants des principaux médias à éviter la publication d'une information susceptible d'embarrasser Israël.

Une fois de plus certains parlementaires n'hésitent à se solidariser avec l'ennemi et profitent de leur immunité parlementaire pour violer la censure, a-t-il dit tout en affirmant ne rien savoir sur le fond de cette affaire.

En Australie, le chef de la diplomatie Bob Carr a ordonné un examen de l'affaire. Il a affirmé qu'il n'hésiterait pas à demander des explications à Israël sur ce qui s'est passé tout en précisant que ses services n'avaient pas été contactés par la famille de Ben Zygier et qu'il n'y avait eu aucune demande d'asssistance consulaire durant la période de sa détention présumée.

Russie continue de livrer des systèmes de défense antiaérienne à la Syrie, a déclaré mercredi le directeur de l'agence publique russe chargée des exportations d'armes Rosoboronexport, cité par les agences russes.

LaIl n'y a pas de sanctions (du Conseil de sécurité de l'ONU frappant la Syrie, NDLR). Nous continuons de remplir nos engagements sur les contrats de la vente d'équipements militaires, a souligné Anatoli Issaïkine, en précisant qu'il s'agissait de systèmes de défense antiaérienne et non d'avions.

Le directeur de l'Institut d'étude sécuritaire nationale d'Israël a menacé de frapper, à nouveau, la Syrie, si "celle-ci envoie de nouveaux convois d'armes au Hezbollah".

Amos Yadlin, cité par le "Washington Post" affirme qu'"Israël agira, à chaque fois qu'il sera en possession des informations concernant l'envoi d'armes et de munitions de la Syrie au Liban". "Il existe quatre sortes d'armements dont Israël ne peut tolérer le transfert vers le Hezbollah : le système de défense anti-aérien sophistqiué, les missiles balistiques, les missiles modernes côte-mer et les armes chimiques". "Il va sans dire que les frappes contre la Syrie seront dangereuses et que nosu devons, à chaque fois, évaluer les risques". Cette semaine, l'aviation israélienne a violé, à des dizaines de reprises, le ciel libanais. Trois incursions, en l'espace de deux jours, ont eu lieu.

 

Le ministre iranien de la Défense a déclaré que la construction du tout nouveau drone lance-roquettes iranien est dans sa phase finale et sera dévoilé en juin 2013.

Le général de brigade Ahmad Vahidi, qui parlait, samedi soir, à la télévision iranienne, en évoquant la capacité des drones iraniens, a ajouté que la production du tout nouveau drone offensif lance-roquettes, Air-Air, est dans sa phase finale.

Le général Vahidi a réitéré que l’Iran produit, à présent, 20 différents types de drones de reconnaissance, offensifs, à haute altitude, et de longue endurance, dits "HALE".

Le ministre iranien de la Défense a précisé que les drones iraniens de reconnaissance sont capables de survoler les positions de l’ennemi et de transmettre des images de haute qualité de leurs mouvements.

 

La grande marche de 22 Bahman vient d'être commencée simultanément à Téhéran et dans toutes les villes du pays.

Le peuple veut faire comprendre, une nouvelle fois, aux Arrogants, que le corps en acier de la Révolution islamique et ses fidèles de 70 millions d’âmes ne reculeront pas d’un iota, sous toutes les sanctions et pressions possibles et imaginables.

"Le cher peuple vigilant et résistant de l’Iran participera, avec autorité, demain 22 Bahman, marquant le jour anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, à une grande marche, et déjouera, encore une fois, les complots de l’ennemi visant à séparer le peuple de son gouvernement et de sa Révolution", a souligné le Guide suprême, en allusion à l’importance de la participation à la grande marche du 22 Bahman.

Simultanément au 34ème printemps de la liberté, le peuple iranien ont participé, massivement, en rangs serrés, aujourd'hui (dimanche) à la grande marche du 22 Bahman, pour renouveler son allégeance à la Révolution, aux idéaux du défunt fondateur de la Révolution et au Guide suprême.

 

Zaouias, cimetières, mosquées : ces derniers mois, la destruction de lieux saints musulmans par des groupes proches ou issus de la mouvance salafiste a connu une hausse inquiétante. Aucun lieu ne semble épargné, pas même à La Mecque, où le gouvernement saoudien aurait démoli des sites religieux, officiellement par crainte de l’apostasie.

ombouctou, Tunis, Marrakech. Depuis plusieurs mois, la liste des attaques par des mouvements salafistes de sites du patrimoine mondial protégés par l’UNESCO ou d’anciens mausolées soufis ne cesse de s’allonger.

En Tunisie, la zaouia Saïda Manoubia, près de Tunis, ou celle qui est dédiée au saint Abdelkader Jilani, vieille de ۲۳۰ ans, ont déjà été endommagées. Dernière destruction en date : l’incendie d’un mausolée à Sidi Bou Saïd. Selon les associations soufies de Tunisie, il s’agirait de la ۳۵e destruction en huit mois.

Au Maroc, qui n’est pas épargné non plus, c’est un site archéologique de plus de ۸ ۰۰۰ ans qui a été détruit le ۱۷ octobre. Ce type de phénomène n’est pas nouveau : on se souvient de la célèbre destruction par les talibans des Bouddhas de Bamyan, en mars ۲۰۰۱ en Afghanistan.

Riyad et la destruction du patrimoine musulman

Mais, fait significatif, il semble ne plus se limiter à des cibles occidentales ou non musulmanes. « Ces mouvements sont axés sur une lecture littéraliste du Coran. Il s’agit des salafistes qui vont casser les zaouias et les stèles funèbres dans les cimetières musulmans. Ces gens suivent les Compagnons du Prophète et leur combat contre le paganisme. Ils sont contre la ‘ibâda (« adoration », réservée à Dieu seul en islam, et que les salafistes reprochent aux soufis de pratiquer à l’égard de leurs saints, ndlr) », explique Khadija Mohsen Finan, enseignante à l’université Paris-I et spécialiste du Maghreb.

Pourtant, cette pratique ne se réduit pas aux seuls mouvements salafistes. L’Arabie Saoudite elle-même, qui jouit pourtant du statut de gardien des Lieux saints de l’islam, procéderait sur son territoire à la destruction de tout un ensemble de lieux précieux du patrimoine musulman. Ainsi, comme le revèle The Telegraph, « la maison d’une des femmes du Prophète a été démolie pour faire place à des toilettes publiques ». Une destruction qui aurait commencé il y a dix ans, d’après The Independent, par la démolition à la dynamite d’« une mosquée qui appartenait au petit-fils du Prophète ». Outre les raisons religieuses précédemment invoquées, des considérations économiques liées à la maximisation de l’exploitation financière de son espace touristique motiveraient Riyad.

Salafisme contre soufisme populaire

En Tunisie, cette lecture de l’islam vient heurter d’autres conceptions plus populaires de l’islam. « Ces actions de destruction ne sont pas du tout populaires en Tunisie, poursuit Khadija Mohsen Finan, les gens sont contre. Il y a un islam populaire qui est celui des zaouias », dit-elle.

Plus au sud, au Mali, les habitants de Tombouctou, décrétée capitale culturelle du monde musulman en ۲۰۰۶, sont, eux aussi, confrontés à ce type de menace. Des mausolées qui figurent au patrimoine de l’Unesco et la mosquée Sidi Yahya, ont déjà été endommagés par des groupes radicaux.

Lazare Eloundou Assomo, spécialiste à l’UNESCO des questions du patrimoine au Mali, témoigne. « Ce patrimoine qui célèbre des saints qui ont joué un rôle important dans l’âge d’or de Tombouctou a été fortement détruit en partie », raconte-t-il. « Une partie de l’histoire de l’Afrique et la compréhension de la manière dont elle s’est appropriée la religion de l’islam sont parties en fumée », confie-t-il.

La conséquence de ces destructions rejaillit par ailleurs négativement pour l’ensemble des sites à protéger dans ce pays soumis à des problèmes sécuritaires. « La situation globale dans le Nord fait qu’il n’y a plus de conservation de ce patrimoine dans son ensemble », précise Lazare Eloundou Assomo. « Il s’agit de mosquées en terre qui ont besoin d’entretien régulier mais cet entretien n’est plus possible aujourd’hui », fait-il remarquer.

* les opinions exprimées n'engagent que l'auteur

lundi, 11 février 2013 05:52

France: mosquée de Provins profanée

Six croix gammées dessinées au feutre rouge, sur les portes d'entrée et la façade de la mosquée de Provins, en Seine-et-Marne, ont été découvertes, samedi 8 février, par des fidèles.

Une profanation qui intervient une semaine après celle de la mosquée d’Ozoir-la-Ferrière, située dans le même département.

Manuel Valls a condamné de son côté « avec force cet acte intolérable ». Il a déclaré comprendre et partager « l'émotion de la communauté musulmane et tient à lui faire part de son entier soutien », selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Selon saphirnews, le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) a exprimé « sa totale solidarité aux responsables de la mosquée ainsi qu’à l’ensemble de la communauté musulmane de Provins », dans un communiqué daté du dimanche ۹ février. « Le RMF exhorte les Pouvoirs publics à prendre toutes les dispositions nécessaires pour arrêter les coupables et protéger la sacralité des lieux de culte musulman », conclut-elle.

« Les services de police ont débuté leurs investigations afin d'identifier et d'interpeller le ou les auteurs et les présenter à la justice », affirme de son côté le ministère de l'Intérieur, rappelant que « les pouvoirs publics se montreront toujours particulièrement fermes avec ceux qui souhaitent attenter au pacte républicain ».

Cependant, les auteurs des actes islamophobes ne sont inquiétés que très rarement jusqu'à présent alors même que les attaques envers les personnes physiques et institutions musulmanes ont fortement progressé ces dernières années.

Les responsables du lieu de culte profané ont immédiatement porté plainte. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Melun.