تقي زاده

تقي زاده

«Le premier pas vers la Religion, c'est la Connaissance d'Allah ;

la perfection de cette Connaissance, c'est croire en Son Unicité ; et la perfection de la croyance en Son Unicité, c'est Lui être fidèle.»(226)

«Allah n'accepte pas un acte que l'on accomplit sans le connaître, ni un savoir sans action. Car celui qui connaît, sa connaissance le conduit à l'action ; celui qui n'a pas d'action n'a donc pas de connaissance. La Foi est faite de parties complémentaires.»(227)

L'Unicité (Tawhîd) est le fondement de la compréhension et de la pensée en Islam. Elle est l'axe du Savoir et de l'Action. En un mot, elle est le point de départ et la base de la Législation, des Valeurs, de la Morale et du mode de pensée.

Le concept de "l'Unicité" fait partie du Fondement de la Civilisation islamique, qui se distingue par sa couleur "unicitaire" :

«L'Onction d'Allah ! Et qui peut donner meilleure onction qu'Allah ? C'est Lui Que nous adorons.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 138)

C'est l'onction "unicitaire" qui distingue la Civilisation islamique des civilisations obscurantistes, et qui lui confère ses qualités missionnaires spécifiques. Et c'est cette onction "unicitaire" qui assigne à la conduite et à la pensée du Musulman un caractère distinctif.

Le Noble Coran et la Sunnah sont la source de la pensée et du mode de pensée doctrinal. Ils nous ont expliqué clairement la Doctrine de l'Unicité, montré l'Existence d'Allah, défini Ses Qualités de Perfection et démontré Sa Sainteté absolue. Dès lors, les fondements et les racines de cette Doctrine se sont parachevés, et les premiers Musulmans y ont cru après l'avoir apprise du Saint Prophète et du Coran.

L'Islam s'est répandu, les conquêtes musulmanes se sont multipliées, des peuples et des nations de civilisations et de philosophies obscurantistes, appartenant à la Perse, à l'Inde, à la Chine, etc. ont embrassé l'Islam.

De même, des adeptes du christianisme et du judaïsme déviés, et des gens ayant subi l'influence de la philosophie et de la théologie chrétiennes et juives sont entrés en Islam. En outre, des idées et des conceptions philosophiques grecques et autres ont été transposées en Islam. Il s'en est suivi que des controverses et des doutes se sont manifestés, et que des superstitions et des notions occidentales ont frayé un chemin dans la Doctrine islamique à travers cette infiltration civilisationnelle destructrice. La Doctrine "unicitaire" s'est trouvée ainsi troublée au sein de la catégorie des spécialistes de la Doctrine et des différentes questions qui y ont trait, ainsi que de la philosophie et de ses différentes branches, tels le problème de la fatalité et du libre arbitre dans la conduite humaine, le problème de l'extrémisme et de l'incarnation, de l'interprétation de "l'Ascension" et du "Voyage Nocturne". Tout ceci a provoqué des brouilles dans les idées et a conduit à la naissance de groupuscules et de courants doctrinaux égarés et déviés de la Doctrine "unicitaire". Les Imams d'Ahl-ul-Bayt, les uléma et les penseurs islamiques ont eu ainsi à s'engager dans une lutte de civilisation et de pensée très acharnée dont nous subissons encore de nos jours les traces évidentes -malgré la disparition de certains de ces groupuscules et courants égarés-, lutte qui a laissé des effets à la fois positifs et négatifs sur la pensée doctrinale, sur l'orientation de la pensée et du tafsîr des questions de la Doctrine. Dans cette lutte, les Imams d'Ahl-ul-Bayt -en raison de la pureté de leur Entendement, de la perfection de leur Connaissance des Sciences de la Chari'ah, de leur Savoir concernant Allah, et de leur assimilation intégrale du Livre d'Allah et de la Sunnah de Son Prophète- ont joué un rôle prépondérant dans la réfutation des soupçons, le rejet des équivoques, la dénonciation des courants égarés et déviés, et la défense du concept pur et originel de "l'Unicité".

Nous avons encore de nos jours, entre nos mains, les transcriptions des débats des Imams d'Ahl-ul-Bayt, leurs hadith et leur tafsîr de Versets qui traitent de "l'Unicité", s'évertuent à dissiper les équivoques de la pensée, à indiquer la Bonne Voie vers une compréhension adéquate de l'Islam authentique, à déjouer les tentatives de s'écarter de la signification réelle des Versets et d'en interpréter les apparences au gré des caprices personnels et des préjugés de la pensée égarée et déviée, ou selon une compréhension incertaine et hésitante. Leur méthode de compréhension du Livre d'Allah et leur Connaissance d'Allah ont permis la cristallisation de l'unité intellectuelle cohérente de la Doctrine de l'Unicité.

Quiconque étudie les Sciences de la Doctrine de "l'Unicité" et approfondit sa compréhension de l'unité de la structure doctrinale, ses branches et ses problèmes, conformément à la méthode de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt et à sa vision, constatera que la structure doctrinale et civilisationnelle gravite, dans sa totalité, autour de la Doctrine de "l'Unicité", et que celle-ci repose sur "la démonstration de la Perfection Absolue d'Allah, de Son dépouillement de tout manque et de la négation de tout associé, de tout semblable, de tout équivalent et de tout opposé à Lui."

L'Imam 'Alî a fixé les fondements de ce courant "unicitaire" lorsqu'il a déclaré :

«L'Unicité [Tawhîd] consiste à ne pas confondre quelqu'un avec Allah, et la Justice à ne pas L'accuser.»(228)

Dans un grand nombre de hadith, de débats et de déclarations, les Imams d'Ahl-ul-Bayt se sont appliqués à établir le bien-fondé de la Doctrine "unicitaire" et à réfuter les contestations et les doutes soulevés par les Mubtilîn(229) et les Zanâdiqah(230), tels qu'al-Dîdhânî, Ibn Abî al'Awjâ', Ibn al-Muqaffa', ainsi que par les athées, les Ghulât(231), les Mujassemah(232), les Mufawwadhah(233), les Jabarites(234)

, etc.

Nous allons maintenant passer en revue une partie de ces Principes "unicitaires", qui traduisent la Doctrine du Saint Coran et dessinent les fondements de la Science et de la Pensée "unicitaires" dans toute leur pureté et toute leur originalité.

Selon l'Imam Jafar al-Çâdiq, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit : «Connaissez Allah par Allah Lui-Même, le Messager par le Message, les Tuteurs(235)par la Commanderie du Bien, la Justice et la Bienfaisance...»(236)

Al-Fath ibn Yazid rapporte ce que l'Imam 'Alî ibn Mûsâ al-Redhâ lui a dit à propos de la Connaissance d'Allah :

«Lorsque je lui ai demandé ce qu'est la moindre connaissance [qu'il faut avoir], il m'a répondu : "Reconnaître qu'il n'y a de Dieu que Lui, qu'Il n'a ni semblable ni pareil, qu'Il a toujours existé, qu'Il est Immuable, Existant, Nécessaire et sans égal.''.»(237)

Lorsque Nafî' ibn al-Azraq a demandé à l'Imam Muhammad al-Bâqir : «Dis-moi quand Allah a été ?», l'Imam lui a répondu : «Mais quand n'était-Il pas pour que je t'informe de quand il était ? Gloire à Celui Qui a toujours existé, et qui existe toujours. Il est Unique et Impénétrable. Il n'a ni compagne ni enfant.»(238)

Selon l'Imam al-Çâdiq, un docteur a demandé à l'Imam 'Alî : «O Commandeur des Croyants ! Quand ton Seigneur a-t-il existé ?». L'Imam 'Alî lui a répondu : «Malheur à toi ! On demande : "Quand a-t-il existé" à propos de quelqu'un qui n'a pas toujours existé. Mais quand il s'agit de Quelqu'Un Qui existe depuis toujours, on ne demande pas "quand a-t-il existé", car Il existait avant "l'avant" sans avant, et après "l'après" sans après. Il n'a pas non plus une destination finale pour que Son But soit terminé.» «Es-tu donc un Prophète ?» demanda le docteur. Il a dit : «Malheur à toi ! Je ne suis qu'un des serviteurs du Messager d'Allah !»(239)

L'Imam Muhammad al-Bâqir a dit :

«Evitez absolument de vous interroger sur Allah ! Mais si vous voulez connaître Sa Grandeur, regardez la grandeur de Sa Création.»(240)

L'Imam Ja`afar al-Çâdiq a fait un jour la recommandation suivante à l'un de ses Compagnons, Muhammad al-Çâdiq :

«O Muhammad ! Les gens persistent à vouloir une explication rationnelle à tout, même lorsqu'ils parlent d'Allah . Lorsque vous entendez parler ainsi, dites : "Il n'y a de Dieu qu'Allah l'Unique, Qui n'a pas de semblable."»(241)

L'Imam Muhammad al-Bâqir disait :

«Parlez de tout sauf de l'Essence Divine.»(242)

Lorsqu'on demanda à l'Imam 'Alî : «Où Allah était-Il avant de créer le ciel et la terre ?» il répondit : «"Où" est un adverbe interrogatif de lieu. Or Allah a toujours existé, sans avoir besoin de lieu.»(243)

On a également demandé à l'Imam 'Alî :

«O Commandeur des Croyants ! As-tu vu ton Seigneur lorsque tu t'es mis à l'adorer ?» «Malheur à toi ! Je n'aurais pas adoré un Seigneur si je ne l'avais pas vu !» rétorqua l'Imam 'Alî. «Comment l'as-tu vu ?» insista son interlocuteur. «Les yeux ne peuvent l'atteindre par la vue, mais les coeurs le voient à travers les vérités de la Foi.»(244)

Muhammad ibn Hakîm raconte :

«Abû-l-Hassan Mûsâ ibn Ja'far a écrit à mon père : "Allah est trop Transcendant, trop Sublime et trop Grand pour qu'on puisse atteindre Sa Substance. Qualifiez-Le donc par les Attributs qu'Il s'est donné, et abstenez-vous du reste."»(245)

Al-Mufal-Dhal raconte :

«Lorsque j'ai demandé à Abâ-l-Hassan de m'expliquer l'Attribut [d'Allah], il m'a dit : "Ne dépassez pas ce qui est écrit dans le Coran."»(246)

'Abdur-Rahmân ibn 'Atik al-Qaçîr raconte :

«Lorsque j'ai écrit, sous la dictée de 'Abdul Malik ibn A'yan, à Imam Jafar al-Çâdiq : "Il y a en Iraq un groupe de gens qui décrivent Allah par l'image et la forme. Pourrais-tu donc -qu'Allah te protège - m'exposer la Doctrine juste de l'Unicité [Tawhîd] ?", il m'a répondu: "Tu as -qu'Allah te couvre de Sa Miséricorde- posé une question sur l'Unicité [Tawhîd] et ce qu'en ont dit ceux qui t'avaient précédé.

Allah - Qui n'a pas de semblable- Le Très-Haut, Celui Qui entend et Qui voit tout, est au-dessus de toutes les descriptions qu'en font les descripteurs et les anthropomorphistes qui dénigrent Allah. Sache donc -que la Miséricorde d'Allah soit sur toi- que la Doctrine correcte de l'Unicité [Tawhîd] consiste en les Attributs d'Allah -Le Très-Haut, Le Puissant- qui figurent dans le Coran. Renie donc toute fausseté attribuée à Allah - Il est Très-Haut - et tout anthropomorphisme. Allah, L'Immuable, est au-dessus des descriptions(247). N'allez pas au-delà de ce qui figure dans le Coran. Autrement vous vous égareriez après avoir été éclairés."»(248)

Concernant l'Unicité de l'Essence Divine et la négation de tout anthropomorphisme, Hamzah ibn Muhammad a écrit :

«Lorsque j'ai demandé à Imam Mussa al-Kâdhim de me parler du "corps" et de l'"image" [d'Allah], il m'a répondu : "Gloire à Celui auquel rien n'est semblable, et Qui n'a ni corps ni image."»(249)

Ainsi, ce qui précède nous montre que l'Unicité selon l'Ecole des Ahl-ul-Bayt reflète avec exactitude l'esprit et la lettre du Saint Coran concernant ce concept. Tout ce que les Ahl-ul-Bayt disent à propos de l'Unicité est une paraphrase des Versets coraniques. Ils ont ainsi sauvegardé l'intégrité de la Doctrine de l'Unicité, et réfuté les faussetés, les équivoques et les erreurs dont souffrait la pensée islamique à cette phase de la vie de la Ummah. De même, leurs déclarations et mises au point ont constitué une réplique tranchante aux Ghulât(250), aux Mufawwadhah, aux Mujassemah, et à ceux qui affirmaient qu'Allah est dissous dans une partie de Sa Création ou qu'Il est fusionné avec Sa Création. Elles devront également suffire à clarifier la pensée de tous ceux qui sont tombés dans les brouillards en confondant la Doctrine pure des Ahl-ul-Bayt avec les bêtises des Ghulât etc. qui se sont injustement réclamés des Ahl-ul-Bayt et que ceux-ci ont justement combattus.

Ceci dit, une mise au point s'impose à ce propos : les diviseurs des rangs de la Ummah, et ceux qui pêchent dans les eaux troubles, exploitent souvent la simplicité des Musulmans non avertis pour les induire en erreur en les laissant croire perfidement que l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt -dont le trait le plus saillant est l'attachement aux Enseignements purs du Saint Coran et de la Sunnah - se confond avec les groupes et les groupuscules égarés (Ghulât, Mufawwadhah, etc.) qui se sont réclamés indûment des Ahl-ul-Bayt, lesquels les ont rejetés et ont rejeté leurs idées sans ménagements.

«Allah témoigne, et avec Lui Ses Anges et ceux qui sont doués d'intelligence : "Il n'y a de Dieu que Lui ; Lui Qui maintient la Justice... Il n'y a de Dieu que Lui, Le Puissant, Le Sage !"» (Sourate Âl 'Imrân, 3 : 3)

La Justice est l'une des Qualités d'Allah -Il est Très-Haut. Nous en trouvons les traces dans tous les domaines de l'existence. On peut constater la Justice dans le monde de la Création et de la Genèse... dans le monde de la nature et de la création de l'homme, de l'animal et du végétal. De même, nous remarquons la Justice dans la Chari'ah et la Loi Divine :

«Allah ordonne l'équité, la bienfaisance.» (Sourate al-Nahl, 16 :90)

De même, la Justice d'Allah s'incarne dans Ses Décrets et Ses Décisions relatifs à Sa Création, et dans les Messages et les Législations qu'Il a promulgués. Et cette Justice Divine prendra corps dans l'Autre Monde, le Jour des Comptes et de la Récompense, le Jour où celui qui faisait le Bien sera récompensé pour son bienfait, et où celui qui faisait le mal sera sanctionné pour sa malfaisance.

«Ton Seigneur ne lèsera personne.» (Sourate al-Kahf, 18 : 49)

«Un Jour où chaque homme recevra le prix de ses actes.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 281)

«Le Bien qu'il aura accompli lui reviendra, ainsi que le mal qu'il aura fait.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 286)

C'est sur cette base que les premiers Musulmans comprenaient leur rapport à Allah et interprétaient la conduite de l'homme et son action. Et lorsque la philosophie, les différentes doctrines philosophiques et théologiques ont fait leur entrée dans le monde musulman, on a assisté à la naissance de trois thèses sur l'explication de la conduite humaine et son rapport avec la Volonté Divine.

Ces trois thèses sont :

1- Al-Jabr (la contrainte).

2- Al-Tafwîdh (la délégation, la liberté absolue).

3- Ni Jabr ni Tafwîdh.

En effet, les apparences de certains Versets coraniques, tels que : «Il [Allah] égare qui Il veut et Il dirige qui Il veut» (Sourate al-Nehal, 16 : 93), ont suggéré aux tenants d'une certaine tendance à soutenir la thèse de la contrainte (al-jabr), thèse selon laquelle l'homme n'aurait ni volonté, ni possibilité de choisir : il serait seulement un lieu dans lequel se dérouleraient les événements prévus par Allah.

Ainsi, selon cette thèse, l'homme serait contraint dans son action, et n'aurait pas de libre arbitre. Cette thèse est celle des "Mujbarah" et de ceux qui ont épousé leur théorie.

La deuxième thèse est celle qui affirme que l'homme serait mandaté pour choisir ses actions, et que sa volonté serait indépendante de celle d'Allah - et bien plus, qu'Allah ne pourrait l'empêcher de faire ce qu'il voudrait et ce, qu'il s'agisse de péchés, tels que le meurtre, l'injustice, la consommation d'alcool, ou d'actes d'obéissance, tels que la justice, la bienfaisance, l'accomplissement de la Prière. En un mot, l'homme serait indépendant d'Allah selon cette thèse, que soutiennent les "Mu'tazalah".

Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont réfuté ces deux thèses et les ont déclarées invalides, car chacune d'elles est en opposition avec les Enseignements du Saint Coran, sur lequel est fondée la Doctrine de l'Unicité (Tawhîd). Ils ont expliqué qu'il y a une relation évidente entre l'explication de la conduite humaine et la Croyance à la Justice d'Allah, et que la thèse selon laquelle l'homme serait sans volonté ni libre arbitre, et prisonnier de la fatalité, conduirait à accuser Le Très-Haut d'injustice, et à Le dépouiller de la Qualité de Justice, puisqu'elle laisse entendre qu'Allah a obligé l'homme à faire le mal pour l'en punir, et à faire le bien -lequel, n'étant pas volontaire, ne mérite donc pas la récompense promise.

C'est pourquoi les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont refusé cette interprétation erronée que de nombreux Musulmans ont faite par erreur, en raison d'une mauvaise compréhension du sens apparent de certains Versets coraniques, tels que : «Il [Allah] égare qui Il veut et Il dirige qui Il veut».

Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont expliqué le sens de la Guidance et de l'égarement d'une façon claire et concordante avec la Justice d'Allah, comme nous le verrons plus loin.

De même, les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rejeté la thèse prétendant que l'homme serait "mandaté", et qu'il pourrait agir sans qu'Allah puisse l'empêcher de faire quoi que ce soit. Ils ont expliqué leur rejet de cette déviation doctrinale en montrant qu'elle accuse Allah de ne pas pouvoir contrôler ni maîtriser Ses serviteurs, alors qu'Il est Tout-Puissant, et qu'Il est Le Propriétaire de tout ce que la Création comporte.

Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont défini leur Doctrine concernant cette question relative à la Justice d'Allah en adoptant la théorie intermédiaire qui refuse et la "contrainte", et le "mandat", et selon laquelle "la volonté de l'homme n'est pas séparée de celle d'Allah".

Ils ont expliqué cette relation avec une précision doctrinale complète.

Nous allons passer en revue les hadith des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt exprimant cette théorie.

Mais avant d'exposer ces hadith, fixons les trois questions fondamentales sur lesquelles le programme des Ahl-ul-Bayt diffère des théories des différentes thèses sur la Justice Divine :

1- L'homme possède la volonté et la capacité de choisir une action -bonne ou mauvaise- ou de refuser une action. Ainsi, il peut tuer, voler, commettre une injustice ou mentir en toute liberté intérieure et en connaissance de cause, et il peut également et tout aussi librement être juste, faire le Bien, accomplir la Prière et s'abstenir des actes interdits.

Allah - Le Très-Haut - est Capable d'empêcher l'homme de faire quoi que ce soit, et Il est également Capable de conduire l'homme à accomplir n'importe quelle action sans l'intervention du libre arbitre de celui-ci.

Toutefois, Allah ne contraint personne à faire le Bien ou le mal. Mais Allah, par Bonté et Miséricorde, peut empêcher l'homme qui mérite la Providence de commettre des actions répréhensibles, et il se pourrait qu'Il l'aide à faire le Bien, s'Il estime qu'il mérite cette Faveur.

2- L'homme fait l'objet de la Justice d'Allah. Allah récompensera -positivement ou négativement- tout homme pour son action passée - bien ou mal- le Jour du Jugement, ce qui est en opposition avec la thèse d'un groupe de Musulmans selon laquelle Allah pourrait mettre en Enfer un homme qui a accompli le Bien, et au Paradis un pécheur. Ils ont tiré cette conclusion erronée d'une mauvaise compréhension du Verset coranique suivant :

«Nul ne L'interroge sur ce qu'Il fait, mais les hommes seront interrogés...» (Sourate al-Anbiyâ', 21 : 23)

De même, un autre groupe de Musulmans, se fondant toujours sur l'interprétation erronée de ce Verset, ont affirmé qu'Allah n'aurait pas à respecter Sa Promesse de Récompense le Jour du Jugement. Mais les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont réfuté et rejeté ces affirmations en faisant remarquer qu'elles contredisent la Véridicité et la Justice d'Allah. En effet, si ces affirmations étaient vraies, celui qui accomplit le Bien, et celui qui commet le mal seraient égaux, et la valeur de la responsabilité et des Législations Divines n'aurait plus de raison d'être. La vérité est qu'il n'y a pas d'action sans rétribution -positive ou négative- ni responsabilité, et que:

«Celui qui aura fait le poids d'un atome de Bien le verra, et celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra.» (Sourate al-Zalzalah, 99 : 8)

3- Selon les avis de certains Musulmans, Allah pourrait charger Ses serviteurs de faire ce qui dépasse leur capacité. Ces avis se fondent sur une mauvaise interprétation du Verset coranique suivant :

«... Notre Seigneur ! Ne nous charge pas de ce que nous ne pouvons pas porter...» (Sourate al-Baqarah, 2 : 286)

Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont récusé cette interprétation erronée du Verset coranique en question, et ils ont montré qu'elle contredit la Justice d'Allah et la stipulation sans ambiguïté d'une autre partie du même Verset coranique, selon laquelle :

«Allah n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 286)

Ces préliminaires faits, nous allons à présent mentionner quelques hadith et débats des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt, qui clarifient et développent ces Principes fondamentaux, expliquent la conduite humaine et la relation entre la volonté de l'homme et la Volonté Divine, et le lien entre cette explication et le Principe de la Justice Divine, ce qui permet de mieux voir la cohérence de la Pensée et de la Croyance islamiques et de conduire au rejet des théories d'al-Jabr (la contrainte) et d'al-Tafwîdh (la délégation).

L'Imam Jafar al-Çâdiq a dit :

«Allah a créé les créatures, et Il savait ce qu'elles deviendraient. Il leur a donné des Ordres, et Il leur a fixé des interdits. En ce qui concerne ce qu'Il leur a ordonné de faire, Il leur a donné la possibilité de ne pas le faire. Et elles ne peuvent ni le faire ni s'en abstenir qu'avec l'Autorisation d'Allah.»(251)

Pendant que l'Imam 'Alî conduisait son armée vers la Syrie, pour combattre Mu'âwiyeh le rebelle à Çiffîn, l'un de ses Compagnons lui demanda : «O Commandeur des Croyants ! Est-ce que notre marche [vers Çiffîn] se déroule selon la Décision et le Décret d'Allah ?» «Oui, ô Chaykh ! Car, par Allah, vous ne montez pas sur une hauteur, ni ne descendez vers le coeur d'une vallée, sans que cela ne se fasse par la Décision et le Décret d'Allah», répondit l'Imam 'Alî. «C'est à Allah que j'en référerai donc pour ma peine !» dit le Chaykh. A quoi l'Imam 'Alî répliqua : «Malheur à toi ! Crois-tu qu'il s'agisse d'une Décision obligatoire et d'un Décret fatal ? Si c'était ainsi, la Récompense et la Sanction n'auraient plus de raison d'être, la "Promesse" et la "Menace" n'auraient plus de sens. Allah a ordonné à Ses serviteurs de choisir librement de faire [ce qui est prescrit], leur a interdit [de faire ce qui est répréhensible] par mise en garde, les a chargés de peu de choses, ne leur a pas imposé une obligation difficile à réaliser, leur a donné beaucoup pour le peu qu'ils feraient. Celui qui échoue n'aura pas désobéi, et celui qui fait quelque chose par contrainte n'aura pas obéi. Allah n'a pas envoyé les Prophètes par jeu ni n'a fait descendre le Livre à Ses serviteurs par absurdité.

Il n'a pas créé les cieux et la terre et ce qu'il y a entre eux en vain, "contrairement à ce que pensent les incrédules. Malheur aux incrédules, à cause du Feu!"(252)»(253)

L'Imam 'Alî ibn Mûsâ al-Reza, parlant de "Jabr" et de "Tafwîdh" a dit :

«Voulez-vous que je vous donne sur ce sujet un Fondement à propos duquel vous n'aurez pas de convergence et vous triompherez de quiconque vous contesterait ?» «Oui, s'il te plaît» lui dit-on. «Allah -Il est Puissant et Glorifié- n'est pas obéi par contrainte ni désobéi par force. Il n'a pas négligé Ses serviteurs dans Son Royaume et Il est Le Possesseur de ce qu'Il leur a fait posséder, et Il a le Pouvoir sur ce sur quoi Il leur a donné pouvoir. Si les serviteurs se conforment à Ses Ordres, Il ne les en empêche ni ne le leur interdit. Et s'ils s'appliquent à Lui désobéir, Il peut les en empêcher, s'Il le veut. Et s'ils font ce qu'Il n'a pas autorisé, ce ne sera pas Lui qui les y aura conduits.» Et d'ajouter : «Quiconque assimile les dispositions de cette explication, aura raison de celui qui s'oppose à lui sur ce sujet.»(254)

Dans "Charh al-'Aqâ'id", al-Chaykh al-Mufîd écrit:

«Selon Abû-l-Hassan al-Thâlith, qui répondait à la question de savoir si les actes des serviteurs sont le fait d'Allah : "S'Il était responsable de ces actes, Il ne s'en serait pas déchargé. Car Allah a dit : "Allah désavoue les polythéistes", mais Il n'a pas désavoué la création de leurs essences ; Il a seulement désavoué leur polythéisme et leurs actes répréhensibles."»(255)

Dans "Kitâb al-Tawhîd", on rapporte ce témoignage de Muhammad ibn Ajlân :

«"Allah a-t-Il délégué la responsabilité de l'action aux serviteurs ?"(256) ai-je demandé à Abî 'Abdullâh. "Allah est trop Généreux pour la leur déléguer" a-t-il répondu. "Les a-t-Il donc contraints dans leurs actes ?" ai-je demandé encore. "Allah est trop Juste pour obliger un serviteur à commettre un acte et pour l'en punir par la suite" a-t-il répondu.»(257)

Il est dit dans "'Uyûn Akhbâr al-Reza", à propos de l'interprétation de cette Parole d'Allah : «Il les laisse dans les ténèbres, ne voyant rien»(258)

que : «On ne peut appliquer le concept "laisser" à Allah de la même façon qu'on l'applique à Sa Création, mais on peut dire que lorsqu'Il constate que les serviteurs ne se départent pas de leur impiété et de leur égarement, Il les prive de Son Aide et de Sa Bonté, et Il les laisse dans leur choix.»(259)

Il est dit dans le même ouvrage -"'Uyûn Akhbâr al-Reza"- à propos de l'interprétation de cette autre Parole d'Allah : «Allah a mis un sceau sur leurs coeurs et sur leurs oreilles»(260) que : «"Mettre un sceau", c'est imprimer sur les coeurs des impies une peine, et c'est conformément à la Parole d'Allah : "Non... Allah a mis un sceau sur leurs coeurs à cause de leur incrédulité : ils ne croient donc pas. A l'exception d'un petit nombre d'entre eux."(261)»(262)

Tels sont donc, selon les Ahl-ul-Bayt les concepts de Guidance et d'égarement. Pour eux, Allah n'a créé les gens ni égarés ni Bien Guidés.

Il leur a laissé la possibilité de choisir. Il les a dotés d'une volonté, leur a montré le Chemin du Bien et les a mis en garde contre les voies du Mal et de l'égarement.

En effet, Allah a dit :

«Nous l'avons dirigé sur le Chemin Droit, qu'il soit reconnaissant ou qu'il soit ingrat.» (Sourate al-Insân, 76: 3) et : «Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ?» (Sourate al-Balad, 90 : 10) c'est-à-dire Nous lui avons fait connaître la Voie du Bien et la voie du mal, et c'est à lui de choisir l'une d'elles.

Le Prophète(psl) avertit à propos de ce Verset de la façon suivante : «Ces deux voies sont celle du Bien et celle du Mal. Que la Voie du Bien soit plus aimée de vous que la voie du mal.»(263)

Partant du Saint Coran, et restant toujours dans ses limites, les Ahl-ul-Bayt ont abouti à une théorie expliquant la conduite de l'homme et ses actes, bons ou mauvais, et formulée comme suit :

«Ni contrainte, ni délégation, mais une chose intermédiaire entre les deux, et une position entre les deux positions.»

L'un des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt à qui l'on avait demandé s'il y avait une position intermédiaire entre les deux positions - le "Jabr" et le "Tafwîdh"- a décrit cette position comme étant assez large pour «contenir ce qu'il y a entre le ciel et la terre».

Telles est donc, en bref, la thèse que les Ahl-ul-bayt ont définie, concernant le "Jabr" et le "Tafwîdh", thèse à laquelle les Musulmans ont cru et qu'ils ont suivie.

jeudi, 14 février 2013 11:31

Ayatollah Khomeiny (R)

les Propos de Ahmad Riboyrot, écrivain français sur Ayatollah Khomeiny (www.iqna.ir) 2012:

...L'Imam khomeiny, grâce à sa force spirituelle et sa lumière divine, avait réussi à déraciner un pouvoir despotique et à transformer la pensée de ses contemporains pour une prise de conscience générale.

C'est sa pensée et son idéologie qui m'ont le plus influencé. Bien que sa pensée rejoigne les grands courants de la philosophie contemporaine, elle s'enracine dans la pensée islamique et diffère de la philosophie occidentale qui recherche un monde sans Dieu. Son interprétation de la situation politique contemporaine dépasse les grands penseurs de notre siècle.

Avant de connaître la pensée de l'Imam Khomeiny, j'étais fasciné par les grands philosophes occidentaux comme Heiddeger.

C'est en lisant ses travaux que je me suis rendu compte que la véritable philosophie était celle de l'Imam, car la philosophie occidentale est essentiellement fondée sur des spéculations intellectuelles,

alors que la philosophie de l'Imam Khomeiny est une philosophie vivante, que l'Imam avait définie et respectée dans sa vie de tous les jours.

Nous pouvons dire que la philosophie de l'Imam Khomeiny est une Renaissance des principes islamiques après une époque de désintérêt général

. Je le comparais avant avec Gandi, il existe bien sur des ressemblances, mais l'Imam khomeiny était doué d'une grande spiritualité, alors que Gandi n'avait fait que ressusciter le passé de l'Inde. Aujourd'hui beaucoup de gens en Indes, ne croient plus aux idées de Gandi. Par contre les idées de l'Imam, elles, resteront vivantes tant que vivra l'Histoire, et il restera vivant dans les mémoires, malgré les opposants.

L'occident est à la recherche d'une vie sans Dieu, alors qu'en Orient, l'adoration et la foi imprègnent tous les principes de vie et de philosophie.

L'Iran est un pays dont toute l'Histoire est marquée par le Monothéisme. Le rôle de l'Imam a été crucial, c'est lui qui a réveillé dans l'esprit des Iraniens, les principes oubliés et la réalité de leur identité.

Nous sommes tous les jours, de plus en plus conscients du déclin de l'Occident qui est continuellement à la recherche de remplaçants, pour Dieu et la spiritualité, alors que l'Imam khomeiny était, lui, au contraire plein de spiritualité et de sagesse.

J'ai réussi à connaître la personnalité de l'Imam Khomeiny, grâce à une thèse de doctorat, à la Sorbonne, qui est d'ailleurs la seule sur ce sujet, et qui concerne la personnalité politique et spirituelle de l'Imam khomeiny. En France il n'y a avait qu'un aspect de la personnalité de l'Imam Khomeiny qui était présenté, car ils cherchaient à ternir l'image du leader et du mouvement révolutionnaire iranien, et les politiciens français ne donnaient que des informations très négatives et très irréelles sur la situation en Iran.

La réputation d'une personne au niveau international, est très relative, en Occident tous les renseignements passent par le filtre gouvernemental et sont accordés à la politique des pays occidentaux. Ces politiciens n'ont jamais voulu et n'ont jamais pu d'ailleurs, donner une image véritable des diverses dimensions de la personnalité de l'Imam Khomeiny, à cause l'idéologie qui domine cette région du monde.

La première fois que je suis venu visiter la demeure de l'Imam, j'ai été suffoqué, je n'avais jamais vu un dirigeant avec un tel pouvoir, vivre de façon si simple, cela était inimaginable. C'était un maître, un véritable disciple du Prophète(SAWA) et de l'Imam Hussein(AS , un modèle éternel pour les gens épris de liberté. Je regrette que les multiples dimensions de sa personnalité soient encore très mal connues dans le monde arabe et les pays islamiques".

"La révolution de l'Imam Khomeiny est une lumière pour toute l'Humanité, c'est le plus grand message que nous pouvons tirer de ce mouvement populaire, sous la direction de ce grand et libre penseur," a-t-il souligné.

Hassan Chateri, Président de la délégation de reconstruction iranienne, au Liban, a été assassiné, mercredi, par des terroristes, de retour de sa mission, en Syrie, au Liban ."L'ambassade iranienne au Liban a l'immense regret d'annoncer que le chef du Comité iranien pour la reconstruction du Liban, Le genéral Hassan Chateri a été assassiné par des mains des terroristes sur la route reliant Damas à Beyrouth".

La Commission iranienne pour la reconstruction au Liban a été mise en place après la guerre israélienne contre le pays en 2006.

Le corps du martyr Le genéral Chateri sera inhumer en vendredi dans Semnan ( lieu de sa naissance )

"Nous sommes, désormais, un pays nucléaire et il n'y a aucun retour en arrière", a déclaré le président iranien. En réponse à une question sur les négociations entre l'Iran et l'Agence international de l'Energie atomique (AIEA) tenues, aujourd'hui (mercredi), à Téhéran, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que la République islamique est maintenant un pays nucléaire et il n'existe qu'un seul chemin, le chemin de coopération avec l'Iran.

Par rapport à la demande de visite de l'AIEA du site de Parchine, Mahmoud Ahmadinejad a souligné qu'il ne ferra aucun interférence à ce sujet et que les experts des deux côtés sont entrain de tenir des négociations, mais ce qui est certain, c'est que "les droits du peuple iranien devraient être reconnus officiels".

Une nouvelle tour des entretiens entre l'Iran et l'AIEA se tiendra aujourd'hui, le 13 février, au siège de l'Organisation de l'Energie Atomique d'Iran (OEAI), à Téhéran.

Le directeur général adjoint de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), Herman Nackaerts, est arrivé ce matin (mercredi), à Téhéran en tête d'une délégation technique et experte.Cette nouvelle tour des entretiens entre l'Iran et l'AIEA se tiendra aujourd'hui, le 13 février, au siège de l'Organisation de l'Energie Atomique d'Iran (OEAI), à Téhéran.

Le représentant permanent iranien à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, assume la responsabilité de la délégation iranienne.

‏Dans le dernier round de négociations bilatérales tenues à Téhéran le 27 janvier 2013, l'AIEA et l'Iran ont accepté de continuer les négociations en vue de régler les différends pour parvenir à un accord définitif.

Cet entretien durerait une journée, mais en cas de besoin, il est probable qu'il se poursuit dans les jours suivants.

Fereydoun Abassi, vice-président iranien et chef de l'OEAI a souligné: "il faut éviter les points ambigus pour instaurer une confiance mutuelle et également il faut que ces entretiens se déroulent de façon logique".

 

Un bassin flottant de 2.000 tonnes, portant le nom de «Bateau de sauvetage», et construit, entièrement, par les experts iraniens et les employés des industries navales du ministère de la Défense, a été mis à l’eau.

Un bassin flottant de 2.000 tonnes, portant le nom de «Bateau de sauvetage» et construit, entièrement, par les experts iraniens et les employés des industries navales du ministère de la Défense, a été mis à l’eau, dans l’année de la «Production nationale et du Soutien au travail et au capital iranien»

Décrivant ce bassin flottant, le ministre iranien de la Défense, Ahmed Vahidi, s’est exprimé, en ces termes : «Long de 5.105 mètres, large de 22 mètres et haut de 11 mètres, ce bassin de 2.000 tonnes est le premier à être mis à l’eau, dans la Caspienne».

«Ledit bassin flottant est applicable, pour la mise à l’eau et à la mise en cale de différentes unités flottantes, d'un poids pouvant aller jusqu’à 2.000 tonnes. En tant qu’atelier de réparation flottant, il est aussi capable de faire des réparations et des tests, pour toutes sortes d'unités flottantes», a-t-il précisé.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi a affirmé que les Etats-Unis devraient prouver son intention bienveillante à la direction de réaliser les pourparlers.

Lors de son assistance à la grande marche de 22 Bahman (10 février) à Téhéran, Ali Akbar Salehi a précisé sur la questions des négociations entre l'Iran et les Eatas-Unis que le Guide suprême de la Révolution islamique, avait déjà défini les conditions de la tenue des discussions.

Il a également affirmé que la présence da la nation iranienne dans cette grande manifestation démontrait que celle-ci n'est pas arrivée sans peine à cette indépendance et qu'elle est consciente et ne peut pas la perdre tout simplement.

"Les Etats-Unis devraient faire connaître leur honnêteté et leur bienveillance afin de suivre les pourparlers, selon les paroles du Guide suprême, parce qu'ils nous pointent d'un côté leurs armes et d'un autre prétendent vouloir réaliser des négociations, ils devraient régler cette incohérence", a ajouté Salehi.

Selon lui, la République Islamique est basée sur la rationalité, la civilisation et la notion; et l'Iran n'est pas de cet avis que les conflits internationaux se résolvent par la force.

L'anniversaire de la victoire de la Révolution islamique d'Iran se célèbre chaque année au 10 fevrier, 22 Bahman selon le calendrier iranien.

jeudi, 14 février 2013 10:46

Les abus politiques à l’égard de l'art

Dans le monde moderne, la politique utilise l'art de façon inappropriée, le nier serait une erreur. Non seulement la politique abuse de l'art dans le monde moderne, mais elle le fait depuis bien longtemps.

J'ai reçu la traduction d'un document sur le Coup d'État du ۲۸ Mordad publié par le Ministère américain des Affaires étrangères. J’avais environ ۱۴ ou ۱۵ ans à cette époque et je n’ai pas beaucoup de souvenirs mais J'ai beaucoup entendu parler de cet événement et j'ai lu beaucoup de livres sur ce sujet.

Cependant le document publié par le Ministère américain des Affaires étrangères était beaucoup plus détaillé. Ce document a été rédigé et envoyé au Ministère des affaires étrangères et la CIA, par ceux qui étaient directement impliqués dans cet événement. Ce document appartient aux Américains. Bien sûr, l'opération a été réalisée conjointement par les Américains et les Britanniques, ce que reflète également ce rapport.

La partie sur laquelle je veux insister est celle où Kim Roosevelt déclare que, quand ils sont arrivés à Téhéran, ils portaient une grosse valise remplie d'articles qui devaient être traduits et publiés dans les journaux iraniens. Roosevelt raconte aussi qu'ils avaient emmené avec eux des caricatures. Vous voyez, les États-Unis et la CIA craignant que ce gouvernement ne tombe sous le contrôle de l'URSS, utilisaient tous les moyens, y compris les moyens artistiques, pour faire tomber un gouvernement qui n’était pas d'accord avec eux et qui refusait de servir leurs intérêts. Ils ont utilisé tous les moyens pour faire tomber un gouvernement qui était populaire, contrairement à tous les gouvernements nés sous les Pahlavis, et qui avait été instauré légalement par le biais des élections. Bien sûr, ils craignaient de ne pas trouver de caricaturistes compétents ou collaborateurs, et c’est pourquoi ils ont emmené des caricatures toutes prêtes. Le document explique qu'ils avaient demandé à la CIA de leur fournir les choses nécessaires. Un livre a d’ailleurs été publié en Italie, puis traduit en persan, il y a quelques années, qui mentionne l’existence d’un département artistique à la CIA et présente ses différentes activités. C'est ainsi que l'art est utilisé en politique.

Les autorités d’un état dans le nord du Myanmar ont interdit la prière collective de plus de quatre personnes

Selon le rapport de l’agence de presse TAGHRIB (APT), les autorités de l’état Mong Dao au Nord du Myanmar ont convoqué 30 Imams musulmans et leur ont expliqué les nouvelles contraintes imposées par les autorités sur la prière collective.

Ils ont averti les Imams de ne pas faire la prière en présence de plus de quatre personnes, sinon, ils connaitront de lourdes punitions.

Cheikh Abdul, l’un des leaders des musulmans Rohingyas a insisté : les musulmans subissent de grandes pressions de la part des autorités birmanes. Les musulmans n’ont pas même de liberté dans le déplacement, l’emploi et la dépense de leur propre bien.