تقي زاده

تقي زاده

L'offre du dialogue du président US à l'adresse de l'Iran s'est renouvelée: samedi 4 août, l'Américain s'est dit prêt au dialogue avec l'Iran et a reconnu que ce dialogue dépend entièrement de la volonté iranienne. Le ton a radicalement changé : alors qu'il y a un mois, Donald Trump et ses lieutenants promettaient le feu de l'enfer aux Iraniens, ils en sont désormais à multiplier les signes d'ouverture. Les médias israéliens suivent ses évolutions avec inquiétude. Pour eux qui connaissent bien les forces armées iraniennes, les récentes déclarations du commandant en chef de la Force Qods, le général Qassem Soleimani, ne sont pas étrangères à ce changement de ton radical du côté de la Maison Blanche. Le général iranien avait mis en garde Washington contre un tollé iranien qui irait toucher les forces US déployées à travers toute la région. 

Alors que le président américain Donald Trump vient de poster son deuxième tweet, pour se dire prêt aux négociations avec la RII, les médias israéliens se sont lancés dans une série de spéculations et d'analyses, reliant la réaction de Trump aux récentes déclarations du général Qassem Soleimani, commandant en chef de la orce Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. La présence de quelques 50.000 soldats américains à travers des dizaines de bases militaires US au Moyen-Orient constitue le talon d'Achille US dans le cadre de toute confrontation à venir entre les USA et l'Iran.

« La première annonce du président US pour un "dialogue sans condition" avec la RII est intervenu deux jours après le discours du général Qassem Soleimani, qui a menacé de façon sans précédente les Etats-Unis : « C’est moi, soldat Soleimani qui te parle, Trump! », a dit le général demandant au chef de la Maison Blanche de s’adresser à lui et non pas au président Rohani, s’il veut user du langage de force face à l'Iran », a écrit le journal israélien Yediot Aharonot.

Les combattants des Hachd al-Chaabi ont entamé les opérations de nettoyage des zones occupées par les éléments du groupe terroriste Daech dans le nord de la province de Diyala.

Ce dimanche 5 août, dans la matinée, les combattants des Hachd al-Chaabi ont lancé des opérations pour traquer les daechistes dans le nord de Diyala, a rapporté Fars News.

Le site des Hachd al-Chaabi a annoncé que les combattants de ces derniers avaient attaqué aujourd’hui dans la matinée les positions de Daech dans les villages autour de la localité de Jalula, dans le nord de la province de Diyala.

« Ces opérations se poursuivront jusqu’à la libération totale de la région. Les deux divisions 110 et 23 et une équipe de reconnaissance ont participé à ces opérations », ont ajouté les Hachd al-Chaabi.

« Les forces de sécurité conjointes de l’armée, de la police et des Hachd al-Chaabi ont entamé des opérations d’envergure pour traquer les daechistes dans la localité de Hawdh al-Nadar à 55 km à l’est de Baaqouba », a indiqué Mazhar al-Azzawi, commandant de la bataille de Diyala.

« Ces opérations ont été lancées depuis deux axes avec l’appui des forces aériennes de l’armée pour éliminer les groupes terroristes », a ajouté Mazhar al-Azzawi. En décembre dernier, après la libération totale des villes irakiennes de la présence de Daech, les éléments de ce groupe terroriste avaient enlevé des civils sur la route Bagdad-Diyala-Kirkouk. Après ces enlèvements, les forces de sécurité irakiennes ont commencé des opérations militaires baptisées « la vengeance du sang des martyrs » pour nettoyer cette route et ses alentours dans les provinces de Diyala, de Kirkouk et de Salaheddine.

Alors qu'Israël a été amené à déclarer forfait au Golan et à accepter le retour en force de l'armée syrienne, Tel-Aviv se rappelle de ses vieilles méthodes : éliminer les têtes de pont des programmes scientifiques du pays adverse et ce, à coup d'assassinat ciblé. Israël est effectivement pointé du doigt après l’assassinat d’un scientifique syrien à l’ouest de Hama. 

Un scientifique syrien a été assassiné cette semaine dans l’ouest du gouvernorat de Hama, a annoncé samedi soir un communiqué militaire.

Selon Al-Masdar News citant ce communiqué militaire, le Dr Aziz Isbir, directeur du Centre d'études et de recherches scientifiques syriennes a été assassiné par un engin explosif dans la ville de Masyaf, dans l'ouest de Hama. Selon le site d’information de Russia Today, Aziz Isbir a été tué par l’explosion de sa voiture piégée.

Selon une source militaire, Israël est soupçonné d’être à l’origine de cette attaque parce qu’il avait déjà pris pour cible ce Centre d'études et de recherches.

Un membre du bloc de la fidélité à la Résistance au sein du Parlement libanais a insisté sur la solidarité avec la nation palestinienne, sans manquer de préciser que « le régime sioniste se trouve dans l’état le plus faible qu’il ait jamais connu ».

Le député libanais Nawaf al-Moussaoui, qui participait à la campagne de solidarité avec le peuple palestinien, a déclaré que le Liban était confronté aux mauvais effets du « Deal du siècle » et que les États-Unis, tout en faisant pression sur les responsables libanais, tentaient de les contraindre à accepter les plans israéliens pour la frontière libano-palestinienne.

Le député du bloc de la fidélité à la Résistance au Parlement libanais Nawaf al-Moussaoui. ©Al-Manar

Les autorités libanaises ont adressé le message suivant aux Américains : « La Résistance soutiendra toujours le gouvernement libanais et le sort des Libanais et des non-Libanais sont indissociablement liés l’un à l’autre. »

Alors que les troupes syriennes s’apprêtent à lancer leur grande offensive terrestre, les jets russes mènent des raids dans le nord-est de Soueïda.

Dans la matinée de ce samedi 4 août, les forces aérospatiales russes ont procédé à des bombardements dans la campagne du nord-est du gouvernorat de Soueïda.

Les jets russes auraient commencé leur offensive en s’attaquant aux bastions des terroristes de Daech près de Tulul as-Safa, où le groupe terroriste maintient toujours une forte présence, a rapporté al-Masdar News.

 

En signe de soutien au groupuscule terroriste des Monafeghines (Moudjahidines du peuple, NDLR), la mairie du 1er arrondissement de Paris a installé les pancartes anti-iraniennes de cette organisation terroriste sur la façade de son bâtiment.

L’installation de ces pancartes anti-iraniennes sur la façade du bâtiment de la mairie de Paris constitue le dernier geste de soutien de la France au groupe terroriste des Monafeghines. La chef de l’organisation terroriste Maryam Rajavi a vivement remercié, sur sa page Twitter, le maire du 1er arrondissement de Paris Jean-François Legaret.

Les Monafeghines ont également organisé le 30 juin leur congrès annuel à Paris avec des « participants soudoyés ».

Le changement de donne qu’ont provoqué les forces de la Résistance dans les zones près des hauteurs du Golan a déclenché une sorte de guerre d’influence secrète entre toutes les parties en lice, qui tentent à présent d’exercer leur domination sur la région pour avoir leur part du gâteau dans la Syrie d’après-guerre.

Les victoires de l’armée syrienne et des forces de la Résistance dans les régions jouxtant les hauteurs du Golan, à la frontière de la Syrie avec les territoires occupés, ont rebattu les cartes dans ces zones qui, avant d’être reconquises, étaient contrôlées par des groupes terroristes largement soutenus par Israël.

À présent tout a changé : Tel-Aviv sent sa sécurité, déjà fragilisée, plus menacée que jamais. Il s’est donc lancé dans une vaste campagne de lobbying auprès de Washington et de Moscou afin que les grandes puissances usent de leur influence pour chasser les forces de la Résistance des zones situées à proximité des hauteurs du Golan.

 
dimanche, 05 août 2018 09:54

La Syrie rend hommage aux soldats iraniens

En marge de l’exposition culturelle de l’Iran dans le cadre des Jeux militaires internationaux de 2018 de Russie, l’ambassadeur de Syrie a loué le rôle de l’Iran et de ses combattants dans la résistance syrienne.

Au moins trois personnes ont été blessées par l'explosion de plusieurs roquettes mardi dans Kaboul, a indiqué un porte-parole de la police, Hashmat Stanikzai. 
 

"D'après les premières informations, une roquette est tombée sur uue maison dans (le quartier) PD5 à Kaboul, blessant trois civils", a-t-il dit. Elle a été suivie d'une deuxième dans la même zone peu après, a-t-il ajouté.

Des journalistes de l'AFP ont pu entendre une troisième explosion dans la foulée.

L'attaque, qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, intervient deux jours après un attentat suicide près de l'aéroport de Kaboul, qui a tué au moins 23 personnes. Cette dernière attaque avait été revendiquée par le groupe Daech.