تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 05 août 2018 09:45

le capitaine norvégien accuse Israël

Le capitaine norvégien d’un bateau de militants pro-Gaza, intercepté dimanche par Israël, a accusé Israël d’avoir violé le droit international en arraisonnant son navire dans les eaux internationales et en molestant l’équipage.

Le gouvernement norvégien a pour sa part assuré avoir demandé des explications à Israël sur les circonstances de cet arraisonnement et « le recours à une force excessive ».

« Nous avons été arraisonnés dans les eaux internationales et nous étions plus près de l’Égypte que d’Israël », a affirmé le capitaine du bateau Herman Reksten dans la nuit de mercredi à jeudi à son retour en Norvège, après avoir été incarcéré durant 3 jours dans une prison israélienne.

« Israël a violé toutes les lois. C’est terrifiant qu’ils arraisonnent un navire norvégien dans les eaux internationales et lui imposent de s’amarrer en Israël », a-t-il dit, cité par la radiotélévision norvégienne NRK.

L’armée israélienne avait annoncé dimanche l’arraisonnement d’un bateau au large de la bande de Gaza avec à son bord des militants dénonçant le blocus terrestre et maritime imposé par Tel-Aviv à la bande de Gaza depuis plus d’une décennie.

Plusieurs des 22 personnes embarquées sur le Karstein, un bateau battant pavillon norvégien, ont été relâchées, mais 7 d’entre elles — 2 Norvégiens, 2 Suédois, une Française, une Espagnole et 1 Canadien — étaient toujours en détention jeudi, selon l’organisation Just Future for Palestine.

À son arrivée à l’aéroport international d’Oslo, Herman Reksten a aussi accusé les soldats israéliens d’avoir fait usage d’armes à impulsion électrique contre les militants. « J’ai encore mal à la tête depuis que j’ai été frappé en prison », a-t-il ajouté.

Aucune réaction n’a pu être obtenue auprès de l’ambassade d’Israël à Oslo dans l’immédiat.

Les infrastructures vitales de la bande de Gaza ont subi de graves dommages lors des attaques menées ces dernières années par les militaires israéliens. La situation humanitaire dans cette région est précaire à tel point que selon les chiffres de la Banque Mondiale (BM) plus de 80 % de la population a besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

Un bateau transportant des activistes des droits de l’homme n’a pas pu atteindre la bande de Gaza. Il a été intercepté par la marine israélienne et contraint d’accoster au port d’Ashdod.

Le Mouvement national pour briser le siège de Gaza avait appelé plus tôt dans la journée de ce dimanche 29 juillet la communauté internationale à fournir la protection nécessaire à la Flottille de la liberté.

Si la marine israélienne n’était pas intervenue, le premier des bateaux de la flottille devait atteindre le port de Gaza dans la soirée, pour dénoncer le blocus israélien sur l’enclave depuis 11 ans, rapporte l’agence palestinienne SANA.

Appelant la communauté internationale à protéger les militants de la flottille, le porte-parole du Mouvement national Ethem Ebou Selim s’est dit prêt à accueillir la flottille comprenant 36 activistes de 15 pays.

La flottille, qui est partie le 15 mai de Norvège et de Suède, a pris la mer en Italie pour arriver au port de Gaza, après plusieurs escales dans des ports européens.

Depuis mars où elle a commencé son voyage, la flottille avait essayé, dans près d’une quinzaine de ports européens où elle s’est rendue, de sensibiliser l’opinion publique sur le blocus de Gaza.

En 2016, le même scénario s’est produit : un navire transportant des militants, dont le Prix Nobel de la paix Mairead Maguire d’Irlande du Nord, a tenté de lever le blocus imposé à Gaza, mais la marine israélienne a arraisonné le navire et l’a emmené au port d’Ashdod, à 13 km au nord de Gaza, avant d’expulser les militants.

Pour rappel, les forces spéciales de l’armée d’occupation ont attaqué, en 2010, la Flottille de la liberté, composée de six navires, et tué neuf militants turcs à son bord.

Environ 3000 personnes, soldats syriens et civils, ont célébré vendredi la fin de la présence des insurgés dans une région du sud de la Syrie lors d'une cérémonie symbolique dans la ville désertée de Qouneïtra, aux portes des territoires occupés par Israël.
 
Quasi-abandonnée et en ruine depuis les guerres israélo-arabes des années 1960 et 1970, la ville de Qouneitra se trouve dans la zone tampon démilitarisée qui sépare la partie syrienne du plateau Golan de la partie occupée par Israël.
 
Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, plusieurs villages autour de Qouneïtra étaient eux passés sous contrôle des insurgés ennemis du système syrien.

Mais à l'issue d'une offensive militaire lancée en juin suivie d'accords de capitulation négociés par l'allié russe, ces insurgés ont rendu leur artillerie lourde et accepté un retour de l'armée syrienne dans les villages qu'ils avaient conquis.

Les forces syriennes ont ainsi pu reprendre la quasi-totalité de la province de Qouneïtra qui borde les territoires palestiniens occupés par Israël et où se situe le plateau du Golan.
 

Pour "célébrer" cette victoire, quelque 3000 personnes, soldats, civils et quelques insurgés ayant accepté de déposer les armes, ont convergé vers la ville en ruines de Qouneïtra pour une cérémonie symbolique incluant une levée du drapeau national syrien.

Un portrait du président Bachar al-Assad avait été installé sur un monument en ruine trônant au milieu de "la place de la Libération", a constaté un correspondant de l'AFP lors d'un déplacement organisé par le régime.
Au moins trois personnes ont été blessées par l'explosion de plusieurs roquettes mardi dans Kaboul, a indiqué un porte-parole de la police, Hashmat Stanikzai. 
 

"D'après les premières informations, une roquette est tombée sur uue maison dans (le quartier) PD5 à Kaboul, blessant trois civils", a-t-il dit. Elle a été suivie d'une deuxième dans la même zone peu après, a-t-il ajouté.

Des journalistes de l'AFP ont pu entendre une troisième explosion dans la foulée.

L'attaque, qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, intervient deux jours après un attentat suicide près de l'aéroport de Kaboul, qui a tué au moins 23 personnes. Cette dernière attaque avait été revendiquée par le groupe Daech.

Il y a 4 jours, Israël se targuait d’avoir abattu à coup de missile Patriot, un Su-22 syrien dans le ciel du Golan. Cette attaque devait effacer l’échec tonitruant de « Fronde de David » qui a échoué la veille à intercepter deux drones apparus au-dessus du Golan occupé. Mais il semble que la série noire de « coups ratés de la supposée plus puissante armée de l’air du Moyen-Orient » se poursuit : des F-35 israéliens échouent à se rendre invisibles en Syrie, selon Sputnik. Et pourtant, les F-35 traînent la réputation de pouvoir échapper à la vigilance des radars ennemis. Selon l’agence de presse russe, lors d’un vol récent, l’un de ces chasseurs est resté visible aux yeux de tous les systèmes de détection au sol.

L’appareil israélien avait décollé, le 23 juillet, de la base de Nevatim mais il a été repéré et suivi pendant une heure par les utilisateurs du portail Flightradar24, affirme Sputnik citant le site The Aviationist qui ajoute :

« L’avion a d’abord volé vers la bande de Gaza, après quoi il a changé de direction et a mis le cap sur Haïfa en longeant la côte méditerranéenne ».

 

Le vainqueur des élections générales du mercredi 25 juillet au Pakistan, Imran Khan qui est également à la tête du Parti du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) a déclaré que le prochain gouvernement élargirait ses relations avec l’Iran et réviserait ses liens avec les États-Unis.

« Malheureusement le Parti du peuple pakistanais (PPP) s’est soumis à la pression des États-Unis et il n’a pas pu mettre en œuvre le projet de gazoduc Iran-Pakistan (IP). Mais le PTI fera de son mieux pour importer de l’énergie en provenance de l’Iran », a-t-il expliqué et de poursuivre : « Le prix du gaz iranien est moins cher que le prix du gaz qu'achète le Pakistan ».

 

Secondées par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie de la soi-disant coalition anti-Daech, les Forces démocratiques syriennes (FDS), supplétifs des forces de l’OTAN, poursuivent leurs opérations dans l'est de l'Euphrate au nom de la lutte contre Daech. Ils avancent au profit des Américains et des forces de l'OTAN qui eux, bombardent tout village de l'est syrien, récalcitrant à une occupation de Deir ez-Zor par les USA. 

Les FDS disent ainsi "s’en être pris à des repaires de terroristes" dans le nord-est de la province de Deir ez-Zor. Ils ont ainsi avancé d’environ 39 km au cœur de la région de Wadi al-Rowza.

Des dizaines de collines et de vallées ont été reprises donc aux daechistes qui n'ayant pas fait preuve d'une grande résistance, font facilement place nette face aux FDS. Les milices kurdes sont décidées en effet à s’emparer entièrement des déserts du nord-est de Deir ez-Zor et relier ainsi cette région aux districts de Markada, d'al-Sour et de Baghour situés dans le Nord, l’Ouest et le Sud-ouest. En apparence il s'agit de faire acculer Daech dans ses derniers retranchements mais en vérité, les Américains et l'OTAN s'approchent des positions tenues par l'armée syrienne et ses alliés à l'est de la Syrie. 

Le premier ministre hongrois a exprimé sa vive opposition à la présidence française de l’UE. Il a conseillé à l’Allemagne d’éviter toute ingérence dans les prochaines élections européennes.

Le Premier ministre nationaliste de la Hongrie, Viktor Orban, a déclaré vendredi dans un entretien au journal allemand Bild ne pas vouloir voir «une Europe être dirigée par la France». Selon lui, les prochaines élections européennes sont «décisives».

Différentes sources faisaient déjà état des manigances du Mossad sur le territoire français au regard de la large puissance dont jouit le lobby pro-israélien en Hexagone mais le quotidien français Le Monde vient de faire des révélations qui évoque l'instrumentalisation du territoire français par Israël à titre d'une arrière-cours par où il pilote des attentats et des assassinats et des opérations de liquidation. Le Monde a publié, le mardi 24 juillet, un reportage sur un large éventail d’activités qu’exploitait le Mossad à Paris.

Dans un article intitulé « l’ombre du Mossad plane sur Paris », le Monderévèle la découverte d’une cellule d’opérations du Mossad dans la capitale française, concluant que Paris est bien le terrain de jeu du Mossad.

Un responsable du renseignement français, qui a préféré rester l’anonyme, a confié au journal que Paris s’est transformé en un terrain de jeu du Mossad et que ce dernier y poursuit ses activités d’une manière agressive et comme bon lui semble.

« La France a les mains liées, notre capacité à réagir à leurs actions est limitée car ils se précipitent pour utiliser la carte diplomatique et se plaindre au Premier ministre français et aux bureaux du président. Nous dépendons d’Israël pour de nombreuses questions sensibles. Les Français sont également limités dans leur capacité à empêcher certains éléments de la communauté juive en France de les aider (le Mossad) à planifier des actions et à les loger », a déclaré le responsable du renseignement français faisant là une révélation particulièrement significative: certains membres de la communauté juive française se sentent plus Israéliens que Français! Des jeunes français bénéficieraient des primes s'ils servent au sein de Tsahal.

Le journal évoque ensuite l'une de multiples opérations terroristes commanditées et perpétrées par le Mossad depuis le sol français et plus précisément à Paris : l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un commandant du Hamas assassiné en hiver 2010 à Dubaï.

Selon l’agence de presse syrienne Sana, l’armée syrienne a localisé une base militaire appartenant aux « Casques blancs » dans le district de Sahm al-Golan, au nord-ouest du Golan. 

Depuis une semaine, les États-Unis, Israël, la Jordanie et les pays de l'OTAN se sont mobilisés pour évacuer ces supposés "secouristes" du sud de Syrie, opération d'évacuation partiellement réussie. Et pourtant l'armée syrienne vient de saisir dans l'une des bases leur appartenant une quantité importante de mines anti-char et d’obus de mortier.

Selon des sources syriennes, quelques 800 éléments des Casques blancs fuyaient le sud de la Syrie pour la Jordanie à l'approche de l'armée syrienne, en passant par les hauteurs du Golan occupé quand Israël a rendu public son soutien à ces supposées "secouristes" dans les rangs desquels figureraient des officiers de renseignement arabes. Les Casques blancs sont par ailleurs célèbres pour leur production de documentaires-fictifs de supposées frappes chimiques en Syrie et ce, dans le but de justifier le terrain aux frappes occidentales contre l'armée syrienne.

 

Sur le terrain, les forces syriennes ont pu libérer vendredi les villes de Sahm al-Golan et Wadi Saisun, lors de l’opération de nettoyage du bassin de Yarmouk.

Pour le moment, les frappes au missile et au mortier continuent contre les positions occupées par les terroristes de Jaych Khalid ibn Walid, allié de Daech dans la région du bassin de Yarmouk.