
تقي زاده
Iran-AIEA: un accord pour poursuivre les discussions
Aucun accord concret n'a été dégagé lors de la réunion entre l'Iran et l'agence de sûreté nucléaire de l'ONU à Vienne, et les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions pour finaliser un document sur l' inspection nucléaire, ont déclaré mercredi des responsables.
« Des propositions ont été fournies aux deux parties, et nous avons convenu que les deux parties travailleraient soigneusement sur les propositions émises aujourd'hui », a déclaré aux journalistes l'envoyé iranien auprès de l'agence nucléaire de l' ONU, Ali Asghar Soltanieh, à l'issue d'une réunion d'une journée. « Nous avons eu une discussion très constructive et intensive aujourd'hui », a-t-il dit.
« Nous devons reconnaître que nos plus grands efforts n'ont pas été couronnés de beaucoup de succès jusqu'à présent », a déclaré le vice-directeur général de l'Agence internationale de l' énergie atomique (AIEA), Herman Nackaerts.
Toutefois, M. Nackaerts a déclaré qu'il continuerait de discuter de cette « approche structurée » avec l'Iran lors du prochain round de discussions.
L'AIEA et Téhéran s'efforcent depuis un an et demi de parvenir à un accord sur ces documents qui pourraient aboutir à l'autorisation d'enquêtes sur le programme nucléaire de l'Iran.
Si tous les pays musulmans collaborent entre eux, tous les problèmes du monde musulman seront résolus
Nous souhaitons des relations plus étroites entre les deux pays dans tous les domaines, a déclaré l'Ayatollah Mohsen Araki dans une rencontre avec le conseiller pour les affaires religieuses du PM de la Guinée Bissau, Mamadu Talibé Djalo, mardi au siège du Conseil mondial du rapprochement des écoles Islamiques.
Il y a beaucoup de potentiels chez les pays africains. Mais les crimes des pays colonisateurs contre les pays d’Afrique est sans précédent dans l’Histoire de l’humanité, a-t-il lancé.
Nous voulons être au courant de ce qui se passe dans les domaines religieux et culturels des pays musulman d’Afrique, a-t-il ajouté.
Lors de cette rencontre, M. Talibé Djalo remerciant les attentions des responsables iraniens et du secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques par rapport des questions islamiques, il souhaite des relations plus étroites entre les deux gouvernements et les deux peuples.
Le conseiller pour les affaires religieuses du PM de la Guinée Bissau a commencé une tournée asiatique avec le Sultanat d’Oman avant d’arriver en Iran.
Syrie: La rébellion qui dévore les coeurs des Syriens
Une vidéo montrant un rebelle syrien éviscérant un soldat et faisant mine de croquer ses organes a suscité mardi une vague de condamnations, l'homme présentant son acte comme une vengeance.
"J'y découpe un +chabbih+ (milicien pro-régime) avec une scie. La scie qu'on utilise pour couper des arbres. Je l'ai découpé en petits et grands morceaux", dit-il dans cet entretien mis en ligne par Time.
Sur les images qui ont provoqué un tollé jusqu'au sein de l'opposition syrienne, il découpe le coeur et le foie du soldat en uniforme.
Selon Human Rights Watch (HRW), la vidéo montre "un commandant de la brigade rebelle Omar al-Farouq" de l'Armée syrienne libre (ASL), principale composante de l'opposition armée.
"Oh héros de Baba Amr, massacrez les alaouites et découpez leur coeur pour le manger", ajoute dans la vidéo ce rebelle.
Des propos qu'il réitère dans l'entretien au Time, affirmant: "Nous les égorgerons tous".
Crime de guerre
Avant la publication de cet entretien, la Coalition nationale de l'opposition syrienne a dénoncé "un acte horrible et inhumain" et affirmé "condamner cet acte, s'il est avéré".
Elle a souligné qu'un tel acte était "contraire aux valeurs morales du peuple syrien, de même que les valeurs et les principes de l'ASL", promettant que tout coupable sera jugé.
Mais ces déclarations n'ont pas convaincu HRW, l'ONG de défense des droits de l'Homme.
"Condamner (ces actes) ou faire porter leur responsabilité à la violence du gouvernement n'est pas suffisant. Les forces de l'opposition doivent agir fermement pour que cessent ces abus", a répliqué Nadim Houry, directeur-adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.
A Genève, la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Navi Pillay a rappelé que "mutiler ou profaner des cadavres lors d'un conflit constitue un crime de guerre".
Elle a de nouveau appelé à saisir la Cour pénale internationale "afin que des poursuites judiciaires puissent être lancées contre les présumés responsables de (...) crimes de guerre et contre l'Humanité".
Depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, les vidéos montrant des exactions des belligérants se sont multipliées, régime et rebelles s'accusant mutuellement de crimes de guerre et contre l'Humanité.
En soirée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de l'exécution par balles sur l'une des places de Raqqa (est) par le groupe rebelle Al-Nosra de trois personnes présentées comme des officiers de l'armée et "condamnées à mort".
Imam Khamenei a expliqué les objectifs du peuple et les objectifs des ennemis dans les élections
L’Imam Khamenei a présenté les objectifs du peuple et les objectifs des ennemis dans ces élections et a déclaré que les gens pour arriver à leurs objectifs et déjouer les complots des ennemis, devaient participer massivement aux elections.
Le site d’information de l’Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a annoncé que le Guide suprême avait reçu le 15 mai 2013, une foule de fidèles et avait déclaré que les prochaines élections prévues le 4 juin 2013, seront une autre gloire pour le peuple d’Iran.
L’Imam Khamenei a présenté les objectifs du peuple et les objectifs des ennemis dans ces élections et a déclaré que les gens pour arriver à leurs objectifs et déjouer les complots des ennemis, devaient participer massivement aux élections et choisir un des candidats dont les compétences ont été reconnues de façon légale, par le Conseil des Gardiens de la Constitution, c'est-à-dire une personne compétente, religieuse, révolutionnaire et capable de résister aux ennemis qui pourra mieux que les autres candidats, assurer la lourde charge des progrès du pays.
« Une personne sera élue pour quatre ans qui dirigera une grande partie du destin et des orientations du pays. Des erreurs ou un mauvais travail de sa part, peuvent avoir une influence sur le pays pendant quarante ans, c’est la raison pour laquelle ces élections sont si importantes et sont devenues un mois avant, une questions d’actualité au niveau international et l’objet d’étude des centres de pensées des ennemis de l’Iran et dans le monde. Les Iraniens sont à la recherche de celui qui pourra faire avancer plus rapidement le pays dans les domaines matériels et spirituels, régler les problèmes qui existent, améliorer la vie des gens et assurer l’indépendance et la grandeur de l’Iran, grâce à l’enthousiasme et l’espoir des gens.
Cependant les ennemis cherchent à décourager les gens et cherchent un candidat qui n’aura pas ces qualités et gardera l’Iran en arrière, dépendant et faible, et le mettra sur la voie politique des étrangers. Les étrangers au début, voulaient empêcher les élections mais aujourd’hui, ils ont perdu cet espoir et cherchent à refroidir les gens et à les influencer dans leur choix. Les médias à la solde du sionisme, veulent convaincre les gens que la participation aux élections est inutile, exagérer les problèmes, décourager les gens et leur donner une image sombre de l’avenir.
Bien entendu nous ne nions pas le problème de l’inflation et du chômage, mais y a-t-il un pays qui ne souffre pas de ces maux ? Les manifestations journalières en Europe ne sont-elles pas le signe que ces pays sont embourbés dans les problèmes jusqu’au cou ? Quel pays est aussi indépendant et uni que l’Iran ? Quel pays a autant de jeunes capables de tels progrès scientifiques ? Quel pays a réussi à influencer sa région et le monde comme l’a fait le peuple d’Iran ? Quel pays a réussi à déjouer les complots des ennemis comme l’a fait le peuple d’Iran et à continuer son chemin avec force et espoir ? Le peuple d’Iran doit savoir qu’une participation massive aux élections garantira la sécurité du pays et découragera les ennemis de toute ingérence. Il faut donner de l’espoir aux gens car les réalités du pays et la volonté nationale sont encourageantes pour toute personne de bonne foi.
D’après notre connaissance du peuple d’Iran et des bienfaits divins, cette fois encore, le peuple fera un nouvel exploit et donnera un nouveau coup aux ennemis. Pour faire le bon choix, il faut connaitre les critères et consulter les gens qui sont au courant. Tout ce que nous avons obtenu ces trente dernières années, est le fruit des efforts pour la réalisation des objectifs de la Révolution. Il faut choisir des gens qui ont aussi ces objectifs. Pour être élus, certains candidats font des promesses qui dépassent leurs prérogatives et les possibilités du pays. Les gens sont à la recherche de quelqu’un qui lance des slogans concrets et réalisables, et propose des mesures capables de régler les problèmes.
Le Conseil des Gardiens est un ensemble de gens pieux et honnêtes, et présentera ceux qui ont les capacités pour ce poste, ce sera ensuite le tour des gens de choisir le candidat qui pourra le mieux servir le pays. Le critère est le respect de la loi qui assure l’union nationale et le calme dans la société. En 2009, après les élections, certains pour des raisons différentes, politiques ou personnelles, ont violé la loi, ont porté grand tort à eux-mêmes et au pays, et n’ont pas permis aux gens de fêter cette grande victoire et un taux de 40 millions de participation.
Il arrive qu’une loi ne soit pas parfaite mais elle vaut mieux que l’absence de loi. Il se peut que les gens chargés d’élaborer les lois fassent une erreur, s’il est possible de réformer la loi de manière légale, cela vaut mieux qu’une absence de loi ou la transgression de la loi. Le sentiment d’avoir fait son devoir religieux est apaisant même s’il s’agit parfois d’une erreur », a dit le Guide suprême qui a ensuite abordé la question du mois de Rajab et de la progression spirituelle spéciale à ce mois, et déclaré : « Si pendant les mois de Rajab et de Cha’ban, nous arrivons à nous considérer face à la science infinie de Dieu, nous serons prêts pour le mois de Ramadan et cette grande fête divine.
Tous les acquis de la Révolution sont le résultat de la préparation spirituelle des jeunes et de leur présence aux retraites de ce mois. La résistance, l’enthousiasme, l’innovation et le charisme de l’imam face aux oppresseurs, venaient de ses larmes et de ses prières nocturnes. Préserver cet état d’esprit, nous assurera la poursuite des bienfaits et des aides divines ».
L'Iran ouvre le premier hôpital de réadaptation en Moyen-Orient
Le premier hôpital de réadaptation du Moyen-Orient a ouvert ses portes à Téhéran en présence du premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi.
Le ministre iranien de la Santé, le président de l'organisation du patrimoine culturel, le président de l'organisation du Croissant Rouge d'Iran et le gouverneur général de Téhéran, ont participé à la cérémonie d'ouverture de cet hôpital.
Cet hôpital de réadaptation est construit par les efforts du Crissant Rouge de la République islamique et dépendra, au niveau scientifique, à l'Université de la Médecine de Téhéran.
Parmi les activités de cet hôpital ont peut citer: réadaptation neurologique – physique, réadaptation mentale-physique chez les enfants et ergothérapie, orthopédie technique, orthophonie, audiologie, physiothérapie, hydrothérapie, unité de soins intensifs (ICU), services de neurochirurgie, etc.
La déclaration de Guide suprême, L'Ayatollah Khamenei À l'occasion de la profanation et l'exhumation du compagnon du Prophète Mohammad" Hajar ben Oudaï al-Kindi "en Syrie. 06/05/2013
Ayatollah Khamenei, (le Guide suprême de la révolution islamique d`Iran) a déclaré que les musulmans et spécialement les intellectuels, les religieux et les politiciens du monde de l'islam devaient réagir à cet acte odieux et éviter les divisions dans la communauté.
« La présence de gens rétrogrades et malveillants dans la communauté, qui considèrent le respect des brillantes personnalités du début de l'islam comme une forme de polythéisme et de mécréance, augmente le chagrin causé par cet acte hideux. Ce sont eux qui dans le passé, ont détruit les sanctuaires des membres de la famille de Saint Prophète (SAWA), dans le cimetière de Baqi à Médine, et si les musulmans ne s'étaient pas soulevés de toutes parts, ils auraient aussi détruit la tombe du prophète Mohammad (SAWA). Pour eux, se recueillir auprès des tombes des grandes personnalités de l'islam, et prier pour leur âme et nous-mêmes, sont des actes polythéistes, ce sont des gens qui sont dans l'erreur et souffrent d'une très mauvaise foi. Le polythéisme véritable est d'être un objet aux mains des services d'espionnage anglais et américains, et de faire du tort aux musulmans. Comment qualifier cette idéologie qui ne considère pas le service aux taghuts de notre époque comme une forme de polythéisme mais considère le respect des Saints et des personnalités vénérées comme une forme de polythéisme ? Les groupes takfiris qui sont soutenus financièrement et d'autres manières, constituent actuellement un vrai malheur pour l'islam. Les chiites ne doivent pas entrer dans le jeu des ennemis qui veulent attiser les discordes entre chiites et sunnites. Ils doivent au contraire montrer leur haut niveau de réflexion et de perspicacité. Les réactions des musulmans après cet évènement amer, et les condamnations qui ont suivi, doivent se poursuivre. Si les intellectuels et les élites politiques du monde de l'islam ne remplissent pas leur devoir, les problèmes et les dissensions deviendront de plus en plus graves. Il faut recourir à des solutions politiques, aux fatwas et aux travaux des intellectuels pour éteindre le feu de cette fitna » a fait remarquer l'imam Khamenei.
Le Guide suprême aussi signalé que le silence des personnalités et organisations internationales et des politiciens qui « pleurent la destruction d'un site historique » était étonnant et dénonçait une présence des ennemis derrière ces actes profanatoires.
« Dieu les attend au tournant et assurément, la ruse divine sera la plus forte, les atteindra et mettra un terme aux méfaits de ceux qui veulent nuire à l'union islamique et au progrès de la communauté », a conclu l'Ayatollah Khamenei
Rajab, le mois de Dieu et l'oasis de paix, La Question de Paix en Islam
Rajab, le mois de Dieu et l'oasis de paix
Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a dit dans Son Noble Livre : ((Le nombre des mois, pour Dieu, est de douze mois inscrits dans le Livre de Dieu, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés. Telle est la religion immuable. Ne vous faites pas tort à vous-mêmes durant ce temps et, tous, combattez les polythéistes, comme tous ils vous combattent. Sachez que Dieu est avec ceux qui Le craignent)) (Coran IX, 36).
Le mois de Dieu
En rencontrant ce mois, nous rencontrons beaucoup de grandes significations, beaucoup d'émanations spirituelles et relatives à la foi, ainsi que beaucoup de bénédictions divines. Pour sa grande valeur, et ses grâces magnanimes, Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a attaché ce mois à Sa propre Personne. Le Messager de Dieu (P) a dit à ce propos : "Rajab est le mois de Dieu, sha'bân est mon mois, et Ramadân et le mois de ma Nation".
Durant ce mois, le mois de rajab, se réalisent beaucoup de but parmi ceux que Dieu veut qu'ils soient réalisés par Ses serviteurs. Il est un mois pendant lequel les cœurs, les raisons et les organes s'ouvrent à Dieu à travers l'adoration, l'obéissance, le repentir et le pardon qu'on invoque de Dieu. Il est signalé que le jeûne y est d'une grande valeur. Le Hadîth dit à ce propos : "Il existe au Paradis un palais que personne n'y entre en dehors de ceux qui jeûnent pendant le mois de rajab". Un autre Hadîth dit : "Celui qui, poussé par la foi et par la préemption, jeûne pendant un jour de rajab, aura le droit au grand pardon de Dieu. Son jeûne pendant ce jour éteindra la colère de Dieu, et fermera devant lui l'une des portes de l'Enfer".
C'est un mois qui est chargé de beaucoup de souvenirs et d'occasions en relation avec ceux institués par Dieu, à Lui la Grandeur, comme modèles et exemples à suivre. Au vingt-septième jour de ce mois est né l'Islam avec la Descente de la Révélation au Messager de Dieu (P). La nuit de ce même jour a eu lieu le miracle divin, lorsque le Prophète (P) a vue les Grands Signes, lors de son Voyage nocturne de la Mosquée Sacrée à la Mosquée Eloignée (al-Aqçâ), lorsqu'il a fait son Ascension de l'Alcôve du Rocher vers les Cieux Sublimes. Lors de ce mois sont nés les Imâms 'Alî Ibn Abû Tâlib (p), Mohammad al-Bâqir (p) et Mohammad al-Jawâd (p).
Un oasis de paix
Dieu a consacré ce mois comme un oasis de paix au niveau du temps, tout comme Il a, à Lui la Grandeur, consacré la Mecque comme oasis de paix au niveau de l'espace. C'est pour cette raison qu'il n'est pas loisible, pendant le mois de rajab, ainsi que pendant les autres mois sacrés qui sont dhû al-qi'da, dhû al-hijja et muharram, du tuer et de combattre. Si, pendant les mois sacrés, on tue même par erreur et non pas sciemment, le prix du sang sera double par rapport aux autres mois.
Cette qualification qu'est l'interdiction de tuer et de combattre pendant ce mois existe dans tous les messages divins à partir de l'époque du prophète Ibrâhîm (Abraham) (p), et elle a continué à être respectée même à l'ère antéislamique (Jâhiliyya). L'Islam a consacré cette qualification, sauf en cas d'agression menée contre les Musulmans qui ont le cas échéant, le droit de riposter à l'agression.
La portée de cette qualification est claire : Donner aux belligérants l'occasion de faire une trêve pour réfléchir calmement loin des climats de tension que provoquent les guerres. Cela les aide à mieux voire les mauvaises conséquences de la guerre et des pertes que subissent toutes les parties qui y participent. Cela peut les inciter à revenir sur les causes de la guerre pour les étudier d'une manière objective et rationnelle.
Cet attachement au calme et à la paix, à éviter les guerres et leurs méfaits dans la mesure du possible, trouve ses racines dans l'appel de Dieu, à Lui la Grandeur, à la paix. C'est la cause servie par l'Islam à travers son éducation et ses législations. Il a appelé à éliminer toutes les raisons qui conduisent à la tension et qui incitent à la guerre. C'est dans ce cadre que s'inscrit son appel à éviter la colère, à se prémunir contre ses répercussions et à refuser la logique du fanatisme. Il insisté sur la nécessité de ne pas avoir recours à l'injustice, à la médisance, à l'iniquité, et l'envie et au fait d'agresser les autres. Un Hadîth de l'Imâm Jafar as-Sâdiq (p) dit à ce propos : "Le Musulman est celui que les gens se sentent en sécurité à l'abri des méfaits de sa main et de sa langue. Le Croyant est celui que les gens considèrent comme digne de confiance quant à leurs âmes et leurs biens".
L'Islam a appelé aussi les gens à communiquer les uns avec les autres. Il a encouragé le dialogue et a considéré la douceur comme une base dans les échanges, ce qui fait de la guerre une exception. Le Messager de Dieu (P) a dit : "Dieu est doux. Il aime la douceur et donne pour la douceur ce qu'Il ne donne pas pour la violence". Même lorsque la guerre éclate et lorsqu'elle est justifiable, les Musulmans sont appelés à ne pas être les premiers à la lancer. Ils devraient insister avant le commencement de la guerre à montrer leur désir de dialoguer. En envoyant ses soldats à la guerre, l'Imâm 'Alî (p) leur a dit : "Ne les combattez pas avant qu'ils ne commencent pas eux-mêmes à vous combattre. Vous avez, grâce à Dieu, des bons arguments et ne pas les combattre vous assure un argument supplémentaire. Que le haine que vous leur portez ne vous incite pas à les combattre avant de les appeler à la paix et avant de leur présenter vos justifications".
Répandre le salut est le meilleur bon caractère
Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a appelé les croyants à opter pour la paix dès que ses conditions soient présentes, considérant ainsi que ne pas opter pour la paix comme une manière de suivre le Diable : ((O vous qui croyez ! Entrez tous dans la paix; ne suivez pas les traces du Démon : Il est votre ennemi déclaré)) (Coran II, 208). Dieu, à Lui la Grandeur, insiste sur la nécessité de profiter de toutes les opportunités de la paix chaque fois que ses conditions se présentent : ((S'ils inclinent à la paix, fais de même)) (Coran VIII, 61). Il a considéré que le moyen d'obtenir l'amour de Dieu est l'effort pour établir la paix dans la société. L'Imâm Mohammad al-Bâqir (p) a dit à ce propos : "Dieu aime le fait de donner à manger et de répandre le salut". Le Messager de Dieu (P) a dit : "Ne voulez-vous pas que je vous dise quels sont les meilleurs bons caractères dans ce monde-ci et dans l'Autre monde ?". Ils lui ont répondu : "Mais si, ô Messager de Dieu !". Il a alors dit : "C'est répandre le salut partout dans le monde".
Pour consolider l'idée de la paix et pour inciter les hommes à y réfléchir, Dieu a fait de la paix la salutation du Musulman. Un Hadîth dit à ce propos : "La paix est la salutation des adeptes de notre religion. Elle est une garantie de sécurité à ceux qui sont sous notre protection". Il a fait de la paix une partie des actes de la prière ainsi que la clôture de celle-ci.
Etant donné l'importance de la paix, Dieu, à Lui la Grandeur, en a fait l'un des ses Augustes Noms : ((Il est Dieu ! Il n'y a de Dieu que Lui ! Il est le Roi, le Saint, la Paix, celui qui témoigne de sa propre véridicité, le Vigilant, le Tout-Puissant, le Très-Fort, le Très-Grand. Gloire à Dieu ! Il est très éloigné de ce qu'ils Lui associent)) (Coran LIX, 23). Dieu a fait de la paix la salutation des habitants du Paradis ainsi que le mot-clé de leurs relations les uns avec les autres : ((Quant à ceux qui croient et qui accomplissent des œuvres bonnes, leur Seigneur les dirigera, à cause de leur foi. Les ruisseaux couleront à leurs pieds dans les Jardins du délice où leur invocation sera : "Gloire à Toi, ô Dieu !", leur salutation : "Paix !", et la fin de leur invocation : "Louange à Dieu, Seigneur des Mondes")) (Coran X, 9-10).
L'Islam, un appel pour la paix
Ainsi, nous pouvons résumer l'Islam à un appel pour la paix. Il est paix avec Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, à travers l'adoration qu'on Lui voue, l'attachement au fait de Lui obéir et le fait d'éviter d'exciter Sa colère. Il est paix avec l'âme, à travers les bonnes échanges qu'on noue avec elle en l'éduquant, en la purifiant de tous les maux, en la dirigeant vers le bien et en l'éloignant du fanatisme, de la passion, de la rancune et de la haine. Il est paix avec l'autre, qu'il soit une épouse ou un époux, à travers le traitement avec compassion et miséricorde, à travers la fréquentation convenable et la patience. Il est paix avec les proches, à travers les échanges charitables, la communication et le fait de ne pas rompre avec eux même s'ils entreprennent des gestes de rupture. Il est paix avec les voisins, à travers l'établissement avec eux de bonnes relations de voisinage. Cela ne se fait pas seulement en évitant de leur faire du tort, mais en supportant avec patience le tort qu'ils nous font. Il est paix avec les croyants, à travers le fait de les traiter avec charité, miséricorde et en leur rendant ce que nous leur devons. Il est paix avec ceux avec qui nous séparent des litiges à travers la communication et le dialogue objectif avec eux, mais aussi en le traitant avec justice et charité.
L'Islam est également un appel à la paix avec ceux-là même que nous combattons. Nous n'avons pas à tuer un fuyard, ni à achever un blessé. Il est paix avec l'animal en évitant de le maltraiter ou de le tuer qu'en cas de nécessité. Il est paix avec l'environnement en ne le polluant pas, en le préservant et en le soignant avec permanence.
Lorsque nous parlons de la paix, certains pourraient se dresser pour nous dire : Pourquoi vous ne mettez pas à profit tous ses appels à la paix avec l'ennemi sioniste, et avec tous ceux qui vous combattez parmi vos ennemis ? Nous leur répondons : La paix à laquelle nous appelle Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, est la paix digne qui ne nous conduit pas à faire concession de nos terres et de nos principes. L'appel à la guerre lancé par l'Islam est destiné à repousser l'agression, car il n'est pas possible de riposter par des bouquets de fleurs aux agressions des injustes. En appelant au dialogue avec les Gens du Livre, Dieu, le Très-Haut, a exclu d'entre eux les injustes. Il a dit à ce propos : ((Ne controversez avec les Gens du Livre que de la plus belle sorte, sauf avec ceux d’entre eux qui auraient fait preuve d’iniquité)) (Coran XXIX, 46). Il est indispensable dans cette situation d'opposer résistance et confrontation à leur agression et à leur injustice. Dieu, le Très-Haut, a dit : ((Dieu ne vous a pas interdit, pour ceux qui ne vous ont pas combattus pour cause de religion, et ne vous ont pas expulsés de vos maisons, de vous montrer vertueux et charitables envers eux. Dieu vous interdit seulement, pour ceux qui vous combattent à cause de votre religion, ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à votre expulsion)) (LX, 8-9).
Une opportunité pour dépasser la haine
En accueillant ce mois sacré qui est le mois de l'obéissance et de l'adoration, le mois de la paix, de la sécurité et de la quiétude, il nous faut agir dans le sens de geler tous les désaccords qui déchirent notre réalité, que ces désaccords soient familiaux, claniques, politiques ou du genre qui régit les rapports des confessions les une avec les autres. Il nous faut régler ces désaccords par tous les moyens disponibles, légaux, intellectuels ou politiques, et à travers le dialogue ininterrompu.
Pour y arriver, il faut que les éléments conscients et loyaux se mettent sérieusement en action pour éteindre tous les incendies qui peuvent résulter de ces désaccords. Il nous faut profiter des climats spirituels qui embaument ce mois, ainsi que de l'esprit de paix que Dieu nous appelle à en faire le mot-clé de ce mois et des mois à venir.
Que ce mois soit une occasion pour revenir à nous-mêmes, pour éliminer toutes les haines qui pèsent sur nos cœurs, et toutes les tensions qui tourmentent notre vie, pour les remplacer du langage de la communication et de l'amour. Nous découvrirons à travers tout cela que la vie sera meilleure, plus belle et plus heureuse. Cela sera également le moyen de gagner la satisfaction de Dieu car, comme le signalent les Hadîth, la haine est ce qui fait table rase de la religion et du monde.
A l’occasion de l’anniversaire de Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
A l’occasion de l’anniversaire de Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p) :
Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Parmi les Gens de la famille, on note le dixième Imâm ‘Alî Ibn Muhammad al-Hâdî (p) dont l’anniversaire qui se présente ces jours-ci constitue une émanation scientifique et spirituelle. Comme nous l’avons toujours dit, nous avons besoin de nous représenter la vie, les paroles et les recommandations des Imâms parmi les membres de la famille (p), car ils rapportent les Traditions prophétiques avec fidélité absolue. Ces Traditions sont riches en éléments utiles pour la vie et nécessaires pour empêcher toute déviance dans la procession de l’Islam.
Cet Imâm n’a pas vécu longtemps. Mais tout le monde avait confiance en lui, même ceux qui détenaient le pouvoir politique sous le califat des Abbassides. Dès qu’il se trouvait dans une assemblée, toutes les personnes présentes s’élevaient pour lui en signe de respect et lui donnaient la place d’honneur le privilégiant ainsi aux notables des Banû Hâshim. La raison en était sa science et ses connaissances abondantes dans tout ce qui concerne l’Islam et la vie. Comme ses pères (p), l’Imâm ‘Alî al-Hâdî (p) nourrisait les gens de sa spiritualité que lui procurait son attachement à Dieu et qui se traduisait dans son intelligence, dans son cœur et dans toute sa vie comme s’il était un esprit incarné. Il se distinguait par la droiture dans sa conduite et ses valeurs car il représentait l’Islam dans sa totalité.
Entre foi et Islam
A cette occasion, il nous faut nous rappeler de certaines des paroles de l’Imâm (p) qui constituent une voie droite nécessaire à suivre pour combler le vide dans nos pensées et la déviance dans nos concepts.
L’Imâm (p) rapporte une Tradition prophétique qui dit : « La foi est ce qui se fixe fermement dans les cœurs et qui est corroboré par les actions. Quant à l’Islam, il est ce qui est dit par les langues et ce qui procure la légalité aux mariages ».
Cette Tradition est semble-t-il inspirée du verset coranique qui dit : ((Les Bédouins disent : ‘Nous croyons’. Dis : ‘Vous ne croyez pas. Dites plutôt : ‘Nous nous soumettons, tandis que la foi n’est point entrée dans vos cœurs’)) (Coran XIL, 14).
Ce verset parle de deux catégories de personnes ayant adopté l’Islam : Ceux qui l’ont fait, après le triomphe de l’Islam, par ambition et par désir d’en profiter ; et ceux qui l’ont fait par peur -bien que l’Islam ne persécute point ceux qui ne lui appartiennent pas- lorsque l’Islam est devenu une grande puissance. Le Prophète (P) acceptait ces personnes pour les éloigner des polythéistes …
La raison est l’argument
En réponse à une question posée par l’un de ses compagnons du nom de Ibn as-Sukkayt, l’Imâm al-Hâdî (p) a dit : « Lorsque Dieu a envoyé Moïse (p), la magie régnait en maîtresse à cette époque. Il a apporté quelque chose dans ce genre mais que les magiciens étaient dans l’incapacité de le confronter, ce qui a servi comme argument et qui a annulé leur magie et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur.
Dieu a envoyé Jésus (p) à une époque où sévissaient des fléaux et où les gens comptaient beaucoup sur la médecine. Il a donc apporté quelque chose dont ils étaient incapables dans ce domaine : Il a guéri l’aveugle et le lépreux et ressuscité les morts par la permission de Dieu, ce qui a servi comme argument et qui a annulé leur art et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur.
Dieu a envoyé Muhammad à une époque où régnaient les discours oratoires et l’art de la parole (et de la poésie, selon une autre version). Il a donc apporté des paroles qui ont servi comme argument et qui ont annulé leurs arts et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur ». Alors Ibn as-Sukkayt a dit : « Par Dieu ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. Quel est l’argument à notre époque ? ». L’Imâm a répondu : « C’est la raison ; grâce à elle on reconnaît celui qui est sincère devant Dieu, elle confirme ce qu’il dit, on reconnaît celui qui ment devant Dieu et elle infirme ce qu’il dit ».
L’Imâm (p) s’appuyait en l’affirmant sur le Coran et la Sunna du Prophète (P) : Une Tradition prophétique reconnu par les Sunnites et les Chiites dit : « Lorsque Dieu a créée la raison, Il lui a dit : ‘Avance !’ ; et elle a avancé. Puis il lui a dit : ‘Recule !’ ; et elle a reculé. Alors Dieu a dit : ‘Par Ma Gloire et Ma grandeur ! Je n’ai rien créée qui soit mieux que toi ! C’est toi que j’ordonne d’agir ou de ne pas agir; c’est par toi que Je récompense et que Je châtie !». La raison est donc l’argument de Dieu face aux gens et même face à ceux qui, faute d’avoir reçu de message, vivent dans l’ignorance. La raison est la devise qui doit être suivie par les gens et notamment par les Musulmans. C’est par la raison qu’ils doivent résoudre leurs problèmes culturels, scientifiques et politiques au lieu de suivre leurs instincts, leurs affections ou leurs sentiments.
La place des Imâms (p)
L’époque de l’Imâm al-Hâdî (p) fourmillait d’extrémistes qui attribuaient aux Imâms (p) une place proche de celle de Dieu. Corrompus par un déséquilibre de leurs facultés mentales ou par un élan sans limite de leur passion, certains d’entre eux allaient même jusqu’à leur attribuer une place qui est celle de Dieu. Un transmetteur qui s’appelait Ibrahim Ibn Shayba a écrit à l’Imâm al-Hâdî (p) une lettre où il lui a fait part de l’existence dans son pays de certaines personnes qui prononcent au sujet des Imâms (p) des paroles inacceptables et rapportent des Traditions qu’ils attribuent aux mêmes Imâms (p) et que personne n’ose les réfuter du fait qu’elles leur sont attribuées.
A titre d’exemple, ceux-là prétendaient que le péché dont parle le Coran désigne un homme, que la prière n’est ni génuflexion ni prosternation et que l’aumône légale (Zakât) n’est ni biens ni argent à verser… L’Imâm (p) a répondu : « Ce n’est pas notre religion. Ecarte-toi donc d’elle ». Dans une autre version, il aurait répondu : « Nous sommes les Tuteurs et les serviteurs de Dieu. Nous ne Lui associons rien. Si nous Lui obéissons, Il nous donne Sa Miséricorde, si nous Lui désobéissons, Il nous châtie ». C’est en substance ce que le Coran dit dans la bouche du Prophète (P) lorsqu’il dit : ((Oui, je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d’un jour terrible)) (Coran VI, 15).
L’Imâm al-Hâdî (p) essayait de redresser les concepts et d’enseigner la droiture et la modération pour ce qui est de l’engagement dans la voie de l’Islam et des Gens de la Famille, et ce dans le but d’éloigner les Musulmans de l’extrémisme et de tout ce qui les écarte de la profondeur de l’Islam et de sa droiture. Notre rapport aux Imâms (p) doit être celui qui nous permet de redresser nos concepts. Les Imâms (p) ont fixé la voie droite lorsqu’ils nous ont appris à comparer les Traditions rapportées par des personnes bienveillantes ou malveillantes au Livre de Dieu : « Ce qui est compatible au Livre de Dieu, prenez-le et ce qui est incompatible au Livre de Dieu, lancez-le contre le mur ».
Les femmes compétentes doivent rendre plus saillante leur présence (Guide suprême)
"Le regard juste que l'on doit porter sur la femme est celui qui la reconnaît, dans le cadre de son sexe et de ses valeurs sublimes", a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.
Lors d'une audience accordée samedi, au seuil du mois béni de Radjab du calendrier lunaire, à des centaines de femmes universitaires ou actives dans différents secteurs ayant trait aux questions familiales, dans les appareils exécutifs, dans les sciences coraniques, les médias et les organisations populaires, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a souligné: "Consolider les bases du foyer familial et respecter la femme au sein de la famille comptent parmi les deux nécessités importantes de la société."
"Les femmes actives et compétentes sur le front de la Révolution islamique doivent rendre plus saillante et plus manifeste, leur présence sur la scène de la défense de la Révolution islamique d'Iran", a-t-il indiqué.
11 morts dans 2 attaques à Karachi et Peshawar le jour des élections
Au moins onze personnes ont été tuées et 31 blessées samedi à Karachi (sud) et Peshawar (nord-ouest) dans deux attaques à la bombe quelques heures après le début du vote pour les élections législatives pakistanaises, selon des sources locales.
Le premier attentat a été revendiqué par les rebelles talibans, opposés à ce scrutin considéré comme crucial pour la consolidation de la démocratie dans le pays, et qui avaient annoncé des attaques le jour du vote.
Peu après, à l'autre bout du pays, au moins huit personnes ont été blessées par l'explosion d'une bombe à Peshawar (nord-ouest), a annoncé un responsable de l'hôpital Lady Reading de Peshawar. "La bombe avait été placée sur une moto devant une bureau de vote pour femmes. Parmi les blessés figurent des policiers" qui étaient chargés de le protéger, a déclaré un responsable de la police locale, Shafiullah Khan.
Plus de 86 millions de Pakistanais votaient samedi pour choisir leurs 342 députés de l'Assemblée nationale et leurs représentants dans les quatre assemblées provinciales. Le parti arrivé en tête du scrutin national sera chargé de former le gouvernement, au besoin en formant une coalition majoritaire.
Ce scrutin est considéré comme historique car il va permettre à un gouvernement civil de passer la main à un autre après avoir terminé un mandat complet de cinq ans, une première dans ce pays créé en 1947 et à l'histoire jalonnée de coups d'Etat.